Le Saviez-Vous ► Pourquoi les insectes n’éternuent pas ?


Ce n’est pas vraiment une question que je me pose, sauf que cela permet de comprendre comment un insecte vecteur peut survivre malgré un virus …
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Pourquoi les insectes n’éternuent pas ?

 

La mouche du vinaigre (drosophile) photographiée au microscope électronique à balayage.

La mouche du vinaigre (drosophile) photographiée au microscope électronique à balayage.INSTITUT PASTEUR

Par Erwan Lecomte

Les insectes peuvent transporter les pires maladies sans pâtir de la présence de leurs mortels passagers, les virus. Des chercheurs lèvent le voile sur cette étrange immunité.

ALERTE. Un article publié dans Nature Immunology par des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS vient de lever le voile sur l’étrange immunité des insectes.

Les scientifiques ont remarqué que, dès qu’il infecte l’insecte, le virus détourne la machinerie cellulaire de son hôte pour lui faire produire de petites séquences d’ADN à la fonction étonnante. En effet, ces dernières ne servent pas au virus à se multiplier mais… à tirer la sonnette d’alarme !

En effet, ces séquences d’ADN produites par le patrimoine génétique du virus vont être reconnues par l’organisme de l’insecte. La réponse immunitaire va alors être renforcée, ce qui a pour effet de mettre la prolifération du virus en coupe réglée. Un équilibre subtil et mutuellement acceptable s’établit alors entre le virus et son vecteur.

ÉQUILIBRE. En effet, si le virus affaiblit trop l’insecte et que ce dernier passe l’arme à gauche, le virus ne peut plus poursuivre son cycle d’infestation dans un nouvel hôte. Ces mécanismes qui stimulent la réponse immunitaire assurent en fait au virus une propagation efficace.

De son côté, l’insecte optimise les dépenses énergétiques de son système immunitaire : il ne s’épuise pas dans une tentative incertaine d’élimination du virus et se contente d’en réguler la multiplication afin qu’il ne lui soit pas nuisible.

Erwan Lecomte

https://www.sciencesetavenir.fr/

De quelle immunité Trump peut-il se prévaloir ?


C’est compliqué la politique. Est-ce qu’un président des États-Unis peut avoir l’immunité ? Sur ce que les démocrates veulent accuser Donald Trump pour le destituer semble plus compliqué, car rien n’est clairement établi par la loi. Pour ma part, quand une personne gouverne un pays, il doit être responsable de ses actes avant, pendant et après.
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De quelle immunité Trump peut-il se prévaloir ?

 

Donald Trump... (Photo Jacquelyn Martin, Associated Press)

 

Donald Trump

PHOTO JACQUELYN MARTIN, ASSOCIATED PRESS

 

CHARLOTTE PLANTIVE
Agence France-Presse
Washington

Après une série de révélations embarrassantes, des élus démocrates ont appelé à inculper Donald Trump malgré les obstacles légaux. Qu’en est-il exactement du statut pénal du président des États-Unis ?

Le contexte 

Lors de la campagne présidentielle de 2016, Michael Cohen, alors avocat de Donald Trump, a organisé, « à la demande » de son patron, des versements pour faire taire deux femmes qui prétendaient avoir eu des liaisons avec le milliardaire, ont déclaré des procureurs la semaine dernière. 

Pour la justice, ces versements constituent une violation des lois sur le financement des campagnes électorales. 

Ces révélations ont rouvert un débat sur l’immunité du président en exercice.

« Je suis intimement convaincu qu’un président peut être inculpé », a déclaré le sénateur démocrate Richard Blumenthal.

« Je ne crois pas que le département de la Justice ou la Constitution aient souhaité que le président, par le simple fait d’être en exercice, se trouve au dessus des lois », a renchéri son confrère de la Chambre des représentants, Adam Schiff.

Pour lui, il faut inculper rapidement Donald Trump afin de stopper la prescription (cinq ans pour les faits en cause), et le juger une fois qu’il ne sera plus président. 

Les textes 

La Constitution américaine prévoit une procédure spécifique, l’impeachment, pour démettre de ses fonctions le président en cas de « trahison, corruption ou autre crimes et délits graves ». La Chambre des représentants est chargée de la mise en accusation, le Sénat de le juger. 

Cette procédure empêche-t-elle l’ouverture en parallèle de poursuites criminelles ?

La question n’est pas évoquée dans la Constitution. Mais l’un des pères fondateurs, Alexander Hamilton avait écrit dans les Federalist Papers – recueil qui fait référence pour interpréter la Loi fondamentale – que le président pouvait « après son mandat être poursuivi et puni par la loi ordinaire ». Cela sous-entend qu’il jouit d’une immunité pendant son mandat.

En 1973, puis en 2000, le département de la Justice a rendu des décisions en ce sens. Il a estimé dans des mémos qui font référence, qu’inculper un président en exercice « nuirait » au bon fonctionnement de la Maison-Blanche.

Les précédents

La procédure d’impeachment a été enclenchée à trois reprises contre des présidents sans aller à son terme : en 1868, contre le démocrate Andrew Johnson ; en 1974 contre le républicain Richard Nixon dans le cadre du scandale du Watergate (il avait démissionné avant le vote à la Chambre), et en 1998 contre le démocrate Bill Clinton, mis en accusation pour « parjure » à la Chambre basse, mais acquitté au Sénat.

En droit civil, la Cour suprême a estimé qu’un président pouvait être poursuivi pendant son mandat pour des actes accomplis avant son entrée en fonction, et autorisa en 1997 Paula Jones à poursuivre Bill Clinton pour harcèlement sexuel lorsqu’il était gouverneur de l’Arkansas.

C’est pourquoi Summer Zervos, une ancienne candidate de l’émission de téléréalité de Donald Trump, a pu porter plainte en diffamation en 2017 contre le président qu’elle accuse d’avoir menti en niant l’avoir pelotée de force.

Mais au pénal, aucun procureur n’a jamais essayé d’aller à l’encontre des règles édictées par le ministère de la Justice.

Le débat d’experts

Certains juristes estiment donc que rien n’est gravé dans le marbre.

Le professeur de droit Neal Katyal, qui a travaillé pour l’administration du président démocrate Barack Obama, estime ainsi que les mémos du ministère sont « des lignes directrices générales » mais pas « une jurisprudence établie ».

Pour lui, ils ne s’appliquent pas aux délits commis pour devenir président.

« Sinon, ce serait une incitation à tricher encore plus », relève-t-il.

Preuve qu’il existe une marge d’interprétation, le juge de la Cour suprême Brett Kavanaugh, nommé par Donald Trump, a lui même changé d’avis.

Dans les années 1990, il faisait partie de l’équipe du procureur Kenneth Starr qui enquêtait sur la liaison du président Bill Clinton avec sa stagiaire Monica Lewinsky.

« Pourquoi est-ce que le président devrait être différent des autres quand il est convoqué par un grand jury ? », écrivait-il en 1995.

Mais en 2009, il jugeait qu’un président devrait être épargné de poursuites civiles et pénales lors de son mandat.

https://www.lapresse.ca

Les démocrates s’interrogent sur une procédure de destitution de Trump


Une destitution de Donald Trump, le croyez-vous ? C’est une possibilité, mais je crois plus qu’étant président des États-Unis, cela donne malheureusement une certaine immunité. Pourtant, ce qui est illégal pour un, devrait l’être pour tous, peut importe l’argent en banque ou son statut. Par contre, après un poste de pouvoir, il pourrait faire face à la justice et sans son immunité, il risquera la prison.
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Les démocrates s’interrogent sur une procédure de destitution de Trump

The Associated PressDonald Trump

Des élus démocrates ont évoqué dimanche avec prudence la possibilité d’une procédure de destitution contre Donald Trump, soupçonné par un procureur de New York d’avoir été directement impliqué dans des actes illégaux durant la campagne de 2016.

« Ce sont certainement des délits » qui pourraient ouvrir la voie à un impeachment, a déclaré sur CNN Jerrold Nadler, membre de la Chambre des représentants.

Selon un procureur de New York, l’ex-avocat Michael Cohen a agi « en coordination et sous la direction » de Donald Trump pour empêcher deux maîtresses présumées de dévoiler leur relation extraconjugale avec le milliardaire républicain, peu de temps avant l’élection présidentielle.

« En relation avec les deux paiements, Cohen a agi avec l’intention d’influencer l’élection présidentielle de 2016 », dit le procureur pour qui les versements d’argent à ces deux femmes constituent par conséquent des financements de campagne illégaux.

« Nous avons atteint un nouveau palier dans l’enquête », a réagi le sénateur Chris Murphy sur ABC.

« C’est un président qui est nommé comme un co-conspirateur présumé, l’allégation est qu’il a commis au moins deux infractions pour tenter de manipuler l’élection de 2016 », a poursuivi le démocrate.

Donald Trump n’a toujours pas directement commenté cette première mise en cause par la justice américaine, dans ce dossier périphérique à l’enquête russe qui empoisonne sa présidence.

« Le président est totalement blanchi, merci! », avait-il écrit vendredi soir sur Twitter après une cascade de révélations de la justice de New York et du procureur spécial, dévoilant notamment que Moscou aurait proposé une coopération politique à un membre de son équipe de campagne en novembre 2015.

Mais il a limité ses réactions au dossier russe spécifiquement, pour nier une fois de plus toute collusion avec Moscou.

Si les démocrates n’écartent pas la possibilité de lancer une procédure de destitution contre le 45e président des Etats-Unis, ils restent extrêmement prudents.

L’impeachment, une carte politique à risque

Politiquement, l’ »impeachment » est une procédure risquée. Certes les démocrates auront la majorité à la Chambre des représentants à partir de janvier, après leur large victoire aux élections de mi-mandat. Techniquement, ils auront donc la possibilité de voter la mise en accusation de Donald Trump.

Mais le Sénat est resté aux mains des républicains. Or c’est là que se déroulerait le procès du président, afin de le condamner à une majorité des deux tiers, ou de l’acquitter.

Dans l’histoire américaine, seuls deux présidents ont été sous le coup d’une procédure de destitution, Andrew Johnson au 19e siècle et Bill Clinton. Aucune n’a abouti à une destitution.

Richard Nixon, menacé par le lancement de la procédure a préféré démissionner, englué dans le scandale du Watergate dans les années 70.

« Vous ne lancez pas nécessairement un impeachment contre le président parce qu’il a commis » un délit pouvant ouvrir la voie à une procédure de destitution, a précisé Jerrold Nadler.

« Une procédure de destitution est une tentative d’annuler le résultat de la dernière élection et ne doit être mise en oeuvre que pour des situations très graves », a ajouté l’élu démocrate qui deviendra le président de la commission judiciaire de la Chambre.

Du côté républicain, un certain embarras était palpable même si Marco Rubio, rival malheureux de Donald Trump à la primaire républicaine, a assuré sur CBS que pour l’instant, il n’y avait aucune raison de ne pas continuer à soutenir le président

Le Congrès doit « disposer de tous les faits et de toute l’information » pour se prononcer, a ajouté le sénateur.

Sur cette affaire de financement électoral illégal, la majorité des juristes estime que le président ne peut pas être inculpé comme un justiciable ordinaire, disposant d’une immunité pendant la durée de son mandat.

Adam Schiff, élu démocrate de la Chambre basse, prédit toutefois un sombre avenir au locataire de la Maison Blanche.

« Il y a une réelle éventualité que le jour où Donald Trump quittera le pouvoir, le ministère de la Justice puisse l’inculper. Il pourrait alors être le premier président, depuis un bon moment, à faire face à une vraie possibilité d’emprisonnement », a-t-il déclaré à CBS.

http://journalmetro.com

Pourquoi les chauves-souris résistent-elles aux virus les plus dangereux ?


 

On sait que les chauves-souris sont vectrices de plusieurs virus et malheureusement transmissible à l’humain, mais eux-même s’ils sont porteurs ne semble pas en souffrir. Les chercheurs chinois croient que c’est dû à un gène spécifique qui les protègerait
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Pourquoi les chauves-souris résistent-elles aux virus les plus dangereux ?

© thinkstock.

Jeanne Poma.

Source: BBC

Des scientifiques chinois ont découvert que les chauves-souris ont la chance de posséder un gène, appelé Sting, qui une fois muté leur permet de résister aux pires des virus comme Ebola. Ce gène atténuerait la production d’interférons, les protéines du système immunitaire qui alertent le corps en cas d’infection virale.

Les chauves-souris peuvent être porteuses de nombreux virus mortels, comme Nipah, Marburg, Sars ou encore Ebola. Elles ne souffrent pourtant d’aucun de leurs effets. Habituellement, le système immunitaire défend le corps grâce à des anticorps et un ensemble de lymphocytes T appelés lymphocytes T tueurs. Ceux-ci reconnaissent et détruisent les virus. Ils sont capables de réagir grâce à des infections passées ou grâce à un vaccin. Certains organismes peuvent rejeter un virus, sans avoir jamais été infectés. On parle alors d’immunité innée. 

Le danger de la détection du virus

Lorsqu’il infecte une cellule, un virus laisse des traces, qui seront ensuite identifiées par des protéines de détection, en cas de récidive. Celles-ci vont alors produire des interférons. Ceux-ci déclenchent les effets d’alarme que nous connaissons, comme la fièvre, les douleurs et la fatigue. L’interféron provoque aussi la création de molécules avec un effet antiviral immédiat. 

Mais si le corps produit trop d’interférons, cela peut être néfaste pour lui. C’est ce qui arrive face à des virus comme Ebola et Sars. Ce dernier avait infecté plus de 8400 personnes en 2003. 

« Au début, nous pensions que la chauve-souris pouvait avoir un système immunitaire inné super fort, ce qui signifiait que son interféron pouvait tuer tout le virus. Mais nous nous sommes rendus compte que ces animaux pouvaient vivre avec le virus, comme dans une situation d’équilibre », a expliqué le professeur Peng Zhou, de l’Institut de virologie de Wuhan

Le rôle de l’ADN

Les scientifiques ont découvert que les chauves-souris ont une répartition toute particulière de leur ADN. La présence du gène Sting ferait toute la différence. Cette composition différente de leur corps fait que le virus qui s’attaque à l’ADN réduit la production d’interférons. Les effets ne sont pas les mêmes chez les humains. 

Encore de nombreuses études en perspectives

Cette découverte est soumise à débat par les scientifiques américains, qui doutent encore de la responsabilité de ce gène Sting. 

Le professeur Alexander Bukreyev, basé à la branche médicale de l’Université du Texas, déclare :

« De toute évidence, plus d’études sont nécessaires pour mieux comprendre la capacité des chauves-souris à héberger des agents pathogènes viraux. »

http://www.7sur7.be/7

UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE VOTRE INTESTIN


C’est une histoire fictive oui, mais basé sur la réalité avec quelques variantes de la routine des gens. C’est une façon amusante d’apprendre le rôle de notre intestin qui après la lecture, on comprend qu’il est vraiment sophistiqué. Mais comme toute chose, il faut lui donner l’occasion de faire du bon travail
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UNE JOURNÉE DANS LA VIE DE VOTRE INTESTIN

 

Un intestin plutôt loquace explique en quoi une mauvaise journée peut affecter votre humeur, votre immunité et votre digestion.

Crédit photo: Serge Bloch

C’est étonnant comme les choses changent vite dans une journée.Tout avait pourtant bien commencé. Le Corps avait avalé l’un de mes petits-déjeuners préférés: yaourt, flocons d’avoine et bleuets. Grâce aux fibres de ces derniers, je fonctionnerai sans secousses, si vous voyez ce que je veux dire. Mieux encore,le yaourt grouille de probiotiques,de petites créatures bactériennes qui contribuent à la santé de ma flore intestinale (FI). Ces microbes étonnants ont élu domicile chez moi et favorisent la digestion et la santé immunitaire. Quand ma FI est équilibrée et heureuse, le Corps est moins exposé à une indigestion s’il avale des mets chinois qui croupissent au frigo depuis des lustres.

Mais j’y reviendrai. Pour l’instant, il n’est que 8 h 30 et, sur le chemin du travail, mon optimisme décline. Soudain, le Corps se souvient d’un courriel envoyé par son patron en fin de soirée («Passez me voir demain à 15 h 30»). Aïe, ça ne ressemble pas à une promotion. Et la circulation est infernale! Je salue au passage les substances chimiques du stress, comme le cortisol. Celles-ci peuvent devenir mes ennemies quand elles participent aux journées exigeantes du Corps. D’accord, il bosse dur, mais j’en paie le prix! Quand le taux de ses hormones de stress grimpe, son cerveau ordonne aux cellules spécialisées de ma paroi de libérer des substances inflammatoires. Ces dernières sont utiles en cas d’infection à combattre. Mais en l’absence de véritable menace, elles provoquent des contractions musculaires. Je deviens alors ballonné et irrité. (Bonjour, crampes et course affolée vers les toilettes! ) En quatrième vitesse, elles peuvent également provoquer le syndrome du côlon irritable (CI). Autrement dit, je dois endurer des douleurs lancinantes et insupportables. Amusant, non?

Note à moi-même: avec l’aide du cerveau, cherche des moyens d’aider le Corps à se détendre. Le yoga ne lui sera d’aucune utilité s’il consulte son BlackBerry avant chaque posture du chien renversé.

Le secret de mon équilibre

Je crois bien avoir tout juste senti ma FI passer à l’action. Il faut le reconnaître, cette masse de près de 100 trillions de microorganismes qui logent sur ma paroi est impressionnante. La plupart d’entre eux sont de bons citoyens et des ouvriers efficaces. Ils facilitent la digestion en dissolvant les nutriments et en éloignant divers germes. C’est pourquoi je supplie le Corps de consommer plus de fibres et de yaourt, comme il l’a fait ce matin. Ces prébiotiques (flocons d’avoine et bleuets), de même que les probiotiques du yaourt, agissent comme des surveillants zélés. Ils permettent aux bons gars de ma FI de faire leur boulot sans être gênés par les semeurs de zizanie.

Eh oui, ma FI abrite aussi certains citoyens, disons, mal éclairés. Quand ces mauvais garçons sévissent, le Corps le sait. Je me détraque et provoque gaz et ballonnements qui lui donnent l’impression d’avoir grossi. (Adieu, jean moulant!) Selon des experts, quand j’accueille certains microbes en trop grand nombre, je risque de lui faire prendre du poids, de déclencher des maladies auto-immunes ou de causer une dépression. (Mon Dieu, voilà de quoi me mettre mal à l’aise!)

Le Corps se met à travailler dur aussitôt arrivé au bureau. Je me sens un peu altéré. Est-il vraiment trop occupé pour prendre un verre d’eau ou un goûter? Quand arrive l’heure du déjeuner, je suis anxieux (le rendez-vous de 15 h 30 approche) et affamé, une très mauvaise combinaison. Je sais qu’il va engloutir ce plat de tacos en un rien de temps.

Quand ce repas mastiqué et réduit en bouillie arrive dans mon estomac, je me mets au boulot. Je lui fais un bon massage, contractant mes muscles de manière douce et rythmée dans le but de le dissoudre. Puis, mes substances chimiques passent à l’action: aidé de mes muscles masseurs, l’acide chlorhydrique détruit tortillas, haricots et guacamole. C’est un truc puissant. Voyez-moi comme une machine à laver qui, au lieu de tordre pour enlever les taches, essore les nutriments de la nourriture avalée par le Corps.

J’avoue, je suis une machine complexe. Mon estomac est probablement plus petit que vous le croyez. Imaginez une pochette de la grosseur d’un poing, située côté droit, juste sous les côtes. Mais je suis ultra-extensible. À l’Action de grâce, par exemple, je peux facilement loger un litre, voire un litre et demi, de dinde, farce et patates douces caramélisées. Et je suis assez futé pour transformer chaque groupe alimentaire – protéines, lipides et glucides – à différentes vitesses et avec l’aide d’enzymes en tous genres.

Au fait, ce sont les lipides qui prennent plus de temps. Alors, ce plat de tacos copieux, qui, outre les protéines et les fibres, est riche en lipides, me demandera plusieurs heures de travail.

Mon instinct viscéral

De retour au bureau, le Corps essaie de se concentrer sur les 53 courriels à lire, mais mon malaise le distrait et je n’y peux rien. Ce qui l’amène à comprendre qu’il s’inquiète au sujet de Luke, son ado. Il dit que ça le prend aux tripes, et à juste titre. Des chercheurs me considèrent comme un second cerveau, car j’abrite dans ma paroi 100 millions de cellules nerveuses, collectivement appelées «système nerveux entérique».

Toute la journée, nous travaillons de concert, l’autre cerveau et moi, à transmettre de l’information par le biais de nos cellules nerveuses et de nos hormones, essentiellement comme des marionnettistes jouant sur l’humeur du Corps. Quand je ne suis pas dans mon assiette, j’envoie à mon collègue cérébral des messages qui rendent le Corps anxieux. Je l’oblige ainsi à se concentrer sur les signaux qu’il a reçus de Luke voulant que quelque chose cloche. Le cerveau en récolte tout le mérite, mais je suis très intelligent moi aussi. (En passant, j’ai raison à propos de Luke: il a échoué à son examen de math et ne veut pas le dire au Corps.)

Oh! C’est l’heure de ce rendez-vous mystérieux. Le taux de cortisol grimpe, le cœur bat la chamade, la pression artérielle s’élève dangereusement. J’aimerais pouvoir dire que je suis calme, mais je suis noué. Puis mon pire cauchemar se produit: des gargouillements sonores rompent le silence du bureau. Cela vient de moi. Dites donc, essayez de masser une énorme platée de tacos dans le but de les transformer en simples molécules sans émettre le moindre son! Impossible. Heureusement, son patron voulait seulement le remercier d’avoir fait des heures supplémentaires la semaine dernière. Il soupire de soulagement.

Comme son stress tombe, je peux me remettre à digérer correctement les tacos, qui quittent tranquillement mon estomac pour entrer dans mon intestin grêle.

Vous avez dit grêle? Ce boyau d’environ 3 cm de diamètre n’a rien de fluet. Il serpente dans le bas du tronc, sur un parcours de plus de six mètres. Chaque centimètre de cette énorme surface est un lieu de transit pour les nutriments que je viens de récolter. Ceux-ci traversent ma paroi intestinale en direction du système circulatoire, parcourant 37500 km de vaisseaux sanguins afin de livrer les matériaux bruts essentiels à la moindre petite partie constituante de mon hôte.

Après le travail, le Corps décide d’aller directement au gym, mais j’aurais souhaité qu’il attende un peu. Il vient tout juste d’engloutir une grosse part de gâteau. Le cours d’aérobie a pour effet d’éloigner le sang de mon système pour l’acheminer vers son cœur et ses muscles. D’accord, ces derniers font tout le travail, mais l’entraînement intense me ralentit. En fait, je suis un grand amateur d’exercices réguliers, à condition que le Corps attende au moins une heure après avoir mangé avant d’en faire. Je suis alors plus efficace. C’est la danse aérobique que je préfère. L’exercice tonifie mes muscles qui se contractent alors plus facilement et propulsent les aliments sans que j’aie recours à du renfort.

Quand le Corps rentre finalement à la maison, je réclame à manger sur-le-champ. Salade grecque et crevettes, miam-miam! C’est nettement mieux que ces tacos minables. Mais… vlan! Il s’allonge sur le canapé aussitôt sa dernière bouchée avalée. On peut difficilement le lui reprocher; il est épuisé. Mais dès qu’il se couche, tout cet acide chlorhydrique que j’ai mis en branle afin de digérer son repas reflue vers mon œsophage, dont l’accès lui est pourtant interdit.

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Certains aliments peuvent soulager les symptômes d’allergie


Vivre avec des allergies n’est pas chose facile, certains vivent avec des allergies a tous les jours .. Peut t’on diminuer l’impact des allergies ? Il semblerait que oui avec certains aliments. Cela vaut peut-être la peine d’essayer surtout que cela fait partie d’une bonne alimentation
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Certains aliments peuvent soulager les symptômes d’allergie

 

Photo Fotolia

Il existe certains aliments qui peuvent atténuer les symptômes des allergies.

Les personnes qui souffrent d’allergies vivent parfois un calvaire en contact avec l’allergène en question. Les symptômes vont de l’urticaire, aux gonflements des yeux ou du visage, des maux estomac, etc. Mais sachez que certains aliments peuvent réduire vos symptômes.

Selon le Live Strong, les probiotiques contenus dans le yaourt stimulent l’immunité et augmentent la résistance aux allergènes.

Même chose pour les légumes comme les tomates, les aubergines, les concombres, les courgettes et les haricots qui réduisent les symptômes d’allergie et les crises d’asthme.

Vous pouvez aussi vous tourner vers la vitamine C et les antioxydants contenus dans les fruits comme les oranges, les kiwis, les mangues, les fraises, les ananas et les papayes.

Si vous n’êtes pas allergique au miel, c’est aussi une bonne option. Une cuillerée par jour aide à produire des anticorps en regard aux allergènes

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