Le Saviez-Vous ► 7 animaux adorables dont le comportement meurtrier


On sait que certains humains tuent simplement par plaisir, par vengeance, par cupidité, par torture, par viol …. Parmi les animaux, il existe aussi le viol, la torture, et même la nécrophilie existe pour certaines espèces. Nous savons par exemple que le chat, cet animal préféré des vidéos peuvent tuer pour jouer avec un oiseau, une souris … Mais nous serions surpris probablement, que les phoques, dauphins, canard et autres peuvent être cruel et ce sont surtout les mâles qui sont agressif.
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7 animaux adorables dont le comportement meurtrier

Nous percevons certains animaux comme des êtres si adorables que nous oublions qu’ils peuvent être impitoyables. Viols, torture, nécrophilie, le monde animal peut être particulièrement cruel. Attention, préparez-vous à ne plus jamais voir ces 7 adorables petites bêtes de la même manière.

LES DAUPHINS

Le dauphin est l’un des animaux favoris de l’Homme. Autant adorable qu’il puisse paraître, il peut se montrer extrêmement cruel envers ses congénères et d’autres espèces. De nombreux cas de viols et d’infanticides ont été observés, plusieurs mâles s’attaquant à une femelle pour la violer. Ils tuent parfois les petits dans le but de s’accoupler avec cette dernière.

Il arrive également que des dauphins s’en prennent à des tortues de mer. Ils torturent l’animal juste pour le plaisir, la tortue ne faisant pas partie de leur régime alimentaire. Leur extrême intelligence leur permet de viser les organes vitaux des tortues, ils leur causent ainsi des dommages irréversibles.

LES CANARDS

Malgré son apparence inoffensive, le canard est un animal violent. Les mâles s’en prennent fréquemment aux femelles, parfois à plusieurs, afin de les forcer à s’accoupler. Une étude publiée par les chercheurs Patricia Brennan et Richard Prum en 2012 assure que 40 % des accouplements chez les canards sauvages sont forcés. Les mâles brutalisent les femelles, leur maintenant parfois la tête sous l’eau alors qu’ils les violent. Des cas de nécrophilie ont également été observés, parfois un mâle s’intéressant au corps sans vie d’un autre mâle.

LES OURS POLAIRES

Ces boules de poils géantes sont adeptes du cannibalisme. De nombreux cas ont été recensés, il s’agit pour la plupart du temps de mâles qui s’attaquent à des petits. Il est toutefois arrivé qu’une femelle affamée dévore ses petits, mais ce n’est pas tout. Deux petits ont également été vus en train de manger leur mère immobilisée. D’après les spécialistes, le cannibalisme chez les ours polaires est en augmentation, ceci est principalement dû au réchauffement climatique : ils n’ont plus assez de nourriture pour survivre

LES HIPPOPOTAMES

Bien qu’ils soient herbivores, les hippopotames peuvent se transformer en des êtres sanguinaires. A l’état sauvage, ils sont difficiles à étudier, principalement car ils attaquent les humains qui s’approchent trop près d’eux. Les personnes attaquées sont principalement des locaux, mais en 2013, une touriste chinoise a été tuée au Kenya alors qu’elle essayait de prendre des photos de l’animal. Les blessures infligées par les hippopotames sont souvent fatales à cause de la puissance de leur mâchoire, leurs canines inférieures pouvant mesurer jusqu’à 70 centimètres.

LES PHOQUES

Les vidéos de phoques mignons pullulent sur la toile, ils sont représentés comme d’adorables animaux, surtout les petits. Ils peuvent pourtant être capables d’une incroyable brutalité. Ils affectionnent particulièrement la chair de pingouin, mais ils ne se contentent pas de les tuer. Plusieurs cas de viols sur des pingouins impériaux ont été recensés. Dans certains cas, le phoque dévore le pingouin après l’avoir agressé.

LES LOUTRES

A l’instar des phoques, les loutres sont réputées pour être des animaux adorables… Détrompez-vous. Au moins 19 cas de loutres de mer s’attaquant à des bébés phoques ont été observés. La loutre entraîne le petit sans défense dans l’eau, puis le viole pendant des minutes, voire des heures, jusqu’à la mort du phoque. Les loutres mâles s’en prennent également aux femelles, l’accouplement est parfois si violent que ces dernières perdent la vie.

LES COCCINELLES

Avec ses petits points noirs, la coccinelle est considérée comme un petit être mignon et inoffensif, une réputation totalement fausse. Meurtrière, cannibale et porteuse de MST, la coccinelle cache bien son jeu. Lorsqu’elle est au stade de larve, elle dévore ses congénères plus jeunes. Quant à son instinct de reproduction exacerbé, il peut lui coûter la vie. En s’accouplant, ces insectes sont susceptibles de se transmettre un parasite mortel appelé Coccipolipus hippodamiae.

BONUS : LES HUMAINS

Impossible d’effectuer un tel classement sans parler de l’être humain, la palme d’or de la cruauté lui revient. En plus de s’entretuer, les hommes sont responsables de l’extinction d’un nombre incalculable d’espèces animales. Elles disparaissent entre 1000 et 10 000 fois plus rapidement qu’avant la présence de l’Homme sur Terre. Le besoin de se nourrir, mais surtout l’argent entraînent un tel acharnement sur les animaux. Des scientifiques ont d’ailleurs annoncé que la sixième extinction de masse était enclenchée, et elle est principalement due à l’Homme.

La brutalité de ces animaux est choquante. A la rédaction, nous n’imaginions pas que les phoques ou les dauphins pouvaient se montrer aussi cruels. Ces petites bêtes ont bien caché leur jeu ! 

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Infanticide dans les tribus amazoniennes: jusqu’où faut-il respecter les cultures autochtones?


Je suis d’accord de respecter les usages et coutumes des indigènes qui veulent vivre à l’écart du monde moderne pour vivre selon leurs ancêtres, comme certains indigènes au Brésil. Ce qui me perturbe, c’est qu’à cause des traditions, ils peuvent tuer des bébés d’une mère célibataire, des enfants handicapés ou encore des jumeaux.. Des parents peuvent se suicider pour éviter de tuer leurs enfants, alors les enfants sont enterrés vivants. Des anthropologues s’objectent à ce que le gouvernement puisse porter une loi qui condamne les infanticides. Nulle religion, ou tradition n’a le droit morale de tuer des enfants qu’importe leur condition, leur différence
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Infanticide dans les tribus amazoniennes: jusqu’où faut-il respecter les cultures autochtones?

 

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Txoutlaka, de la tribu des Fulni-o, pose pour une photo à l’occasion du «jour des Indiens», fête annuelle brésilienne qui chaque 19 avril célèbre la culture autochtone. | Carl De Souza/AFP

Cleuci de Oliveira — Traduit par Peggy Sastre

Tuer les enfants les plus fragiles pour garantir la survie collective: c’est contre cette tradition qui perdure dans certaines tribus amazonienne qu’une loi devrait bientôt être votée au Brésil. Des anthropologues s’élèvent contre ce qu’ils jugent être une normalisation forcée.

Voici plus de dix ans, Kanhu quittait la terre des Kamayurás, une tribu indigène comptant à peu près 600 membres et peuplant l’extrémité sud de l’Amazonie brésilienne. Elle avait 7 ans et n’y est jamais retournée depuis. «Si j’étais restée», expliquait l’an dernier Kanhu, atteinte d’une dystrophie musculaire progressive, à des députés brésiliens, «je serais certainement morte à l’heure qu’il est».

Pourquoi? Parce que sa communauté l’aurait probablement tuée, comme elle le fait depuis des générations avec les enfants handicapés.

Au Brésil, les Kamayurás font partie des peuples indigènes connus pour pratiquer l’infanticide de nouveaux nés et le meurtre sélectif d’enfants plus âgés. Parmi leurs cibles, les handicapés, la progéniture de mères célibataires et les jumeaux –que certaines tribus, dont les Kamayurás, estiment porter malheur. Le père de Kanhu, Makau, m’a ainsi raconté l’histoire d’un adolescent de 12 ans, de la génération de son père, qui fut enterré vivant parce qu’il «voulait devenir une femme». (Kanhu et Makau, à l’instar de beaucoup de Kamayurás, n’ont qu’un prénom et pas de nom de famille).

Kanhu et sa famille ont pu s’installer à Brasília, la capitale du Brésil, grâce à des missionnaires évangéliques. Depuis plusieurs années, les religieux alertent les médias et mènent une campagne de lobbying pour mettre fin aux meurtres d’enfants. Des efforts qui se sont soldés par un projet de loi controversé visant à éradiquer la pratique, ratifié en 2015 par une large majorité à la Chambre des députés, la chambre basse du Congrès national brésilien. Le texte est aujourd’hui en cours d’examen par le Sénat fédéral, sa chambre haute.

Degré de sauvagerie

Mais si cette législation pourrait sembler juste et depuis longtemps nécessaire, elle aura en réalité suscité l’indignation de bon nombre d’universitaires et d’associations défendant les droits des peuples indigènes. C’est le cas de l’Association brésilienne d’anthropologie qui, dans une lettre ouverte publiée sur son site internet, assimilera le projet de loi à une volonté de placer les peuples indigènes «dans la situation permanente d’accusés d’un tribunal chargé de déterminer leur degré de sauvagerie».

Cette controverse sur les meurtres d’enfants soulève une question fondamentale pour le Brésil, un vaste pays abritant des centaines de tribus protégées qui, pour beaucoup, vivent dans un état d’isolement relatif: l’État a-t-il le droit d’interférer dans des traditions semblant inhumaines au monde extérieur, mais qui ont permis, depuis le fond des âges, la survie collective dans un environnement hostile?

En 1973, le Brésil adoptait le Statut de l’Indien, regroupant les communautés indigènes en trois catégories: celles vivant dans un état d’isolement total, celles entretenant des contacts limités avec le monde extérieur et celles intégrées complètement à la société moderne. Le texte stipule que les tribus comme celle de Kanhu ne sont soumises aux lois fédérales qu’en proportion de leur assimilation à la vie brésilienne. C’est cette législation qui évite aux peuples autochtones d’être poursuivis en justice pour infanticide.

«Droit inviolable à la vie»

Le projet législatif visant à mettre fin à cette pratique est surnommé «la loi de Muwaji», du nom d’une femme indigène qui, en 2005, avait refusé de suivre les us et coutumes de son clan en ne tuant pas sa fille handicapée. Si le texte passe au Sénat, il constituera un amendement au Statut de l’Indien et obligera les agences gouvernementales en charge des communautés autochtones à prendre une série de mesures proactives. L’une d’entre elles créera un registre de femmes enceintes à risque (mères célibataires, grossesses gémellaires) pour permettre au gouvernement de garder un œil sur les nouveaux-nés les plus susceptibles d’être tués par leurs tribus. Une autre mesure exigera que le ministère public soit immédiatement informé des cas de violations des droits de l’homme commises à l’encontre de nouveaux-nés ou de tout autre membre marginalisé des communautés autochtones, y compris les personnes âgées. L’amendement stipule également que quiconque apprendra que la vie ou la sécurité d’un autochtone est menacée sans le signaler aux autorités sera «sanctionné en vertu des lois en vigueur».

En 2007, le projet de loi fut présenté par Henrique Afonso, alors membre du Congrès, de la congrégation évangélique du Brésil et du Parti des Travailleurs, au pouvoir à l’époque. Immédiatement, le texte allait susciter des tensions entre les partisans de droits de l’homme universels, se focalisant sur l’individu, et les défenseurs du relativisme culturel, privilégiant la liberté des communautés à s’organiser selon leurs propres codes moraux.

Une dichotomie intégrée de fait dans la Constitution de 1988, qui étend «le droit inviolable à la vie» à tous les Brésiliens, tout en protégeant les structures sociales, les coutumes, les langues, les croyances et les traditions des «peuples indigènes». Après des décennies de dictature, la ratification de la Constitution fut un moment décisif pour le Brésil et attestera d’un changement d’attitude de l’État vis-à-vis des peuples autochtones. (En revanche, le Statut de l’Indien, ratifié sous le régime militaire, spécifie dès son ouverture son intention de «les intégrer, progressivement et pacifiquement, dans le giron national»). Aujourd’hui, les multiples tribus ne seraient plus obligées de se conformer à des valeurs extérieures. La protection des cultures tribales et de leurs différentes visions du monde a été garantie et valorisée comme telle. Sauf que la non-résolution de cette contradiction constitutionnelle aura placé les générations ultérieures de législateurs devant une gageure: que faire des pratiques indigènes considérées comme inhumaines par les étrangers?

Pas de données sur les infanticides

L’ampleur des meurtres d’enfants commis au sein des groupes autochtones est difficile à mesurer. La Fondation nationale indienne, plus connue sous son acronyme portugais Funai, ne collecte pas de données sur les infanticides et refuse de reconnaître publiquement le phénomène. Lorsqu’on insiste, la Fondation affirme que la pratique ne concerne qu’une proportion négligeable de la population indigène totale. Selon l’Association brésilienne d’anthropologie, les infanticides seraient sur le déclin. Dans un communiqué de presse de 2016, Funai déclarait que la simple mention du problème relevait «dans bien des cas d’une tentative de stigmatiser les peuples autochtones et d’exprimer des préjugés à leur encontre».

«Une tentative de stigmatiser les peuples autochtones et d’exprimer des préjugés à leur encontre»

La Fondation nationale indienne

Une association missionnaire consignant les meurtres d’enfants estime qu’une vingtaine de groupes, sur plus de 300 peuples indigènes que compte le Brésil, se livrent à cette pratique. Selon le recensement le plus récent, réalisé en 2010, le nombre d’indigènes brésiliens s’élevait à 897.000 personnes –0,5% d’une population totale atteignant les 191 millions d’individus.

La sous-déclaration explique peut-être la rareté des données. En 2014, lorsque l’Institut latino-américain des sciences sociales avait publié une «Carte de la violence» au Brésil, la ville arrivant en tête de liste était Caracaraí, une municipalité amazonienne de 19.000 habitants appartenant pour beaucoup à la tribu des Yanomami. Ce classement inattendu reflétait la toute première prise en compte des infanticides autochtones, avait alors déclaré aux journalistes Amadeu Soares, secrétaire d’État à la Sécurité publique.

«C’est dans la culture des peuples indigènes de sacrifier les enfants nés avec un problème, une infirmité», avait-il expliqué.

Reste que Soares allait aussi exiger que les auteurs du rapport retirent Caracaraí de la première place car, selon lui, les taux d’homicides avaient été gonflés par des décès survenus en dehors de sa juridiction. (Les auteurs de l’étude ne se plieront pas à ses desiderata)

Environnement extraordinairement hostile

Les voix critiques affirment que ce débat national sur les droits des Brésiliens indigènes, lancé par des missionnaires évangéliques, possède de sinistres points communs avec l’histoire coloniale du pays et la violence subie par les indigènes de la part des étrangers –une violence perdurant à ce jour. Dans une condamnation publique de la loi de Muwaji, l’Association brésilienne d’anthropologie la comparait aux «actions les plus répressives et meurtrières jamais perpétrées contre les peuples indigènes des Amériques, invariablement justifiées par de nobles causes, des valeurs humanitaires et des principes universels».

Un anthropologue de Funai, ayant demandé à rester anonyme parce qu’il n’est pas autorisé à parler au nom de la fondation, affirme que l’infanticide au sein des peuples autochtones doit être compris dans le contexte de l’environnement extraordinairement hostile de l’Amazonie. L’anthropologue, qui travaille depuis des années à la frontière entre le Brésil et le Venezuela, me dit avoir entendu des histoires de meurtres d’enfants, aussi difficiles que tragiques. Mais il explique aussi que le contexte est essentiel.

«À nos yeux, une jambe déformée ce n’est pas grand-chose», dit-il, «mais ce n’est pas si simple pour eux».

Pour ces enfants, survivre dans la jungle pourrait relever d’un obstacle insurmontable et ils seraient «condamnés d’avance», selon les mots de l’anthropologue.

«À nos yeux, une jambe déformée ce n’est pas grand-chose, mais ce n’est pas si simple pour eux.»

Un anthropologue ayant demandé à rester anonyme

Mais aux yeux de nombreux Brésiliens, il est inacceptable que le gouvernement permette aux tribus de tuer des enfants handicapés au nom de la préservation culturelle, plutôt que de laisser l’État leur fournir un traitement médical.

«Sur le sujet, le Brésil est libre de mener un débat académique dans les universités», déclare Maíra Barreto, une avocate spécialiste des droits de l’homme et dont la thèse de doctorat porte sur les questions juridiques et bioéthiques soulevées par les meurtres d’enfants autochtones.

Si la Constitution de 1988 marque un conflit entre le droit à la vie de l’individu et le droit à l’autodétermination des peuples autochtones, souligne Barreto, le pays a depuis ratifié des traités internationaux visant à combler le fossé entre approches relatives et absolues des droits des indigènes.

Incompatibilité avec les droits de l’homme

Elle cite notamment la Convention relative aux peuples indigènes et tribaux, ratifiée par le Brésil en 2002, stipulant que les peuples indigènes «doivent avoir le droit de conserver leurs coutumes et institutions dès lors qu’elles ne sont pas incompatibles avec les droits fondamentaux définis par le système juridique national et avec les droits de l’homme reconnus au niveau international».

Selon Barreto, en droit international, la voie à suivre est évidente.

«Certaines pratiques culturelles sont ici incompatibles avec les droits de l’homme», dit-elle. «Il faut les contrecarrer, il n’y a pas de compromis possible».

Barreto siège au conseil d’administration d’Atini, une association évangélique qui, sur son site Internet, se décrit comme «internationalement reconnue pour son travail précurseur dans la défense des droits des enfants autochtones». Fondée en 2006 par Márcia Suzuki et son mari Edson, des missionnaires ayant vécu des dizaines d’années au sein de groupes indigènes isolés, l’organisation gère un foyer à Brasília destinés aux parents indigènes ayant fui leurs communautés pour préserver la vie de leurs enfants, qui auraient autrement été condamnés à mort. L’organisation mène également une campagne de sensibilisation sur la question des infanticides autochtones. Ses membres ont été consultés par les rédacteurs de loi de Muwaji.

Les Suruwaha, coutumiers du suicide comme de l’infanticide

Selon Suzuki, le plaidoyer de son association en faveur des enfants autochtones a débuté par hasard. À la fin des années 1990, avec son mari, elle vivait parmi les Suruwaha –une tribu de moins de 200 membres ayant pris contact avec le monde extérieur pour la première fois dans les années 1970– afin d’étudier leur langage. (Atini, selon les Suzuki, signifie «voix» dans la langue Suruwaha). Pour certains de leurs détracteurs, le couple était aussi là pour faire du prosélytisme.

Depuis longtemps, la tribu est coutumière du suicide comme de l’infanticide. Le premier constitue une partie essentielle de sa tradition culturelle, tant il est considéré comme une mort spirituellement désirable, tandis que le second est utilisé comme une forme de contrôle de la population.

Durant le séjour des Suzuki chez les Suruwaha, la tribu aurait décidé que deux enfants qui ne semblaient pas se développer correctement devaient mourir. Plutôt que de les tuer, les parents préférèrent se suicider. Selon les dires des Suzuki, la tribu enterrera alors les enfants vivants, comme le voulait la coutume. L’une d’entre eux, une petite fille nommée Hakani, survivra à l’épreuve, mais sera condamnée à mourir de faim. Son frère aîné la gardera en vie des années durant en lui passant clandestinement de la nourriture, avant de la déposer aux pieds des Suzuki.

«Soit elle perd sa culture soit elle meurt»

«Nous avons pris contact avec Funasa par radio», explique Suzuki, mentionnant l’agence gouvernementale supervisant à l’époque les soins de santé dans les territoires indigènes.

«Nous leur avons dit: “Il y a une gamine ici qui est en train de mourir”».

 Un mois s’écoulera sans que les services ne viennent récupérer la petite fille

«Ils disaient: “C’est vraiment très compliqué. Enlever l’enfant lui ferait perdre sa culture», se souvient Suzuki. «Et je leur répondais, “Soit elle perd sa culture soit elle meurt”.»

En 2000, les Suzuki décident de prendre Hakani, alors âgée de 5 ans, et de la soigner par leurs propres moyens. Après une longue traversée en bateau, ils embarquent sur un vol pour Porto Velho, la capitale de l’État de Rondônia, au nord du Brésil. Là, des médecins lui diagnostiquent une hypothyroïdie, soit une maladie traitable. Les Suzuki la soignent et tentent de la ramener dans sa tribu.

«Nous voulions leur montrer qu’elle n’était pas maudite, explique Suzuki. Mais personne n’en voulait.» Les parents de Hakani étant décédés, «personne ne voulait prendre soin d’elle».

Les Suzuki choisissent alors de l’adopter.

Pour les Suzuki, leurs actions étaient sans doute commandées par l’altruisme, sauf qu’elles seront à l’origine, en 2003, d’une ordonnance du bureau du procureur de l’État d’Amazonas, stipulant que toute personne non indigène soit bannie des terres habitées par les Suruwaha. Le procureur faisait également remarquer que les Suzuki n’avaient jamais demandé l’autorisation requise pour vivre avec la tribu.

Dommages irréversibles au mode de vie

Un rapport rédigé par l’anthropologue Marcos Farias de Almeida et soutenant l’injonction du procureur général, accusait les Suzuki de vouloir défendre des valeurs occidentales au détriment de celles dispensées par les Suruwaha.

En enlevant Hakani, les Suzukis «ont fait obstacle à la réalisation d’une pratique culturelle pleine de sens», écrit Almeida. Et la ramener une fois en bonne santé relevait d’une «énorme erreur», car cela équivalait à «introduire dans l’univers symbolique de Suruwaha une solution possible à un problème, dans leur vie, par des moyens autres que ceux sous contrôle de leurs pratiques traditionnelles».

En d’autres termes, selon le rapport d’Almeida, les Suzuki avaient causé des dommages irréversibles au mode de vie des Suruwaha en montrant que certaines incapacités physiques n’exigeaient pas la mort. (Dans un autre passage de son rapport, Almeida regrette que les Suzuki aient encouragé un Suruwaha à consulter un médecin pour sa douleur chronique, ce qui l’empêchera de résoudre le problème comme il l’avait prévu à l’origine, c’est-à-dire en se suicidant).

Suzuki admet qu’avoir ramené Hakani un an plus tard dans la tribu a pu bouleverser la vision du monde des Suruwaha –un développement qu’elle estime cependant positif. En voyant ce qui était arrivé à Hakani, explique Suzuki, d’autres parents ont voulu chercher de l’aide. En 2005, deux familles Suruwaha demandèrent une assistance médicale pour leurs enfants. Ils sortirent d’Amazonie par avion pour rejoindre São Paulo, la plus grande ville du Brésil, où les enfants furent soignés. En décembre 2005, les missionnaires seront convoqués devant le Congrès pour expliquer leur rôle dans cette affaire. Les Suzuki témoigneront que Funasa leur avait fourni l’autorisation nécessaire pour quitter l’État. (Ce que l’agence gouvernementale n’a jamais explicitement confirmé).

Des enfants qui ont grandi et peuvent débattre

Le débat sur les infanticides dans les tribus indigènes dure aujourd’hui depuis si longtemps qu’il est possible d’en discuter avec certains des enfants concernés.

Il y a une dizaine d’années, Kanhu et sa famille quittaient leur tribu avec l’aide des Suzuki. Aujourd’hui, la famille vit dans un modeste pavillon de la périphérie de Brasília. S’adapter à leur nouvelle réalité n’a pas toujours été chose facile.

«J’étais avec des gens qui n’étaient pas de mon peuple. J’étais terrifiée. Je ne savais même pas comment parler.»

Kanhu, qui a quitté sa tribu, atteinte d’une dystrophie musculaire progressive

«J’étais avec des gens qui n’étaient pas de mon peuple. J’étais terrifiée. Je ne savais même pas comment parler», explique Kanhu, en se souvenant de ses premières semaines loin de l’Amazonie. «La nourriture était bizarre, comme les vêtements, comme tout.»

Les parents de Kanhu sont tristes d’avoir dû abandonner leur mode de vie.

«Ici, tout le monde est enfermé dans des endroits séparés», déclare Makau, son père, en désignant les différentes pièces de la maison.

En dernière année de lycée, Kanhu s’est coupé les cheveux au carré et arbore un piercing dans le nez. Elle espère poursuivre des études supérieures et se déplace à l’aide d’un fauteuil roulant.

En mai 2017, lors d’une audition devant le Congrès, Kanhu prononcera un discours enflammé sur les droits des personnes handicapées.

«Quand on aborde le sujet des infanticides, il y a des gens qui disent: “Oh, mais c’est leur culture. Nous devons la respecter”.

Mais pour l’amour de Dieu! Une culture qui implique la mort d’innocents doit cesser», a-t-elle déclaré. «C’est triste de voir comment nous sommes ignorés. Vous nous abandonnez, vous faites comme si nous étions invisibles parce que nous vivons au beau milieu de la jungle. Vous prétendez que nous ne sommes rien et vous prenez la culture comme excuse. Une fois de plus, je vous demande d’y réfléchir. Nous sommes là (…) Nous demandons de l’aide. Nous hurlons pour obtenir des droits.»

http://www.slate.fr/

Les écureuils roux mâles tuent les petits des autres quand la nourriture abonde


Même dans la nature, il existe des cruautés gratuites. Comme les écureuils roux. Curieusement, c’est seulement quand il y a abondance de nourriture qu’un mâle tuent des bébés dans le seul but de procréer les siens
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Les écureuils roux mâles tuent les petits des autres quand la nourriture abonde

 

UNIVERSITY OF ALBERTA-JESSICA HAINES

Une femelle est prête à se reproduire plus rapidement si la première portée meurt.

  • Colette Derworiz

Les écureuils roux mâles tuent les petits des autres en période d’abondance alimentaire, ont constaté des chercheurs de l’Université de l’Alberta.

L’étude publiée jeudi par le journal scientifique Ecology est la première à témoigner d’un tel comportement chez cet animal.

«Ça a certainement été une surprise totale, a dit l’auteure de l’étude, l’étudiante postdoctorale en biologie Jessica Haines. C’était un peu horrible, mais à la fois excitant et fascinant de constater ce comportement.»

Mme Haines a documenté le comportement au printemps 2014, quand elle étudiait les écureuils roux près du parc national de Kluane, dans le sud-ouest du Yukon.

«J’ai entendu beaucoup de bruit près de moi donc je m’y suis rendue rapidement, et c’est à ce moment que j’ai vu l’infanticide, a-t-elle expliqué. Ça s’est produit très rapidement.»

Ses travaux lui avaient déjà permis d’attacher des étiquettes aux oreilles de certains écureuils, donc elle a pu immédiatement identifier qui était en cause.

Un mâle était entré sur le territoire d’une femelle, s’était emparé d’un bébé et l’avait tué en le mordant à la poitrine. Il a ensuite laissé tomber le bébé mort quand la mère l’a attaqué, a-t-elle dit.

«Tous ses bébés sont morts éventuellement, a révélé Mme Haines. J’en ai retrouvé un plus tard et il portait des blessures similaires à celles que j’avais vu le mâle infliger au bébé qu’il a tué.»

Une analyse génétique a permis de déterminer que l’écureuil qui tuait les bébés n’était pas leur père.

«Il tuait les bébés de ses rivaux, a-t-elle dit. Quand la femelle a eu une deuxième portée plus tard la même année, il était le père de tous les bébés. ll a donc pu tirer profit d’avoir tué ces bébés.»

Ses recherches ont démontré qu’une femelle écureuil est prête à se reproduire plus rapidement si la première portée meurt.

«Si la première portée meurt, elles sont plus susceptibles d’en avoir une deuxième, a dit Mme Haines. Si la première portée survit, une deuxième portée est moins probable.»

Le comportement a été observé uniquement lorsque la principale source de nourriture de l’écureuil roux, les cônes de pin blanc, est abondante.

«Les arbres produisent des quantités variables de cônes chaque année, donc périodiquement il y a des années d’abondance», a expliqué la chercheure.

Les écureuils sont d’ailleurs capables de prédire ces années d’abondance, poursuit Mme Haines, et quand cela se produit, les femelles tendent à avoir deux portées.

«Les autres années, elles sont peu susceptibles de produire une deuxième portée, a-t-elle dit. On pense donc que les mâles ne gaspillent pas de temps et d’énergie à tuer les bébés, parce qu’ils n’en retiraient aucun avantage.»

Des recherches antérieures avaient démontré que le taux de survie des bébés est supérieur lors des années d’abondance, même si la première portée ne survit pas.

Un tel comportement infanticide avait déjà été observé chez des animaux comme le lion — les mâles tuent les bébés de leurs rivaux quand ils prennent le contrôle d’une nouvelle bande — et le grizzly.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Pourquoi les mammifères pratiquent l’infanticide


Les animaux sauvages ont parmi leurs rangs des tueurs en séries dans leurs rangs. Leurs victimes ? Des enfants, car ils ne sont pas le père pour ainsi s’asseoir sur leur dominance assurer une descendance. Alors que chez d’autres espèces pour atténuer les ardeurs de ces mâles ont choisi de limiter les dégâts parmi les petits en ayant plusieurs partenaires
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Pourquoi les mammifères pratiquent l’infanticide

 

L’infanticide serait la principale source de mortalité infantile chez le babouin chacma. | Alice Baniel/Science

C’est un combat sans pitié. Une guerre entre mâles, que les femelles tentent de circonvenir, et qui fait une victime : le petit. Une ou plutôt de très nombreuses victimes. Elise Huchard, chercheuse au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS, Montpellier), et Dieter Lukas, du département de zoologie de l’université de Cambridge, dressent, dans la revue Science, la liste des mammifères qui pratiquent l’infanticide. Surtout, ils en analysent les causes et décrivent les stratégies mises en place par les femelles pour préserver leur portée.

Grenouilles, goélands, dauphins, corneilles… Elles ne manquent pas, ces gentilles bêtes qui peuvent devenir féroces au contact des petits des autres. Les deux zoologues ont choisi de se concentrer sur les mammifères terrestres.

Le travail, il est vrai, ne manque pas. Ils ont passé en revue pas moins de 260 espèces dont les comportements étaient documentés. Parmi elles, 119 pratiquent le meurtre infantile. Primates (gorilles, chimpanzés, babouins), carnivores (lions, léopards, ours) et rongeurs (souris, écureuils, chiens de prairie) arrivent en tête de liste. Mais du zèbre à l’hippopotame, du lièvre à la marmotte, de l’otarie à crinière à l’oryx d’Arabie, la population de tueurs-nés, ou plutôt de tueurs de nouveau-nés, réserve quelques surprises.

Jusqu’à 70 % de la mortalité infantile

Solitaire ou agissant en bande organisée, chacun impose sa manière. Chez les babouins, le nouveau mâle dominant, sitôt son triomphe accompli, élimine les bébés issus d’une autre lignée. Ce qui parmi les chacmas du delta de l’Okavanga, au Botswana, provoque une véritable hécatombe : jusqu’à 70 % de la mortalité infantile de l’espèce.

Chez les lions, c’est une fratrie qui prend le pouvoir sur la horde. Elle tue alors les petits qui lui sont étrangers avant de partager la reproduction.

Chez les lions, les petits sont éliminés quand une nouvelle fratrie prend le pouvoir

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : de reproduction. Lorsque dans les années 70, l’infanticide animal a été observé pour la première fois, chez les langurs d’Inde, la nouvelle a ébranlé les zoologues. Certains ont voulu attribuer le phénomène au « stress » subi par ces singes au contact des hommes.

Jusqu’à ce que l’Américaine Sarah Hrdy démontre qu’il s’agissait là d’une stratégie liée à la théorie de l’évolution. Par ce crime originel, le mâle dominant contrôle la provenance des petits qu’il aura à sa charge.

Mieux, « il maximise ainsi ses chances d’assurer une descendance », explique Elise Huchard.

Portrait-robot du meurtrier

Par une analyse comparée des espèces, Huchard et Lukas dressent une sorte de portrait-robot du meurtrier. D’abord, la femelle qu’il convoite est fécondable toute l’année. En éliminant les petits, le mâle interrompt le processus de lactation et hâte la disposition de ses congénères à un prochain accouplement. A l’inverse, l’infanticide apparaît largement minoritaire chez les animaux dont le cycle de reproduction est annuel ou saisonnier.

Le meurtrier vit par ailleurs dans un groupe mixte, dirigé par un ou plusieurs mâles dominants, dont le règne est court. Les espèces solitaires, vivant en couple, ou celles dont les dominants restent longtemps sur leur trône apparaissent relativement épargnées. C’est donc bien lorsqu’il y trouve un intérêt, dans l’optique d’assurer sa prééminence et de maximiser la transmission de ses propres gènes que le mâle tue les petits des autres.

Des autres, jamais des siens. Depuis vingt ans, des chercheurs se sont employés à réaliser des comparaisons génétiques entre le meurtrier et sa proie. Une entreprise délicate, puisqu’elle impose de prélever des échantillons de la victime (parfois dévorés ou éparpillés) et du suspect (souvent en fuite). Ils y sont parvenus pour une quinzaine d’espèces. Et le verdict est sans appel : jamais ils n’ont trouvé de mâle éliminant sa propre progéniture.

« Course aux armements entre mâles et femelles »

Chez le microcèbe mignon de Madagascar, les femelles multiplient les partenaires, les mâles épargnent les petits.

Les femelles l’ont d’ailleurs bien compris. Que pouvaient-elles faire pour protéger leurs petits ? Modifier l’organisation sociale en se regroupant entre elles ou en s’établissant en couple ? Augmenter la taille du groupe et multiplier le nombre de dominants susceptibles de les défendre ?

« Rien de tout ça n’a été observé », indiquent les chercheurs.

Aucun changement majeur d’organisation sociale. Elise Huchard poursuit :

« Dans la course aux armements entre mâles et femelles, ces dernières ont trouvé comme stratégie de multiplier les partenaires. Le mâle court alors un risque important de tuer son propre petit pour un bénéfice sensiblement réduit : même dominant, il n’a qu’une chance sur 10 ou 15 de sortir vainqueur de la compétition spermatique. »

Une stratégie de « dilution de la paternité », qui, à l’échelle de l’évolution, peut s’avérer gagnante. L’étude comparée des espèces et leur position sur l’arbre phylogénétique en témoignent. Ainsi, les femelles bonobos sont célèbres pour accumuler les partenaires sexuels. Or les mâles mériteraient d’être tout aussi salués, eux qui ne touchent pas, ou plutôt ne touchent plus aux petits des autres.

L’infanticide est en effet pratiqué chez la plupart des « cousins » du bonobo – babouins, chimpanzés, gorilles. Ce qui atteste de sa présence chez l’ancêtre commun de ces différents singes. Autrement dit, en modifiant son comportement sexuel, la femelle bonobo est parvenue à rendre l’infanticide réversible. Et à sauver ses petits.

Pour combien de temps ?

« C’est un combat permanent entre stratégie et contre-stratégie qui court sur des millénaires »,

insiste Elise Huchard. L’éternelle guerre des sexes.

Nathaniel Herzberg

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Corée du Sud → Une accro aux jeux vidéo arrêtée pour avoir tué son bébé


Si c’est pas être dépendant d’internet et des jeux qu’est que c’est !!! Un moment donné les contractions doivent surement faire tellement mal que ca devait déconcentré pour jouer .. Interné elle va être obligé de faire un sevrage des jeux va t’elle se rendre compte de son horrible geste !!
Nuage

 

Corée du Sud  → Une accro aux jeux vidéo arrêtée pour avoir tué son bébé

 

Corée du Sud - Une accro aux jeux vidéo arrêtée pour avoir tué son bébé

© Shutterstock

SEOUL – La police a arrêté une Sud-Coréenne de 26 ans pour avoir tué son bébé, né alors qu’elle jouait à des jeux sur internet dans un café de Séoul, ont indiqué les forces de l’ordre jeudi.

Selon la police, la jeune femme, habituée des cafés internet de la capitale où elle se rendait quasiment tous les jours pour jouer, s’est interrompue un moment pour aller accoucher dans les toilettes.

Elle aurait ensuite mis le nouveau-né dans un sac en plastique avant de s’en débarrasser sur un parking voisin.

«Elle a joué jusqu’au dernier moment, avant d’aller donner naissance dans les toilettes du café», a indiqué à l’AFP un porte-parole de la police du district Songpa, de la capitale sud-coréenne.

La jeune femme a été placée sous surveillance dans un hôpital et est poursuivie pour infanticide.

Plusieurs faits divers mettant en scène des «accros» à l’internet ont défrayé la chronique en Corée du Sud ces dernières années.

Fin 2010, une mère avait été arrêtée pour le meurtre de son fils de trois ans, dont les pleurs la dérangeaient lorsqu’elle jouait sur internet.

Quelques mois auparavant, un homme avait été condamné pour avoir, avec sa femme, laissé mourir de faim leur bébé de trois mois, trop occupés qu’ils étaient à s’occuper d’un enfant virtuel d’un jeu sur l’internet.

Le gouvernement estime à deux millions le nombre de «drogués» à l’internet et aux jeux vidéo, sur une population de 50 millions, dans ce pays qui est l’un des plus connectés au monde.

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