Comprendre les autres


Notre jugement manque souvent de neutralité, par nos expériences, de ce que nous savons et bien sure nos émotions et nos valeurs qui peuvent être différentes des autres
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Comprendre les autres

 

C’est difficile de comprendre les autres. Parce qu’on juge les actes des autres à l’échelle de notre propre niveau d’informations, de notre propre sens des valeurs, de nos propres sentiments.

Ryû Murakam

«Fake news»: des journaux scandinaves renoncent au poisson d’avril


Personnellement, je trouve que c’est une sage décision avec toutes les fausses nouvelles qui circulent sur le net que ce soit en science, santé, politique et qui font boule de neige, il ne faut pas en rajouter à cause du poisson d’avril. Il y a trop de gens qui se font avoir, et propage une fausse nouvelle pendant des mois, voir des années
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«Fake news»: des journaux scandinaves renoncent au poisson d’avril

 

Des journaux suédois et norvégiens ont annoncé qu’ils renonçaient à publier à partir de cette année des poissons d’avril, se refusant à ajouter à la confusion des fausses informations (« fake news »).

« Sachant la facilité avec laquelle les fausses nouvelles se répandent, je ne veux pas voir la marque du Smålandsposten entachée par une histoire potentiellement virale et fausse », a écrit dans un éditorial le rédacteur en chef du quotidien suédois Smålandsposten, Magnus Karlsson.

« Nous travaillons comme je l’ai dit sur des informations authentiques. Y compris le 1er avril« , a-t-il ajouté.

Selon l’agence de presse TT, c’est aussi le cas en Suède des journaux du groupe Hallpressen (Jönköpings-Posten, Värnamo Nyheter, etc.), du Västerbottens-Kuriren et de Dalarnas Tidningar.

« On va l’écrire dans l’édition de demain (samedi). On en a parlé au sein de la rédaction, on y a beaucoup réfléchi, et c’est la décision qu’on a prise », a expliqué à l’AFP vendredi le rédacteur en chef du Jönköpings-Posten, Erik Berger.

« On a eu l’impression, voyant le débat et les discussions autour de la crédibilité des médias, s’ajoutant aux fausses infos, qu’on ne veut plus faire ça cette année », a affirmé à TT celui du Västerbottens-Kuriren, Ingvar Näslund.

En Norvège, les plus grands médias nationaux (la radiotélévision publique NRK et les journaux Aftenposten, VG et Dagbladet) ont déjà abandonné cette vieille tradition depuis plusieurs années.

Des quotidiens régionaux vont maintenant suivre, selon la NRK.

« Dans le climat dans lequel nous sommes, avec de fausses nouvelles qui se répandent, ce serait une erreur de notre part, nous qui vivons de notre crédibilité, de donner de fausses infos jusque parce que le calendrier dit qu’on est le 1er avril », a déclaré le rédacteur en chef de Bergens Tidende, Øyulf Hjertenes.

« Je pense que nous devons faire attention avec l’idée de tromper les gens (…) Ce qui est écrit dans Drammens Tidende doit être vrai », a affirmé pour sa part sa consoeur de Drammens Tidende, Kristin Monstad.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ►Les fausses informations ne sont pas nouvelles: elles ont conduit des juifs au bûcher au XVe siècle


2016 à été l’année qu’on a prise conscience que les fausses informations sur les réseaux sociaux ont marqué l’histoire. Avec l’invention de l’imprimerie, les rumeurs ont occasionné de nombreux meurtres d’innocents, Quoique cela a toujours existé que des gens préfèrent croire à des rumeurs et accusés des personnes, des ethnies que de chercher le fond des choses. Et c’est encore plus vrai aujourd’hui
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Les fausses informations ne sont pas nouvelles: elles ont conduit des juifs au bûcher au XVe siècle

 

Une illustration du sacrifice de Saint-Simon, une fausse information selon laquelle des juifs auraient bu le sang d'un bébé chrétien | Hartmann Schedel's Weltchronik, 1493

Une illustration du sacrifice de Saint-Simon, une fausse information selon laquelle des juifs auraient bu le sang d’un bébé chrétien | Hartmann Schedel’s Weltchronik, 1493

Repéré par Emeline Amétis

L’histoire du meurtre de Saint-Simon est une fausse information qui a conduit à l’assassinat de nombreux juifs au XVe siècle.

Vous pensez le problème des fausses informations récent? Qu’il est en partie dû aux réseaux sociaux? Détrompez-vous, il existe depuis l’invention de l’imprimerie par Johannes Gutenberg en 1439, rapporte Politico Magazine.

Dejà en 1475, les fausses informations avaient des conséquences tragiques. Cette année-là en Italie, un enfant de 2 ans et demi est porté disparu dans la province de Trente. Le jour du dimanche de Pâques, le prêtre franscicain Bernardin de Feltre fait de cette disparition le sujet de son prêche: pour lui, c’est sûr, c’est la communauté juive qui a commandé le meurtre du petit Simonino pour célébrer la Pâque juive en buvant son sang. La rumeur se diffuse. Le prêtre en rajoute en clamant à qui veut l’entendre que le corps du petit garçon a été retrouvé dans la cave d’une famille juive. Le prince-évêque de la province, Johannes IV Hinderbach, prend alors la décision de faire arrêter et torturer tous les juifs de Trente. Quinze d’entre eux ont été jugés coupables et brûlés au bûcher.

«Cette histoire a inspiré des communautés environnantes à commettre des atrocités similaires», raconte Politico.

Une ferveur antisémite impossible à contrer

Si la papauté a reconnu que les accusations de Bernardin de Feltre étaient fausses, le prince-évêque, se sentant menacé, a continué à propager de fausses informations au sujet des juifs «buveurs de sang d’enfants chrétiens». Pour s’attirer la faveur du peuple, Johannes IV Hinderbach a canonisé le petit Simonino, devenu Saint-Simon, en lui attribuant des centaines de miracles.

La ferveur populaire pour ces thèses antisémites rendait l’intervention de la papauté impossible.

 «Aujourd’hui, ces fausses histoires de juifs « buveurs de sang » —qui remontent au XIIe siècle— sont reconnues comme faisant partie des fondements de l’antisémitisme par les historiens», souligne Politico.

La propagande nazie s’est d’ailleurs servi de ces rumeurs du XVe siècle.

«Ce qui est sans doute le plus terrifiant, c’est de constater la longévité et la puissance des fausses informations», regrette le site d’information. «Un site antisémite clame toujours que ces histoires de juifs « buveurs de sang » sont vraies. Certaines fausses informations ne meurent jamais.»

http://www.slate.fr/

Facebook favorise les fausses nouvelles


 

Facebook a remplacé des algorithmes par des employés pour rendre le fil des nouvelles plus neutre. En fin du compte, c’est raté ! Le problème, ces fausses nouvelles et légendes urbaines peuvent devenir virales et donc revenir force.
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Facebook favorise les fausses nouvelles

 

Depuis que Facebook a mis à pied, le 26 août dernier, les personnes chargées de faire le tri dans les fils de nouvelles, le réseau social monte en épingle — encore plus qu’avant — les légendes urbaines et les fausses informations.

C’est du moins le résultat d’une expérience non scientifique menée par des journalistes du Washington Post : entre le 31 août et le 22 septembre, ils ont repéré cinq histoires devenues virales qui étaient « indéniablement fausses » et trois qui étaient « profondément inexactes ». Les communiqués de presse, disent-ils, de même que les billets promotionnels de sites comme iTunes, auraient également tendance à « monter » plus souvent dans les fils des nouvelles. Et ils n’ont mené leurs observations que pendant les heures de bureau…

Le tout va dans le même sens que ce que d’autres journalistes avaient souligné dès la première fin de semaine suivant la restructuration : l’algorithme de Facebook avait alors fait grimper dans les « tendances » (trending topics) au moins trois histoires fausses, dont deux concernant des vedettes de la télévision américaine. Officiellement, le but de ce remplacement d’employés par un algorithme était de rendre le fil de nouvelles de Facebook plus « neutre »,particulièrement en cette saison électorale aux États-Unis.

http://www.sciencepresse.qc.ca/

Les réseaux sociaux, un paradis pour toutes sortes d’espions


Les réseaux sociaux sont une mine d’information pour les policiers, les alertes, les publicités et même les scientifiques. Il y a aussi les voleurs qui espionnent les réseaux sociaux ceux qui dévoilent toute leur vie : les dates d’absences pour les vacances, les voyages etc …
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Les réseaux sociaux, un paradis pour toutes sortes d’espions

 

On y affiche ses opinions, on y relate ses déplacements… Les réseaux sociaux regorgent d’informations sur leurs utilisateurs et leur exploitation est devenue un vrai business, mais cette surveillance inquiète, surtout quand elle prend un visage policier.

« Il y a une étroite ligne de démarcation entre la surveillance des individus et le suivi à des fins de recherche », indique Jenny Sussin, analyste chez Gartner.

Même quand l’espionnage n’est pas l’objectif initial, « rien n’empêche quelqu’un de créer un flux contenant seulement les informations de gens sur une liste » et de les « localiser (…) quand ils publient sur les réseaux sociaux depuis une certaine région ».

Geofeedia, une société qui, comme beaucoup d’autres, commercialise des services d’analyse en puisant dans la gigantesque base de données représentée par Twitter, Facebook ou sa filiale Instagram, vient d’être épinglée par l’organisme américain de défense des droits civiques ACLU: elle a aidé la police à pister des militants lors de mouvements sociaux dans plusieurs villes américaines où des hommes noirs avaient été abattus par des policiers.

Twitter et Facebook ont coupé l’accès de l’entreprise à leurs flux de données. Dans le passé, Twitter avait déjà interdit aux services de renseignement américains d’utiliser le logiciel d’analyse des tweets Dataminr.

L’ACLU réclame toutefois plus d’efforts des réseaux, et notamment le blocage des applications utilisées par les forces de l’ordre ou pouvant servir d’outils d’espionnage.

Les entreprises doivent « connaître leurs clients » et « il y a des questions spécifiques qu’elles peuvent poser » pour cela, argumente Sophia Cope, avocate spécialisée dans les libertés civiles et les technologies à l’Electronic Frontier Foundation (EFF).

Débat récurrent

L’éventuelle coopération du secteur technologique avec des services de renseignement est un débat récurrent.

La justice française s’est penchée dans le passé sur des sociétés comme Amesys ou Qosmos, dont les logiciels étaient soupçonnés de servir à surveiller des opposants au régime de Kadhafi en Libye ou d’Assad en Syrie. Et Yahoo Mail était encore accusé début octobre d’avoir scanné des courriels pour les autorités américaines.

Le cas des réseaux sociaux a toutefois ceci de particulier que les données exploitées sont généralement publiques.

Le gouvernement « a ses propres salariés qui surveillent les réseaux sociaux. Mais ça demande de la main d’oeuvre. Qu’on ait des entreprises privées comme Geofeedia qui facilitent cette procédure et rendent plus simple la surveillance gouvernementale, c’est cela qui nous inquiète », indique Sophia Cope.

Les sociétés d’analytique ont souvent l’avantage d’être branchées directement sur des flux de données fournis par les réseaux aux développeurs d’applications ou aux médias. Cela permet un processus automatisé et appelé à s’améliorer avec l’essor de l’intelligence artificielle.

L’exploitation des données prend toutefois de multiples visages. À côté des espions des services de renseignement, on retrouve beaucoup d’annonceurs publicitaires souhaitant toucher un public précis, ou encore des chercheurs essayant d’en déduire des conclusions scientifiques ou sociologiques.

IBM avait ainsi annoncé cet été une coopération avec un centre de recherche brésilien pour suivre grâce à Twitter la propagation de maladies comme Zika, la dengue ou le Chikungunya.

Et à Los Angeles, le ministère de la Justice finance une étude menée depuis septembre par des chercheurs britanniques et l’ONG Rand: ils veulent vérifier si la police pourrait empêcher des crimes racistes en géolocalisant les commentaires haineux sur les réseaux afin de déterminer les quartiers les plus à risque.

« Ce n’est pas pour dire qu’il n’y a pas d’utilité mais il peut y avoir des abus », indique Sophia Cope. Pour elle, « toute sorte de surveillance ou de pistage est problématique » mais « la surveillance gouvernementale est pire » car elle enfreint des droits constitutionnels

Suivi à la trace

Ce qu’essayent surtout jusqu’ici Facebook ou Twitter, c’est d’écrire dans leurs conditions d’utilisations pour les développeurs ce qu’il est autorisé de faire ou pas avec les données, note Jenny Sussin.

Mais ils pourraient aussi rappeler aux gens en début de session qu’ils ont accepté de partager leur localisation, avance-t-elle, rappelant que sur les réseaux, « ce n’est pas la surveillance de tout le monde, partout et n’importe quand », mais celle de ceux « qui ont choisi de partager leurs informations ».

« On participe volontairement à sa propre surveillance », renchérit Roger Kay, analyste chez Endpoint Technologies Associates. « Beaucoup de gens vivent leur vie de manière très publique », permettant à des espions, ou de simples criminels, de les suivre à la trace.

Et d’évoquer « Kim Kardashian et son récent braquage » à Paris: cette grande utilisatrice des réseaux sociaux y est depuis bien plus discrète.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Pourquoi les gens se laissent-ils aussi facilement berner par la désinformation ?


Ce n’est pas évident de se fier a toutes les informations qu’on peut recevoir en une seule journée surtout sur internet. Moi-même, je me suis fait avoir quelques fois. Il est important de voir les sources de nos informations si elles sont sûres
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Pourquoi les gens se laissent-ils aussi facilement berner par la désinformation ?

 

Même quand les gens possèdent des connaissances qui pourraient les prémunir, ils peuvent se fier à des informations inexactes et trompeuses, souligne l’auteur d’une étude publiée dans la revue Current Directions in Psychological Science (CDPS).

Le chercheur en psychologie David Rapp de l’Université Northwestern a réalisé une revue de la littérature scientifique portant sur le sujet. Les gens encodent les déclarations inexactes en mémoire, dit-il, parce que c’est plus facile que de les analyser.

« Nous sommes bombardés avec des tonnes d’informations toute la journée ; c’est un cauchemar d’évaluer tout ça de façon critique », dit-il.

Plus tard, l’information erronée est la première à surgir de la mémoire parce qu’il est moins laborieux de récupérer le matériel récemment encodé.

« Si une information est disponible en mémoire, les gens ont tendance à penser qu’ils peuvent s’y fier. Mais simplement parce que vous pouvez vous rappeler ce que quelqu’un a dit, ne le rend pas vrai ».

Il est encore plus difficile d’éviter de se fier à la désinformation quand des informations exactes et inexactes sont mélangées, souligne le chercheur.

« Nous assumons souvent que les sources sont fiables. Ce n’est pas que les gens sont paresseux, bien que cela pourrait certainement contribuer au problème. C’est la tâche computationnelle de tout évaluer qui est ardue et difficile, alors que nous essayons de préserver les ressources pour quand nous avons vraiment besoin. »

Le chercheur présente quelques façons d’éviter de tomber dans le piège de la désinformation :

  • Évaluer immédiatement les informations de manière critique, ce qui peut aider à éviter d’encoder des souvenirs potentiellement problématiques.

  • Considérer la source : les gens sont moins susceptibles d’utiliser des informations inexactes provenant d’une source qu’ils jugent non fiable.

  • Se méfier des mensonges insérés dans une vérité.

« Quand la vérité est mélangée avec des déclarations inexactes, les gens sont persuadés, dupés et moins évaluatifs, ce qui les empêche de remarquer et de rejeter les idées inexactes », a déclaré Rapp.

Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, CDPS.

http://www.psychomedia.qc.ca/

Le Saviez-Vous ► Ces statistiques qui ne veulent rien dire…


Les statistiques sont utiles s’ils sont fait avec rigueur, mais ceux qu’on voit souvent sur Internet ne sont pas toutes sérieuses. Un aliment qui peut guérir le cancer, un régime miracle, que certains faits augmentent les risques … sont des informations qui en réalité ne disent en réalité pas grand chose
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Ces statistiques qui ne veulent rien dire…

 

Ces statistiques qui ne veulent rien dire...

Savons-nous vraiment interpréter ces chiffres? Photo Fotolia

Dre Anonyme

 

«La baie d’açaï réduit la mortalité des cancers de 50 %!»

«Le vaccin Gardasil: 350 cas d’effets secondaires! Qu’attend le gouvernement pour le bannir?»

«Le Canada: 2e pays le plus heureux du monde»

«Avoir un compteur intelligent d’Hydro augmente le risque d’avoir un cancer de 30 %!»

Nous sommes constamment bombardés de chiffres et de statistiques. C’est un moyen efficace et accrocheur pour convaincre, pour vendre ou pour dissuader de façon «scientifique».

La majorité des gens n’ont pas besoin de grand-chose de plus que ces titres pour les convaincre.

Mais savons-nous vraiment interpréter ces chiffres? Voici quelques trucs pour ne pas tomber dans le panneau:

1- Tout est relatif. Un produit diminue la mortalité de 50 %? Mais quel était le taux de mortalité à la base, sans traitement? 2 décès sur 1 million? On aurait sauvé une vie. Et sur combien de temps? Sur 1 an? 10 ans? 50 ans? Une vie en 50 ans, quel remède miracle!

Il faut aussi prendre en compte la taille de l’échantillon utilisé. 350 cas d’effets secondaires, mais sur combien de vaccins donnés? Au Québec seulement, il y a eu plus de 900 000 vaccins Gardasil donnés (plus de 100 millions au niveau mondial). Vous auriez plus de chance de vous faire frapper par la foudre que d’avoir un effet secondaire et même là, avoir une rougeur à l’endroit où l’on a fait la piqûre, on peut considérer ça comme un effet indésirable.

2- Méfiez vous des critères difficilement quantifiables: degré de satisfaction, amélioration de l’humeur, sentiment d’appartenance, augmentation d’énergie. Ce sont des termes flous, qui ne sont pas comparables d’une personne à une autre. Ça relève plus du sondage d’opinion que de vraies études factuelles.

3- Attention aux rapprochements douteux. Par exemple, il y a les faux arguments des anti-vaccins.

«Depuis que le vaccin RRO se donne, il y a plus de cas diagnostiqués d’autisme! Comment t’expliques ça?!? »

Réponse: on a amélioré notre compréhension et nos outils diagnostics pour pouvoir mieux détecter l’autisme.

Ou sinon le questionnement suivant:

«Depuis les compteurs intelligents, on a recensé plus de cancers!»

Peut-être, mais prend-on en compte qu’il y a probablement 2000 autres facteurs, dont l’alimentation, le tabac, la pollution qui peuvent rentrer en compte?

Faire ces corrélations, c’est comme dire

 «Depuis la mise en marché des iPads, il y a une explosion d’intolérance au gluten! C’est sûrement la faute du iPad!»

4- Il faut toujours regarder la source des statistiques utilisées et le genre d’étude qui a été faite. Presque plus personne ne vérifie la véracité des choses, personne ne regarde si les études citées existent. Si demain je voulais publier que la coriandre causait 45 % de plus de cas de schizophrénie, je pourrais, sans que personne ne me contrôle. Soyez vigilants, ça prend plus de temps de recherche, mais au moins vous ne véhiculez pas de fausses informations.

Je n’ai rien contre les statistiques utilisées de façon rigoureuse. Les statistiques ne mentent pas et ont leur utilité. C’est l’interprétation qu’on leur donne qui peut être mensongère et utilisée pour manipuler les masses. Et ça, 100 % des gens devraient le savoir.

http://fr.canoe.ca/

Une majorité d’articles sont partagés sur les réseaux sociaux sans même être lus


On partage, sur des blogues, sur Twister, Facebook et autres des liens d’articles à profusion. Avons-nous vraiment lu ? On partage des avis de recherche sans vérifier la date ou si la personne à été retrouvé parce qu’on n’a pas été lire l’article. Des fois, on lit des commentaires qui n’ont pas vraiment rapport, car les gens n’ont pas cliqué sur le lien pour lire l’article. Comme si l’information était rendue trop longue à approfondir
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Une majorité d’articles sont partagés sur les réseaux sociaux sans même être lus

 

Un bouton de partage sur un clavier | GotCredit via Flickr CC License by

Repéré par Cyril Simon

«Les gens se forment une opinion basée sur un résumé, ou un résumé de résumés».

Ils sont 46.000 à n’avoir rien vu venir… C’était le 4 juin 2016. Le site satirique mais non moins sérieux The Science Post publiait un article au titre plus qu’engageant:

«Étude: 70% des utilisateurs de Facebook lisent seulement le titre des papiers scientifiques avant de les commenter». 

46.000 personnes ont partagé ce papier qui n’en était pas un, rapporte The Washington Post. À l’intérieur: du faux-texte, du «lorem ipsum» comme on dit dans le jargon de l’imprimerie. À l’initiative de ce canular, un journaliste de la rédaction, exténué de voir défiler sur son écran d’ordinateur des dizaines et des dizaines de fausses études naïvement partagées.

Ce phénomène tend à se généraliser, et il serait même en train de supplanter celui du «piège à clics». Les gens sont plus enclins à partager un article qu’à le lire, résume dans le Washington Post Arnaud Legout, co-auteur d’une nouvelle étude menée par l’université de Colombia et l’Institut National Français, selon laquelle on ne lit pas 59% des liens que l’on poste sur Twitter.

«C’est typique de la consommation d’information moderne, analyse-t-il. Les gens se forment une opinion basée sur un résumé, ou un résumé de résumés, sans aucun effort d’approfondissement.»

Durant un mois à l’été 2015, ces chercheurs ont analysé une série de tweets contenant un lien court vers cinq sources d’information. Il en est ressorti que les contenus les plus viraux ne sont pas forcément les plus lus. Les utilisateurs ne prennent même plus le temps de cliquer. La culture quasi industrielle du canular et la BuzzFeedification des médias expliquent en grande partie cette tendance au partage sans lecture, selon Le Washington Post. Le journal n’hésite d’ailleurs à afficher son pessimisme devant une telle étude.

Ce type de comportement reflèterait «le cloaque souvent démoralisant qu’est la culture internet».

Cette étude fait état d’autres observations éclairantes. Les partages se font généralement entre utilisateurs de Twitter, et rarement via le lien proposé par le média. Par ailleurs, distinction intéressante, viralité n’est pas synonyme d’instantanéité. La durée de vie-ralité d’un lien est de plusieurs jours.

Bref, merci aux 40% du public ayant partagé cet article de l’avoir lu.

http://www.slate.fr/

Parole d’enfant ► Informations personnelles


Voilà une réponse qui ne donnera pas d’information personnelle qui pourrait être utilisé par des personnes malveillantes
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Informations personnelles

 

« En attendant à la caisse, au supermarché, une dame jase avec ma petite-fille. La dame lui demande où elle habite.  La petite lui répond : «Ma maison, c’est celle qui est à côté de la voisine». »

Maélie, 4 ans/ Brossard

Les nouvelles vont trop vite : risques d’accidents sur l’autoroute de l’information


Les informations sur Internet vont vite, a comparer avant l’époque ou que la télévision, radio et journaux étaient les seuls moyens d’avoir une information sur le monde. Aujourd’hui, il y a les informations qui s’avèrent vraies, mais malheureusement, d’autres moments, l’information a été trop vite diffusées en détails et provoquée des conséquences regrettables, sans oublier bien sûr, les éternelles hoax qui viennent et reviennent, et ceux-là aussi peuvent faire de grands torts
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Les nouvelles vont trop vite : risques d’accidents sur l’autoroute de l’information

 

Par Mathieu Charlebois

Grâce à la technologie, tout va plus rapidement : le four micro-ondes fait le bonheur de ceux qui aiment un plat trop chaud sur les bords et trop froid au milieu, et, tant qu’on évite le Plateau, la voiture nous amène à destination à 100 km/h. Pour ça, on applaudit.

BREAKING NIOUSE! L’information aussi va plus vite. Pour ça, on est un peu moins enthousiastes.

Comment c’était avant?

Embarquons dans ma DeLorean, destination mars 1793. Les Bas-Canadiens apprennent de la bouche de quelqu’un qui débarque tout juste d’un bateau que Louis XVI a été guillotiné… il y a à peu près deux mois. Leur réaction, «Vous êtes ben intenses, les Français!», prendra deux autres mois à retraverser l’océan.

nondezeus

C’était l’époque du très slow news. Les seules choses qui devenaient vraiment virales, c’étaient le typhus et la petite vérole. Avant Kony 2012, il y a eu Variole 1784. (Parlant de ça, est-ce qu’on le cherche encore, Kony, ou c’est fini?)

Imaginez le tweet : «Il y a deux mois, Xavier Dolan recevait une ovation debout». Soudainement, on dirait que l’intérêt y est moins.

Trois tireurs payés par la CIA et manipulés par les francs-maçons assassinent le président américain. Il faudra à la télévision pas moins de 10 minutes avant d’en glisser un mot en ondes. DIX MINUTES! De nos jours, après 10 minutes, la nouvelle est assez vieille pour que Le Club des Ex ait fait le tour du sujet.

Rembarquons dans la DeLorean, garons-la dans le garage du TARDIS et dirigeons-nous vers Dallas, 1963. Le président américain John F. Kennedy, entre une date avec Marylin et une tentative d’empoisonner Fidel Castro, fait des tatas à ses citoyens, assis dans une décapotable. C’était le genre de choses qui faisait courir les foules, c’était avant l’invention du câble et de la PS3.

On connaît tous la suite : trois tireurs payés par la CIA et manipulés par les francs-maçons assassinent le président. Il faudra à la télévision pas moins de 10 minutes avant d’en glisser un mot en ondes.

DIX MINUTES!

De nos jours, après 10 minutes, la nouvelle est assez vieille pour que Le Club des Ex ait fait le tour du sujet (ce qui ne les empêchera pas de continuer à en parler).

Quel problème la technologie a-t-elle voulu régler?

Un journaliste, c’est un peu comme un enfant qui vient de réussir son casse-tête : ça veut te le dire maintenant, là là, tu suite, drette là. Pas tantôt, pas quand tu vas avoir le temps, TOUT DE SUITE, à grands coups de «Maman! Maman! Écoute-moi maman! Maman!»

Le journaliste, donc, s’il peut te donner la nouvelle au moment où elle se passe plutôt que d’attendre, il va le faire.

Comment c’est, maintenant?

Entrent en scène Facebook et Twitter et tout le monde devient son petit média, tout le monde est un peu journaliste et tout le monde a hâte de te dire SA nouvelle. L’ennui, c’est qu’il n’y a plus assez de nouvelles pour le nombre de personnes qui veulent nous les annoncer.

La semaine dernière, Xavier Dolan a passé une journée complète à pleurer sur mon fil Facebook. Les gens ont tellement partagé et repartagé du contenu le concernant que même Xavier Dolan commençait à être tanné qu’on parle de Xavier Dolan. Et on raconte que ça prend BEAUCOUP de Xavier Dolan avant d’atteindre ce seuil.

Le Canadien vient-il de compter? Dur à dire. Une chose est certaine : si le hockey t’intéresse, tu le savais déjà. Si ça ne t’intéresse pas, tu t’en fous. À qui ces tweets sont-ils destinés alors? Mystère.

Le Canadien vient-il de compter? Dur à dire. Une chose est certaine : si le hockey t’intéresse, tu le savais déjà. Si ça ne t’intéresse pas, tu t’en fous. À qui ces tweets sont-ils destinés alors? Mystère.

Au moins, dans le cas de Dolan, l’information était vraie. C’est rare, parce que lorsqu’arrive le temps de partager une nouvelle, l’internaute moyen possède la rigueur journalistique de la section Le Sac de Chips du Journal de Montréal.

«Des jeunes de 15 ans viennent de prouver hors de tout doute, grâce à une expérience à la méthodologie chambranlante, que les ondes de mon routeur peuvent me tuer? Vite! L’Internet DOIT SAVOIR!»

Non. Il n’a pas besoin de le savoir.

D’un, il le sait déjà, parce que tout le monde l’a posté sur Facebook. De deux, si tu crois vraiment ce genre de choses, je comprends mieux à qui s’adressent les courriels «Enl4rge your p3n1z».

Et puisqu’on y est : non, on n’a pas retrouvé un mineur pris sous terre depuis 17 ans. Le prochain que je vois partager cette histoire, je l’envoie personnellement tester si c’est possible de rester 17 ans sous terre. Peut-être qu’à sa sortie de la mine, Les Gens auront appris à se retenir un peu avant de partager une nouvelle.

D’ici là : merci, Internet.

http://branchez-vous.com