Suralimentation, sédentarité et obésité: un cocktail mortel


Il n’y a pas si longtemps, une personne avec des rondeurs étaient un gage de santé. Toute l’alimentation ou presque était fait maison. Le restaurant, était surtout une occasion spéciale. Aujourd’hui, l’alimentation a changé du tout au tout. Des plats préparés souvent trop gras, trop sucrés ou salés. On bouge moins. Se reprendre en main est possible pour reprendre un poids santé, par contre, il faut fuir tout régime qui affirme perdre du poids en peu de temps, ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’on reprend plus vite les kilos perdus. Mieux vaut y aller par étapes
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Suralimentation, sédentarité et obésité: un cocktail mortel

 

GETTY IMAGES/WESTEND61

Jacques Beaulieu
Communicateur scientifique

Qu’est-ce qui a donc changé tant pour qu’on doive surveiller, peser et contrôler tout ce qui se retrouve dorénavant dans l’assiette?

« Si tu maries cette fille-là mon fils, tu vas le regretter. Elle est bien trop maigre et elle va toujours être malade. »

Voilà un conseil que prodiguaient les mères à leurs fils dans les années 1950 et avant. À cette époque, une certaine corpulence comme on l’appelait alors était un gage de meilleure santé. Un demi-siècle plus tard, c’est tout l’inverse. Qu’est-ce qui a donc changé tant pour qu’on doive surveiller, peser et contrôler tout ce qui se retrouve dorénavant dans l’assiette? En réalité, bien des choses ont changé, à commencer par les aliments eux-mêmes.

L’ère du tout cuit

Dans les années 1950, la grande majorité de ce qui se retrouvait dans l’assiette avait été préparée à la maison. L’objectif de la reine du foyer, comme on l’appelait, était double : bien nourrir ses enfants pour qu’ils puissent grandir et ne pas être malade. Il faut se rappeler qu’à l’époque, les parents devaient payer les médecins, l’assurance-maladie n’existait pas. Le deuxième objectif était d’alimenter toute sa maisonnée au plus bas prix possible. Or ce qui coûtait le plus cher était les aliments préparés, les sucres, le beurre et les viandes. On n’avait recours à ces aliments que le plus rarement possible. Dans un bouilli qui mijotait toute la journée sur le poêle, il y avait beaucoup plus de navets, de pommes de terre, de choux et de carottes que de viande. Cette nourriture était donc moins grasse, moins sucrée et mieux équilibrée que ce qu’on risque de retrouver sur notre table aujourd’hui. Car maintenant, la tendance s’est inversée. On n’a jamais tant mangé dans les restaurants, certains y mangent leurs trois repas par jour, et lorsqu’on dîne à la maison, les plats pré-usinés, surgelés et prêts à servir encombrent les tablettes de nos garde-mangers et réfrigérateurs. Il est bien difficile de savoir combien ce beau gâteau acheté à la pâtisserie fine du coin renferme de sucre et de graisse. De toute façon, lorsqu’on devait confectionner nous-mêmes des desserts, après tout le trouble qu’on se donnait, on s’arrangeait pour qu’ils durent plus longtemps. On servait des petites portions.

L’ère de l’inactivité

Autre changement radical, celui de l’activité physique. Juste par mesure de comparaison, avant de manger une tranche de pain, il avait fallu mélanger farine, eau et autres ingrédients et les malaxer. Puis on pétrissait la pâte. Si vous n’avez jamais tenté l’expérience, l’essai vous démontrerait qu’il fallait dépenser un effort musculaire important pour y parvenir. Finalement, on chauffait le poêle à bois au maximum, habituellement aux petits matins pour faire cuire la fournée. Beaucoup d’énergie à dépenser pour une tranche de pain par repas… En fait, avant les années 1950, presque rien ne se faisait sans dépenser de l’énergie physique. Couper du bois, chauffer le poêle, etc. Bien sûr, aujourd’hui pratiquement tout peut se faire à partir de la maison et lorsqu’on en sort, c’est pour s’asseoir dans un véhicule qui nous amènera ailleurs où on pourra aussi s’écraser dans un fauteuil.

Surprise: tout le monde est gros

Des aliments plus riches en graisse et en sucre consommés en plus grande quantité représentent un accroissement phénoménal des calories que l’on peut ingurgiter en un jour. On ajoute à cela, une tendance soutenue vers la sédentarité, donc moins de dépenses en calories et on ne peut pas se surprendre d’engraisser. Si vous dépensez 1500 kilocalories par jour pour maintenir votre organisme en vie et si vous ingurgitez par votre alimentation 1800 kilocalories, le calcul est fort simple, vous mettrez en réserve 300 calories par jour sous forme de graisse (l’équivalent d’une cuillère à table de beurre). Si vous maintenez ce surplus quotidien pendant un an, vous aurez gagné 10 kilos. Une seule boisson gazeuse ou une tablette de chocolat équivaut à environ 350 kilocalories. En d’autres termes, si à 18 heures vous avez habituellement consommé vos 1500 kcal, une seule de ces friandises par soir et vous êtes à peu près certains de peser 10 kilos de plus l’an prochain.

La clé du succès

«Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage», disait le fabuliste Jean de Lafontaine.

Ici, cette maxime s’applique parfaitement. Il faut oublier les régimes qui vous promettent de perdre du poids rapidement, plus de 95% des gens qui les entreprennent perdent effectivement du poids, mais le reprennent encore plus vite. Vous avez mis souvent des dizaines d’années avant de vous retrouver avec un problème de poids. Vous ne vous êtes pas réveillés du jour au lendemain avec 30 kilos en trop. On doit donc procéder par de petits changements durables et progressifs. Par exemple, si vous ne cuisinez jamais de nourriture maison et que vous êtes plutôt du genre fast-food ou surgelés, commencez par vous imposer un soir par semaine de cuisine domestique. Une fois cette habitude acquise (plusieurs mois), le goût vous viendra d’augmenter graduellement vos repas maison et inversement diminuer les repas aux restaurants. La même attitude doit prévaloir au niveau des activités physiques. Combien d’abonnements au gymnase tombent en désuétude ? Les gens partent remplis de bonne volonté et après un mois ou deux, ils abandonnent. Vaut mieux chercher dans notre quotidien, de petits changements qui vont se transformer en habitudes de vie. On peut décider d’utiliser le transport en commun plutôt que l’automobile. Puis, un bon jour, on décide de débarquer du bus un arrêt avant le nôtre pour marcher un peu plus. C’est ainsi par petits gestes, on prend graduellement le goût de bouger. Sans même parler de poids, la fierté que l’on ressent lorsqu’on réussit à changer de mauvaises habitudes en bonnes est en soi une récompense. Fermer le téléviseur à l’heure des repas est un autre moyen simple de moins s’attarder devant son assiette. Combien d’autres petites choses simples vous est-il possible de changer sans douleur ? Un professeur de nutrition donnait ces sages conseils : n’allez pas faire votre épicerie, le ventre vide, car vous aurez tendance à acheter trop. Deuxième conseil : dans le magasin, dans la nourriture, achetez ce qui se trouve en périphérie, ce sont en général les fruits, les légumes et les produits laitiers. Les allées centrales sont surtout constituées d’aliments déjà préparés : biscuits, gâteaux, viandes et légumes en conserve, pâtes, etc.

De plus, vous réaliserez des économies. Un verre d’eau du robinet est de beaucoup supérieur à une boisson gazeuse pour la santé et coûte infiniment moins cher

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Aînés: plus d’appels automatisés, recommande un coroner


 

Nous sommes rendus-là ! Des personnes isolées socialement peuvent mourir sans que personnes s’en préoccupe et la découverte d’une personne décédée peut durer des semaines, des mois. Il y a les appels automatisés qui peuvent appeler une fois par jour pour s’assurer que tout va bien … vue qu’appeler un voisin, un parent, un ami est de moins en moins en vogue. Avant un loyer non payer recevait la visite du propriétaire, mais dans bien des cas, le prélèvement  du logement se fait automatiquement sur le compte .. Cela me fait penser à mon voisin, qui était mort depuis 1 semaine et pourtant, il venait d’une famille nombreuse..
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Aînés: plus d’appels automatisés, recommande un coroner

 

 

Davantage d'aînés devraient adhérer à un programme d'appels automatisés qui... (Photo François Roy, archives La Presse)

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

 

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

Davantage d’aînés devraient adhérer à un programme d’appels automatisés qui envoie les services d’urgence en cas d’inactivité, selon le coroner chargé d’enquêter sur le décès d’une femme dont le corps partiellement momifié a été retrouvé un mois après sa mort.

La femme de Trois-Rivières – aux prises avec des problèmes psychiatriques et «isolée socialement» – ne recevait qu’environ un appel par mois de son fils, selon le Dr Raynald Gauthier. Elle vivait dans un HLM de l’Office d’habitation municipale de Trois-Rivières.

Son corps a été retrouvé en novembre 2015, mais le rapport sur ce décès vient d’être publié. La femme de 65 ans est décédée de causes naturelles.

«Il est navrant de constater que des personnes âgées, isolées socialement et demeurant dans des immeubles de type office d’habitation municipale, peuvent décéder et manquer à l’appel durant des périodes aussi prolongées sans que personne ne puisse s’en inquiéter», a écrit le coroner Gauthier à la fin de son rapport.

Il y recommande aux offices d’habitations du Québec de faire la promotion du programme Pair.

Ce programme «a pour but précisément d’offrir à la communauté une sécurité accrue par un service d’appels quotidiens automatisés», écrit le Dr Gauthier. «Les horaires d’appels sont modulés pour accommoder les horaires de vie de chaque participant. Si un appel ne reçoit pas de réponse, il y a relance; deux ou trois autres appels sont effectués avant de lancer une alerte au 911.»

Ce programme pourrait permettre de sauver des vies, selon lui.

http://www.lapresse.ca

Perdre du poids de manière efficace, en fonction de votre morphologie


 

Un tableau de différentes formes que le corps peut prendre en surpoids. Cela peut aider à mieux guider pour perdre du poids. Cependant, ce ne sont que des exemples, car il y a toujours des exceptions, des causes autres que ceux mentionnés. Cependant, il y a une constante que l’exercice demeure un atout précieux pour nous aider à perdre du poids
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Perdre du poids de manière efficace, en fonction de votre morphologie

 

Perdre du poids, ce n’est pas une mince affaire… D’autant plus que selon les cas, le surpoids peut être dû à des causes différentes ! C’est pour cela qu’il n’existe pas à proprement parler de “remède miracle” pour mincir. Il faut donc savoir repérer ce qui ne va pas afin de s’adapter en conséquence…


Il est évident que cet article n’a qu’un but indicatif et global, et ne saurait pas prendre en compte la diversité de tous les cas de figure possibles. Et qu’il ne doit pas remplacer l’avis d’un médecin ! Si vous avez des doutes concernant votre santé, mieux vaut demander l’avis d’un praticien agréé.


Cela étant dit, ces petits schémas peuvent vous permettre de voir les différentes morphologies possibles, et ce que cela peut vouloir dire de votre alimentation — et la façon dont vous pouvez remédier au problème !


1. Le surpoids lié à l’excès de nourriture

C’est le cas de figure le plus commun, et le plus connu. Vous mangez trop gras, trop sucré ou en trop grosse quantité. Du coup, votre corps accumule et stocke les surplus. Si vous voulez perdre du poids, vous devez réduire vos portions ou manger moins gras afin d’arrêter le “stockage”… tout en faisant du sport afin d’attaquer ces fameuses réserves.


2. La prise de poids due au stress

L’anxiété, le stress ou la dépression peuvent faire payer un lourd tribut à notre corps. Les personnes anxieuses ou simplement stressées peuvent être conduites à manger des sucreries (ou des encas salés) pour se calmer.  Cela peut marcher sur le moment, mais ce n’est pas très bon pour la santé ! Le mieux, c’est encore d’arriver à contrôler votre taux de stress, ou de trouver quelque chose qui vous détend et qui ne soit pas nocif pour vous. Pour cela, le sport reste une excellente solution et permet de faire d’une pierre deux coups ! Cela permet en effet de se vider la tête, de relâcher la pression… Et de perdre du poids tout en entretenant son corps.


3. La prise de poids liée à l’inactivité

Lorsque votre corps ne se dépense pas assez, il accumule l’énergie qu’il a en trop, en général sur les parties qui étaient auparavant musclées et qui ne sont plus assez sollicitées.

Si vous mangez convenablement et que vous avez malgré tout ce type de morphologie, c’est assez révélateur : vous ne faites pas assez de sport, et il va falloir vous dépenser un petit peu plus pour remédier à cela ! Si vous mangez déjà convenablement, n’essayez surtout pas de vous affamer en faisant un régime draconien ! C’est une erreur classique : vous risqueriez de mettre votre santé en danger et vous reprendrez immédiatement en double les kilos que vous avez perdus dès vous arrêterez… N’oubliez donc pas de manger régulièrement en faisant du sport, c’est la clé pour accélérer votre métabolisme et l’aider à brûler vos calories plus rapidement !

4. Le surpoids lié à un métabolisme athérogène

Le métabolisme athérogène, c’est grosso modo, un métabolisme qui a tendance à tout stocker. Il favorise la production de plaques de lipides, de glucides ou de sang qui se fixent dans les artères. En conséquence, l’estomac semble toujours gonflé comme un ballon et accumule toute la graisse. Vous avez donc du ventre, mais plus grave encore, vous faites du cholestérol. Et si vous buvez de l’alcool, ça n’arrange rien !

Si vous consultez un médecin et que vous avez effectivement ce type de métabolisme, vous devriez faire attention à vous et à ce que vous mangez (pas simplement pour votre apparence, mais surtout pour votre santé !)

Évitez les aliments trop gras ou trop sucrés, surveillez votre taux de cholestérol, et évitez les abus d’alcool trop fréquents. Mettez-vous au sport, même d’une façon modérée.


5. Le surpoids lié à une mauvaise circulation sanguine

Si vous avez ce type de morphologie, il y a des chances pour que vous ayez des petits problèmes de circulation. Cela peut être dû à votre héritage génétique…

En général, si c’est votre cas, vous avez tendance à avoir les jambes qui enflent, ainsi qu’une sensation de lourdeur. Mais cela peut aussi se déclencher tout naturellement chez les femmes, pendant la  grossesse…

Si vous avez une mauvaise circulation, sachez que vous pouvez faire des exercices pour améliorer cela. Par exemple, le jogging ou les exercices de cardio-training sont excellents pour vous ! Vous pouvez aussi décider de faire une croix sur l’ascenseur et de prendre les escaliers à la place, c’est un très bon début pour gagner en endurance.

6. La prise de poids liée à un excès de gluten

Ce type de surpoids est souvent présent chez les femmes à l’adolescence, lors de la ménopause, ou plus généralement lorsqu’il y a une instabilité hormonale. Pour lutter contre cela, il faut éviter de rester assis trop longtemps, et éviter la cigarette et l’alcool. Enfin, essayez d’analyser ce que vous mangez au quotidien afin de découvrir où se situe le déséquilibre, et de définir ce que vous pourriez faire pour y remédier. Au besoin, faites-vous aider d’un diététicien qui saura vous conseiller quant aux proportions à respecter pour chaque type d’aliment.

http://www.demotivateur.fr/

Rester assis: un ennemi potentiellement mortel


Il y a ces travailleurs qui doivent rester assis et ceux qui sont sédentaire devant la télévision, ou devant l’ordinateur aurait tout intérêt de bouger un peu plus .. c’est mieux pour leur santé
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Rester assis: un ennemi potentiellement mortel

 

Rester assis: un ennemi potentiellement mortel

Photo: Fotolia

Une nouvelle étude vient démontrer les conséquences d’être assis trop longtemps quotidiennement.

 

On le sait, demeurer assis n’est pas la meilleure solution pour se donner un corps en santé. Cependant, plusieurs personnes travaillent dans cette position, et ce, durant de longues heures.

Une nouvelle étude vient démontrer les conséquences d’être assis trop longtemps quotidiennement et saura sans doute convaincre certaines personnes de commencer à bouger plus pour contrer le phénomène.

Cette étude, conduite par l’Université de Leicester, regroupe 18 autres études précédentes sur le sujet. Au total, c’est donc près de 800 000 personnes qui se retrouvent comme sujets dans cette recherche exhaustive, qualifiée de « méta-analyse », selon ce que rapporte Santelog.com.

Les conclusions ont de quoi donner un choc. On parle d’un facteur de risque doublé, donc deux fois plus de chances de développer des problèmes cardiaques ou du diabète pour ceux qui restent assis la majeure partie du temps.

On va même jusqu’à qualifier ce type de sédentarité de « cause indirecte de mortalité ».

La conclusion logique pour les gens inquiets et à risque est de simplement se lever plus souvent et d’inclure à son mode de vie quotidien des exercices physiques.

Aller simplement marcher, chaque jour, peut s’avérer bénéfique.

http://fr.canoe.ca