Trump serait-il arrêté s’il tirait sur quelqu’un? Débat surréaliste à New York


Une bonne question, enfin, dit qu’elle arrive en retard de plus de 3 ans quand Donald Trump prétendait en 2016 qu’il pouvait impunément tuer quelqu’un en pleine rue et il ne perdrait aucun électeur. Les avocats ne veulent pas donner les documents demandés soit son rapport d’impôts, pourquoi il aurait des passes droit. Faut-il croire qu’il a vraiment quelque chose à cacher qui pourrait mettre en péril sa présidence ?
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Trump serait-il arrêté s’il tirait sur quelqu’un? Débat surréaliste à New York

Trump serait-il arrêté s’il tirait sur quelqu’un? Débat surréaliste à New YorkPhoto: Tom Pennington/Getty ImagesLe président des États-Unis, Donald Trump

Donald Trump est-il au-dessus des lois au point que personne ne l’arrêterait s’il tirait sur quelqu’un en pleine rue à Manhattan? La question paraît saugrenue, mais a été posée jeudi au maire de New York, qui a tranché sans hésitation.

«Quiconque tire sur quelqu’un sera arrêté. Je me fiche de savoir s’il s’agit du président des États-Unis ou de quelqu’un d’autre», a répondu le maire démocrate, Bill de Blasio, lors d’un point de presse.

«On l’arrêterait. C’est aussi simple que ça», a renchéri Benjamin Tucker, un des chefs de la police new-yorkaise, au milieu des rires.

L’échange suivait des propos tenus mercredi par un avocat du président devant des juges fédéraux de Manhattan, qui doivent déterminer si le président américain est obligé d’obéir à une injonction du procureur de Manhattan, qui réclame des déclarations d’impôts de Trump.

Les avocats du président refusent de communiquer ces documents, faisant valoir que, tant qu’il est en fonction, Donald Trump ne saurait être poursuivi pour aucun délit.

Un des juges a demandé mercredi aux avocats si cela vaudrait même dans le cas où le milliardaire new-yorkais tirerait sur quelqu’un sur la très célèbre 5e Avenue de Manhattan, référence à ses déclarations pendant la campagne présidentielle de 2016.

«Je pourrais être au milieu de la 5e Avenue et tirer sur quelqu’un, je ne perdrais pas d’électeur,» s’était alors vanté l’ancien magnat de l’immobilier.

Dans ce cas, «personne ne pourrait rien faire?» a interrogé le juge. «C’est correct», a répondu un des avocats, William Consovoy.

La réponse a été contestée, par le maire de New York, anti-Trump notoire, mais aussi par des experts en droit qui soulignent que l’immunité dévolue au président ne vaut, selon la jurisprudence, que pour les actions qu’il prend dans le cadre de ses fonctions officielles.

Bien qu’originaire du quartier du Queens, à New York, Trump est très impopulaire dans la métropole américaine. Les manifestations sont fréquentes devant son ancien domicile, la Trump Tower, située sur la 5e Avenue près de Central Park.

https://journalmetro.com/

Des milliardaires américains réclament un impôt sur eux-mêmes


Surprenant que des milliardaires signent un message pour tout partie politique qu’ils devraient augmenter les impôts des plus fortunés aux États-Unis et non faire comme celui qui est le 3e plus riche des USA qui se vante qu’il paie moins cher d’impôt que son secrétaire. En tout cas, cela mérite pour une fois, d’accéder aux demandes des plus riches.

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Des milliardaires américains réclament un impôt sur eux-mêmes

George Soros... (PHOTO LUKE MACGREGOR, ARCHIVES REUTERS)

George Soros

PHOTO LUKE MACGREGOR, ARCHIVES REUTERS

Agence France-Presse
New York

« Taxez-nous plus » : tel est le message d’un petit groupe de milliardaires américains comprenant l’homme d’affaires George Soros, le cofondateur de Facebook Chris Hughes et des héritiers des empires Hyatt et Disney aux candidats à la Maison-Blanche.

Dans une lettre publiée en ligne lundi, ce club de très riches Américains apporte son soutien à l’idée d’un impôt sur la fortune.

« Nous écrivons à tous les candidats à la présidence, qu’ils soient républicains ou démocrates, pour apporter notre appui à une taxe modérée sur les fortunes d’un dixième des 1 % des Américains les plus riches – sur nous », y affirment-ils.

La richesse de ce 0,1 % de la population est presque aussi importante que celle de 90 % de la population américaine.

« Tout nouveau dollar émanant de nouvelles taxes doit venir des plus aisés financièrement, pas des Américains de la classe moyenne ou populaire », ajoutent les 18 signataires, issus de 11 familles. 

Plusieurs candidats à la primaire démocrate, dont Pete Buttigieg, le maire de South Bend dans l’Indiana, ou Beto O’Rourke, ancien élu de la Chambre des représentants, ont déjà exprimé leur soutien à une telle mesure. 

Mais la lettre met en avant la proposition spécifique de la sénatrice Elizabeth Warren, qui prévoit de taxer les ménages disposant de plus de 50 millions de dollars d’actifs, ce qui correspondrait à environ 75 000 familles. Elle pourrait, selon les estimations, rapporter 2750 milliards en 10 ans.

« Les États-Unis ont la responsabilité morale, éthique et économique d’imposer plus lourdement notre fortune », écrivent les signataires.

L’argent récupéré grâce à cet impôt supplémentaire pourrait servir à « aider à faire face à la crise climatique, à améliorer l’économie, à améliorer le système de santé, à créer plus d’égalité dans les opportunités, et à renforcer nos libertés » en ralentissant la croissance des inégalités, assurent-ils. 

Un tel impôt est aussi à leurs yeux « patriotique » puisque tous les Américains ont comme devoir de contribuer à hauteur de leurs moyens au succès du pays.

« Et les plus riches ne doivent pas faire exception. »

Dans la lettre, les signataires font notamment référence à l’investisseur Warren Buffett, 3e fortune américaine, qui rappelle régulièrement qu’il paye relativement moins d’impôt que son secrétaire.

L’idée d’un impôt spécifique sur la fortune est, font-ils par ailleurs remarquer en s’appuyant sur des sondages, soutenue par une majorité d’Américains.

https://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ►La pièce pour payer l’impôt sur la barbe


Il fut un temps en Russie que porter était interdit, puis contre la grogne des gens du pays, elle était autorisée moyennant une taxe. Alors qu’en Angleterre, était plutôt signe d’un statut social
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La pièce pour payer l’impôt sur la barbe

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impot-barbe

En 1699 le tsar de Russie Pierre le Grand avait interdit complètement le port de la barbe dans le pays mais la contestation était telle qu’en 1704 il a du revenir en partie sur sa décision en l’autorisant à nouveau en échange du paiement d’une taxe.

Cette belle pièce servait à payer cet impôt, l’inscription dessus signifie « La taxe a été perçue« .

L’impôt sur la pilosité faciale n’était pas vraiment une idée originale, en Angleterre, le roi Henri VIII en avait déjà introduit un en 1535 qui était proportionnel au niveau social du barbu.

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Une caricature du l’époque

http://www.laboiteverte.fr

Attention aux messages textes frauduleux, rappelle la SQ


Que ce soit par courriel ou par message texte (texto) toujours se méfier des fraudes en rapport avec les comptes bancaires et les impôts, même si le message semble être authentique. Sitôt que le message demande des informations personnelles, il y a un signe que c’est une fraude
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Attention aux messages textes frauduleux, rappelle la SQ

 

La Sûreté du Québec (SQ) attire l’attention sur une fraude par message texte, qui est fréquente en ce moment.

Des personnes ont reçu l’un de ces deux messages, faussement attribués à Desjardins :

1) « Votre compte bancaire en ligne Desjardins a été suspendu en raison de vérifications de sécurité. Connectez-vous ci-dessous pour valider votre profil », avec un lien cliquable semblable à celui du site web de l’institution financière.

2) « Desjardins a détecté une activité inhabituelle sur votre compte. Veuillez vérifier votre profil immédiatement », avec un lien cliquable semblable à celui du site web de l’institution financière.

La SQ rappelle qu’il est important de ne pas répondre et de ne pas cliquer sur le lien en question. La police suggère aux citoyens de contacter leur institution financière s’ils ont des doutes sur leur compte.

Il ne s’agit pas du seul type de message frauduleux en vogue : une internaute nous a fait suivre un faux message de l’Agence du revenu du Canada lui suggérant de cliquer sur un lien pour obtenir son retour d’impôt. Le texto provenait d’un numéro ontarien avec le code régional 289.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► La pièce pour payer l’impôt sur la barbe


Je crois que cette taxe serait vraiment contestée aujourd’hui,  si les hommes devaient payer pour avoir le droit de porter la barbe
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La  pièce pour payer l’impôt sur la barbe

En 1699 le tsar de Russie Pierre le Grand avait interdit complètement le port de la barbe dans le pays mais la contestation était telle qu’en 1704 il a du revenir en partie sur sa décision en l’autorisant à nouveau en échange du paiement d’une taxe.

Cette belle pièce servait à payer cet impôt, l’inscription dessus signifie « La taxe a été perçue« .

L’impôt sur la pilosité faciale n’était pas vraiment une idée originale, en Angleterre, le roi Henri VIII en avait déjà introduit un en 1535 qui était proportionnel au niveau social du barbu.

barbe-taxe-caricature

Une caricature du l’époque

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Le Nouveau-Monde


Aujourd’hui, on se bat pour avoir le droit au travail, pour garder ce que l’on gagne sans tout donner aux gouvernements
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Le Nouveau-Monde

 

Lorsque l’homme blanc a découvert ce pays, les Indiens le dirigeaient. Il n’y avait aucun impôt, aucune dette, les femmes accomplissaient tout le travail. L’homme blanc pensait qu’il pouvait améliorer un système comme celui-ci.

Cherokee

Le spectre de la faillite Le commun des mortels de plus en plus endetté


«’Mais aujourd’hui, curieusement, c’est Monsieur et Madame Tout-le-monde qui font des faillites.» Ben oui .. Ce n’est pas surprenant, les compagnies de crédits envoient des publicités pour avoir une carte… et ils insistent !!! par courrier, courriel, a la télé, revue, internet et pire par téléphone  et ils veulent que les jeunes en soient dépendants .. Alors après ils disent que les gens ne savent pas gérer .. Un chausson avec ça ? Moi je suis anti-carte de crédit mais le pire certains services ou produits te demande une carte de crédit sinon tu ne peux rien faire
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Le spectre de la faillite

Le commun des mortels de plus en plus endetté

 

Le commun des mortels de plus en plus endetté

Crédit photo : archives Reuters

Par Nicolas Lachance | Agence QMI

L’accessibilité croissante au crédit a comme conséquence que plus personne n’est à l’abri d’une faillite.

«Des gens qui profitent du système, il y en aura toujours», signale André Champagne, syndic chez Raymond Chabot Grant Thornton. «Mais aujourd’hui, curieusement, c’est Monsieur et Madame Tout-le-monde qui font des faillites.»

Les principaux faillis sont des gens qui se lancent en affaires et qui manquent leur coup.

« Ce sont, la plupart du temps, des gens talentueux, mais qui ont manqué de chance », explique M. Champagne.

Jeunes, vieux et professionnels

Toutefois, les premières faillites se font maintenant plus tôt dans une vie.

«On a des jeunes qui ont accès facilement au crédit. Ils ne savent pas gérer ça et ils viennent nous voir pour faire faillite à 20 ans.»

Les personnes à la retraite sont aussi plus vulnérables et enclines à consulter un syndic qu’avant.

«Il y a des personnes âgées qui ont toujours vécu avec des marges de crédit et qui font faillite à 60, 65, 70 et 75 ans», fait savoir le syndic. «J’ai même pris comme client, cette année, des gens de 84 et 85 ans.»

Reste que n’importe qui, peu importe le salaire, est susceptible de faire faillite.

« Il y a des fonctionnaires, des policiers… des gens avec des emplois stables qui abusent du crédit », mentionne M. Champagne.

Pourquoi?

 

«Ca commence toujours par une sollicitation pour une carte de crédit», convient-il.

Selon lui, le crédit donne une fausse impression de richesse et de liberté.

«Tu vois que c’est le fun et que tu peux utiliser du crédit et que tu peux aller au resto.»

Le problème, selon ce dernier, c’est que certains consommateurs ont du mal à se discipliner, car les compagnies de crédits offrent toujours plus de possibilités à leurs clients.

Cercle vicieux

Le syndic affirme que ce rythme de vie risque vite de se transformer en cercle vicieux.

«Tu payes la carte, mais tu gardes la carte de crédit. Tranquillement, trois ans, quatre ans, cinq ans, six ans avec plusieurs cartes de crédit. À un moment donné, tu prends Visa pour payer Mastercard et tu prends AméricanExpress pour payer Mastercard.»

Selon M. Champagne, une fois pris dans cet engrenage, il est fort possible de perdre totalement le contrôle.

«Comme mon client type, tu te ramasses avec 25 000 $ de dettes attribuées aux cartes de crédit. En prime, ils ont une petite marge de crédit et un petit prêt accord D pour s’acheter une télé», donne-t-il en exemple.

De plus, lorsqu’arrive le temps des impôts, les personnes ne sont plus capables de payer.

«Tu gagnes 40 000 $ net par année et tu dois, en termes de crédit, une année complète, dit-il. Et là, tu consultes un syndic.»

http://tvanouvelles.ca

Japon : un impôt sur les beaux ?


Quand on fait un prix sur la beauté d’une personne, il me semble que c’est un signe que les critères de l’amour d’un couple ne sont que chimère. La richesse ne rendra pas plus sécurisant et encore moins le bonheur, si la complicité, l’entente n’existe pas et ce que l’on juge une personne laide ou beau n’a rien de louable pour personne  d’étiqueté ainsi les gens
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Japon : un impôt sur les beaux ?

L'acteur Masanobu Ando, surnommé "le Johnny Depp japonais".

L’acteur Masanobu Ando, surnommé « le Johnny Depp japonais ». © JOHN MACDOUGALL / AFP

L’économiste Takuro Morinaga entend combattre le célibat au pays du Soleil-Levant avec une idée étonnante. Et quelque peu discriminante..

Le Point.fr

Par Victoria Gairin

« Entre un beau gosse pauvre et un moche riche, lequel choisiriez-vous pour mari ? »

Discours bien rodé d’agent matrimonial ? Test existentiel échappé du dernier magazine féminin ?

Que nenni. C’est au Japon que la question a été posée, par un économiste de l’université de Dokkyo, dans la banlieue de Tokyo. Depuis un mois, Takuro Morinaga crée le buzz dans son pays en proposant une solution pour le moins originale à l’un des fléaux auxquels doit aujourd’hui faire face la société nippone : le célibat.

Son idée ? Taxer les beaux et diminuer l’impôt des moches. Un concept polémique, certes, mais efficace. Invité sur la chaîne Nippon TV, l’économiste s’en explique. Les hommes célibataires seraient classés en quatre grandes catégories : les beaux gosses, les normaux, les moyennement laids et les laids. Le taux d’imposition applicable aux beaux serait majoré de 100 %, ce qui doublerait leur impôt sur le revenu ; les moyennement laids bénéficieraient d’une réduction de 10 % et les laids de 20 %.

Femmes monopolisées

 

Pour un bel homme, jouissant de revenus plus que confortables, le taux d’imposition serait donc de 80 %. Si l’on ajoute les impôts locaux, le bellâtre laisserait près de 90 % de son salaire au fisc !

Chère payée, la belle gueule ?

Si l’on en croit Takuro Morinaga, c’est bien la seule solution pour endiguer le mal du pays. Il faut dire que, dans l’archipel, près de 50 % des hommes âgés de 30 à 35 ans sont toujours célibataires. La faute à la crise économique, qui a vu le revenu moyen de ses trentenaires chuter en l’espace de dix ans. De 47 000 euros, il est passé à 28 000. Or les femmes, elles, continuent de chercher un conjoint aux revenus au moins deux fois supérieurs aux leurs.

Résultat : les femmes sont monopolisées par une poignée de chanceux, dont la situation professionnelle n’est pas à plaindre. Et tant pis pour les autres ! L’hebdomadaire japonais AERA, qui a interviewé le spécialiste du célibat, souligne que les « entremetteuses » d’antan, qui parvenaient à caser de jeunes filles avec des hommes au physique pas franchement avantageux, ont aujourd’hui une marge de manoeuvre des plus restreintes.

Équilibrage des revenus

Il faut dire que l’argument qui motivait ces arrangements, l’emploi à vie, n’est plus vraiment de mise. Les femmes, ne pouvant plus se fier à une quelconque perspective à long terme, se rabattent sur ceux qui leur plaisent au premier coup d’oeil. Le seul moyen pour les laids de rivaliser avec les beaux serait donc l’équilibrage des revenus. Oui, mais qui sera chargé de juger du degré de beauté de ces messieurs ? Morinaga évoque un « conseil d’évaluation de la beauté », où siégera un jury composé de cinq femmes tirées au sort.

Tous les goûts sont peut-être dans la nature, mais cette fois-ci, c’est bien la majorité qui tranchera. Tels les jurés au cours d’un procès. Et les femmes jolies et donc avantagées, faut-il leur appliquer la même peine ? s’enquiert la journaliste d’AERA. Réponse du spécialiste :

« Les femmes qui séduisent les hommes et les mènent par le bout du nez ne sont pas forcément des beautés. » Parole d’expert.

En attendant que la taxe devienne effective au Japon, on se demande bien dans quelle catégorie se place Morinaga…

http://www.lepoint.fr

Le saviez-vous ► Un grain de sel et son histoire


Le sel, aujourd’hui on en retrouve partout, voir même trop, tellement que des mises en gardes contre les abus du sel. Pourtant, il fut une époque ou le sel était aussi cher que des épices, la salière tenait une place de choix sur les tables pour les pauvres et les riches … Le sel pouvait conjurer le mauvais sort ou être un présage de mauvais augure
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Un grain de sel et son histoire

 

Le sel est un aliment indispensable à l’homme.

Dès la plus haute antiquité, il a été tenu en haute estime ; il était employé dans les sacrifices et les offrandes aux dieux ; il était le symbole de la purification. Chez les Hébreux comme chez les Arabes, le sel était aussi l’emblème de l’amitié et deux personnes qui en avaient mangé ensemble étaient unies par le plus sacré des liens.

Chez les Grecs et les Romains, le sel était l’habituel condiment ; il devait toujours être tenu dans un grand état de propreté ainsi que la salière.

 

Renverser cette dernière était considéré comme un mauvais présage. Cette superstition s’est perpétuée jusqu’à nous.

Les nouveau-nés avaient à leur naissance le corps frotté de sel.

Le mot salaire aurait pour origine la distribution de sel, faite régulièrement aux troupes romaines.

 

Quand une ville était détruite et rasée, on semait du sel sur son emplacement parce qu’on croyait qu’il rendait le sol stérile.

Les Romains connaissaient le sel gemme, mais ils avaient établi aussi des salines en quelques points du littoral de l’Italie et de l’Afrique.

Au moyen-âge, en Europe, on appréciait aussi le rôle du sel. Le commerce du condiment qui avait été libre jusqu’au XIVe siècle, devint à partir de cette époque l’objet d’impôts accrus successivement ; la perception de ces impôts causa plus d’une fois des désordres graves parmi le peuple. A certaines époques le prix du sel devint si exagéré que les riches seuls pouvaient se permettre d’en assaisonner leur pain.

A la fin du règne de François 1er, il coûtait aussi cher que les épices de l’Inde. Aujourd’hui encore, bien qu’à bas prix, il est frappé d’un impôt énorme qui représente plusieurs fois sa valeur.

Après ces quelques lignes indispensables consacrées au sel, nous nous occuperons du récipient qui sert à le contenir et des variations qu’il a subies à travers les siècles.

 

Salière créée pour François Ier par Benvenuto Cellini

A Rome, la salière était, en même temps qu’une pièce importante du service de la table, un ustensile du culte familial.

Toute famille, même de fortune très modeste, tenait à honneur de posséder une salière d’argent qu’on se transmettait de père en fils. Le milieu de la table lui était réservé d’ordinaire ; quand on voulait faire honneur à un convive on le plaçait devant lui.

La salière était posée sur un plat d’argent. Ceux qui étaient trop pauvres pour se procurer ce récipient, mettaient le sel dans une coquille.

Oublier de servir la salière ou négliger de l’enlever était un signe de mauvais augure.

Au moyen âge, les gens du peuple utilisaient, comme salière, un creux fait dans la mie d’une tranche de pain, et cet usage persista jusqu’au milieu du XVIe siècle.

Au contraire, sur la table des rois et des grands, la salière était une pièce d’orfèvrerie de grande valeur et de formes compliquées. Parfois ses dimensions étaient énormes, avec un saleron en matière dure, agate ou cristal de roche, supporté par un personnage ou un animal en métal ciselé.

Dans l’inventaire de Charles V, datant de 1380, cité par M. Delaborde, on remarque

« une salière d’or en manière de nef, garnie de pierreries, et aux aux deux bouts il y a deux dauphins et dedans deux singes qui tiennent deux avirons, et autour de la salière il y a 8 rubis, 8 saphirs et 28 perles, et au long du mat de la nef, qui est d’or, il y a 4 cordes de menues perles et il y a 2 rubis et 2 saphirs percés et une grosse perle à moulinet, pendant à une chaîne d’or au col d’un singe qui est sur le mat. Au pied de la dite salière, il y a 6 rubis et 6 saphirs et 24 perles, pesant 8 marcs, 3 onces. »

Salière (Paris, ca. 1527-1528)

Au début du XVIe siècle, même complication, puisque l’inventaire de Charles-Quint (1536) mentionne une salière d’or « ayant par dedans une horloge ». Beuvenuto Cellini a exécuté pour François Ier plusieurs salières, dont une célèbre conservée actuellement au musée de Vienne.

Les salières de la fin de ce même siècle sont beaucoup plus simples, elles sont à un seul saleron hémisphérique creusé au sommet d’un prisme rectangulaire ou hexagonal ayant de 5 à 10 centimètres de hauteur. Pierre Reymond de Limoges a exécuté des salières remarquables d’émaillerie peinte dont quelques-unes sont au Louvre.

 

Salière (Angleterre, vers 1720).

Notre grand musée possède aussi des salières de Bernard Palissy, d’autres en faïence d’Oiron d’une valeur considérable.

 Au XVIIe siècle, la salière se simplifie.

Le plus souvent en métal, elle ressemble à une bobine portée sur trois pieds en boules, et porte un seul saleron toujours pratiqué à son sommet. A la fin du même siècle, elle s’élargit par la base de manière à se renverser moins facilement.

La forme actuelle n’apparaît guère que sous Louis XV. Nous reproduisons deux beaux modèles de salières dus à Pierre Germain, le célèbre orfèvre. L’une est à deux salerons ; la seconde n’en possède qu’un seul.

http://www.gloubik.info

Renverser une salière : Le sel était bénéfique (il conservait les aliments) et faisait l’objet d’un impôt (la gabelle), donc en gaspiller porte malheur.

Ayant des vertus bienfaitrices, répandre du sel dans les coins d’une maison ou en jeter par dessus son épaule éloigne évidement les démons. 

 

La Gabelle
    

http://eliedumas.typepad.com