Transposer la pensée en parole, bientôt réalité?


Il y a du encore du travail à faire, mais ils semblent être sur la bonne voie pour utiliser l’intelligence artificielle au service de ceux qui n’ont plus la parole, ainsi rendre la pensée en mot.
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Transposer la pensée en parole, bientôt réalité?

 

Illustration d'une femme dont les idées sont transformées en parole.

C’est la première fois que des scientifiques réussissent à transposer des signaux du cerveau directement en parole. Photo: iStock

Alain Labelle

Un système qui permet de traduire la pensée en paroles intelligibles a été mis au point par des neuro-ingénieurs américains.

C’est la première fois que des scientifiques réussissent à transposer clairement des signaux du cerveau directement en parole.

En analysant l’activité cérébrale d’une personne, cette technologie basée sur des synthétiseurs de la parole et sur l’intelligence artificielle reconstruit les mots qu’une personne entend avec une clarté inégalée.

Selon Nima Mesgarani de l’Université Columbia et ses collègues, cette percée marque une étape déterminante vers la création d’interfaces cerveau/ordinateur permettant aux personnes dont la capacité de parler est limitée ou inexistante de s’exprimer, notamment celles qui vivent avec les séquelles d’un AVC ou avec la sclérose latérale amyotrophique.

En outre, cette avancée pourrait aussi mener à de nouvelles façons pour les ordinateurs de communiquer directement avec le cerveau.

La voix, instrument central

« Notre voix nous aide à communiquer avec nos amis, notre famille et le monde qui nous entoure, c’est pourquoi en perdre l’usage à la suite d’une blessure ou d’une maladie est si terrible », explique Nima Mesgarani de l’Université Columbia.

Notre étude représente un moyen de rétablir ce pouvoir. Nous montrons qu’avec la bonne technologie, les pensées peuvent être décodées et comprises par n’importe quel auditeur. Nima Mesgarani

Le cerveau en observation

Dans les dernières décennies, les travaux de neuroscientifiques ont montré que certains modèles particuliers d’activité apparaissent dans le cerveau lorsqu’une personne s’exprime par la parole (ou s’imagine le faire).

D’autres signaux particuliers apparaissent aussi dans le cerveau lorsqu’une personne en écoute une autre.

Ces deux observations ont mené des chercheurs à vouloir enregistrer et décoder ces schémas dans l’objectif de percevoir les pensées dans le cerveau et de les traduire en paroles.

Un exploit difficile à réaliser

De précédents efforts menés par la présente équipe, mais aussi d’autres groupes de recherche, se sont concentrés sur des modèles informatiques simples qui analysaient des spectrogrammes, qui sont des représentations visuelles des fréquences sonores.

Mais cette approche n’a pas été un succès puisqu’elle n’a pas réussi à reproduire des sons intelligibles semblables à la parole.

À la suite de cet échec, l’équipe de Nima Mesgarani a abandonné le spectrogramme et s’est tournée vers un vocodeur, un algorithme informatique qui peut synthétiser la parole après avoir été formé à l’écoute de conversations humaines.

« C’est la même technologie utilisée par Amazon Echo et Apple Siri qui répond verbalement à nos questions », explique le Dr Mesgarani.

Leur nouvel objectif était d’apprendre à ce vocodeur à interpréter l’activité cérébrale d’un individu.

Pour cette étape cruciale, le Dr Nima Mesgarani s’est associé avec le neurochirurgien Ashesh Dinesh Mehta, un expert de l’épilepsie qui pratique régulièrement des chirurgies au cerveau.

« Nous avons demandé à des patients épileptiques en cours d’opération au cerveau d’écouter des phrases prononcées par des personnes différentes, pendant que nous mesurions leurs schémas d’activité cérébrale », explique le Dr Nima Mesgarani.

Ce sont ces schémas neuronaux qui ont servi à l’entraînement du vocodeur.

Les chercheurs ont ensuite demandé à ces mêmes personnes d’écouter des chiffres de 0 à 9 audibles à partir de haut-parleurs, tout en enregistrant leurs signaux cérébraux qui étaient ensuite transmis par le vocodeur.

Puis le son produit par le vocodeur en réponse à ces signaux a été analysé et nettoyé par des réseaux neuronaux, un type d’intelligence artificielle qui imite la structure des neurones du cerveau.

Le résultat fut l’émission d’une voix robotique récitant une séquence de chiffres.

Pour en vérifier l’exactitude, le Dr Mesgarani et son équipe ont demandé à des personnes d’écouter l’enregistrement et de rapporter ce qu’elles avaient entendu.

Nous avons constaté que les gens pouvaient comprendre et répéter les sons dans 75 % du temps, ce qui est bien au-delà de toutes les tentatives précédentes. Nima Mesgarani

L’amélioration de la compréhension est particulièrement claire lorsque l’on compare les nouveaux enregistrements aux tentatives antérieures, basées sur des spectrogrammes.

Vers la création d’un implant

 

La prochaine étape sera de tester des mots et des phrases plus complexes.

L’objectif final escompté serait de voir leur système s’intégrer dans un implant semblable à ceux que portent certains patients épileptiques, qui traduirait directement les pensées du porteur en mots. Un individu pourrait alors penser « j’ai besoin d’un verre d’eau » et le système transformerait les signaux cérébraux générés par cette pensée en parole synthétisée.

Le détail de cette étude est publié dans le journal Scientific Reports(Nouvelle fenêtre) (en anglais).

https://ici.radio-canada.ca/

Il s’est tatoué le visage et fait poser des implants pour ressembler à un clown


Chacun ses rêves ! Je n’arrive pas à comprendre comment on peut changer d’apparence à ce point. En vieillissant, il fera un clown tout ridé et triste sous son faux sourire.
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Il s’est tatoué le visage et fait poser des implants pour ressembler à un clown

 

Crédits : Richie the Barber/Facebook

par  Malaurie Chokoualé

 

Il aurait pu continuer à se maquiller de temps à autre, mais Richie the Barber a préféré que ces touches de couleurs deviennent permanentes.

Ce barbier de Los Angeles a décidé de se faire tatouer le visage et poser des implants en silicone sous les sourcils pour les rehausser. Les yeux cernés de bleu, le nez, la bouche et les sourcils colorés de rouge, Richie est très fier de son apparence pour le moins… troublante.

 

« Je vais vous dire pourquoi j’ai tatoué mon visage. C’est parce que j’ai toujours voulu être un clown », explique-t-il au début d’une vidéo postée sur sa chaîne YouTube.

En remontant un peu dans ses souvenirs, il se rappelle de sa première rencontre avec un clown quand il était petit. Il dit avoir été stupéfait et qu’il a immédiatement voulu en être un lui aussi. Avec le temps, il dit avoir compris que personne ne le comprenait vraiment, et il est devenu ce qu’il appelle un « clown de placard » attendant de faire son improbable coming out.

Des années plus tard, il a déménagé à Hollywood et là, tout a changé. Après avoir acheté un monocycle, il a commencé à jongler un peu partout et a intégré des lancers de confettis dans ses rasages. Puis, il est passé au tatouage. Dans sa vidéo, il explique également que son obsession pour les clowns et ses tatouages ont bien eu une incidence sur sa vie personnelle, mais qu’importe, il a continué de suivre son rêve. Aujourd’hui, il est barbier, et surtout il est clown tout le temps, comme il en avait toujours rêvé.

Crédits : Richie the Barber/Facebook

Sources : Richie the Barber/Facebook

https://www.ulyces.co

Les futurs mots de passe s’avalent et s’injectent


Avoir un mot de passe qui ne pourrait être piraté, c’est le souhait de tous. Mais devons-nous aller jusqu’à l’injection ou avaler une puce qui avec un Wi-Fi pourra nous reconnaître comme par exemple lors des transactions sur Internet ? Cette puce pourrait-elle donner des informations personnelles que nous ne souhaitons pas divulguer a qui veut ?
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Les futurs mots de passe s’avalent et s’injectent

 

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ENTER YOUR PASSWORD / Marc Falardeau via Flickr CC Licence By

Les nouveaux systèmes d’identification pour le paiement mobile seront les mots de passes avalés, implantés ou injectés, rapporte le Wall Street Journal.

C’est ce qu’a affirmé Jonathan Leblanc, le responsable mondial de la promotion du développement chez Paypal, dans une présentation intitulée «Kill all Passwords» donnée au cours de diverses conférences. Il y souligne que 91% des internautes utilisent l’un des 1.000 mots de passe les plus courants, ce qui rend leurs comptes vulnérables, et affirme que la technologie a fait un grand pas en avant vers la «véritable intégration avec le corps humain».

Jonathan Leblanc explique que les méthodes d’identification vont passer de l’extérieur du corps (comme l’empreinte digitale) à des fonctions internes, comme la reconnaissance des veines ou des battements du coeur. Il faudra alors implanter ou avaler des dispositifs qui permettront une «identification naturelle du corps».

Ces dispositifs pourront être des implants cérébraux, des ordinateurs greffables, ou encore des objets à avaler qui rechargeront leurs batteries grâce à l’acidité de l’estomac. Dans une interview, Jonathan Leblanc explique au Wall Street Journal:

«S’il y a un mot de passe faible, on a besoin de le renforcer avec quelque chose de physique derrière.»

Si les systèmes d’identification biométriques (empreinte digitale, rétine…) peuvent refuser l’accès à un utilisateur valide par erreur, ce ne sera pas le cas de ces nouveaux dispositifs. Jonathan Leblanc donne l’exemple d’une puce contenant des capteurs ECG qui observeraient l’activité électrique unique du cœur et en transmettrait les données par Wifi à des «tatouages informatiques portatifs», ou encore d’une capsule comestible qui détecterait les niveaux de glucose. Les données seraient cryptées pour éviter le piratage.

Jonathan Leblanc précise que si PayPal parle de ces technologies, cela ne signifie pas forcément que l’entreprise pense les adopter, mais plutôt qu’elle cherche à se repositionner comme un leader dans ce champ de recherche. Il admet que le chemin est encore long avant que les normes culturelles rattrapent les dispositifs que l’on peut ingérer ou s’implanter.

Comme le dit Mother Jones, pas besoin d’être un conspirationniste pour avoir quelques inquiétudes au sujet de cette nouvelle technologie. Le site remarque que les compagnies d’assurances seraient par exemple ravies d’utiliser des informations comme notre taux de diabète pour estimer que l’on a avalé un beignet de trop et qu’elles ne financeront pas la pose d’un anneau gastrique.

En 2013, Motorola avait déjà mentionné la possibilité d’«avaler son mot de passe»lors de la conférence All Things Digital. Comme l’expliquait alors French Web, cette pilule mise au point par le département des technologies avancées de Motorola contenait une puce qui s’activait dans l’estomac et envoyait un signal pour identifier l’utilisateur. L’entreprise avait présenté lors de la même conférence un tatouage doté d’une puce fonctionnant sur le même principe.

http://www.slate.fr/

Les photos les plus impressionnantes de l’exposition universelle du tatouages du Venezuela


Je sais qu’on ne devrait pas juger selon l’apparence d’une personne, mais voir ce genre de personne, il est difficile d’avoir une opinion positive. C’est un choix qu’ils ont fait, mais en vieillissant, je doute que l’image soit pire que maintenant. Quelle idée de transformer son visage, son corps de cette manière ?
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Les photos les plus impressionnantes de l’exposition universelle du tatouages du Venezuela

Par Chloe Tejada

Vous n’avez sans doute jamais vu de tatouages comme ceux-là.

À l’exposition universelle du tatouage du Venezuela qui se déroule du 29 janvier au 1er février à Caracas, plus le tatouage est audacieux, mieux c’est.

Des centaines de personnes du monde entier se sont déplacées pour assister à cet événement fascinant, ou tous les types de tatouages se côtoient: celui des yeux à l’implant dentaire en passant même par des transformations extrêmes du corps

Comme vous l’aurez deviné, ces visiteurs sont plutôt impressionnants, mais jetez quand même un coup d’oeil à cet art incroyable à même le corps.

Découvrez les photos les plus cools de l’exposition universelle du tatouage du Venezuela 2015 et des années passées:

  • FEDERICO PARRA via Getty Images

    Carlos Dehaquiz a transformé son corps avec des implants. (AP Photo/Ariana Cubillos)

  • FEDERICO PARRA via Getty Images

    Kala Kaiwi revendique le Guinness des records pour la plus grande extension delobes d’oreilles. (FEDERICO PARRA/AFP/Getty Images)

  • FEDERICO PARRA via Getty Images

    Maria Jose Cristerna est connue sous le nom de la «femme vampire». (FEDERICO PARRA/AFP/Getty Images)

  • ASSOCIATED PRESS

    Une femme montre sa jambe couverte de tatouages. (AP Photo/Ariana Cubillos)

  • ASSOCIATED PRESS

    Mary Jose Cristerna. (AP Photo/Ariana Cubillos)

  • Venezuela Expo Tattoo

  • ASSOCIATED PRESS

    Un homme surnommé «crane rouge». (AP Photo/Ariana Cubillos)

  • ASSOCIATED PRESS

    Mary Jose Cristerna. (AP Photo/Ariana Cubillos)

  • ASSOCIATED PRESS

    Mary Jose Cristerna (AP Photo/Fernando Llano)

  • ASSOCIATED PRESS

    Mary Jose Cristerna. (AP Photo/Fernando Llano)

  • ASSOCIATED PRESS

    Mary Jose Cristerna. (AP Photo/Fernando Llano)

  • JUAN BARRETO via Getty Images

    Matt Gone des États-Unis.(JUAN BARRETO/AFP/Getty Images)

  • ASSOCIATED PRESS

    Mary Jose Cristerna. 25, 2013. (AP Photo/Fernando Llano)

  • ASSOCIATED PRESS

    Matt Gone. (AP Photo/Fernando Llano)

  • ASSOCIATED PRESS

    Mary Jose Cristerna. (AP Photo/Fernando Llano)

  • ASSOCIATED PRESS

    Constantino Quintero. (AP Photo/Ariana Cubillos)

  • ASSOCIATED PRESS

    Emilio Gonzalez. (AP Photo/Ariana Cubillos)

  • http://quebec.huffingtonpost.ca/

Il voit pour la première fois grâce à un oeil bionique


J’ai toute de suite pensé à la série  »L’homme à 6 millions de dollars » Encore une fois, le fictif rejoint la réalité. C’est une belle avancée en ophtalmologie.
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Il voit pour la première fois grâce à un oeil bionique

 

Il voit pour la première fois grâce à un oeil bionique

Capture Agence QMI

Un Américain aveugle depuis plus de 30 ans a recouvré la vue grâce à un œil bionique qui lui a été implanté il y a quelques semaines.

Dans une vidéo partagée sur YouTube, on peut voir Larry Hester, 66 ans, apercevoir sa femme Jerry qu’il n’avait pu observer depuis le début des années 1980.

M. Hester est en effet atteint d’une rétinite pigmentaire, une maladie ophtalmique dégénérative, qui l’a progressivement plongé dans le noir.

Mais grâce à une technologie avancée, il a pu recevoir un traitement des médecins de l’université Duke en Caroline du Nord, rapporte le quotidien anglais, «The Independent».

Les médecins lui ont implanté un œil bionique qu’ils ont ensuite activé à la plus grande joie de Larry et de sa conjointe, qui n’a pu contenir ses larmes pendant ce moment très touchant.

Le sexagénaire est le septième Américain à pouvoir profiter de cette technologie avancée connue sous le nom de système de prothèse rétinienne ARGUS II.

Ce système ne redonne pas entièrement la vue, mais aide les patients à distinguer les choses.

Ces implants fonctionnent grâce à des signaux lumineux envoyés par une caméra installée sur une paire de lunettes bien spéciale.

Durant sa visite à l’université Duke en début de semaine, Larry a expliqué qu’il «voyait» un canard blanc nager sur un étang, la pleine Lune et les chrysanthèmes jaunes de sa conjointe.

Jerry Hester a également expliqué aux médecins que son mari avait pu voir son visage pour la première fois depuis longtemps.

Larry devra se faire ausculter régulièrement pour que les médecins améliorent son traitement.

Mais l’homme se dit juste heureux de la chance qu’il a déjà eue d’avoir accès à ce dispositif.

http://fr.canoe.ca

Des imprimantes 3D pour la chirurgie réparatrice


L’imprimante 3D est une des technologies a des utilités qui vont au-delà des espérances. Juste en regardant toutes les possibilités en chirurgies que ce soit en pratique avant une opération réparatrice que les matériaux nécessaire pour remplacer un os, ou un cartilage, c’est vraiment phénoménale
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Des imprimantes 3D pour la chirurgie réparatrice

 

3DSYSTEMS

Ces répliques de la mâchoire d’un patient, réalisées à partir d’un simple scanner, permettent au chirurgien dentiste de s’entraîner avant d’opérer.

L’impression en 3D permet de fabriquer sur mesure toutes les pièces osseuses imaginables.

Une réplique en trois dimensions (3D) de la mâchoire d’un patient qui doit subir la pose de plusieurs implants dentaires, une autre d’un os du palais – le palatin – à la forme particulièrement complexe, et même un moulage grandeur nature de l’articulation d’un genou de gorille atteint d’arthrose… Ces exemples présentés le 28 août dans le département d’anatomie de l’université Paris-Descartes par la société américaine 3D Systems sont les signes d’une révolution médicale en marche.

Le modèle 3D d’os maxillaire ressemble à s’y méprendre à un os véritable. Mieux, il s’agit de la réplique exacte de l’anatomie d’un patient, réalisée à partir du simple scanner de sa mâchoire. Plusieurs copies sont réalisées pour permettre au chirurgien-dentiste qui doit réaliser des implants multiples de préparer son intervention et la répéter à volonté en testant différentes stratégies et angles de forage.

«Les sensations lorsque l’on s’entraîne sur les répliques sont très proches de celles éprouvées quand on opère sur un os réel», confirme le Dr Bernard Cannas, cofondateur de Sapo Implant, une société de formation en implantologie qui utilise ces maquettes 3D.

Avantage supplémentaire grâce aux imprimantes 3D couleur, la maquette personnalisée peut intégrer la position précise des artères du patient. Des variations sont en effet toujours possibles d’une personne à l’autre.

«Lors des essais sur maquette, si l’on fore jusqu’à l’artère, des copeaux colorés apparaissent aussitôt», raconte le Dr Cannas.

«L’imprimante 3D, c’est idéal pour le sur-mesure», explique Jean-Manuel Nothias, spécialiste de la technologie 3D chez Vizua, la société qui fournit la plate-forme de visualisation à 3D Systems.

Implants sur mesure

Il y a trois mois, l’Amérique découvrait l’histoire miraculeuse d’un bébé de quelques mois sauvé grâce à l’impression 3D. Atteint de trachéobronchomalacie, une faiblesse des cartilages bronchiques, le nouveau-né âgé de deux mois s’étouffait plusieurs fois par jour. C’est grâce à l’impression d’une «attelle bronchique» sur mesure à l’université du Michigan que le bébé, aujourd’hui âgé d’un an, a passé le cap le plus dangereux.

Des implants sur mesure ont aussi été fabriqués et posés avec succès pour remplacer des os du crâne fracturés.

«Les scanners postopératoires montrent la restauration d’une excellente symétrie des courbes et des contours dans tous les cas», écrivaient l’an dernier les neurochirurgiens de l’université de Séoul (Corée) qui ont utilisé la technologie pour seize patients ayant d’importantes pertes osseuses.

Il y a tout juste un mois, une équipe belgo-hongroise décrivait comment les chirurgiens avaient pu sculpter des greffons osseux en se servant du modèle 3D pour réparer des fentes palatines, c’est-à-dire des brèches osseuses entre le palais et le nez.

«Les brèches sont complexes et variables», explique auFigaro le Dr Peter Palhazi, qui a dirigé ce travail, «grâce à l’imprimante 3D nous pouvons désormais voir ce qui était difficile à imaginer».

Les appareils orthodontiques transparents réalisés sur mesure au fil de la correction sont aussi une application directe de cette technologie.

Mais le plus spectaculaire est peut-être à venir.

«La technologie bénéficie des progrès de l’ingénierie des matériaux, explique Jean-Manuel Nothias. On imprime déjà en métal, en porcelaine ou en matériel biodégradable et des os en Nylon sont même à l’étude.»

Il n’est même plus obligé d’acheter une imprimante professionnelle (20 000 à 300 000 $) puisque des abonnements sont possibles, par exemple 30 h d’impression pour 300 dollars par mois. Le modèle est alors imprimé et expédié par la poste quelques jours après la commande.

http://sante.lefigaro.fr

Epilepsie : des implants en soie améliorent la maladie


Ceux qui sont épileptiques, la recherche semble avancer pour apporter de meilleurs traitements grâce a des implants biodégradables .. Et oui,  on n’arrête pas le progrès !
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Epilepsie : des implants en soie améliorent la maladie

 

Epilepsie : des implants en soie améliorent la maladie

© iStockphoto

Des chercheurs américains ont mis au point un système permettant de libérer une molécule, l’adénosine, qui atténue les crises d’épilepsie. Des essais cliniques sur des rats ont donné des résultats encourageants sur le long terme

Des premiers essais menés sur des rats en laboratoire concernant un nouveau système pour arrêter la progression de l’épilepsie donnent de l’espoir aux patients qui ne répondent pas au traitement médicamenteux, soit 30% des cas. Cette maladie, qui touche 0,6 à 0,7 % de la population en France, se manifeste par des crises résultant d’une décharge anormale et simultanée de milliers de neurones, explique l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) sur son site.

Or, des chercheurs américains du Legacy Research Institute (Portland), de l’Oregon Health and Sciences University (OHSU) et de l’Université Tufts (Boston) se sont penchés sur les effets de l’adénosine, une molécule libérée par les neurones connue pour atténuer les crises. Dans une étude publiée par la revue The Journal of clinical investigation, les scientifiques expliquent avoir mis au point des implants en soie conçus pour libérer cette substance. Placés dans le cerveau de rats épileptiques, ces implants ont entrainé une amélioration significative de la maladie sur le long terme.

Les chercheurs estiment que pour un traitement de 10 jours d’adénosine, l’action de la molécule dure environ trois mois. Ces implants, qui sont biodégradables et se dissolvent complètement après avoir libéré l’adénosine, doivent encore être testés chez des patients humains, mais ils ouvrent la porte à une nouvelle forme de traitement qui pourrait changer significativement le quotidien des malades.

http://www.topsante.com