Un nouveau succès pour le «Dr House du Québec»


Il semble qu’au Québec, nous avons aussi un Dr House. Non pas par l’arrogance ou le mauvais caractère du personnage de la série télévisé, ni par sa dépendance aux médicaments, mais bien pour trouver ce qui cloche dans des maladies rares.
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Un nouveau succès pour le «Dr House du Québec»

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Donald Vinh est décrit depuis quelque temps par ses collègues de McGill et des médias comme le Dr House du Québec.

L’infectiologue montréalais vient d’imiter à nouveau le héros de la télévision en identifiant le problème génétique à l’origine des infections qui minent depuis 20 ans la vie d’un homme de 35 ans.

UN ENFANT-BULLE ADULTE

Le patient, qui ne veut pas être identifié, vient d’« une région de l’est de la Gaspésie », explique l’infectiologue de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). « À partir de l’adolescence, il a commencé à être souvent malade, dit le Dr Vinh. Mais il a réussi à travailler et à avoir deux enfants. Il y a quelques années, une interniste de sa région a décidé de l’envoyer en consultation dans des hôpitaux universitaires. Quand je l’ai vu, il y a quatre ans, j’ai utilisé un nouveau laboratoire immunitaire que j’avais mis sur pied et j’ai tout de suite vu qu’il lui manquait beaucoup de globules blancs. Il avait l’air d’un enfant-bulle adulte. On a fait des tests génomiques à mon laboratoire de recherche et on a trouvé un gène candidat qui pourrait expliquer ses symptômes. Ensuite, on a cerné le mécanisme par lequel ce gène causait ces problèmes immunitaires. Il y a six mois, on a établi toutes les preuves et on a soumis un papier au Journal of Experimental Medicine. » L’étude a été publiée ce matin.

La prochaine étape est de trouver une manière de pallier la faible activité du gène en cause.

LE Dr HOUSE DU QUÉBEC

Le Dr Vinh a été décrit à plusieurs reprises dans les médias comme le Dr House du Québec, parce que comme le personnage de télévision, il s’attaque à des cas en apparence insolubles. L’an dernier, il a aussi identifié un gène responsable des infections à répétition d’un autre patient, qui avait aussi des problèmes auto-immuns. Dans ce cas, le gène en question était connu, mais pas le type de mutation du patient, complètement nouveau. Le patient de l’an dernier, qui avait alors 35 ans et était malade depuis l’enfance, avait subi de nombreux tests dans les centres les plus réputés du Canada et des États-Unis, sans succès.

DE L’ESPOIR POUR LA TRISOMIE

La découverte du Dr Vinh pourrait avoir des impacts positifs pour les patients atteints de trisomie 21.

« C’est là qu’est située la mutation génétique de mon patient de 36 ans, dit le Dr Vinh. On sait que les patients atteints du syndrome de Down ont plus de risques de problèmes immunitaires. Chez les patients [trisomiques 21], il semble que contrairement à ce qui se passe chez mon patient de Gaspésie, le gène est surexprimé. Nous devons maintenant prouver que le gène de mon patient de la Gaspésie est bel et bien impliqué dans les mêmes problèmes pour le syndrome de Down et que la surexpression de ce gène pose problème. »

Le nouveau gène n’avait jamais été lié à une maladie auparavant et semble très important pour le système immunitaire, ce qui ouvre aussi la porte à des avancées plus générales en infectiologie.

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La lèpre, une maladie dont on ne voit toujours pas la fin


C’est, je crois, la maladie la plus ancienne que tout le monde a entendu parler un jour ou l’autre. Ancienne non pas pour le genre de maladie, mais pour sa popularité grâce aux films, ou bien sûr, le côté biblique. Malgré tout la lèpre continue ses ravages parmi les pauvres et ou que l’hygiène laisse à désirer
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La lèpre, une maladie dont on ne voit toujours pas la fin

 

Selon l'OMS, l'Inde reste le pays le plus... (Photo Junior D. Kannah, AFP)

Selon l’OMS, l’Inde reste le pays le plus touché (près de 127 000 nouveaux cas en 2013), devant le Brésil (31 000 cas), l’Indonésie (près de 17 000 cas) et deux pays africains, l’Ethiopie et la République démocratique du Congo (entre 3500 et 4500 nouveaux cas).

PHOTO JUNIOR D. KANNAH, AFP

ELISABETH ZINGG
Agence France-Presse
PARIS

Avec plus de 200 000 nouveaux cas chaque année dans le monde, la lèpre reste un fléau bien vivace alors que ses terribles séquelles pourraient être évitées grâce à des dépistages et traitements précoces, selon les spécialistes.

«C’est désespérant, on n’arrive pas à en voir le bout» souligne le Pr Vincent Jarlier, un infectiologue français spécialiste de la lèpre, avant la 62e journée mondiale de cette maladie, ce week-end.

«C’est avant tout une maladie de la pauvreté», relève pour sa part le médecin béninois Roch Christian Johnson qui rappelle que la lèpre continue à frapper les pays où les systèmes de santé sont «faibles» et qu’elle touche un bon nombre d’adultes jeunes dont certains auront des «séquelles à vie».

Alors qu’un million de nouveaux cas étaient découverts chaque année il y encore 20 ans, leur nombre est pour la première fois tombée sous la barre des 300 000 en 2005. Il s’est depuis stabilisé entre 200 000 et 300 000 par an, atteignant 215 000 en 2013, dont 10% d’enfants, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Causée par une mycobactérie qui se transmet par les voies respiratoires, la lèpre est une maladie infectieuse stigmatisante connue depuis l’Antiquité, mais qui a disparu spontanément des pays occidentaux, parallèlement à l’augmentation du niveau de vie et du niveau d’hygiène.

Elle s’attaque d’abord à la peau puis aux nerfs et finit, si elle n’est pas traitée à temps, par provoquer des paralysies et mutilations des membres ainsi que des atteintes oculaires pouvant aller jusqu’à la cécité.

Son évolution extrêmement lente – l’incubation dure un à dix ans, parfois plus – en fait une maladie difficile à contrôler dans une vingtaine de  pays pauvres, en Asie du Sud, Afrique ou Amérique, où elle subsiste à l’état endémique.

Selon l’OMS, l’Inde reste le pays le plus touché (près de 127 000 nouveaux cas en 2013), devant le Brésil (31 000 cas), l’Indonésie (près de 17 000 cas) et deux pays africains, l’Ethiopie et la République démocratique du Congo (entre 3500 et 4500 nouveaux cas).

Des infirmités définitives 

Grâce aux chimiothérapies mises au point dans les années 80, avec des traitements combinant trois antibiotiques, proposés gratuitement par l’OMS aux pays pauvres depuis 1995, 15 à 16 millions de personnes ont été guéries au fil des années, dont 20 à 30% conservent des infirmités définitives.

En l’absence d’un vaccin efficace, le dépistage précoce reste à l’heure actuelle la seule arme pour limiter ces séquelles, relèvent les spécialistes.

«La lèpre peut être complètement guérie lorsqu’on intervient au niveau des taches cutanées, ce qui n’est plus le cas lorsque les nerfs sont atteints» précise le Dr Francis Chaise, chirurgien de la main et des nerfs périphériques qui réalise des interventions sur des mains «en griffe» paralysées par la lèpre pour leur redonner une mobilité.

Mais dépister des malades dans des zones déshéritées, souvent difficiles d’accès, alors même que la maladie a été éradiquée dans les villes, reste une gageure pour la plupart des pays concernés.

Au Burkina Faso par exemple, 33% des nouveaux malades sont découverts alors qu’ils présentent déjà des incapacités importantes.

Pour le Pr Jarlier, «il faudrait de surcroît revenir chaque année» pour repérer rapidement les malades «en cours d’incubation qui ne présente pas encore de signes visibles, mais qui peuvent déjà contaminer leur entourage».

Un autre grand défi reste le diagnostic bactériologique de la maladie, qui ne peut se faire qu’à travers des tests très difficiles à réaliser «lorsqu’on est au fin fond du Niger», ajoute le Pr Jarlier.

Pour soutenir la recherche, financer des dispensaires ou organiser la formation de chirurgiens pour traiter les séquelles orthopédiques de la maladie, les associations de lutte contre la lèpre mobiliseront des milliers de bénévoles de vendredi à dimanche pour collecter des dons.

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Une nouvelle souche de l’E. Coli inquiète les spécialistes


On entend souvent que la bactérie E. Coli et malgré les pubs sur la prévention surtout envers les gens malades, comme dans les milieux hospitaliers. Il semble que cette bactérie sait se défendre contre les antibiotiques et continue a faire des ravages
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Une nouvelle souche de l’E. Coli inquiète les spécialistes

 

Photo Fotolia

La bactérie E. Coli semble toujours s’adapter aux attaques des spécialistes, qui s’inquiètent maintenant d’une nouvelle souche particulièrement virulente.

The National Library of Medicine rapporte l’inquiétude de plusieurs spécialistes concernant la montée en flèche d’une virulente souche de la bactérie E. Coli, qui commence à poser de sérieuses menaces partout dans le monde.

On apprend d’ailleurs du même coup que cette souche de l’E. Coli, la H30-Rx, serait devenue au cours des dernières années la cause principale d’infection chez les femmes et les personnes âgées, et ce, de façon générale à travers la planète.

La H30-Rx serait résistante aux antibiotiques et aurait développé l’unique capacité de se répandre à travers le système urinaire et le sang, provoquant du même coup une infection extrêmement dangereuse.

«Avec la vaste présence de résistance aux antibiotiques démontrée par l’E. Coli, il devient plus difficile de traiter les infections, et cela mène à une hausse de mortalité. Cependant, la H30-Rx pourrait proposer des opportunités de vaccins ou de stratégie de prévention…», explique le Dr David Samadi, du Lenox Hill Hospital de New York.

Le Dr Samadi et ses homologues ont donc bon espoir de pouvoir remédier à la situation, même s’il reste encore beaucoup de travail à faire pour enrayer le phénomène.

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Grippée ou enrhumée ? Telle est la question


Le rhume, la grippe, c’est du pareil au même ?  Non pas vraiment, disons que la grosse différence est que la grippe nous met KO pour quelques jours si tout va bien
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Grippée ou enrhumée ? Telle est la question

PAR RENÉE LAURIN  | PHOTO: SHUTTERSTOCK

Publié dans moietcie.ca le 7 décembre 2013

 

Malgré tous les renseignements qui circulent sur le sujet, on se demande toujours si on est atteinte d’un rhume ou d’une grippe. Deux médecins font la lumière sur la question.

Le Dr Karl Weiss, microbiologiste et infectiologue à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal, affirme que «les éternuements sont rarement associés aux symptômes de la grippe. Lorsqu’ils s’accompagnent de larmoiements, d’écoulements et de congestion du nez, de maux de gorge et de toux, il faut plutôt soupçonner la présence d’un vilain rhume, une infection des fosses nasales causée par un rhinovirus.»

Du repos, beaucoup de liquide et une bonne dose de patience finissent généralement par faire effet au bout de 4 à 10 jours.

Or, si un rhume nous permet en général de continuer de vaquer à nos occupations, la «vraie» grippe (associée au virus influenza) ne pardonne pas. Elle frappe subitement et peut nous clouer au lit pour une semaine et même plus, selon son intensité et notre état de santé au départ.

«L’une des différences majeures entre le rhume et la grippe, c’est la virulence», explique le Dr Michel Poisson, chef adjoint du département de microbiologie médicale et d’infectiologie de l’Hôtel-Dieu du CHUM, dans son livre La grippe.

Lorsqu’on est atteint de cette maladie, la fièvre apparaît subitement et peut monter jusqu’à 41 °C, notre corps est secoué de frissons, on a mal à la tête, aux articulations, aux muscles et à la gorge, on se sent faible, épuisé, et on a qu’une envie: se précipiter sous l’édredon pour oublier que rien ne va plus. Lorsque ces malaises surviennent entre la mi-novembre et la mi-avril, période la plus propice à l’apparition du virus influenza, on peut affirmer sans se tromper qu’on a attrapé une «vraie» grippe.

Le mieux à faire alors est d’accepter son sort et de laisser le corps se reposer afin qu’il puisse fabriquer les anticorps dont il a besoin pour combattre le virus.

«Généralement, il faut compter au moins une semaine avant de commencer à se sentir mieux», précise le Dr Weiss.

Si la fièvre revient dans les 4 à 14 jours suivant l’apparition des premiers symptômes, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin, car cela veut peut-être dire qu’on est en train de combattre une surinfection causée par une bactérie.

Pour soulager les symptômes de la grippe, il faut:

  • se reposer et boire beaucoup de liquide pour évacuer le mucus
  • manger légèrement, et éviter le café, le chocolat, l’alcool et la cigarette
  • utiliser des gouttes d’eau salée pour le nez
  • se gargariser avec de l’eau salée pour soulager les maux de gorge
  • prendre des analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) pour faire baisser la fièvre et soulager les douleurs musculaires.

Il est à noter que, si on a des enfants ou des adolescents grippés, il n’est pas recommandé de leur donner d’acide acétylsalicylique (aspirine), puisque cette dernière est associée au syndrome de Reye.

Aussi, pour soulager la grippe, on laisse macérer un gros oignon haché finement dans de l’eau (environ un demi-litre), puis on avale la potion. L’effet serait miraculeux… Chose certaine, vous y penserez certainement à deux fois avant d’attraper une autre grippe!

Quoi faire pour éviter d’attraper (ou de transmettre) les virus de la grippe et du rhume?

  • se faire vacciner chaque année
  • se laver les mains plusieurs fois par jour avec de l’eau chaude et du savon
  • mettre sa main ou son coude devant sa bouche lorsqu’on tousse
  • nettoyer régulièrement les endroits que beaucoup de gens touchent (poignées de portes, téléphones, interrupteurs, claviers d’ordinateurs) avec de l’eau de Javel diluée dans de l’eau
  • demeurer à la maison lorsqu’on est malade

Quand les microbes sont une bonne chose…

Un milieu trop aseptisé nuit au développement du système immunitaire des enfants, rappelle le Dr Karl Weiss.

«Lorsqu’on fait de l’exercice de façon régulière, on est en meilleure condition physique. C’est la même chose pour le système immunitaire. Il faut le mettre à l’épreuve en l’exposant à des microbes pour le garder en forme», dit-il.

Grippe : un soulagement sur ordonnance

Lorsque la souche du virus est particulièrement virulente et qu’on fait partie d’un groupe à risque (personnes âgées, jeunes enfants, individus souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires, ou qui ont un système immunitaire faible) le médecin peut nous prescrire des antiviraux (Tamiflu ou Relenza), des médicaments qui, s’ils sont administrés dans les 36 heures suivant le début de l’infection, empêchent le virus de se reproduire et de contaminer les cellules.

Grippe : de vrais remèdes de grands-mères!

Le bouillon de poulet maison aurait de véritables vertus thérapeutiques. Des études réalisées par des chercheurs américains démontrent que le bouillon que nous préparaient nos grands-mères aurait des propriétés anti-inflammatoires permettant de combattre efficacement les effets secondaires du rhume et de la grippe. La chaleur qui se dégage du liquide et qui remplit les voies respiratoires favoriserait également la dissolution du mucus.

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États-Unis Une nouvelle grippe sous surveillance


Une nouvelle grippe sous surveillance, mais aucun cas jusqu’à maintenant au Canada. Elle serait causé par la transmission d’un animal, le porc … donc une grippe qui sera sous la loupe cette hiver
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États-Unis ►Une nouvelle grippe sous surveillance

 

Une nouvelle grippe sous surveillance

Crédit photo : Agence QMI

Par Johanne Roy | Agence QMI

Aux États-Unis, depuis septembre, une douzaine d’enfants ont été infectés par une nouvelle souche de grippe porcine.

«Les premiers cas identifiés ont été en contact avec des porcs (selon toute vraisemblance pendant des rassemblements agricoles). Dans les trois derniers cas, les enfants avaient assisté à une fête, ce qui semble indiquer un début de transmission entre humains», a dit le Dr Guy Boivin, microbiologiste-infectiologue au Centre hospitalier de l’Université Laval.

«Aucun cas n’a été rapporté à ce jour au Canada. Ceux-ci sont limités aux États-Unis. Ce nouveau virus H3N2 d’origine porcine est néanmoins à surveiller. Aux États-Unis, le Centre de contrôle des infections a d’ailleurs annoncé la production de vaccins contre ce virus», a expliqué le Dr Boivin, dont le groupe de recherche en infectiologie possède une expertise poussée sur les virus d’influenza.

La H3N2 d’origine porcine est différente de la H3N2 d’origine humaine. Ses symptômes se comparent à ceux de la grippe saisonnière. Les enfants touchés ont bien récupéré, note le Dr Boivin.

Au Québec, l’activité grippale est par ailleurs faible en ce moment. Les souches A et H3N2 d’origine humaine ont été identifiées jusqu’ici.

Découverte majeure

L’équipe du Dr Boivin s’est penchée sur les virus résistants au Tamiflu, l’antiviral le plus utilisé pour traiter la grippe. Leurs travaux ont mené à une découverte de taille, dont les résultats viennent d’être publiés dans une prestigieuse revue de microbiologie.

Les chercheurs du CHUL ont ainsi identifié une mutation permissive ou compensatrice dans des souches d’influenza qui permet de comprendre comment ces virus résistants se multiplient et se transmettent à l’humain. Fait à noter, les expérimentations ont été faites sur un modèle animal, le furet, qui éternue et tousse comme l’humain.

«Jusqu’en 2007, il y avait peu de virus résistants au Tamiflu. De 2007 à 2009, on a constaté une résistance importante. Jusqu’à 100 % des virus de souche A étaient résistants au Tamiflu, même chez des patients qui n’avaient jamais reçu cet antiviral», a noté le Dr Boivin.

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