Ce glacier déteste telle­ment les influen­ceurs qu’il les fait payer le double


Je trouve qu’il a eu de l’audace et du bon sens. De toute manière, il y a trop d’influenceurs et je trouve que ce n’est pas nécessaire des personnes qu’on peut se fier sur un produit ou une entreprise.
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Ce glacier déteste telle­ment les influen­ceurs qu’il les fait payer le double

par  Suzanne Jovet

Joe Nicchi est proprié­taire d’un camion glacier. Lassé de se voir récla­mer un cône gratuit en échange d’une story sur Insta­gram, il demande désor­mais 8 dollars au lieu de 4 à tous les influen­ceurs, rapporte la chaîne NBC.

Basée à Los Angeles depuis 5 ans, sa marque CVT Soft Serve connait un véri­table succès. En 2014, le camion de Joe a été nommé meilleur food truck de Los Angeles. Son appa­ri­tion dans de nombreux maga­zines a vite attiré les influen­ceurs·­ceuses du monde entier, qui ne se gênent pas pour quéman­der une glace gratuite contre un peu de pub.

Crédits : CVT Soft Serve / Face­book

Agacé, le glacier a alors instauré une poli­tique bapti­sée « les influen­ceurs paient double ». « Jeudi dernier », confie-t-il, « on m’a demandé d’or­ga­ni­ser une fête pour 300 personnes en échange de ce qu’ils appellent de “l’ex­po­si­tion”. Je ne peux pas faire ça, je ne peux pas travailler gratui­te­ment. »

Ultime para­doxe, Joe fait le tour du web depuis qu’il a placardé l’ins­crip­tion « les influen­ceurs paient double » devant son camion. Des photos de lui ont été reprises sur les réseaux sociaux, mais il se soucie peu de son nombre de fans.

« J’ai une file d’at­tente dans la rue. Si Insta­gram dispa­rais­sait demain, j’exis­te­rais toujours. Cela n’a pas de sens que le gens soient si préoc­cu­pés par ce chiffre. »

https://www.ulyces.co/

Quand les instagrameurs envahissent Tchernobyl


Nous devrions exprimer l’indignation face aux gens ne font que se faire valoir sur des sites ou la mort, la souffrance, la tristesse à dévasté une population. Tout le monde connait Tchernobyl. Comment peut-on faire des égoportraits pour épater ses abonnés, au lieu de saisir toutes les conséquences de cette tragédie d’accident nucléaire …
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Quand les instagrameurs envahissent Tchernobyl



  • Par Jean-François Vandeuren

Le créateur de la série HBO demande aux touristes de faire preuve d’un peu plus de respect…


Depuis la diffusion de la série Chernobyl, portant sur la catastrophe nucléaire du 26 avril 1986, la zone d’exclusion de la désormais célèbre centrale est devenue un site touristique à la mode. Si bien qu’une hausse de 40% a été enregistrée par les organisateurs de visites guidées au cours des dernières semaines.

Et une nouvelle tendance signifie évidemment qu’une horde d’instagrameurs et d’aspirants influenceurs vont s’empresser d’envahir la région pour tenter d’y prendre les plus beaux clichés de leur personne.

Plusieurs photos ont d’ailleurs commencé à circuler sur le web, montrant de jeunes femmes et de jeunes hommes utilisant le territoire dévasté de Prypiat et ses environs pour une petite séance photo.

Un phénomène qui était déjà existant avant la diffusion de la série, mais qui a pris de l’ampleur au cours des six dernières semaines.

Le créateur de la remarquable série diffusée sur les ondes de HBO, Craig Mazin, s’est prononcé sur cette tendance, ce mardi 11 juin, par l’entremise de son compte Twitter.

Ce dernier s’est d’abord réjoui que son oeuvre ait pu inspirer tant de gens à en apprendre davantage sur la catastrophe et à visiter la zone d’exclusion, mais s’est tout de même indigné face à certains clichés qu’il a vu passer sur les réseaux sociaux.

«Si vous visitez, souvenez-vous qu’une terrible tragédie s’est produite dans cette région. Comportez-vous avec respect pour tous ceux qui ont souffert et qui se sont sacrifiés», a sagement rappelé le scénariste et producteur.

Les dérapages touristiques sont devenus monnaie courante dans certains lieux au lourd passé.

Plus tôt cette année, le mémorial d’Auschwitz avait dû demander à ces visiteurs de faire preuve de respect envers les victimes de l’Holocauste, après avoir constaté que plusieurs touristes s’amusaient sur les rails, en quête de la photo parfaite en ce lieu on ne peut plus symbolique.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Achat d’abonnés sur Instagram: une pratique «frustrante» mais «très présente»


Être influenceur sur les réseaux sociaux peut s’avérer payant. Cependant, il y a beaucoup de tricherie. Des personnes vont acheter des abonnés et utilisés des robots pour des mentions, j’aime. Est-ce normal qu’une blogueuse sur Instagram passe de 294 à plus de 15 000 abonnés en 40 minutes ? Si on peut les reconnaître, il serait bien des éviter de ces tricheurs
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Achat d’abonnés sur Instagram: une pratique «frustrante» mais «très présente»

The Pretty Runner, personnage sur Instagram créé dans... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE)

The Pretty Runner, personnage sur Instagram créé dans le cadre d’une enquête de La Presse, s’est acheté des abonnés, a échangé des commentaires et a utilisé des robots pour obtenir des mentions « J’aime ».

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE


ÉMILIE BILODEAU
La Presse

« Acheter des abonnés, c’est une pratique qui nuit aux gens qui travaillent vraiment fort pour avoir de vraies interactions sur Instagram », a réagi l’influenceuse Catherine Francoeur à la suite de la publication, hier, d’une enquête de cinq mois de La Presse pendant laquelle nos journalistes ont créé de toutes pièces un personnage sur Instagram.

The Pretty Runner s’est acheté des abonnés, a échangé des commentaires et a utilisé des robots pour obtenir des mentions « J’aime ». Malgré ses méthodes controversées, elle a été approchée par des entreprises et par la Ville de Montréal, qui lui ont offert 3500 $ en argent et en cadeaux.

Catherine Francoeur est présente sur les plateformes YouTube et Instagram depuis huit ans, « avant même que le mot « influenceur » n’existe », dit-elle. Celle qui gagne sa vie grâce aux réseaux sociaux constate que son métier a changé au cours des dernières années.

« Sans dénigrer personne, au début, tout le monde se lançait sur YouTube et sur Instagram par passion parce que personne ne pouvait en vivre. Aujourd’hui, c’est sûr qu’il y a des gens qui trouvent attrayante l’idée de recevoir des trucs gratuits et des voyages. » – Catherine Francoeur, influenceuse

Mme Francoeur confirme que l’achat d’abonnés est « très présent » sur Instagram. « Sans les nommer, il y a des noms qui circulent dans le domaine », raconte-t-elle, refusant toutefois de dévoiler l’identité de ces personnes.

PL Cloutier, qui a été nommé l’influenceur préféré des 18-34 ans selon un sondage Léger l’année dernière, a aussi commenté le reportage publié dans La Presse.

« OMG ! ! Hahaha wow ! Moi-même je serais tombé dans le panneau je pense ! Les photos sont vraiment belles et y’a tellement d’effort dans ce compte que de vrais abonnés auraient fini par arriver avec le temps ! Presque déçu que ça arrête ! », a-t-il écrit sur le compte de The Pretty Runner, une fois sa véritable identité révélée, hier.

Il n’a pas été possible de le joindre au téléphone.

La blogueuse Mayssam Samaha a répliqué à son commentaire sur Instagram. « C’est pas vrai PL que les abonnés finissent par arriver parce que tu fais du beau contenu. Je considère mon contenu pas pire, j’y travaille fort et je n’ai jamais utilisé aucun service externe mais les abonnés n’arrivent malheureusement pas. »

Mayssam Samaha est l’auteure du blogue Will Travel for Food. Elle est inscrite à Instagram depuis huit ans et elle publie régulièrement des photos de cuisine et de voyage. Malgré tout, elle ne compte que 5127 abonnés.

« C’est un peu frustrant comme ancienne sur Instagram de voir des comptes qui débutent et qui me dépassent en nombre d’abonnés. Je sais à quel point c’est difficile d’en gagner de nouveaux. » Mayssam Samaha, blogueuse, en entrevue avec La Presse

La blogueuse est tout de même satisfaite du travail d’Instagram qui élimine beaucoup de faux abonnés sur sa plateforme, dit-elle. Toutefois, elle trouve que le réseau social pourrait être plus sévère envers ceux qui utilisent des outils pour gonfler leurs abonnés, leurs mentions « J’aime » ou leurs commentaires.

« Je trouve que ceux qui achètent des abonnés ne sont pas pénalisés du tout. Peut-être qu’Instagram pourrait suspendre leur compte pendant quelques jours ou quelques semaines. Les gens qui dépendent de leur compte, ça les affecterait davantage. »

The Pretty Runner a acheté 15 000 abonnés pour 75 $ lors de l’enquête qui a débuté en décembre dernier. Lorsque son compte est passé de 294 à 15 500 abonnés en 40 minutes, il n’a en effet jamais été bloqué.

ET LES AGENCES ?

Hier, l’agence de communication Tact Intelligence-conseil a fait circuler le reportage de La Presse parmi tous ses employés.

« C’était presque un devoir que tout le monde lise ça. En même temps, personne n’est tombé en bas de sa chaise », explique Daniel Matte, associé fondateur de l’agence.

M. Matte confirme qu’il n’existe aucun outil fiable à 100 % pour vérifier la crédibilité d’une personne sur Instagram. Pour cette raison, l’agence travaille souvent avec le même petit bassin d’influenceurs avec lesquels s’est développée une relation de confiance.

Le reportage, qui a montré la facilité avec laquelle on peut s’acheter des abonnés et des « J’aime », va assurément remettre en question la collaboration avec de nouveaux influenceurs, dit M. Matte.

« Mais je dois dire qu’on faisait déjà preuve de prudence. Tout le monde peut s’improviser influenceur. Il y a des gens qui sont partis de zéro, ils sont de réels influenceurs et leur contenu est intéressant. Mais vous avez fait la démonstration qu’il peut aussi y avoir beaucoup de faux là-dedans. »

L’agence Kabane a également diffusé l’enquête de La Presse sur sa messagerie interne et les employés ont pu la commenter. Là encore, les pratiques litigieuses divulguées dans le reportage étaient connues des employés.

« Ce reportage va ouvrir les yeux du grand public sur ce qui se passe avec les comptes Instagram qui paraissent si beaux, mais qui sont vides en fait, a dit Thomas Picos, président de l’agence. Si on éduque le grand public, ça veut dire qu’on éduque les clients d’agence. De ce fait, les agences vont aussi devoir adopter de meilleures pratiques et s’améliorer. »

https://www.lapresse.ca/

Ne suivez pas les conseils d’alimentation des influenceurs


Si vous voulez des conseils sur la gestion santé ou de poids, mieux ne pas se fier aux influenceurs que l’on trouve sur les réseaux sociaux, saufs si la personne est reconnue comme une nutritionniste. Il y a quelque temps, par curiosité, je suis allé via Pinterest sur un blog d’une soi-disant nutritionniste. Beaucoup d’idée, mais autant de calories.
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Ne suivez pas les conseils d’alimentation des influenceurs

 

ASPHOTOWED VIA GETTY IMAGES

Non, ce ne sont pas les auteurs du guide alimentaire canadien.

Agence Science-Presse

En lice pour le titre d’euphémisme de l’année :

 une étude conclut qu’en matière de nutrition et de santé, les « influenceurs » des réseaux sociaux « ne sont pas des sources de conseils dignes de confiance ».

Sur les neuf Britanniques les plus populaires en ce domaine, un seul a passé le test — et c’était aussi le seul diplômé en nutrition des neuf.

Les « influenceurs » choisis pour l’étude, produite à l’Université de Glasgow, devaient avoir au moins 80 000 abonnés, publier des billets de blogue sur la gestion de sa santé ou de son poids et être présents sur au moins deux plateformes (Instagram et Twitter, par exemple).

Parmi les 12 critères pour obtenir une note de passage de 70 % : faire preuve de transparence sur leurs compétences et leur financement, et fournir des références quand ils donnent des conseils sur la santé ou l’alimentation. Sur ce dernier point, cinq des neuf ont plutôt présenté leurs opinions comme étant des faits.

Les résultats ont été présentés au 26eCongrès européen sur l’obésité, qui avait lieu cette semaine à Glasgow.

https://quebec.huffingtonpost.ca/