Il se fait diagnostiquer une effrayante infection du nez


Il y a des cas en médecine qui heureusement se font rare, ce cas-là n’est vraiment pas ragoutant. Mais au moins, ce Brésilien a pu être soigné et guérit de son infection dans une narine
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Il se fait diagnostiquer une effrayante infection du nez

 

Il se fait diagnostiquer une effrayante infection du nez (vidéo)

Les larves avaient colonisé sa cavité nasale gauche.Capture d’écran Gentside

Les cas médicaux étonnantes ne manquent pas, mais il faut bien avouer que celui-ci a de quoi effrayer. Pendant six jours, un Brésilien de 65 ans avait mal au nez, sans savoir à quoi cela était dû. Il avait noté la présence d’une «odeur nauséabonde», et avait commencé à  avoir des difficultés respiratoires, accompagnées de saignements.

Alors que les symptômes persistaient voire s’aggravaient, il a logiquement décidé d’aller voir un médecin. Et comme vous pouvez le constater sur la vidéo récemment publiée par la revue New England Journal of Medicine qui raconte ce cas, mieux valait consulter.

DES PARASITES DANS LA NARINE GAUCHE

Le nez de ce malheureux était en fait infesté par une centaine de larves de mouche. Ces dernières ont colonisé sa cavité nasale gauche, le plancher du sinus maxillaire, et certaines zones à  proximité de la trompe d’Eustache et du canal lacrymal. On appelle ce type d’infection une myiase nasale.

Dans le cas présent, les mouches en question étaient des Lucilie bouchère (Cochliomyia hominivorax). Des insectes bien connus pour faire des ravages parmi le bétail en Amérique du Sud. La mouche femelle pond ses oeufs dans les blessures des mammifères à  sang chaud où ils restent jusqu’à  éclosion. Après leur naissance, les larves s’enfoncent dans les tissus dont elles se nourrissent.

Autre particularité: les mouches produisent une odeur très forte servant à  attirer des congénères sur ce terrain de ponte. C’est elle que le patient avait remarquée. Heureusement, il a pu être rapidement traité par l’application d’une solution saline et l’élimination quotidienne des larves à  l’aide d’une endoscopie nasale. Après deux mois de suivi, il a finalement retrouvé une muqueuse nasale entièrement guérie.

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Lieux publics → Ça grouille de bactéries partout


Svp, lavez-vous les mains et prenez le temps de bien les laver ! C’est dégoutant de savoir que bactérie qui viens des matières fécales peuvent se retrouver un peu partout dans les lieux publics .. Sans être hypocondriate, un peu plus d’attention sur la propreté ne ferait pas de tord étant donné le nombre de personnes qui peuvent se côtoyer dans une seule jour,que ce soit dans les transports en commun, les épiceries, les banques etc …
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Lieux publics → Ça grouille de bactéries partout

 

Ça grouille de bactéries partout

Crédit photo : Le Journal de Montréal

Par Sarah Bélisle | Agence QMI

Des bactéries responsables d’infections nosocomiales, des staphylocoques à l’origine d’intoxications alimentaires et des coliformes fécaux comme la troublante E. coli.

Voilà ce qu’on trouve en quantité sur les poignées, rampes d’escalier, barres d’appui ou écrans tactiles dans les lieux publics, révèle une enquête menée par un microbiologiste à la demande du journal 24H.

Muni de cotons-tiges et d’éprouvettes pour recueillir des échantillons, le chercheur Jason Tetro – surnommé Monsieur Microbes – a arpenté le métro de Montréal, l’aéroport Montréal-Trudeau, l’École polytechnique et l’Université de Montréal.

Que des endroits si achalandés grouillent de germes, va de soi, mais cette petite étude s’est soldée par des résultats un brin répugnants, de quoi convaincre quiconque de se laver les mains pas mal plus souvent.

Les analyses effectuées par notre expert dans son laboratoire de l’Université d’Ottawa ont montré que certaines surfaces sont de vraies colonies de vacances pour bactéries.

Bactéries fécales sur le micro-ondes

«C’est tout simplement dégoûtant. Je ne m’attendais pas à cette quantité de bactéries. Il y en a beaucoup !», lance le microbiologiste.

Lui qui d’ordinaire juge «fascinants» ces micro-organismes, avoue être soufflé par les conclusions de sa quête montréalaise.

Jason Tetro s’est aussi dit éberlué par la nature des bactéries récoltées sur l’écran tactile d’un kiosque d’enregistrement à l’aéroport et sur un four micro-ondes à l’UdeM. Il y a décelé des bactéries fécales, dont l’E. coli, un des germes plus fréquemment responsables d’infection chez l’humain.

(Tableau: Journal de Montréal)

Serez-vous vraiment étonné d’apprendre qu’il en a aussi trouvé sur la poignée de porte d’une salle de toilettes pour hommes du pavillon Jean-Brillant ? Même une étudiante gréviste qui a accepté de jouer le jeu tout en bloquant l’accès à une salle de classe avait des bactéries fécales sur les doigts.

«Les gens ne lavent pas leurs mains correctement», déplore le chercheur, qui s’est empressé de se laver les mains avec un désinfectant dès ses échantillons récoltés.

(Tableau: Journal de Montréal)

Moins dans le métro

Assez curieusement, le métro a fait bande à part dans cette expérimentation. Malgré la chaleur et l’humidité caractéristiques du réseau souterrain, donc un milieu propice à la survie des bactéries, on y en a trouvé en moins grand nombre qu’ailleurs.

Cependant, souligne Jason Tetro, celles qu’il a identifiées à cet endroit étaient plus susceptibles de causer des infections.

Par exemple, Neisseria sicca, une bactérie liée aux voies respiratoires qui peut se propager par la toux et les éternuements. Cela fait dire à Monsieur Microbes que des virus de la grippe et du rhume sont sans doute omniprésents dans le réseau qui est le théâtre de 900 000 déplacements chaque jour.

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