Enterrement ou incinération?


Voila une autre façon de faire de l’argent sur le dos des animaux de compagnies tout en jouant sur le côté émotif des gens .. Je peux comprendre la peine lors d’un décès d’un animal qui a accompagné un bout de vie … mais des fois je trouve que certaines valeurs dépassent un peu trop le côté raisonnable .. En réalité, ce n’est pas un hommage pour l’animal mais par égoïsme de l’être humain a mon avis ..
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Enterrement ou incinération?

Enterrement ou incinération?

Urne au centre funéraire pour animaux AMICUS.

Photo Edouard Plante-Fréchette, La Presse

Stéphanie Vallet

La Presse

Si les progrès de la médecine vétérinaire permettent de prolonger la vie de nos animaux de compagnie, ils ne les rendent pas pour autant éternels. Le décès de son compagnon est un moment difficile qui nécessitera de faire un véritable deuil. Commémorer sa mémoire est un moyen privilégié de traverser cette épreuve et il sera même possible à partir de ce printemps d’enterrer ses cendres au cimetière Saint-François de Laval dans une section réservée aux animaux.

Plusieurs options s’offrent à vous afin de disposer de la dépouille de votre animal et des entreprises spécialisées peuvent vous aider à faire un choix. Sachez d’abord qu’en milieu urbain, il est interdit d’inhumer votre animal de compagnie. Vous devrez donc faire appel à un cimetière pour animaux en périphérie de la ville qui pourra, si vous le désirez, venir chercher le corps à domicile ou chez votre vétérinaire.

Incinération

L’incinération reste la solution la plus populaire à Montréal. Selon vos besoins et votre budget, l’animal (chiens, chats, chevaux, oiseaux, lapins, hamsters, furets et autres) sera incinéré en groupe (100$ plus 1$ par livre) ou individuellement, vous permettant, si vous le souhaitez, de conserver ses cendres pour un prix variant de 250 à 330$, selon le genre de commémoration (urne, cercueil, plaque, sculpture, etc.) et le poids de l’animal. Il est possible pour l’établissement, auquel vous ferez appel, de venir chercher votre animal puis de vous remettre les cendres à domicile. Mais vous pouvez également choisir d’assister à l’incinération (de 350$ à 450$).

«Certaines personnes préfèrent témoigner à l’incinération sur place. Cela leur permet de gérer plus facilement une situation qui peut générer beaucoup de stress. Ils veulent s’assurer que leur compagnon est réellement incinéré seul, et l’accompagner jusqu’à la fin, ce qui facilite le deuil», explique Angelica Aiello, directrice du centre funéraire Amicus à Montréal.

Dès la fin mai, Amicus proposera un service d’enterrement des cendres au cimetière Saint-François de Laval dans une section protégée à perpétuité. Une première dans la région, permettant notamment aux propriétaires de bénéficier d’un service de navette.

«On est très fiers, car c’était un de mes rêves de pouvoir disposer d’un espace protégé à perpétuité comme celui-ci. Il y a des cimetières pour animaux, mais plusieurs ont fermé, car ce sont des terrains privés», dit la directrice de l’établissement.

«Les cendres des animaux du service de groupe seront enterrées dans une fosse commune sur laquelle il y aura un monument civique. On pourra y graver le nom de l’animal. On pourra aussi avoir une sépulture pour deux urnes avec monument et gravure (de 875 $ à 2500$). Enfin, la section hybride propose deux urnes pour animaux et deux autres pour humains. Pour que les maîtres et leurs animaux soient enterrés ensemble», précise-t-elle.

Cérémonie

Véritable salon funéraire, Amicus dispose d’un columbarium et accompagne les propriétaires dans leur deuil. Situé à Rigaud, Compagnons éternels propose aussi de véritables cérémonies commémoratives.

«Nous disposons d’une chapelle où on peut faire des cérémonies (de 60$ à 90$). Tout est possible, on a récemment reçu un groupe de 28 personnes avec traiteur», explique Catherine Kovacs, propriétaire de Compagnons éternels.

Cimetière virtuel

Le cimetière virtuel permet aux internautes de rendre un dernier hommage à leur défunt animal dans le cyberespace en publiant des photos et des commentaires.

«J’ai toujours voulu avoir un cimetière où je pourrais inhumer les animaux, mais il est impossible de s’assurer qu’ils y reposeront à jamais. C’est de là que m’est venue l’idée du cimetière virtuel pour pouvoir commémorer la mémoire des animaux», explique la directrice d’Amicus.

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Bientôt des cadavres comme nouvelle source d’énergie?


Je ne sais pas si c’est parce que je ne veux pas me faire incinéré que cette nouvelle me dérange mais le fait de vendre l’énergie produite par des cadavres brûler au crématorium m’apparait quand même une certaine forme d’outrage
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Bientôt des cadavres comme nouvelle source d’énergie?

image:http://assets.branchez-vous.net/admin/images/techno/articlecrematorium.jpg

Une nouvelle source d’énergie «renouvelable», des plus inusitées, deviendra peut-être un jour des plus communes: les corps de personnes ayant souhaité se faire incinérer à leur mort.

En effet, un crématorium situé en Angleterre utilisera bientôt la technologie d’une entreprise de Floride, afin de produire de l’électricité à partir de la récupération de la chaleur produite par la combustion des cadavres.

D’après l’entreprise américaine B&L Cremation Systems, la chaleur dégagée par l’incinération d’un seul corps serait capable de générer une quantité d’énergie suffisante pour permettre à 1500 foyers ou moins d’écouter un épisode d’une heure de leur série télévisée préférée (soit 150 kilowatt-heures).

Pour y arriver, le crématorium de Durham installera des turbines à même son four crématoire, dans le but de récupérer l’énergie qui serait autrement gaspillée et de la vendre à des entreprises locales productrices d’électricité.

«Ce processus rendra la technologie de crémation beaucoup plus verte en tirant aussi profit de ses sous-produits (sic)», comme l’explique Steve Looker, propriétaire et chef de la direction de B&L Cremation Systems, dont les propos ont été divulgués par le site Life’s Little Mysteries.

L’argumentaire de M. Looker laisse paraître son optimisme quant au succès de sa technologie dans un proche avenir. D’après cet ingénieur en crémation, un nombre croissant de crématoriums y aura recours. En Europe, indique-t-il, la régulation restrictive sur les émissions crématoires, couplée au fort prix de l’énergie, rendra incontournable la récupération de la chaleur produite pour générer de l’électricité.

Les foyers québécois se brancheront-ils un jour sur des crématoriums?

 

L’incinération n’est pas vraiment une tendance marquée en Amérique du Nord. Pas même la moitié des habitants des États-Unis songerait actuellement à se faire incinérer le moment venu, préférant plutôt l’enterrement traditionnel, alors que le choix de la crémation dans certains pays d’Europe franchirait aisément la barre des 90%.

Par conséquent, il sera beaucoup plus profitable pour les crématoriums européens d’acheter une turbine floridienne que leur équivalent américain, en raison de son coût prohibitif situé entre un quart et un demi-million de dollars US. Pour être rentabilisé, le dispositif rotatif doit être en fonction 24 heures sur 24.

Cette exigence semble donc incompatible avec l’activité crématoire américaine, puisque les fours du pays ne seraient allumés que huit heures en moyenne par jour. Dans ce contexte, un système de turbines serait remboursé en moins de cinq ans en Europe, tandis qu’il ne le serait qu’entre 15 et 20 ans aux États-Unis.

Le vieillissement des «Baby Boomers» risque cependant changer la donne, puisqu’ils devraient opter en grand nombre pour l’incinération, prédit M. Looker. Une importante vague de décès de personnes issues de cette génération surviendra au cours des prochaines décennies.

(Crédit image du bas: Jean/Flickr)

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