Au Pakistan, des lions utilisés comme animaux de compagnie


Comment peuvent-ils avoir un permis pour importer un animal exotique comme un lion, une espèce menacée ? Ce n’est pas une vie pour un animal d’être en cage. Montrer son prestige en ayant des animaux sauvages et plus de l’égoïsme que prétendre aimer les animaux.
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Au Pakistan, des lions utilisés comme animaux de compagnie


Importer des animaux exotiques est relativement aisé au Pakistan, la législation étant peu regardante en la matière. Les réseaux sociaux fourmillent de vidéos de riches Karachites paradant avec des lions assis dans leurs 4X4 de luxe.

Bilal Mansoor Khawaja ne masque pas sa fierté lorsqu’il caresse la crinière de son lion blanc, l’un des milliers d’animaux exotiques de son « zoo » personnel à Karachi au Pakistan, où un commerce florissant d’espèces sauvages approvisionne l’élite dorée.

« Ce sont… (certains) des animaux les plus rares que je possède », se rengorge cet industriel de 29 ans, en tenant le félin en laisse.

Importer des animaux exotiques est relativement aisé au Pakistan, la législation étant peu regardante en la matière, et une fois à l’intérieur du pays, il n’y a quasiment pas de réglementation.

Ces dernières années, des centaines d’entre eux ont été transportés au Pakistan ou élevés sur place. Les grands félins, considérés comme des symboles de richesse et de puissance, ont particulièrement la cote.

Les réseaux sociaux fourmillent de vidéos de riches Karachites paradant avec des lions assis dans leurs 4X4 de luxe. Les journaux font parfois état de l’arrestation de certains d’entre eux.

Bilal Mansoor Khawaja estime qu’il y a jusqu’à 300 lions dans la seule ville de Karachi (sud), mégalopole portuaire d’environ 20 millions d’habitants réputée pour ses trafics multiples.

Dans cette cité chaotique à la chaleur étouffante, les félins sont gardés dans des jardins, à l’intérieur de cages sur des toits ou encore dans des fermes.

L’industriel bientôt trentenaire confie posséder plus de 4 000 animaux de 800 espèces différentes, dont des zèbres, des flamants roses et des chevaux. Ils vivent pour partie dans une propriété de près de 4 hectares au beau milieu de la jungle urbaine. Parmi eux, une poignée de lions et de tigres, ses « joyaux de la couronne ».

Sa collection n’est pas une question de statut ou de prestige, affirme-t-il, mais plus simplement une manifestation de son amour pour les animaux de compagnie.

« Nous, les Pakistanais, nous avons un problème : là où notre cœur est doux, il est très doux. Quand il est dur, il est très dur », lance-t-il.

Plus de 30 personnes travaillent par roulement et quatre soignants se relaient pour s’occuper des bêtes, explique Bilal Mansoor Khawaja, qui confie dépenser un argent fou pour son zoo personnel, sans toutefois accepter d’en révéler le montant.

Mais qu’importe le budget, ou même les blessures, mineures, qu’il a accumulées au fil des ans :

« Avec chaque blessure, mon amour pour ces animaux (…) grandit », sourit-il.

Disponible en 48 heures

Le marchand d’animaux exotiques Aleem Paracha, qui prétend être l’un des trois premiers importateurs d’animaux exotiques à Karachi, affirme pouvoir livrer un lion blanc en 48 heures moyennant 1,4 million de roupies (environ 7 800 euros).

Des certificats des pays d’origine ainsi que des permis des autorités seront aussi fournis pour tout animal introduit au Pakistan, conformément à un traité international visant à protéger les espèces menacées, ajoute-t-il.

Des éleveurs, dont une trentaine basés à Karachi, peuvent également fournir des lions à tout moment, assure Aleem Paracha, selon qui « l’élevage de lions se porte très bien à Karachi ».

Si les espèces indigènes sont relativement protégées au Pakistan, un certain flou entoure le sort des animaux importés.

Et « la loi est silencieuse » sur l’élevage de fauves, regrette Javed Mahar, le chef du département de la faune de la province du Sindh, dont Karachi est la capitale.

Or « il y a beaucoup d’éleveurs privés et ils sont très louches »,déplore Uzma Khan, conseillère technique pour l’ONG de protection de la nature WWF (Fonds mondial pour la nature).

Les contraintes sur les zoos privés sont infinitésimales, remarque-t-elle, alors même que les zoos publics sont réputés pour leur négligence et qu’aucune autorité n’est en charge de leur surveillance.

« Déficiences en calcium »

Certains propriétaires, comme Bilal Mansoor Khawaja, peuvent avoir les moyens et la passion pour fournir une alimentation saine à leurs animaux. Mais d’autres sont connus pour ne pas être à la hauteur.

Isma Gheewala, vétérinaire à Karachi, affirme avoir traité entre 100 et 150 gros félins dans sa clinique ces dernières années pour des déficiences en calcium.

« Leurs os deviennent extrêmement fragiles », explique-t-elle. « Et s’ils sautent d’à peine 30 centimètres de haut, ils se blesseront un os ou autre chose, et mettront du temps à s’en remettre. »

Le propriétaire et le vendeur d’animaux exotiques rencontrés par l’AFP réfutent toutefois l’idée que retirer ces espèces de leur habitat naturel et les élever au Pakistan leur serait nuisible.

« Beaucoup d’animaux sont soit éteints, soit sur le point de l’être »,soutient Bilal Mansoor Khawaja. « Je ne veux pas que les prochaines générations ne voient pas ces animaux. »

Un argument qui fait bondir Uzma Khan, de WWF.

« Un animal en captivité n’est pas ce qu’il est dans la nature », observe-t-elle.

Et d’ajouter : « Quel est l’intérêt d’avoir un animal qui ne chasse pas, qui est dans une cage sans montrer son comportement naturel ? »

https://www.geo.fr/

L’amputation d’ailerons de requin sera interdite au Canada


Je savais qu’amputer les ailerons d’un requin se fait dans les pays asiatiques, mais j’étais loin de me douter que cela se fasse aussi au Canada. Il était temps qu’on change cette loi.
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L’amputation d’ailerons de requin sera interdite au Canada

L'importation et l'exportation d'ailerons de requin qui ne... (PHOTO CHAIDEER MAHYUDDIN, AGENCE FRANCE-PRESSE)

L’importation et l’exportation d’ailerons de requin qui ne sont pas attachés à la carcasse du requin seront également prohibées.

PHOTO CHAIDEER MAHYUDDIN, AGENCE FRANCE-PRESSE


La Presse Canadienne
Ottawa

L’amputation des ailerons de requin sera interdite au Canada à compter de vendredi.

Comme le rappelle le ministère des Pêches et des Océans, cette pratique consiste « à couper les ailerons des requins, souvent pendant que le requin est encore vivant, puis à laisser le requin mourir en mer ».

L’importation et l’exportation d’ailerons de requin qui ne sont pas attachés à la carcasse du requin seront également prohibées.

Le ministre Jonathan Wilkinson a indiqué que le Canada interdit l’amputation des ailerons de requin comme condition de permis de pêche depuis 1994. Les modifications à la Loi sur les pêches récemment adoptées rendront cette pratique illégale en toutes circonstances.

À l’exception des pays asiatiques, le Canada est le plus important importateur d’ailerons de requin.

L’interdiction entrera en vigueur lorsque la loi aura reçu la sanction royale, laquelle est attendue vendredi.

https://www.lapresse.ca/

Des bactéries résistantes aux antibiotiques dans des crevettes


80 % des antibiotiques sont vendus dans le monde pour les animaux. En plus, comme pour la crevette cultivée dans certains pays, l’eau est souillée. Il y a aussi les antibiotiques destinés aux humains se retrouvent dans les eaux usées. Ce qui aurait pour conséquence que des crevettes surtout importés seraient résistants aux antibiotiques
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Des bactéries résistantes aux antibiotiques dans des crevettes

 

Alain Roy

La crevette est le crustacé le plus consommé au monde. La demande est si importante qu’on en fait l’élevage à grande échelle. Or, nos analyses révèlent que certaines crevettes contiennent des bactéries pathogènes, comme E. coli ou Salmonella, qui résistent aux antibiotiques.

En collaboration avec l’émission Marketplace de CBC, L’épicerie a fait analyser 51 sacs de crevettes crues et cuites, achetées congelées dans des supermarchés de Toronto, Calgary, Montréal et Saskatoon.

Les analyses ont été effectuées par l’équipe du Dr Joseph Rubin, de l’Université de la Saskatchewan, qui se spécialise en surveillance de la résistance antimicrobienne.

« Nous avons trouvé un certain nombre de bactéries résistantes aux antibiotiques », résume-t-il, « ce qui dénote l’importance de se préoccuper des aliments importés susceptibles de porter ces organismes ».

Le constat est inquiétant : 14 échantillons sur 51 portaient une ou plusieurs bactéries et 9 de ces échantillons étaient porteurs de bactéries pathogènes résistantes à au moins un antibiotique utilisé en médecine humaine. Un de ces produits était un sac de crevettes cuites.

On voit une crevette crue tenue à l'aide de pinces au-dessus d'un sac en plastique placé dans un bécher.

Une crevette testée en laboratoire Photo : Radio-Canada

De ces neuf produits, cinq venaient de l’Inde, deux de Chine et les deux autres venaient de la Thaïlande et du Vietnam. Dans certains cas, la résistance vient directement de l’utilisation d’antibiotiques dans les bassins d’élevages et dans d’autres, ce sont les bassins eux-mêmes qui posent problème.

La résistance aux antibiotiques

Depuis la découverte de la pénicilline il y a plus de 70 ans, l’utilisation d’antibiotiques pour soigner toutes sortes d’infections chez l’humain a exposé nombre de bactéries à une grande quantité d’antibiotiques.

« Cette exposition soutenue a eu pour effet que les bactéries ont puisé dans leur bagage génétique les manières de se défendre contre les antibiotiques », affirme Richard Marchand, microbiologiste et infectiologue au Laboratoire de santé publique de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

La résistance aux antibiotiques provient autant du recours répétitif aux antibiotiques dans le traitement des maladies chez l’humain que de leur administration à des fins préventives dans la nourriture des animaux d’élevage. C’est en effet 80 % des antibiotiques vendus dans le monde qui sont destinés aux animaux d’élevage.

« On a fait un usage trop intensif des antibiotiques dans le passé », avance Marie Archambault, professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, « ce qui fait qu’on assiste aujourd’hui à une résistance aux antibiotiques en médecine vétérinaire comme en médecine humaine. Il faut agir en réduisant le recours aux antibiotiques autant que possible, car de plus en plus de ceux-ci ne fonctionnent plus pour traiter certaines infections ».

On voit en gros plan plusieurs flacons d'antibiotiques sur un comptoir de la pharmacie d'un hôpital.

Des antibiotiques qui sont administrés aux patients d’un hôpital. Photo : Radio-Canada / Martin Thibault

« Si c’est une seule bactérie, notre système immunitaire est généralement en mesure de la combattre. Mais si c’est une grande quantité, c’est plus grave », s’inquiète Mme Archambault.

Lorsque la personne infectée se présente à l’hôpital et que l’antibiotique utilisé ne fonctionne pas, on a un problème. Marie Archambault, professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal

On voit, du haut des airs, des bassins d'élevage de crevettes.

Des bassins d’élevage de crevettes Photo : iStock

« La résistance aux antibiotiques des bactéries trouvées sur ces crevettes-là confirme qu’elles ont été exposées à des antibiotiques d’une manière ou d’une autre », explique Richard Marchand, de l’INSPQ.

« Dans plusieurs pays, surtout ceux où il n’y a pas de contrôle serré, on utilise des antibiotiques en grande quantité, parce que l’eau des rivières où sont installées les crevettières est souillée. Sinon, ce sont les antibiotiques prescrits chez les humains qui se retrouvent dans les eaux usées, puis dans ces mêmes rivières où on élève les crevettes. »

On voit des crevettes vivantes, de haut, dans un bassin rempli d'eau.

Un élevage de crevettes Photo : iStock

Avisé de nos résultats, Santé Canada répond que la lutte contre l’antibiorésistance est une priorité et que le gouvernement songe à inclure les fruits de mer dans le programme de surveillance en place, le Programme intégré canadien de surveillance de la résistance aux antimicrobiens (PICRA). Pour le moment, on contrôle l’utilisation des antibiotiques chez les animaux d’élevage, mais on ne vérifie pas l’antibiorésistance des bactéries dans les crevettes et les fruits de mer importés.

Également interrogé sur le sujet, le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), qui représente les détaillants en alimentation, répond de son côté que les crevettes qu’on trouve dans nos épiceries répondent aux normes en vigueur au Canada et que la présence de bactéries résistantes aux antibiotiques dans les crevettes n’est pas inhabituelle. L’organisme ajoute que le risque pour la santé est éliminé par la cuisson.

On voit des colonies de bactéries dans une boîte de Petri.

Des cultures bactériennes examinées en laboratoire Photo : Radio-Canada

Boeuf, poulet, crevettes, même traitement

« Les bactéries E. coli, Klebsiella, Salmonella ou Campylobacter détectées se trouvent la plupart du temps à la surface des crevettes », explique Marie Archambault, « parce qu’elles ont été contaminées par l’environnement où elles ont grandi. Qu’elles soient crues ou cuites, il convient donc de bien les laver avant de les consommer », recommande-t-elle.

Et comme pour le boeuf ou le poulet, Richard Marchand rappelle une règle de base en cuisine 

Faites-les cuire suffisamment! La chaleur détruit toutes les bactéries, même celles qui résistent aux antibiotiques. Richard Marchand, microbiologiste et infectiologue au Laboratoire de santé publique de l’Institut national de santé publique du Québec

https://ici.radio-canada.ca/

Six ans de prison pour un vétérinaire qui cousait des sacs d’héroïne dans des chiots


N’importe quoi pour importer de la drogue. Un vétérinaire ne fait pas honneur à sa profession en mettant en danger des chiens et des chiots au service du cartel en Colombie pour passer la frontière américaine.
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Six ans de prison pour un vétérinaire qui cousait des sacs d’héroïne dans des chiots

 

Six ans de prison pour un vétérinaire qui cousait des sacs d’héroïne dans des chiots

U.S. Drug Enforcement Administration via AP

Un vétérinaire colombien a été condamné jeudi à purger une peine de six ans de prison, après avoir implanté «chirurgicalement» une quantité indéterminée d’héroïne liquide dans des chiots, pour servir des cartels de drogue en Colombie.

D’après l’Associated Press, Andres Lopez Elorez a d’abord loué une ferme dans la ville de Medellin. Il y a secrètement élevé plusieurs chiens pendant les mois qui ont suivi, en implantant des sacs d’héroïne liquide dans le corps de neuf d’entre eux.

Trois chiots seraient morts des suites de la chirurgie, après avoir attrapé un virus.

En janvier 2005, la police locale avait obtenu un mandat de perquisitionner la ferme du vétérinaire, et était parvenue à saisir quelque 17 sacs d’héroïne liquide.

M. Elorez avait par ailleurs plaidé coupable, en septembre dernier, d’avoir contribué à importer de l’héroïne en sol américain, et d’avoir utilisé à cette fin des chiots et des chiens comme des «passeurs de drogue».

Selon les informations obtenues par la Cour, deux chiots ont réussi à se sortir de leur fâcheuse position. L’un d’eux serait même devenu un chien détecteur de drogue pour la police en Colombie, alors que l’autre a été acheté puis adopté par un policier colombien lui-même.

Andres Lopez Elorez était considéré comme un fugitif depuis plusieurs années, jusqu’à ce qu’il soit arrêté par les forces de l’ordre espagnoles en 2015. Il avait été ensuite extradé aux États-Unis, en mai de l’année dernière.

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Recyclage: des villes en mauvaise posture après le moratoire chinois


Pour ceux qui ne savent pas, le recyclage n’est pas tout transformer au pays, bien au contraire une grande partie est importé vers d’autres pays comme la Chine. Je peux comprendre que la Chine qu’elle veut arrêter de recevoir les déchets des autres et s’auto-suffire. Reste que les produits recyclables risquent de se retrouver au dépotoir à moins de faire comme la Colombie-Britannique
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Recyclage: des villes en mauvaise posture après le moratoire chinois 

 

Au Québec, 60% des matériaux recyclables allaient en... (Photo La Presse)

Au Québec, 60% des matériaux recyclables allaient en Chine.

La Presse Canadienne

Un moratoire de la Chine sur l’importation de la majeure partie des matériaux recyclables étrangers laisse certaines municipalités canadiennes avec des surplus de plastique et de papier qui pourraient bien se retrouver au dépotoir.

Cette interdiction a aussi pour conséquence de diminuer les revenus que les villes accumulent pour leurs matériaux recyclables, car il est difficile de trouver d’autres pays ou d’autres entreprises canadiennes qui seraient preneurs.

La Chine était auparavant le principal receveur de plastique et de papier, mais le pays a maintenant cessé d’accepter quasiment tous les matériaux étrangers.

Bien que l’interdiction ne soit entrée en vigueur que le 31 décembre, les entreprises chinoises ont commencé à refuser les matériaux il y a quelques mois.

Au Québec, 60% des matériaux recyclables allaient en Chine. Ce n’est plus le cas.

Matthew Keliher, gérant des déchets solides à la municipalité de Halifax, a indiqué que les trois quarts de ses matériaux recyclables se dirigeaient auparavant vers la Chine.

Halifax a trouvé d’autres marchés pour le plastique rigide ou le papier, mais les pellicules de plastique – les sacs de plastique, les sacs pour la nourriture et les emballages – sont plus difficiles à vendre.

Trois cents tonnes de pellicules de plastiques amassées dans un entrepôt de Halifax depuis le mois d’août sont présentement envoyées au dépotoir.

Calgary, qui envoyait tous ses papiers recyclables en Chine et la moitié de son plastique, a accumulé 5000 tonnes de matériaux dans les derniers mois dont personne ne veut. La ville n’a pas encore décidé ce qu’elle allait en faire.

Il y a au Canada certaines entreprises de recyclage, mais elles acceptent presque exclusivement le plastique de haute qualité comme celui que l’on retrouve sur les boîtes de lait ou de jus, souligne Christina Seidel, directrice générale du Conseil du recyclage de l’Alberta.

«C’est du matériel de très haute qualité. Tout le monde veut de cela. (Les entreprises) ne sont pas de grandes amatrices de plastiques de moindre qualité», a-t-elle analysé.

Concurrence féroce

La Chine a fermé la porte à tous les matériaux recyclables, car elle n’en pouvait plus de gérer les tonnes d’objets contaminés par des déchets. Le pays compte maintenant utiliser ses propres matériaux.

L’Indonésie, la Thaïlande et l’Inde sont parmi les autres pays qui acceptent les matériaux recyclables, mais la concurrence pour leur faire accepter les produits est forte.

Elle est si intense, que Halifax refuse de dévoiler où elle envoie ses produits car elle craint qu’une autre ville lui vole sa place, selon M. Keliher.

«Le marché du recyclage était impitoyable avant que l’interdiction chinoise ne soit imposée, et maintenant que la moitié du marché a fondu et que l’offre est écrasante, il est encore plus impitoyable», a-t-il soutenu.

Baisse de revenus

Halifax gagnait auparavant 2,1 millions $ par année en vendant son recyclage, dont 1,6 million venait de la Chine.

Derek Angove, qui s’occupe de la gestion des déchets à Toronto, a indiqué que la ville n’exportait pas directement ses produits en Chine. Elle avait conclu des contrats à long terme avec des entreprises canadiennes pour protéger Toronto de ce retrait des Chinois.

Il souligne toutefois que le prix des matériaux a diminué, et selon lui, si la Chine ne change pas d’idée, les revenus des villes continueront à baisser.

Christina Seidel croit que le Canada devrait s’inspirer de ce qui se fait en Colombie-Britannique, avec un système qui place le fardeau sur les producteurs de matériaux. Ces derniers doivent payer et s’assurer que leurs produits sont recyclés.

En Colombie-Britannique, cela a contribué à une plus grande part du marché intérieur pour les produits recyclés et une pression moindre sur les villes pour les coûts des programmes.

http://www.lapresse.ca

Des singes verts inquiètent la Guadeloupe


Me semble que les gens devraient y penser deux fois avant d’importer des animaux qui ne sont pas originaire de la région. S’ils s’échappent, il y a de gros risques pour les maladies et pour les animaux de la région et les  êtres humains
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Des singes verts inquiètent la Guadeloupe

 

Les autorités tentent de retrouver deux « singes verts » potentiellement dangereux aperçus à plusieurs reprises en Guadeloupe.

Le chlorocebus, ou « singe vert » a été introduit dans les petites Antilles durant la période coloniale. © thinkstock.

Depuis plusieurs semaines, deux « singes verts » inquiètent les autorités guadeloupéennes. Repérés après le passage des ouragans Irma et Maria dans une zone boisée proche des habitations, dans la commune des Abymes, ces primates font partie de l’espèce chlorocebus. Ils peuvent peser de 4 à 6 kg, ont le pelage d’une couleur verdâtre et sont considérés comme potentiellement invasifs et dangereux.

Originaires d’Afrique, ces singes ont été introduits par l’homme dans les petites Antilles. Ils sont notamment très présents à Saint-Christophe ou encore à Saint-Martin, ce qui pourrait expliquer leur arrivée en Guadeloupe après le passage des ouragans.

« Cela pourrait être un couple, auquel cas le risque est réel de reproduction et c’est le début d’invasion d’une espèce », explique David Rozet, chef du service mixte de la police de l’environnement de Guadeloupe, à l’AFP.

Selon lui, ces primates « ont été importés tout à fait illégalement en Guadeloupe ».

L’objectif pour les autorités est donc de les retrouver le plus rapidement possible afin d’éviter leur reproduction.

Les singes représentent « des risques plus ou moins importants ». Ces animaux « certes sympathiques » pour le grand public, peuvent être porteurs de maladies telles que « la rage, l’hépatite E, le chikungunya, l’herpès virus B ou le sida ». « On a eu sur Saint-Martin des cas d’agressions de chiens et on peut avoir des morsures sur l’homme car ils sont capables de rentrer dans les maisons quand ils ont faim », explique encore David Rozet.

http://www.7sur7.be/7s7/

Allergies aux chaussures : comment les éviter


Une autre allergie bizarre causée par des produits chimiques lors de la fabrication souvent de provenance de la Chine. C’est l’allergie aux chaussures !
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Allergies aux chaussures : comment les éviter

Allergies aux chaussures : comment les éviter

Allergies aux chaussures : comment les éviter

Le magazine 60 millions de consommateurs a reçu près de 40 plaintes de ses lecteurs depuis le début de l’année concernant des réactions cutanées après avoir porté des chaussures neuves. 

Les fraises et le pollen ne sont pas les seuls éléments à provoquer des allergies : ballerines, sandales, escarpins, chaussures de randonnée, etc, peuvent également nous faire souffrir. Le magazine 60 millions de consommateurs déclare avoir reçu, depuis le début de l’année, une quarantaine de témoignages de lecteurs présentant des démangeaisons, plaques rouges et brûlures après avoir porté leurs chaussures neuves pendant quelques jours.

Ce type de réaction n’est pas une nouveauté : en 2008, tous les allergologues européens avaient déjà constaté une épidémie d’eczéma de contact provoqué par des chaussures, souvent importées de Chine. Le responsable était le diméthylfumarate, un agent toxique utilisé pour limiter les moisissures dans le cuir. Interdit depuis, il a été remplacé par d’autres biocides qui sont peut-être responsables de réactions allergiques chez les personnes les plus sensibles.

Comment faire pour l’éviter ?

« Plusieurs substances chimiques allergènes, pas encore toutes réglementées, se trouvent couramment dans les chaussures », indique 60 millions de consommateurs.

 En voici les principales : le chrome VI, le formaldéhyde, le nickel, les thiurames, certaines colles néoprènescontenant de la résine formaldéhyde paratertiaire butylphénol, et les teintures noires dérivés de la phénylènediamine. On peut également trouver du latex dans certaines chaussures, mais c’est rare. Les semelles peuvent aussi provoquer des réactions cutanées.

Pour limiter les allergies, vous pouvez :

  • miser sur la qualité des chaussures ;
  • éviter les chaussures qui viennent de Chine ;
  • ne pas mouiller les chaussures et porter les chaussettes pour limiter l’humidité et la transpiration, qui favorisent l’eczéma de contact ;
  • si vous êtes allergique à un produit en particulier, assurez-vous que vos nouvelles chaussures n’en contiennent pas. Certains fabricants proposent des chaussures hypoallergéniques.

Si, malgré vos précautions, vous remarquez des rougeurs, démangeaisons ou brûlures au niveau des pieds, rendez-vous chez votre médecin, puis chez un allergologue. Gardez vos chaussures pour faire des analyses, puis prévenez le fabricant ou le magasin en adressant une lettre recommandée avec accusé de réception, conseille 60 millions de consommateurs.

http://www.santemagazine.fr

Les Canadiens paient des milliards pour des articles fabriqués par des enfants


21 millions de personnes dans le monde sont par la force, piégées ou intimidées pour travailler dans des usines dont  5,5 millions seraient des enfants. Le pire, c’est que le consommateur n’en sait rien et ce n’est pas juste au Canada …
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Les Canadiens paient des milliards pour des articles fabriqués par des enfants

 

La valeur des importations des produits qui auraient... (Photo NOORULLAH SHIRZADA, AFP)

La valeur des importations des produits qui auraient été fabriqués par des enfants pourrait avoir atteint 34 milliards au Canada en 2016.

PHOTO NOORULLAH SHIRZADA, AFP

 

La Presse Canadienne
Ottawa

Un rapport de Vision mondiale rappelle que les consommateurs canadiens pourraient acheter sans le savoir de plus en plus de produits fabriqués par des enfants dans d’autres régions du monde.

Le rapport, qui doit être publié lundi par Vision mondiale Canada, suggère que la valeur de ces importations dites «à risque» a pu atteindre 34 milliards l’an dernier au Canada, alors qu’elle était de 26 milliards en 2012.

Selon l’organisme caritatif, cette augmentation de 31% en quatre ans devrait servir de rappel pour les consommateurs, mais aussi les politiciens.

Le rapport souligne notamment une hausse des importations de vêtements faits au Bangladesh, de tomates en provenance du Mexique et de chaussures fabriquées en Inde.

Les auteurs demandent à nouveau aux gouvernements de légiférer afin de forcer les entreprises à révéler publiquement leurs chaînes d’approvisionnement, pour démontrer que leurs produits ne sont pas le fruit du travail des enfants ou du travail forcé.

Et en l’absence de législation, le rapport demande aux entreprises de rendre publique cette information de façon volontaire.

Le document n’accuse aucune entreprise canadienne en particulier d’être intentionnellement complice de cette pratique, car aucune preuve en ce sens n’a été recueillie.

Par contre, le rapport cite le chiffre de 21 millions de personnes dans le monde qui auraient été contraintes par la force, piégées ou intimidées afin d’effectuer un travail; de ce nombre, 5,5 millions seraient des enfants.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► Que cuisinaient nos aïeules de Nouvelle-France?


Que mangeaient les premiers colons en Nouvelle-France ? Venant de France, l’alimentation était un peu différente de ce qu’ils connaissaient, les légumes et les quelques fruits n’étaient disponibles qu’à la belle saison, il fallait donc la conserver pour les durs hivers qu’ils étaient confrontés.
Nuage

 

Que cuisinaient nos aïeules de Nouvelle-France?

 

PAR LISA MARIE NOEL

On ne se casse pas trop la tête quand vient l’heure de souper. On achète les aliments à l’épicerie ou bien on commande. Si on retourne 400 ans en arrière, c’était une autre paire de manches.

« Tu mangeais ce que tu avais selon tes réserves et selon la saison », dit Ginette Charbonneau, conférencière de la Société d’histoire Rosemont-Petite-Patrie, le 14 novembre dernier.

Ginette Charbonneau présente « La cuisine de nos aïeules». Photo : RueMasson.com

Nos aïeules devaient faire preuve d’organisation et d’ingéniosité dans la préparation et la conservation de la nourriture. C’était une question de survie pour la colonie.

« Il fallait devenir autonome si on voulait survivre à moins de faire partie de l’élite et d’avoir les moyens d’acheter », ajoute Mme Charbonneau.

Nos ancêtres pratiquaient l’agriculture de subsistance.

« Il y avait toujours une menace qui nous pendait au bout du nez, c’était la famine. »

En Nouvelle-France, il fallait conjuguer avec le climat (froid en hiver et chaud en été), la météo et la menace amérindienne.

La Nouvelle-France avait quand même des avantages pour les colons : l’eau était plus pure et plus abondante qu’en vieille France, les récoltes appartenaient aux colons. En France, les agriculteurs donnaient leur récolte au seigneur qui leur redonnait seulement de quoi survivre. De plus, la chasse et la pêche étaient permises dans la colonie.

Dans le garde-manger familial

On se nourrissait notamment de ce qu’on chassait et de ce qu’on pêchait. Le poisson était salé dans des barils pour le conserver durant l’hiver. Les colons mangeaient une grande variété de poissons, dont l’anguille qui est maintenant disparue de nos habitudes alimentaires.

L’été, on pouvait se nourrir des fraises, framboises, canneberges, bleuets sauvages. À l’automne, on en faisait des confitures. Les colons cultivaient un potager où elles faisaient pousser des légumes qui se conservaient bien au caveau durant l’hiver : chou, carottes, navet et oignons. Elles cultivaient aussi des concombres. On les mangeait quand on travaillait au champ lors des chaudes journées d’été. C’est tellement rafraichissant!

Le maïs, la courge, la citrouille, le topinambour et les produits de l’érable sont des aliments typiquement américains.

Les néo-Français importent des arbres fruitiers pour la culture des pommes, des pêches, des poires et des melons.

La vache était l’animal le plus répandu pour son lait. Une famille pouvait même en louer une si elle n’avait pas les moyens d’en acheter. Mais tout le monde, même les plus pauvres, avait les moyens d’engraisser un cochon. On n’avait qu’à le laisser libre, à l’orée de la forêt et il se nourrissait tout seul. L’hiver, c’était facile de garder la viande. On n’avait qu’à la laisser geler.

Au printemps, on pouvait chasser le petit gibier et on se régalait des produits de l’érable.

« Un chance qu’on avait le carême sinon on aurait manqué de victuailles », précise Ginette Charbonneau.

Livres de recettes

Le premier livre de recettes n’est apparu qu’en 1840. Il s’agissait de La cuisinière canadienne. Avant cette époque, les recettes étaient transmises de mère en fille par tradition orale et gestuelle. De toute façon, rares étaient les personnes qui savaient lire ou écrire.

Plusieurs plats de notre patrimoine ont donc été rapportés des différentes régions de la France. Les recettes ont ensuite été adaptées selon les aliments disponibles en Nouvelle-France. Par exemple, les rillettes de la région du Mans sont devenues le creton, les crêpes et les galettes de sarrasin viennent de Bretagne, la soupe au poisson du Nord-Pas-de-Calais ressemble drôlement à la gibelotte des îles de Sorel et le clafoutis devient notre tarte aux oeufs.

L’influence britannique

En 1760, c’est la Conquête des Britanniques. De nouvelles habitudes culinaires font leur arrivée : le gin, le whisky,le thé, le gâteau aux fruits, le pudding (gâteau renversé) et les épices. L’orge (barley), l’avoine et la pomme de terre passent dans l’alimentation des humains alors que les Français les utilisaient seulement pour nourrir leurs animaux.

Les Néo-Françaises préféraient en effet fabriquer leur pain avec de la farine de blé. Le grain de blé produisait plus de farine que les autres céréales et il était aussi plus soutenant.

Retour aux sources

Jusqu’aux années 1920, la diète des canadiens-français n’a pas beaucoup changée. Avec l’immigration, l’arrivée de l’électricité facilitant la cuisson et la conservation des aliments, on connait toute une révolution.

Dès 1928, on instaure les cours d’art ménager. Dans les années 1930, Jehanne Benoit fonde la première école de cuisine. Et ensuite, dans les années 1950, il y a beaucoup de chimiques qui entrent dans la cuisine avec l’industrialisation des aliments. Mais on recommence à avoir le souci de bien manger, souligne Ginette Charbonneau. Sa conférence était très bien documentée, soutenue par une bonne recherche de faits historiques.

http://ruemasson.com/

Les Canadiens paient plus et ils le savent, dit un rapport du Sénat


Peu importe les raisons, nous payons souvent trop cher les produits que nous achetons par rapport aux États-Unis .. et quelques fois l’écart est trop grand et ce malgré les frais transports .. C’est probablement une de ces raisons que ceux qui le peuvent n’hésitent pas a traverser la frontière pour faire leur achats
Nuage

 

Les Canadiens paient plus et ils le savent, dit un rapport du Sénat

 

Les explications de Denis Ferland

Les Canadiens paient plus cher que les Américains pour la même chemise à rayures ou encore le même vélo d’exercice, selon un rapport du Sénat.

« Les consommateurs canadiens se sentent arnaqués », concluent les membres d’un comité sénatorial des finances qui a rendu public, mercredi, son rapport final sur la disparité des prix entre les deux pays.

Pourquoi cette inégalité entre les prix existe-t-elle entre les deux pays, alors que le dollar canadien est pratiquement à parité avec le dollar américain? 

Selon un représentant du Conseil canadien du commerce de détail, cité dans le rapport : « Certains fabricants demandent parfois aux détaillants canadiens de 10 à 50 % de plus qu’aux détaillants américains pour des produits identiques ».

Dans son rapport, le comité sénatorial affirme que des membres du Conseil canadien du commerce de détail se font dire, par les fabricants, que trois facteurs expliquent ces différences dans les prix :

  1. les Canadiens sont habitués à payer plus cher les produits au Canada;
  2. les prix plus élevés imposés aux détaillants canadiens compensent les coûts associés à l’administration des bureaux des fournisseurs et à leurs activités au Canada;
  3. les distributeurs et les grossistes canadiens font face à des coûts supérieurs au Canada.

Les consommateurs aux aguets

« À mesure que les consommateurs canadiens prennent connaissance des applications des téléphones intelligents et des sites Internet utiles pour comparer les prix et qu’ils deviennent des consommateurs avertis, les pressions concurrentielles au Canada s’intensifieront et les prix des produits correspondront aux prix aux États-Unis », déclarent les auteurs du rapport du comité sénatorial.

Dans l’espoir que les consommateurs du Canada trouvent davantage leur compte, les membres du comité recommandent au gouvernement canadien qu’il révise en profondeur les taxes sur les produits importés.

Le comité sénatorial conseille aussi à Ottawa :

  • D’examiner la possibilité de faire entrer au Canada plus de produits exemptés de droits et de taxes.
  • De poursuivre la coordination et l’harmonisation des normes de sécurité canadiennes avec celles des États-Unis

Une autre recommandation vise la réduction du taux de majoration de 10 % que les distributeurs exclusifs canadiens peuvent ajouter au prix de catalogue des livres américains importés.

Quels sont les facteurs qui entrent en ligne de compte pour l’établissement du prix d’un produit?

  • Les coûts de transport
  • La taille du marché canadien
  • Les tarifs, c’est-à-dire les taxes sur les importations

Le comité s’en est aussi remis à l’expertise de manufacturiers, de détaillants, d’importateurs et d’associations de consommateurs pour élaborer son rapport. Les auteurs dudit rapport reconnaissent n’être pas parvenus à des conclusions aussi déterminantes qu’ils l’auraient souhaité.

Le comité souligne qu’il existe plus de 8000 catégories de tarifs au Canada. Pour chacune des catégories, on compte 18 traitements tarifaires différents. Ces droits tarifaires ont rapporté 3,6 milliards en revenus pour 2010-2011. Cet argent représente 1,5 % des revenus totaux du gouvernement fédéral pour cette année fiscale. Environ 60 % de ces droits tarifaires avaient été appliqués sur des vêtements et des produits textiles, des voitures et des pièces de voitures et des chaussures.

http://www.radio-canada.ca