«La plus grande menace, c’est l’indifférence», déclare Obama


Aux élections québécoises je suis bien embêtée pour savoir a qui je vais donner mon vote, par contre, si j’étais américaine, je profiterai de ces élections législatives pour enlever des plumes au gouvernement Donald Trump.
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«La plus grande menace, c’est l’indifférence», déclare Obama

« La plus grande menace pour notre démocratie n'est... (photo John Gress, REUTERS)

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« La plus grande menace pour notre démocratie n’est pas Donald Trump […] : c’est l’indifférence, le cynisme », a déclaré l’ancien président Barack Obama dans un discours passionné, très largement applaudi, à l’Université de l’Illinois, vendredi.

PHOTO JOHN GRESS, REUTERS

Agence France-Presse

WASHINGTON

L’ancien président Barack Obama a dénoncé vendredi le comportement des républicains qui soutiennent Donald Trump sans réserve et n’ont pas le cran pour défendre « les institutions qui font que notre démocratie fonctionne ».

« Qu’est-il arrivé au parti républicain ? » a-t-il lancé depuis l’Illinois, lors de sa première intervention politique dans la course aux élections de mi-mandat dans moins de deux mois.

L’ex-président démocrate de 57 ans a vivement dénoncé l’idée selon laquelle « tout ira bien parce qu’il y a des gens au sein de la Maison-Blanche qui, secrètement, ne suivent pas les ordres du président ».

« Ce n’est pas comme cela que notre démocratie doit fonctionner ! » a-t-il tonné, en référence aux récentes révélations du journaliste d’enquête Bob Woodward sur le fonctionnement erratique de la Maison-Blanche sous Donald Trump.

Après avoir dressé un tableau très sombre de la situation politique aux États-Unis, l’ancien président a aussi exprimé son espoir.

« Dans cette noirceur politique, je vois un réveil des citoyens dans le pays », a-t-il affirmé, lançant un vibrant appel à tous les démocrates à se rendre aux urnes lors des élections législatives de novembre.

« Vous devez voter, car notre démocratie dépend de vous ! » a-t-il lancé.

« Si vous pensez que les élections n’ont pas d’importance, j’espère que les deux années écoulées ont modifié votre perception », a-t-il martelé.

« La plus grande menace pour notre démocratie n’est pas Donald Trump […] : c’est l’indifférence, le cynisme », a-t-il encore dit dans un discours passionné, très largement applaudi.

Relativement discret depuis son départ de la Maison-Blanche le 20 janvier 2017, le 44e président des États-Unis a manifestement l’intention de s’impliquer dans la campagne pour soutenir les démocrates pour les élections législatives à venir.

Il sera en Californie samedi et dans l’Ohio jeudi pour soutenir les candidats de son camp.

En jeu lors des élections du 6 novembre : les 435 sièges de la Chambre des représentants, un tiers de ceux du Sénat, et les postes de gouverneurs dans 36 États.

Les sondages prédisent une « vague bleue » (démocrate), et les républicains, aujourd’hui aux commandes du Congrès, redoutent de perdre la Chambre des représentants.

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L’indifférence


L’indifférence est la source de bien des problèmes qui pourraient être résous avec la volonté d’embellir le monde. C’est une tare que l’être humain est en mesure de pouvoir changer en s’ouvrant un peu plus aux autres
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L’indifférence

 

 

L’indifférence est une paralysie de l’âme, une mort prématurée.

Tchekhov

Mort d’un homme dans le métro: le baromètre de notre individualisme?


Dans les médias, on parle trop souvent de personnes mortes, violentées, accidentées avec des témoins qui n’ont pas réagi. Nous sommes avec raisons offusquées de cette inaction. Ce qui est aussi troublant, c’est que ce phénomène est explicable, mais pourtant cela est vraiment inacceptable. Il reste à savoir ce que nous ferons dans les mêmes situations ? Dire que nous ferons ceci où cela est une chose, mais dans le vif de l’action … Que ferions-nous vraiment ?
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Mort d’un homme dans le métro: le baromètre de notre individualisme?

 

La station de métro Langelier où Radil Hebrich... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE)

La station de métro Langelier où Radil Hebrich est mort, en janvier dernier.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

PHILIPPE MERCURE
La Presse

La quarantaine de témoins qui ont vu mourir un homme dans le métro de Montréal l’an dernier sans lui porter secours ne feront pas l’objet d’accusations criminelles, a appris La Presse. Leur inaction est tout de même révélatrice du niveau d’individualisme qui règne dans le métro et s’explique par «l’effet du témoin» – un phénomène psychosocial complexe entouré de plusieurs mythes.

Explications.

Le soir du 16 janvier 2014, Radil Hebrich sort du métro à la station Langelier. Le quinquagénaire traverse une période difficile et est ivre. Il vacille, est heurté par le métro et s’écrase sur le sol. Une quarantaine de passagers passent devant l’homme sans lui porter secours. Trois employés de la STM voient aussi le corps inanimé sans intervenir. Les ambulanciers arrivent sur les lieux 16 minutes plus tard et tentent de réanimer l’homme, en vain. M. Hebrich meurt sept heures plus tard.

Le SPVM a jonglé avec l’idée de déposer des accusations de négligence criminelle contre les témoins de l’accident qui n’ont rien fait pour sauver l’homme.

«À la suite du visionnement de la scène et de l’analyse, il n’y a pour le moment pas d’éléments nous permettant de déposer des accusations criminelles. Je dis bien pour le moment, parce qu’il est toujours possible que de nouveaux éléments nous soient communiqués», a dit à La Presse Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM.

Phénomène psychosocial

Comment autant de gens ont-ils pu ignorer un homme en train de mourir sous leurs yeux? L’explication réside dans l’effet du témoin. Ce phénomène psychosocial, qui survient dans des circonstances bien précises, fait en sorte que plus il y a de témoins qui voient une personne en détresse, plus la probabilité que quelqu’un intervienne est faible.

«L’effet du témoin n’est pas automatique, dit cependant Mark Levine, professeur de psychologie à l’Université Exeter, au Royaume-Uni. On voit régulièrement des cas où la présence des autres pousse les individus à l’action.»

Selon le spécialiste, l’effet du témoin ne survient que lorsque les individus présents ont perdu le «sens de la communauté».

«Si les gens sentent qu’ils ont des liens avec les autres gens présents, qu’il y a un sens de la communauté, ils vont agir de façon altruiste, dit M. Levine. Dans le cas contraire, c’est l’intérêt personnel qui prévaudra.»

La mort de Radil Hebrich dans l’indifférence peut donc être vue comme un baromètre de l’individualisme.

«Il est toujours dangereux de tirer de grandes conclusions sur la société en général à partir de tels évènements. Mais il est raisonnable d’affirmer que ça dit quelque chose sur la façon dont les gens se comportent les uns envers les autres dans le métro de Montréal», dit Mark Levine, qui rappelle à quel point les voyageurs peuvent être dans leur «bulle» dans ces circonstances.

«Le métro est plein, les gens ne se regardent pas… Dans ce genre de situation, la présence des autres peut rendre les gens encore plus individualistes», dit-il.

L’effet du témoin expliqué

Les scientifiques expliquent l’effet du témoin par trois facteurs:

  1. Plus il y a de gens présents, moins chaque personne se sent responsable d’intervenir, car elle se dit que les autres peuvent le faire. On parle de «diffusion de la responsabilité».

  2. Devant d’autres témoins, quelqu’un qui veut intervenir peut avoir peur d’être jugé s’il ne pose pas les bons gestes, ce qui le paralyse.

  3. Devant une situation ambiguë, un individu a tendance à regarder ce que les autres font pour savoir s’il faut intervenir. Cela génère un moment où tout le monde se regarde… ce qui amène les témoins à conclure que la situation ne requiert pas d’intervention puisque personne n’agit.

    De tristes exemples…

    Le meurtre de Kitty Genovese

    Le 13 mars 1964, au petit matin, une femme du nom de Kitty Genovese est agressée sexuellement et tuée en pleine rue à New York. Les médias rapportent que 38 témoins ont assisté à la tragédie de leur fenêtre sans porter secours à la victime. Cette affaire donnera naissance à la théorie de l’effet du témoin. En 2007, les chercheurs britanniques Rachel Manning, Mark Levine et Alan Collins montrent cependant que l’histoire des 38 témoins ne repose sur aucun fait vérifiable. Selon eux, le phénomène de l’effet du témoin, même s’il existe, a été élaboré à partir d’un mythe.

    Le cas de Ki Suck-Han

    La photo a déclenché une immense controverse. Publiée en décembre 2012 par le New York Post, elle montre un homme qui tente de s’extraire des rails du métro de New York alors qu’un train fonce sur lui. Quelques secondes après la prise du cliché, l’homme en question, Ki Suck-Han, meurt heurté par le train. Il avait été poussé sur les rails par un sans-abri et personne ne l’a secouru. Le photographe qui a pris la photo, R. Umar Abbasi, s’est défendu en disant qu’il était trop loin pour porter secours à la victime.

    La petite victime chinoise

    La vidéo est insoutenable. En 2011, en Chine, une caméra de surveillance capte la scène d’une petite fille de deux ans qui se fait heurter par un camion dans un marché public. Pas moins de 18 passants marchent à côté de la petite fille en sang sans lui porter secours. Un deuxième camion lui roule même sur les jambes sans s’arrêter.

    Un homme heurté en pleine rue

    En mai 2008, à Hartford, aux États-Unis, une caméra de surveillance montre un homme de 78 ans qui se fait renverser par une voiture alors qu’il tente de traverser la rue. Les automobilistes continuent de circuler comme si de rien n’était. Les piétons s’attroupent sur les trottoirs pour voir la scène, mais personne n’intervient.

    «Nous n’avons plus aucune compassion morale», déclare tristement le chef de police de la ville, Daryl Roberts.

    L’Holocauste

    L’extermination de cinq à six millions de Juifs lors de la Deuxième Guerre mondiale est peut-être la plus grande illustration historique de l’effet du témoin. Pendant des années, des milliers d’hommes et de femmes ont contribué à la tragédie par leur inaction, probablement effrayés d’agir et déresponsabilisés par le fait qu’ils étaient nombreux à assister aux horreurs

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    Abandonnés jusque dans la mort


    Je crois que ce qui est pire quand on vit le dernier souffle, c’est d’être abandonné à des mains étrangères pour décider de notre sort et oublié de tous ceux que l’on a connu
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    Corps non réclamés

    Abandonnés jusque dans la mort

     

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    Photo Archives / Agence QMI

    Le Bureau du coroner répertorie sur son site internet le nom de gens abandonnés jusque dans la mort.

    Hugo Bourgoin / Agence QMI

     

    MONTRÉAL – Chaque année, des centaines de personnes meurent dans l’indifférence la plus totale au Québec. Leur corps n’est jamais réclamé et c’est l’État qui doit en disposer aux frais des contribuables.

    Alors que le ministère de la Santé (MSSS) donne certaines de ces dépouilles qui répondent à des critères bien précis à la science, le Bureau du coroner répertorie sur son site internet le nom de gens abandonnés jusque dans la mort.

    Louis Croteau, né en novembre 1947. Jean Brunet, né en février 1959. Claude Lorion, né en avril 1960. Bon an, mal an, une cinquantaine de personnes se retrouvent sur cette liste alors que leur dépouille (confiée au coroner pour cause de décès obscure, violente ou par suite de négligence) repose dans un réfrigérateur ou à la morgue de Montréal ou celle de Québec en attente d’être réclamée.

    Délai de 30 jours

    Une attente qui ne donnera souvent rien. Malgré les avis invitant un proche à se manifester, la plupart demeureront sans réponse.

    «Ce qu’on nous demande, c’est de garder le corps au moins 30 jours à partir du moment où le décès est signalé au coroner. C’est assez peu et, règle générale, on les garde plus que 30 jours parce que cette période-là inclut tout le processus», explique Geneviève Guilbault, porte-parole du Bureau du coroner.

    Le coroner doit d’abord faire son travail d’expertise et les policiers sont ensuite mandatés pour retrouver des proches du défunt. Dans l’éventualité où ces recherches ne mènent à rien, le nom de la personne est inscrit sur la liste des corps non réclamés. Ultimement, tous subiront le même sort.

    Inhumés dans l’oubli

    «C’est toujours la même issue: on doit l’enterrer. On n’a pas le droit de l’incinérer, de le donner à la science ou quoi que ce soit», ajoute Mme Guilbault.

    Autant à Montréal qu’à Québec, les corps sont enterrés dans un cimetière avant de sombrer dans l’oubli; aucune pierre tombale pour commémorer leur mémoire.

    Malgré tout, le Bureau du coroner doit verser 475 $ plus taxes pour chacun de ses corps à la maison funéraire chargée de l’inhumation.

    Pour sa part, le MSSS, qui gère la majorité des corps non réclamés au Québec (ceux dont la cause de la mort est immédiatement classée comme étant naturelle), a dépensé 168 498 $ l’an dernier pour l’inhumation de 330 corps. En 2012, cette dépense s’élevait à 182 552 $.

    Désistement des proches

    Un corps est considéré non réclamé lorsqu’aucun proche ne se manifeste à l’intérieur d’un certain délai. Il arrive cependant que la famille d’un défunt décide tout simplement de se désister et de ne pas récupérer la dépouille.

    Il faut dire qu’aucune loi ne force qui que ce soit à s’occuper du cadavre d’un proche.

    «Les gens ne sont pas obligés de se manifester et s’ils le font, ils doivent s’engager à offrir une sépulture décente», explique Geneviève Guilbault.

    Qu’est-ce qui incite les gens à se désister? Des conflits familiaux et des ennuis financiers peuvent être parmi les causes. Chose certaine, à tout moment une personne peut changer d’idée et communiquer avec le Bureau du coroner pour demander l’exhumation d’un corps.

    «Quelqu’un pourrait être non réclamé par désistement et, tout à coup, on a une rentrée d’argent et on décide d’enterrer notre proche», ajoute la porte-parole qui admet cependant que ces demandes se font rares. 

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    Quand un chat retrouve son humain après 3 jours de séparation


    J’ai été absente une semaine en février et jamais ma Fripouille m’a accueillit de cette manière, elle m’a juste montré que son plat était vide (Il y avait quelqu’un qui venait la nourrir) Ce chat accueille son maitre mieux qu’un chien
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    Quand un chat retrouve son humain après 3 jours de séparation

     

    Par Sophie Le Roux

    Crédits photo : Youtube – inthelife

    Les chiens ne sont pas les seuls à savoir accueillir dignement leurs maîtres lorsqu’ils rentrent à la maison. Les chats aussi, malgré leur réputation de compagnons indépendants, voire indifférents, sont heureux de retrouver leurs humains et savent le leur faire comprendre.

    C’est tout du moins le cas de ce matou, qui fait la fête à son propriétaire comme le ferait un toutou après trois longues journées de séparation. Dès qu’il entend la porte s’ouvrir, il se précipite dans l’escalier pour lui dire bonjour.

    Intarissable, la boule de poils a beaucoup de choses à lui raconter. Il lui est visiblement arrivé de drôles d’aventures durant son absence !

    http://wamiz.com/