Des cours d’eau contaminés par les antibiotiques un peu partout dans le monde


Des antibiotiques se retrouvent dans plusieurs cours d’eau dans le monde, mais les concentrations sont plus élevées dans les pays à faible revenu et la rivière Buriganga au Bangladesh est celui qui est la plus polluer. Parmi les antibiotiques trouvés, ce sont ceux pour traités pour les infections urinaires et les infections bactériennes. Reste à savoir les conséquences sur les algues et les crustacés.
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Des cours d’eau contaminés par les antibiotiques un peu partout dans le monde


Quatre hommes naviguent en pirogue sur la rivière, dont les rives sont couvertes de déchets.

La rivière Buriganga est l’une des plus polluées du Bangladesh en raison du déversement généralisé de déchets industriels et humains. Comme beaucoup de pays en voie de développement, le Bangladesh n’a pas l’infrastructure nécessaire pour gérer efficacement ses déchets. Photo: Getty Images / Allison Joyce

Radio-Canada

Des dizaines de rivières dans le monde recèlent d’importantes concentrations d’antibiotiques, montre une étude menée par deux chercheurs de l’Université York, en Grande-Bretagne.

Il s’agit, selon les chercheurs, de la première étude de suivi qui tente de répertorier les points névralgiques de la contamination pharmaceutique à travers le monde.

Ce qu’elle dépeint est inquiétant, puBangladeshisqu’ils ont trouvé une quantité élevée d’antibiotiques dans 65 % des 711 emplacements testés. Dans certains cas, les taux sont 300 fois plus élevés que les niveaux considérés comme sécuritaires.

Les systèmes fluviaux contenant les plus hauts niveaux d’antibiotiques se trouvent en Afrique et en Asie, mais certains, en Europe ainsi qu’en Amérique du Nord et du Sud, enregistrent aussi des niveaux préoccupants.

Les cours d’eau où les chercheurs ont découvert les plus hauts taux d’antibiotiques se situent au Bangladesh, au Pakistan, au Kenya, au Ghana et au Nigeria.

John Wilkinson et Alistar Boxall, du Département d’environnement et géographie de l’Université York, ont analysé les niveaux de 14 antibiotiques communs dans 92 systèmes fluviaux de 72 pays. Chaque cours d’eau a été testé à plusieurs endroits. Des résultats plus détaillés de leurs recherches seront publiés ultérieurement.

Ces données ne surprennent pas Pedro A. Segura, professeur adjoint au Laboratoire de chimie analytique et environnementale du Département de chimie de l’Université de Sherbrooke, qui a dirigé, en 2015, une étude comparative recensant les données existantes sur la présence mondiale d’antibiotiques dans les eaux de surface.

« Les concentrations d’antibiotiques étaient considérablement plus élevées dans les pays à faible revenu par rapport aux pays à revenu élevé », explique-t-il.

L’étude de l’Université York révèle que les sites où l’on a mesuré les plus hautes concentrations d’antibiotiques se trouvaient habituellement à proximité de systèmes de traitement des eaux usées ou de décharges d’ordures ou d’égouts.

Il ne faut donc pas croire que la majorité des rivières du monde sont intégralement contaminées, nuance le professeur Segura.

« Ça dépend vraiment de l’endroit où l’on va prendre les échantillons. »

La résistance aux antibiotiques

L’antibiotique le plus présent dans l’échantillonnage est le trimethoprim, retrouvé dans 307 des 711 sites testés, dont on se sert pour traiter les infections urinaires. Les chercheurs ont aussi trouvé des concentrations très élevées de metronidazole et de ciprofloxacin, tous deux utilisés contre des infections bactériologiques.

La présence de ces substances dans l’eau inquiète la communauté scientifique, parce qu’elle pourrait mener au développement de la résistance aux antibiotiques chez les bactéries, explique Pedro A. Segura.

« Lorsque les antibiotiques se retrouvent dans un milieu donné, les bactéries qui sont capables de développer des outils pour détruire ces antibiotiques vont devenir de plus en plus importantes, tandis que celles qui ne le sont pas vont devenir moins importantes. »

Donc, on va se retrouver avec un ensemble de bactéries de plus en plus résistantes à un plus grand nombre d’antibiotiques. Pedro A. Segura, professeur adjoint au Département de chimie de l’Université de Sherbrooke

Un autre point à prendre en compte, mais sur lequel on en sait encore très peu, est l’impact des antibiotiques sur les organismes non ciblés, tels que les algues et les crustacés.

On devrait cependant s’en soucier davantage, « étant donné qu’ils sont à la base de la chaîne alimentaire »,  ajoute M. Segura.

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Une bactérie échappe aux défenses du corps grâce à une alliance avec un virus


Une bactérie est responsable sévi dans les hôpitaux donnant des cauchemars aux patients. En fait, c’est un virus qui s’acoquine avec une bactérie pour changer le comportement des cellules immunitaires. Ces cellules infectées ne peuvent plus travailler adéquatement.
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Une bactérie échappe aux défenses du corps grâce à une alliance avec un virus

 

Une modélisation en trois dimensions d'un phage avec d'autres organismes à l'intérieur de celui-ci.

Visualisation du phage « Pf » observé par l’équipe de chercheurs américains Photo: Gracieuseté – Paul Bollyky

Renaud Manuguerra-Gagné

Des chercheurs américains ont découvert qu’une des infections bactériennes les plus problématiques en milieu hospitalier doit son succès à un partenariat avec un virus, phénomène qui n’avait jamais été observé jusqu’à maintenant dans le monde microbien.

La bactérie Pseudomonas aeruginosa est responsable d’un grand nombre d’infections opportunistes qui hantent les hôpitaux, transformant ulcères et brûlures en plaies chroniques qui ne guérissent pas malgré le passage des semaines.

Cette dernière est même considérée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un agent pathogène prioritaire à cause du danger qu’elle représente pour la santé humaine.

Or, des chercheurs ont remarqué quelque chose d’étrange en observant cette bactérie au microscope. Lorsqu’elle est mise en contact avec des cellules immunitaires, dont la raison d’être est d’éliminer des agents pathogènes, il ne se passe absolument rien.

Les chercheurs ont découvert que cette absence de réaction n’est pas causée par la bactérie elle-même, mais bien par un passager clandestin qu’elle transporte, un virus. Une fois libéré, ce virus change le comportement des cellules immunitaires, permettant ainsi à son hôte bactérien de survivre et de continuer à se propager.

Les multiples facettes du bactériophage

Il existe une énorme variété de virus et chacun se spécialise pour infecter un hôte spécifique. Les virus ciblant les bactéries se nomment bactériophages.

Le comportement d’un bon nombre d’espèces de phages, une fois qu’ils sont à l’intérieur de leur hôte, se limitera à prendre le contrôle de la machinerie interne de la bactérie pour fabriquer d’autres virus, jusqu’à ce qu’elle en éclate. Or, il existe d’autres phages qui ont un mode d’action plus passif.

Ces derniers coloniseront leur bactérie hôte sans la tuer, amorçant plutôt une cohabitation pacifique où le virus ne causera pas de dommage.

Dans certains cas, les phages peuvent même aider à propager du matériel génétique d’une bactérie à l’autre, aidant ainsi à la dispersion de gènes de résistances aux antibiotiques ou de gènes augmentant la virulence d’une infection.

De prédateur à allié

Toutefois, l’interaction observée entre le phage « Pf » et la bactérie P. aeruginosa dépasse le simple échange d’informations et relève plutôt du véritable travail d’équipe. Les chercheurs ont d’abord isolé ces bactéries provenant de plaies chroniques de patients en milieu hospitalier et ont remarqué que ce duo était présent chez 68 % d’entre eux.

En exposant des souris à ces bactéries, les chercheurs ont remarqué que le duo virus-bactérie infectait ces animaux beaucoup plus efficacement que les bactéries seules. En suivant la réaction immunitaire des souris, les chercheurs ont aussi remarqué qu’une attaque des défenses du corps contre les bactéries éveillait le virus qu’elles contenaient.

Les virus entrent alors à l’intérieur des cellules immunitaires en profitant du moment où elles « mangent » des débris dans leur environnement, un processus nommé endocytose. Une fois à l’intérieur, ils changent les paramètres de la réaction immunitaire, diminuant les signaux indiquant la présence de bactéries et augmentant ceux indiquant la présence de virus.

Ce faisant, les cellules immunitaires ne sont plus équipées pour combattre efficacement les bactéries. Elles en détruisent 10 fois moins lorsque ces dernières sont assistées par des phages que lorsque les bactéries sont laissées à elles-mêmes.

Changer de cible

Une telle complexité de collaboration a plusieurs implications, d’abord sur nos connaissances des interactions entre les espèces du monde microbien.

Cette découverte peut aussi servir à la recherche médicale. L’augmentation de la résistance aux antibiotiques et l’absence de vaccin efficace font qu’il existe de moins en moins de traitements contre ce type d’infection bactérienne.

Or, jusqu’à maintenant, rien n’avait été tenté contre le bactériophage qu’elles contiennent. Les chercheurs ont donc rapidement développé un vaccin contre le phage « Pf ».

En l’utilisant pour immuniser des souris avant de les exposer au duo bactéries-virus, les chercheurs ont pu remarquer que les bactéries n’avaient plus de prise sur ces animaux et que les infections chroniques diminuaient.

L’équipe est maintenant en train d’évaluer cette méthode chez de plus gros animaux, comme des porcs. Si d’autres partenariats étaient découverts chez des bactéries qui infectent des humains, cela fournirait une nouvelle cible dans le combat contre les maladies résistantes.

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5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique


C’est surtout des femmes qui peuvent souffrir du syndrome du choc toxique, mais les hommes aussi sont visés. Le fait d’avoir un corps étranger dans le corps tel que tampon hygiénique, coupes menstruelles, éponges cervicales, diaphragmes et capes peut avoir des conséquences graves, quoique rares. Cependant un syndrome du choc toxique peut aller jusqu’à l’amputation et peut-être mortelle
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5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique

5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique

5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique

La mannequin américaine Lauren Wasser, qui interpelle le grand public depuis 2012, risque de perdre sa deuxième jambe. En cause, l’utilisation d’un tampon hygiénique.

Malgré une hausse du nombre de cas au cours des années 1970, le syndrome du choc toxique était passé aux oubliettes ces dernières décennies. Jusqu’au jour où la mannequin américaine Lauren Wasser, en octobre 2012, découvre être atteinte de ce syndrome et devoir subir une amputation de la jambe droite. En cause, un tampon hygiénique.

Depuis, elle interpelle le grand public afin de sensibiliser les consommatrices au sujet de la composition toxique des tampons. Aujourd’hui, elle annonce que sa jambe gauche va probablement être amputée aussi. Son combat devrait se concrétiser en une nouvelle loi aux Etats-Unis, qui sera examinée en mai 2018. Mais en quoi consiste exactement cette maladie ? Voici quelques informations à retenir à ce sujet :

La cause

Le syndrome du choc toxique est une complication liée à une infection bactérienne. Le plus souvent, il s’agit d’un type de staphylocoque qui peut fabriquer des toxines et déclencher ainsi une réaction excessive du système immunitaire, qui essaye de venir à bout de l’infection. Le problème ne vient donc pas du tampon hygiénique en lui-même, qui n’est qu’un vecteur. Des cas de choc toxique ont également été observés après l’utilisation de coupes menstruelles, éponges cervicales, diaphragmes et capes. Il suffit qu’un corps étranger infecté entre dans le corps pour le déclencher. D’ailleurs, les hommes peuvent aussi en souffrir.

Les symptômes

Les premiers signes peuvent se manifester par des petits boutons ou une sensation d’évanouissement. Mais lorsque l’inflammation se propage, l’organisme réagit. La fièvre monte d’un coup, et la hausse des cellules immunitaires peut provoquer un choc. Résultat : les organes lâchent un par un.

La prévalence

Dans la plupart des cas les bactéries staphylocoques qui rentrent en contact avec l’organisme humain n’ont aucune conséquence. C’est pourquoi le syndrome du choc toxique reste une complication très rare. En 2016, les autorités sanitaires américaines ont compté un total de 323 cas, dont 26 décès, rapporte le site Popular Science.

Le traitement

En temps normal, les antibiotiques sont très efficaces pour soigner les personnes souffrant d’un syndrome du choc toxique. Mais la résistance des bactéries à ce type de traitement commence à poser problème : le nombre de décès provoqués par le syndrome du choc toxique est en constante augmentation. Si le diagnostic est confirmé, les chances de survie dépendent donc de la rapidité de la prise du traitement, ainsi que de son éventuelle efficacité en cas de résistance du microbe.

La prévention

Peu importe le type de tampon que vous utilisez, pensez à le changer toutes les 4 à 6 heures, et optez pour la capacité d’absorption la plus faible. Pensez à bien vous laver les mains à chaque fois que vous insérez une protection périodique interne. La nuit, une serviette hygiénique sera plus adaptée.

Auteur:  Elena Bizzotto

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Des femmes asiatiques s’insèrent des clous dans le nez pour les rendre pointus


Qu’est qui ont encore inventé pour changer une partie du corps qu’on aime moins. Inséré des clous courbés pour avoir un nez différent à volonté n’est pas sans risques. Il est dommage que des femmes au péril de leur santé s’adonnent à ce genre de pratique
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Des femmes asiatiques s’insèrent des clous dans le nez pour les rendre pointus

Crédits : YouTube

Une drôle de tendance a surgi en Asie de l’Est chez certaines femmes, et commence à être l’objet de sévères inquiétudes : convaincues qu’avoir un nez plus pointu et plus net les rendra plus attirantes, ces femmes asiatiques ont recours à un « élévateur de nez ».

Le dispositif consiste en deux petits clous recourbés en silicone de deux ou trois centimètres de long, explique News.com.au, qu’elles introduisent dans leur narines pour varier à leur guise la forme de leur nez.

Une fois introduits dans la narine, les clous s’ajustent en angle droit. Un moyen pour elles d’éviter une coûteuse opération chirurgicale. Né en Corée du Sud il y a deux ans, le concept a été repris par de célèbres blogueuses beauté dans leurs vidéos YouTube, et s’est depuis propagé dans toute l’Asie de l’Est.

La description du produit vante un résultat en trente secondes et souligne les nombreux défauts de nez auxquels le Nose Lifter peut remédier :

 « Nez plats, nez bulbeux, nez crochus, nez tombants, nez tordus, narines dilatées, nez retroussés, bosses dorsales, bosses latérales, etc. »

Malgré la popularité du dispositif, des voix chez les médecins commencent à s’élever contre les dégâts qu’il pourrait causer au nez :

pour le Pr Richard Harvey, spécialiste en rhinologie, « cela met une pression sur la structure du cartilage nasal. Même si on le tolère un temps, son usage répété peut finir par provoquer un ulcère », prévient-il.

D’autres risques existent, tels que des infections bactériennes ou même l’inhalation des clous. L’an dernier à Taipei, une femme de 25 ans a failli y perdre son nez : le dispositif a brisé sa membrane, lui causant une lourde infection. En somme, sans doute est-il plus prudent de conserver votre cap, votre roc, votre perchoir à oiseaux, si disgracieux soit-il.

Crédits : Nose Lifter

Source : News.com.au

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Elle évite de justesse une septicémie à cause de son élastique à cheveux


Qui aurait cru qu’un simple élastique pour les cheveux pourrait provoquer un grave infection au poignet
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Elle évite de justesse une septicémie à cause de son élastique à cheveux

 

Elle évite de justesse une septicémie à cause de son élastique à cheveux

© Thinkstock

Andrée Kopp, une adolescente américaine, a développé une infection bactérienne après avoir porté son élastique à cheveux au poignet. Elle a échappé de peu à la septicémie.

Andrée Kopp a eu beaucoup (beaucoup) de chance. Alors qu’elle effectuait son déménagement, cette adolescente américaine a retiré son élastique à cheveux pour le passer à son poignet – un geste banal. Quelques jours plus tard, alors que la jeune femme porte porte toujours son élastique en guise de bracelet, elle remarque une bosse étrange sur son poignet : une boursouflure rouge, de la taille d’une pièce de monnaie.

D’abord, Andrée pense à une piqûre d’insecte, voire à une morsure d’araignée. Elle se rend donc chez son médecin, qui lui prescrit des antibiotiques. Sauf que les choses ne s’arrangent pas : l’inflammation ne cesse de s’aggraver.

« La bosse ne cessait d’enfler et de rougir de plus en plus » a expliqué Andrée à la chaîne américaine CBS.

Infection via les pores et les follicules pileux

Retour chez le médecin : celui-ci découvre alors que la jeune Américaine souffre d’un abcès au niveau du poignet. Cette accumulation localisée de pus, qui se forme généralement directement sous la peau, apparaît suite à une infection bactérienne : le « combat » entre les microbes et le système immunitaire de la victime provoque la nécrose de certaines cellules, formant une « bosse ».

Dans ce cas précis, l’infection bactérienne aurait été causée par les microbes présents dans les fibres de l’élastique à cheveux : les microbes auraient pénétré dans l’organisme via les pores et les follicules pileux. Andrée a donc bénéficié d’une opération chirurgicale et d’un traitement antibiotique.

« Cela aurait pu être beaucoup plus grave, explique le Dr Amit Gupta, qui s’est occupé de la jeune femme. Les élastiques à cheveux, tout comme les bracelets, peuvent provoquer des troubles dermatologiques et des infections bactériennes. Pensez à les laver régulièrement, et ne les portez pas plus de 12 heures d’affilée. »

Heureusement que la mode des Rainbow Looms est passée !

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Les araignées ne transmettraient pas de maladies bactériennes


Il y a des accusations injustes envers les araignées. En effet elles sont accusées à tort de transmettre des maladies bactériennes alors que les causes sont ailleurs. En fait, il y a une seule araignée qui serait susceptible d’infecté une personne par ses morsures et elle se trouve en Australie
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Les araignées ne transmettraient pas de maladies bactériennes

 

N’ayez pas peur des araignées : il est peu probable qu’elles transmettent des maladies bactériennes. © GollyGforce – Living My Worst Nightmare, Flickr, CC by 2.0

La morsure d’une araignée est parfois suspectée d’être la cause d’infections bactériennes. Pourtant une récente étude prouve que les cas restent minimes. Ce diagnostic trompeur incriminerait injustement ces innocentes petites bêtes.

Les moustiques et les tiques transmettent des maladies. Mais qu’en est-il des araignées ? Comme des bactéries sont présentes sur les crochets ou les pièces buccales de ces animaux, on peut imaginer que la morsure d’une araignée puisse transmettre des maladies. Parfois, médecins et patients attribuent aux araignées la cause d’infections bactériennes. Des chercheurs ont donc voulu savoir si les cas avérés de transmissions d’infections par des araignées étaient nombreux.

Pour cela, une équipe de scientifiques menée par un entomologiste de l’université de Californie, Richard Vetter, a effectué une revue de littérature sur le sujet. Ils ont extrait des données provenant de publications sur des envenimations d’araignées, c’est-à-dire des manifestations dues à l’entrée du venin dans l’organisme. Les résultats de l’étude apparaissent dans la revue Toxicon.

D’après cet article, les preuves d’infections ayant eu des araignées pour vecteurs sont maigres, comme l’explique Richard Vetter, le principal auteur :

« En examinant les rapports de milliers de morsures d’araignées de nombreuses espèces dans le monde, nous n’avons trouvé quasiment aucune mention d’infection associée avec une blessure infligée par un arachnide ».

Le seul cas recensé d'une transmission d'infection serait dû à une araignée australienne qui tisse une toile dorée.
Le seul cas recensé d’une transmission d’infection serait dû à une araignée australienne qui tisse une toile dorée. © D. Gordon E. Robertson, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0

Les araignées ne sont généralement pas vecteurs d’infections bactériennes

Cependant, une exception semble confirmer cette règle. Parmi tous les articles analysés, les auteurs ont identifié un cas crédible où une morsure d’araignée aurait bel et bien conduit à une infection. Cet épisode impliquait une grosse araignée d’Australie qui tisse une toile dorée et une bactérie rarement trouvée chez les humains.

« La morsure a conduit à une lésion remplie de pus qui persistait plus de deux mois. »

Malgré tout, Richard Vetter conclut :

« Bien que la morsure d’araignée puisse être un agent causatif d’infection bactérienne séduisant et plausible, les données montrent que c’est fortement improbable ».

C’est donc par erreur que médecins et patients incriminent des morsures d’araignées. Par exemple, dans une étude portant sur 182 patients de Californie du Sud qui se sont plaints de morsures d’araignées, moins de 4 % avaient subi une envenimation due à une araignée. En revanche, 86 % d’entre eux avaient une infection de la peau. La vraie cause serait donc tout autre. Les araignées servent en réalité de boucs émissaires…

Conséquence de ces mauvais diagnostics : les patients peuvent développer une arachnophobie injustifiée et utiliser de manière excessive des pesticides dans leur logement

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7 maladies des yeux que vous devriez connaître


Les yeux, organes précieux qui permet de voir la vie,  les couleurs, les formes .. Il est important de prendre soin de nos yeux .. et de faire un examen périodique pour savoir la santé des yeux
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7 maladies des yeux que vous devriez connaître

 

 

Les femmes sont plus souvent atteintes d’une maladie oculaire que les hommes. Voici celles que vous devriez connaître pour la santé de vos yeux!

 

Cataracte

Crédit photo: Thinkstockphotos.ca/iStockphoto

La cataracte consiste en une opacité du cristallin, lentille située à l’intérieur du globe oculaire, ou de sa capsule. Sans douleur, cette maladie n’en progresse pas moins, conduisant à une vision floue, un changement dans la perception des couleurs et à la myopie.

Une fois apparue, la cataracte est permanente. Cependant, il est possible de rétablir la vision en enlevant le contenu opaque de la cristalloïde, ou capsule du cristallin, qui redevient transparente. Si la cataracte n’est pas traitée, elle risque, au bout de plusieurs années, de causer la rupture de la capsule, entraînant le glaucome, ou inflammation de l’œil interne. Autrefois commun, ce problème est aujourd’hui rare grâce aux avancées dans le traitement de la cataracte.

Conjonctivite

La conjonctivite est une inflammation de la conjonctive. Elle peut provoquer des démangeaisons, des douleurs, une gêne et des picotements. De plus, les rougeurs et la présence de pus dans l’œil ne sont pas vraiment esthétiques. Cette inflammation des muqueuses qui bordent les paupières est généralement bénigne, mais elle peut avoir des conséquences sur la vue ou se propager si une bactérie ou un virus sont responsables. Il est important de consulter un médecin, qui vous prescrira des gouttes oculaires antibiotiques si vous souffrez d’une infection bactérienne. En attendant, vous pouvez prendre des mesures pour soulager les démangeaisons et contrôler la formation des croûtes.  


L’hygiène est capitale. Nettoyez les écoulements dus à l’inflammation plusieurs fois par jour à l’aide d’un coton ou d’une compresse imbibés de sérum physiologique.

Décollement rétinien

La rétine est la couche intérieure de l’arrière du globe oculaire. Elle transforme la lumière en signaux que le cerveau utilise pour former les images. Le décollement rétinien se produit lorsque la rétine se décolle du mur arrière de l’œil. Le docteur David Maberley,  professeur en ophtalmologie à l’Université de Colombie-Britannique, explique qu’avec le vieillissement, le vitré gélatineux qui couvre l’arrière de l’œil peut se contracter.

«Les recherches démontrent que les changements hormonaux peuvent provoquer l’affaissement du vitré.»

Si l’affaissement se produit brusquement, la rétine peut se déchirer. Du liquide provenant du vitré gélatineux peut passer par le trou ou la déchirure, soulever la rétine et la décoller de la surface arrière de l’œil.

Chaque année, une personne sur 10 000 souffre de décollement rétinien, plutôt chez les hommes que les femmes et généralement après 40 ans. Le risque est plus élevé si vous êtes myope ou si vous avez été opéré pour des cataractes. Un coup sur un œil peut aussi faire décoller la rétine.

Glaucome

Le glaucome survient lorsque, en raison d’une pression intraoculaire (pression des liquides dans le globe oculaire) élevée, le sang n’alimente plus le nerf optique, qui se détériore. Des taches aveugles, une vision floue, une mauvaise vision périphérique et, parfois, des céphalées apparaissent à mesure que les lésions progressent.

L’œil possède deux chambres remplies de liquide. Le nerf optique est situé dans la rétine, derrière la chambre postérieure, qui est remplie d’un liquide gélatineux portant le nom de «humeur vitreuse». La chambre antérieure est remplie d’un autre liquide, l’humeur aqueuse. Normalement, l’œil produit continuellement de l’humeur aqueuse et l’évacue par une issue (ou angle) située entre l’iris et la cornée. En cas de glaucome, l’humeur aqueuse s’accumule dans la chambre antérieure, exerçant une pression sur la chambre postérieure et le nerf optique. L’accumulation est causée par une surproduction de liquide ou par une évacuation déficiente.

Dégénérescence maculaire

La macule, qui a en gros la taille d’une gomme de crayon, occupe le centre de la rétine de l’œil. Malgré sa petite taille, elle joue un rôle de premier plan dans la vision centrale; c’est à elle qu’on doit la netteté et la haute définition qui permettent de lire, de conduire, de reconnaître les visages et de distinguer les fins détails. En cas de dégénérescence maculaire, on assiste à une détérioration irréversible de la macule. La vue est alors trouble. Une tache aveugle peut se développer au centre du champ visuel rendant difficile, voire impossible, des activités telles que la lecture et l’écriture. Par contre, la vision périphérique n’est pas touchée.

On ne sait pas ce qui cause la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMA), mais certains estiment qu’environ le quart des personnes âgées de plus de 65 ans et le tiers de celles qui ont plus de 80 ans en souffrent. Dans près de 90% des cas, il s’agit de la forme sèche (non exsudative ou atrophique): les cellules de la macule sensibles à la lumière se dégradent lentement et des drusen, petites excroissances jaunes composées d’un dépôt graisseux, apparaissent. La DMA sèche est la moins grave des deux formes, évoluant lentement et se stabilisant parfois pendant un certain temps. Vous pourriez même ne pas vous rendre compte que votre vue a baissé, particulièrement si un seul de vos yeux est atteint, l’autre compensant la perte.

Poches sous les yeux (lipoptoses)

Vous vous demandez ce qui provoque les cernes et les poches sous vos yeux? Voici une énumération des causes de ce phénomène.

Eh oui, ce n’est pas votre nuit agitée qui vous fait ce matin des yeux de panda. C’est un héritage que vous ont transmis vos parents et vos grands-parents.

La peau des paupières est quatre fois plus fine que celle du reste de notre corps. Or l’eau a tendance à s’accumuler dans les zones les plus délicates. Qu’est-ce qui occasionne la rétention d’eau? Parmi les coupables, dénonçons: les drogues, les problèmes rénaux ou hépatiques, la surconsommation de sel et, très souvent, les allergies. Ce sont les produits cosmétiques – surtout le mascara et le ligneur – qui fournissent le plus de travail aux dermatologues et aux allergologues.

Diabète et perte de vision

Le diabète peut provoquer une obstruction ou une croissance anormale des vaisseaux sanguins de la rétine. Ces perturbations peuvent provoquer des problèmes de vision et même la cécité. Les diabétiques sont plus à risque de contracter des maladies graves aux yeux, comme des cataractes et du glaucome.


Pour diminuer les risques: passez un examen annuel de la vue. Lorsque c’est le cas, mentionnez à votre médecin que des taches bizarres ou des points troubles sont apparus. Et, vous le saviez déjà, maintenez votre taux de glucide sanguin à un niveau normal.

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« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »


Les grippes et rhumes peuvent s’attraper en tout temps, mais certaines période de l’années ces désagréments sont plus propices. Et quel horreur quand tout semble être bouché .. Avant d’aller chez le médecin espérant une solution miracle .. certains remède maison peuvent aider a rendre le rhume, la sinusite plus tolérable en attendant que le mal passe
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« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dre Johanne Blais

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! » Dixit une de mes patientes ce matin qui insistait pour avoir des antibiotiques.

Dans plus des 2/3 des cas, la sinusite n’est pas causée par des bactéries. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité.

La sinusite, appelée aussi rhinosinusite, est une inflammation de la muqueuse des sinus. Cette inflammation est causée soit par une infection virale ou bactérienne, ou encore par des allergies, la présence de polypes nasaux, une déviation de la paroi nasale, etc.

Très fréquente, la sinusite aiguë dure au maximum quatre semaines et fait habituellement suite à un rhume (virus). Si les symptômes persistent au-delà de trois mois, on parle alors de sinusite chronique.

Les symptômes les plus fréquents sont : congestion nasale, écoulements blanchâtres ou verdâtres, douleurs et sensation de pression sur le front et les joues et autour des yeux causées par l’accumulation de mucus à l’intérieur des sinus. À cela peuvent s’ajouter des douleurs aux dents, une toux grasse avec sensation de sécrétions en arrière-gorge, voix nasillarde, maux de tête et fièvre légère.

Le but des traitements est de diminuer les symptômes. Je suggère toujours à mes patients de commencer avec des remèdes maison qui peuvent être fort efficaces :

Faites bouillir de l’eau et ajoutez-y une cuillerée à café d’onguent de type Vicks VapoRub ou d’huiles d’eucalyptus ou de menthe. Inhalez lentement la vapeur pendant environ 10 minutes. Ceci permet de liquéfier les sécrétions et de diminuer la sensation de pression.

Irriguez vos sinus avec une solution saline (solution maison, Salinex®, Hydrasense®) au moins trois fois par jour.

Buvez beaucoup d’eau et vérifiez le taux d’humidité dans la maison. Utilisez un humidificateur au besoin, dans le but d’atteindre un taux de 40 à 50 %.

Du côté médicamenteux, l’utilisation d’analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) peut diminuer la douleur. Soyez prudents avec les décongestionnants (Ex. : Dristan®, Otrivin®), car au-delà de trois jours, ils peuvent créer une congestion nasale de rebond.

Quant aux antibiotiques, moins de 30 % des gens avec des sinusites en auront besoin.

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