Le Saviez-Vous ► Les satellites météo, d’hier à aujourd’hui


Grâce à la satellite météo, on peut savoir quel temps fera t’il, sans oublier toutefois que ce sont des prévisions et non des certitudes. Le temps a ses propres caprices. C’est la NASA qui a lancé le premier satellite météo, mais sans grand succès. Aujourd’hui, il serait difficile de s’en passer.
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Les satellites météo, d’hier à aujourd’hui

Un satellite survole l'Europe.

Le satellite météo européen Aerolus.

PHOTO : ESA

La technologie se peaufine constamment et les images sont de plus en plus détaillées.

Pascal Yiacouvakis

Les images satellites météo font maintenant partie du quotidien de la majorité d’entre nous. On les voit régulièrement durant les bulletins météorologiques télévisés et on les trouve en abondance sur Internet, et ce, en temps réel.

À l’instar du radar météorologique, les images satellites sont d’une importance capitale en météorologie, offrant une vue d’ensemble de ce qui se passe plus bas.

Deux façons de voir le monde

Il existe deux catégories de satellites météo : les satellites géostationnaires et les satellites circumpolaires (ou à orbite polaire).

Les satellites géostationnaires sont en orbite à environ 36 000 kilomètres d’altitude au-dessus de l’équateur. Ils se déplacent à la même vitesse de rotation que la Terre et observent ainsi toujours la même région du globe. De ce fait, on les qualifie de géostationnaires, donc stationnaires par rapport à la Terre.

Une image captée par le satellite GOES-16.

Une image captée par le satellite GOES-16

PHOTO : NOAA

Les lois de la physique imposent aux satellites géostationnaires une altitude très élevée afin qu’ils puissent se déplacer en phase avec la Terre.

Malgré cette altitude et leur position équatoriale, les images obtenues sont plus fréquemment utilisées, car en observant toujours la même zone, il est possible de voir évoluer les systèmes météorologiques dans le temps.

Pour les satellites circumpolaires, les choses sont bien différentes.

Ces derniers sont en orbite à environ 850 kilomètres d’altitude et se déplacent en empruntant une trajectoire passant par les pôles.

Du fait de leur basse altitude, ils se caractérisent par une vitesse orbitale beaucoup plus rapide, et ils font un tour complet du globe en deux heures environ.

Contrairement aux satellites géostationnaires, ils n’observent pas toujours la même région, car la Terre tourne pendant leur déplacement d’un pôle à l’autre. Leurs données sont donc moins utilisées (quoique plus précises) pour les besoins opérationnels de la prévision météorologique.

Les premiers satellites

C’est en 1959 que la National Aeronautics and Space Administration (NASA) a mis en orbite le tout premier satellite météorologique, mais sans grand succès.

Un an plus tard, grâce au satellite TIROS-1 (l’acronyme de Television Infrared Observation Satellite), les premières images ont été transmises, et une nouvelle ère scientifique commençait.

La première image télévisée en provenance de l'espace montre en noir et blanc une zone nuageuse au-dessus de l'océan Atlantique.

La première image télévisée en provenance de l’espace a été diffusée en avril 1960.

PHOTO : NASA

Quelques années plus tard, on a lancé les premiers satellites météo à orbite polaire.

Les satellites géostationnaires ont suivi à la fin de années 60 et au début des années 70.

Depuis ce temps, la plupart des pays développés ont lancé leurs propres satellites, et la flotte internationale de satellites météo géostationnaires et circumpolaires est aujourd’hui constituée d’environ une trentaine de satellites, soit environ 15 de chaque type.

On peut dès lors connaître en tout temps ce qui se passe partout sur le globe.

Cette armada satellitaire nous fournit de précieuses informations non seulement sur les nuages et les systèmes nuageux, mais aussi sur l’atmosphère et la surface terrestre et océanique.

De jour comme de nuit

Les capteurs installés à bord des satellites permettent de faire des mesures dans le spectre visible et dans l’infrarouge. Le spectre visible représente la lumière visible pour l’humain.

En d’autres mots, le satellite voit exactement ce qu’un humain pourrait voir s’il était à bord du satellite.

Cela est bien pratique le jour, mais très peu la nuit.

Pour pallier ce problème, on utilise l’infrarouge pour capter ce qui se passe la nuit, mais aussi le jour. Mesurer les émissions d’énergie dans le spectre infrarouge permet de déterminer assez précisément la température des corps qui émettent cette énergie.

Ainsi, étant donné que les nuages se trouvent en altitude, ils apparaîtront plus froids par rapport à la surface terrestre.

D’ailleurs, les images infrarouges sont les plus utilisées, car elles permettent de suivre l’évolution des systèmes nuageux sur une plus longue période de temps.

De nos jours, on utilise aussi une combinaison des données dans le spectre visible et infrarouge afin de mieux représenter la situation météorologique de jour et de nuit.

Après analyses, ces données satellitaires sont introduites au sein des outils informatiques de prévision du temps (modèles numériques de simulation du temps).

Les satellites météo constituent donc un élément essentiel de la prévision météorologique.

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Des anomalies thermiques dans la pyramide de Khéops


La technologie actuelle viendra-t-elle a bout des mystères de l’Égypte ancienne ? Pourquoi pas découvrir des chambres et couloirs secrets a travers la pyramide de Khéops
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Des anomalies thermiques dans la pyramide de Khéops

 

La pyramide de Khéops

La pyramide de Khéops Photo :  Mohamed Abd El Ghany / Reuter

 

La seule des Sept Merveilles du monde antique encore existante n’a pas livré tous ses mystères.

Le recours à des caméras thermiques infrarouges a permis de détecter des anomalies thermiques dans trois blocs de pierre de la façade de la pyramide de Khéops, ce monument funéraire vieux de plus de quatre millénaires.

Ces blocs présentent des températures ayant jusqu’à 6 degrés Celsius d’écart avec leurs voisins immédiats.

Cette réalité se traduit sur les images par l’apparition de couleurs chaudes rouge et jaune, alors que le reste du monument funéraire se teinte du bleu au magenta, une signature thermique plus froide.

Le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh el-Damati et le chercheur français Jean-Claude Barre.

Le ministre égyptien des Antiquités Mamdouh el-Damati et le chercheur français Jean-Claude Barre. Photo :  Mohamed Abd El Ghany / Reuter

Ces variations pourraient s’expliquer par l’existence de zones vides à l’intérieur de la pyramide, par des courants d’air internes, ou par l’utilisation de différents matériaux de construction.

Les différentes théories seront étudiées d’ici la fin du projet d’analyse thermique des pyramides, en 2016.

Une équipe d’architectes et de scientifiques à laquelle participent des Canadiens tente actuellement de trouver des chambres cachées dans la pyramide, construite il y a plus de 4500 ans, à l’aide des plus récents outils technologiques.

Ils espèrent détecter la présence de chambres et de couloirs inconnus ou même des traces de rampes donnant de précieuses informations sur sa construction.

L’utilisation des caméras à infrarouges est une méthode non invasive et non destructrice qui permet de cartographier sans aucune intrusion le cœur des pyramides de Gizeh.

Ces caméras ont aussi servi début novembre à sonder la tombe de Toutankhamon à Louxor pour confirmer la crédibilité de la théorie de l’archéologue britannique Nicholas Reeves, qui pense que la légendaire reine Néfertiti y est enterrée dans une chambre secrète.

http://ici.radio-canada.ca/

L’Egypte va scanner les pyramides pour tenter de percer leurs secrets


La technologie a avancée beaucoup pour aider les archéologues a faire d’autres découvertes intéressantes, peut-être aux questions sans réponses ou vérifier des hypothèses sans risquer d’endommager le patrimoine historique
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L’Egypte va scanner les pyramides pour tenter de percer leurs secrets

 

Les pyramides de Guizeh (Khéops - la plus grande des trois - Khéphren et Mykérinos), près du Caire, en avril 2015.

Les pyramides de Guizeh (Khéops – la plus grande des trois – Khéphren et Mykérinos), près du Caire, en avril 2015.

Photo: Hassan Ammar/AP/SIPA

ARCHEOLOGIE – L’Egypte a dévoilé dimanche l’ambitieux projet « Scan Pyramids », devant durer jusqu’à la fin 2016, avec pour but de percer le « secret » des pyramides. Armés de détecteurs infrarouges, les scientifiques et architectes pourraient faire de nouvelles découvertes.

 

Le mystère entourant leur construction va-t-il enfin s’éclaircir ? L’Egypte a dévoilé dimanche un ambitieux projet qui a pour but de percer les « secrets » des pyramides, cherchant notamment à découvrir des chambres dérobées dans quatre de ces monuments pharaoniques.

Des scientifiques et des architectes originaires d’Egypte, de France, du Canada et du Japon, vont utiliser la technologie infrarouge et des détecteurs sophistiqués pour cartographier les pyramides de Khéops et de Khéphren – qui avec Mykérinos forment les célèbres pyramides de Guizeh – ainsi que deux des pyramides de Dahchour, au sud du Caire.

« Ils vont étudier ces pyramides pour voir si elles contiennent des chambres secrètes ou révéler d’autres de leurs secrets », s’est enthousiasmé dimanche le ministre des Antiquités Mamdouh al-Damati, lors d’une conférence de presse au Caire. « Ces ingénieurs et ces architectes vont utiliser une technologie non-destructive qui ne va pas endommager les pyramides », a-t-il assuré.

Technologie de pointe

Le projet « Scan Pyramids », qui doit durer jusqu’à la fin 2016, est une nouvelle tentative pour éclaircir le secret entourant la construction des pyramides. Car même si plusieurs missions archéologiques ont tenté par le passé de dévoiler les techniques de construction utilisées pour ériger ces monuments de l’Egypte antique, architectes et égyptologues n’ont toujours pas percé le mystère.

« Il y avait eu une tentative similaire il y a 30 ans, mais aujourd’hui c’est le premier projet à l’échelle internationale et qui a recours à une technologie de pointe », a souligné auprès de l’AFP Mehdi Tayoubi, fondateur de l’institut français HIP (Héritage, Innovation Préservation) qui participe au projet.

Les deux pyramides de Dahchour ont été construites par le Pharaon Snéfrou, père de Khéops et fondateur de la IVème dynastie (2600 avant J.C.). Haute de 146 mètres, la pyramide du roi Khéops, la plus grande des trois pyramides de Guizeh considérée comme l’une des sept merveilles du monde de l’Antiquité, a été construite il y a plus de 4.500 ans. Tandis que la pyramide de Khéphren a été construite par le fils de Khéops.

La tombe de Toutankhamon bientôt sondée elle aussi ?

Les détecteurs infrarouges et ceux de muons qui seront utilisées pour explorer les quatre pyramides pourraient être également utiles pour sonder la tombe de Toutankhamon et vérifier la théorie de l’archéologue britannique Nicholas Reeves, qui prétend que la reine Néfertiti y est enterrée dans une chambre secrète.

A ce jour, les égyptologues n’ont jamais découvert la momie de cette reine à la beauté légendaire, qui exerça un rôle politique et religieux fondamental au XIVe siècle avant Jésus-Christ. Un comité d’experts du ministère des Antiquités égyptien a d’ailleurs donné son accord pour sonder les murs de la tombe du pharaon Toutankhamon, dans la Vallée des Rois près de Louxor (sud). Mais le ministère attend toujours les autorisations de sécurité pour les travaux, prévus d’ici la fin novembre.

http://www.metronews.fr/

Herschel: le plus grand télescope spatial a été débranché


Un satellite qui s’est éteint à tout jamais après avoir étudié la formation d’étoile, Il a amener des réponses mais aussi d’autres questions … Maintenant, il est mis a l’écart pour ne pas polluer l’espace près de la Terre (quoiqu’en réalité, le mettre plus l’on, ne fait que déplacer, le problème de la pollution de l’espace)
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Herschel: le plus grand télescope spatial a été débranché

 

ESA - Herschel: le plus grand télescope spatial a été débranché

Le télescope spatial Herschel, avant d’être lancé dans l’espace.

Photo ESA

LE BOURGET – Herschel, le plus grand télescope jamais envoyé dans l’espace, lancé en mai 2009 pour étudier la formation des étoiles, a été totalement désactivé lundi, a annoncé l’Agence spatiale européenne (ESA).

«Herschel a été éteint, mais ça n’est pas une surprise puisque c’était programmé (…) Il n’y a plus de liquide cryogénique à bord donc il se réchauffe, et à partir du moment où il se réchauffe il devient inutile. Donc on a éteint le transpondeur de Herschel», a déclaré le directeur général de l’ESA, Jean-Jacques Dordain, en marge d’une conférence de presse au salon du Bourget, près de Paris.

Certes, le satellite avait fermé les yeux depuis le 29 avril, après l’évaporation totale des quelque 2300 litres d’hélium indispensable pour refroidir ses instruments à un niveau proche du zéro absolu (-271° C).

Mais même aveugle, l’engin spatial a continué sa vie durant quelques semaines en servant de banc d’essai aux ingénieurs de l’ESA pour tester différentes techniques, logiciels et manoeuvres qui ne sont habituellement pas tentées sur des satellites en activité, de peur de les mettre en danger.

Les enseignements qui en seront tirés pourront servir à des missions futures, comme Exomars.

Les contrôleurs de l’ESA ont envoyé la commande finale de désactivation d’Herschel lundi à 08h25, mettant un terme à sa mission qui a permis d’enregistrer plus de 25 000 heures de données riches d’informations sur la naissance des étoiles et la formation des galaxies.

Avant d’être désactivé, le satellite a été placé sur une voie de garage, en orbite héliocentrique (autour du Soleil), afin de ne pas gêner d’autres satellites ou de risquer de «polluer» l’espace proche de la Terre.

D’une durée de vie prévue de trois ans minimum, Herschel doit son nom au physicien William Herschel, qui découvrit l’infrarouge en 1800. Son miroir principal de 3,5 mètres de diamètre en fait le plus grand et le plus puissant télescope infrarouge envoyé dans l’espace.

http://fr.canoe.ca