Les secrets du blob, une espèce unicellulaire aux capacités étonnantes


Une cellule géante, qui n’a pas de cerveau, mais il serait intelligent. Elle se déplace si cela vaut le coup en raison d’un cm/h. Il est immortel, sauf si un escargot décide d’en faire son repas. Le blob lui se nourrit champignons, bactérie, des végétaux en décomposition, mais si il est cultivé, il ne dit pas non à des flocons d’avoine.
Nuage


Les secrets du blob, une espèce unicellulaire aux capacités étonnantes


Par Thibault Cealic

Ni un animal, ni un végétal… Le blob, ou physarum polycephalum, est un mystère que l’on pourra observer à partir du 19 octobre au Parc zoologique de Paris. Enquête sur cette cellule géante.

Ce n’est pas un animal ou un végétal, ni même un champignon ou une bactérie. Il est constitué d’une seule cellule et possède plus de 700 sexes différents. Vous voyez de qui nous parlons ? Du blob, bien sûr ! Cette étrange créature, qui doit son surnom à l’ethnologue Audrey Dussutour, est en tout point fascinante. Mais au fait, à quelle espèce appartient-elle ?

« C’est un myxomycète, explique Elisabeth Quertier, responsable pédagogique du parc. Il possède une cellule géante. Elle est visible à l’œil nu, ce qui est assez exceptionnel. »

F-G Grandin MNHN

Le blob vit dans les régions humides. Il est donc possible de l’observer dans le monde entier, que ce soit en Europe ou en Afrique. Mais pour l’apercevoir, il faut avoir l’œil ! L’espèce est plutôt du genre timide…

« On l’observe très peu parce qu’il vit dans les sous-bois, souvent sous des souches, sous des racines ou dans les écorces », ajoute Elisabeth Quertier.

Pourquoi le blob fascine les scientifiques

Autres particularités : malgré son absence de cerveau, le blob est capable d’intelligence (il sait trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe) et doué de mobilité (il peut se déplacer à raison d’un centimètre par heure).

« S’il y a de la nourriture qui l’intéresse, il ira explorer et se déplacera. S’il n’y a rien qui l’intéresse, il restera statique. »

Le blob est également immortel. Enfin… en théorie.

« Lorsqu’il y a trop de lumière où lorsqu’il qu’il fait trop chaud, il se rétracte et sèche. Il passera dans une forme de dormance. Il se réveillera lorsque les conditions dans lesquelles il vit seront plus favorables. Si les jardiniers lui mettent de l’eau dessus, alors il se réveillera. Dans cette forme-là, il peut donc être immortel », explique l’employée du parc. Et d’ajouter : « Mais immortel ne veut pas dire éternel ! Il peut, par exemple, se faire manger par des limaces. »

Côté régime alimentaire, le blob se nourrit des bactéries qu’il croise.

« Ça peut aller des champignons, aux mousses, en passant par les formes végétales en décomposition », précise Frédéric Geoffriau, jardinier au Parc Zoologique de Paris.

Lorsqu’il est en phase de culture (où d’élevage), les employés du parc le nourrissent de flocons d’avoine, qui favorisent son développement. S’occuper d’un blob demande de la patience ! Et ce n’est pas les jardiniers du parc qui nous contrediront.

« On n’a pas toujours le même spécimen le matin où le soir. Pour s’en occuper, il faut jouer avec lui, tout simplement. Il faut faire en sorte qu’il se déplace en l’appâtant dans un coin, en créant une sorte de petit réseau routier. L’idée, ce n’est pas qu’il se déplace le plus rapidement possible, mais qu’il se développe le plus visuellement possible », ajoute Frédéric Geoffriau.

On vous l’a dit : le blob est unique. Et il continue aujourd’hui de fasciner les scientifiques.

« C’est très difficile de savoir si le blob est un individu… On peut diviser un blob et en obtenir deux et inversement, explique Elisabeth Quertier. Les blobs remettent en question beaucoup de choses que nous pensions savoir sur l’intelligence, la reproduction… C’est pour cette raison que les chercheurs l’étudient et que nous l’exposons au zoo. »

Le Parc zoologique de Paris est d’ailleurs le seul zoo au monde à accueillir cette espèce.

https://www.geo.fr/

Un élixir d’im­mor­ta­lité retrouvé dans une tombe chinoise vieille de 2 000 ans


Il y a 2 milles ans, on cherchait déjà comment atteindre l’immortalité après la mort. En Chine, les archéologues ont trouvé cet élixir dans une tombe d’une famille de nobles. Si l’immortalité après la mort est réelle, nous le saurons bien un jour. En attendant, la boisson a prouvé qu’elle pouvait être immortelle après 2000 ans.
Nuage

 

Un élixir d’im­mor­ta­lité retrouvé dans une tombe chinoise vieille de 2 000 ans

 

par  Laura Boudoux

 

L’élixir d’im­mor­ta­lité a été soigneu­se­ment versé dans une jarre en bronze, et placée dans le tombeau de la famille défunte. En Chine, des archéo­logues révèlent publique­ment aujourd’­hui avoir retrouvé en octobre dernier une potion concoc­tée il y a 2 000 ans, sous la dynas­tie Han.

Alors que les archéo­logues pensaient à l’ori­gine qu’ils s’agis­sait de quelque alcool ances­tral, ils ont rapi­de­ment compris, après l’étude du liquide, qu’il s’agis­sait d’un élixir censé offrir l’im­mor­ta­lité à celui ou celle qui le buvait, rapporte The Inqui­sitr.

Dans cette tombe, qui appar­te­nait à une famille de nobles de la ville de Loyang, pas moins de 3,5 litres de potion ont été retrou­vés. Une forte odeur se dégage de la concoc­tion, compo­sée de nitrate de potas­sium et d’alu­nite, les deux ingré­dients les plus impor­tants de cette bois­son suppo­sé­ment salva­trice, selon les textes taoïstes de l’époque.

« C’est la première fois qu’un tel “élixir d’im­mor­ta­lité” est retrouvé en Chine. Ce liquide a une grande valeur dans l’étude de l’an­cienne pensée chinoise sur la recherche de l’im­mor­ta­lité, et dans l’évo­lu­tion de la civi­li­sa­tion chinoise », commente Shi Jiaz­hen, le respon­sable de l’Ins­ti­tut des reliques cultu­relles et de l’ar­chéo­lo­gie.

Source : The Inqui­sitr

 

Sur YouTube, Noah prétend voyager dans le temps


Il y a plusieurs vidéos sur ce Noah qui prétend venir du futur. Il prédit beaucoup de choses qui sont farfelues, quoique certains sont possibles, car il suffit de lire entre les lignes de l’histoire humaine. Enfin, avec YouTube, c’est le genre d’excentricité qu’on risque de voir souvent
Nuage

Sur YouTube, Noah prétend voyager dans le temps

 

 

Et c’est assez divertissant.

Que nous réserve l’avenir? Vu les actualités du moment, il devient difficile de croire encore en un futur radieux, plein d’arcs-en-ciel et de rires d’enfants. Depuis quelques mois sur YouTube, un homme prénommé Noah se décrit comme un voyageur du temps. Il affirme venir de l’année 2030 et dans plusieurs vidéos, il tente de convaincre les internautes avec des prédictions plus ou moins farfelues.

Bien sûr que les extraterrestres existent selon Noah, mais ils ne sont pas plus intelligents que les humains, seulement plus doués en voyage dans l’espace. Ils devraient arriver sur Terre en 2028, Donald Trump les a d’ailleurs rencontrés. Physiquement, ils sont « difficiles à décrire« , mais ils viendront en paix.

Après Donald Trump, c’est une femme qui devrait devenir présidente des États-Unis, Yolanda Renee King est la petite-fille de Martin Luther King. Elle aura seulement 20 ans au moment de son élection. En 2028, Noah annonce également que le voyage dans le temps sera enfin révélé au public par le gouvernement.

Dans le futur, les êtres humains seront branchés à leur ordinateur, un peu comme dans le film « Matrix ». Noah confie:

« C’est la première étape vers l’immortalité. »

Du côté des mauvaises nouvelles, la Corée du Nord va provoquer une guerre entre plusieurs pays, malgré les efforts récents pour apaiser les tensions. Et le réchauffement climatique ne risque pas de s’arranger.

« Il y a des ordures partout, beaucoup de pollution dans l’air. »

Noah prédit aussi une immense tempête de neige en 2019.

À cause de ses révélations, Noah se sent en danger.

« Si je disparais soudainement, ça signifie que quelque chose de mauvais m’est arrivé. Le gouvernement va finir par me trouver et m’emporter quelque part, je ne sais pas où. »

 

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► L’âge de glace : Les secrets du business de la cryogénisation en Russie


On peut trouver dans l’avenir bien des remèdes aux maladies aujourd’hui mortelles. Cependant, je ne crois pas qu’un jour nous puissions réanimer un mort encore plus s’il est cryogénisé. Ni transplanter un cerveau sur un autre corps. Et puis est-ce vraiment souhaitable ? Imaginer si Hitler avait cette possibilité de revenir à la vie ?
Nuage

 
L’âge de glace : Les secrets du business de la cryogénisation en Russie

 

Au nord-est de Moscou, une chambre froide conserve soigneusement plusieurs dizaines de corps, avec la promesse de les réveiller dans le futur.

 

par Servan Le Janne

Le sanctuaire

Par la vitre d’un vieux train russe, dans le ciel clair de ce mois de juin 2018, des clochers en forme d’oignons annoncent la ville de Serguiev Possad. Grappe dorée au milieu de l’étendue noire du tchernoziom, cette terre fertile de l’infinie campagne russe, le monastère orthodoxe de la Trinité-Saint-Serge attire quelques touristes et pèlerins vers cette cité calme, à une heure de rail de Moscou. Sur le quai de la gare, il est d’ailleurs proposé par des vendeurs ambulants en version miniature. Mais ce n’est pas le seul sanctuaire du coin.

La laure de la Trinité-Saint-Serge
Crédits : Wikimedia commons

Après avoir descendu deux chemins de terre et contourné une maison rose pavoisée par un drapeau soviétique, on arrive à un portail vert survolé par des câbles téléphoniques. Un chien et des caméras de vidéo-surveillance montent la garde. En plus de la maison à deux étages, le terrain comprend une dépendance habitée par un agent de sécurité. Il y a aussi et surtout un hangar de 2000 mètres carrés dans lequel deux grandes cuves conservent plusieurs dizaines de corps. Voilà tout ce qui est à surveiller : des morts. Mais ils sont censés se réveiller.

« Ils flottent dans de l’azote liquide, comme un enfant dans l’utérus de sa mère », explique Danila Medvedev.

Blond jusqu’aux sourcils, cet homme de 38 ans a participé à la création du mouvement transhumaniste russe en 2003 dans l’objectif d’offrir « l’immortalité pour tous les habitants de la planète ». Pour faire un pas vers ce fantasme, il a fondé la première entreprise de cryogénisation du pays, KrioRus, en 2005. Elle veille aujourd’hui sur les dépouilles de 61 personnes, 31 animaux de compagnie et s’est engagée à entretenir celles de 487 autres personnes.

Chaque client a déboursé 36 000 dollars pour que son cadavre repose à -196 °C dans une des deux grandes cuves. D’autres ont choisi de ne donner que leur tête, pour réduire le tarif de moitié. Dans tous les cas, leur sang a été remplacé par un agent cryoprotecteur empêchant les tissus d’être endommagés par le gel. Pareils à de grands thermos, les tombeaux glacés comportent deux parois espacées par du vide. Ils coûtent chacun 17 420 dollars et leur température est régulièrement inspectée. Car Medvedev dit être convaincu qu’il y a une vie après la mort. Littéralement.

Danila Medvedev

« D’après certaines prédictions, la technologie nécessaire à la réanimation de patients pourrait apparaître d’ici 40 à 50 ans en nanomédecine », évalue-t-il. « Nous sommes à peu près certains que la réanimation existera au XXIe siècle. »

Cette promesse d’immortalité ne concerne pas seulement le commun des mortels. Le transhumaniste rêve de ramener à la vie les membres de l’expédition en Antarctique dirigée par le capitaine Robert Falcon Scott, tous morts gelés sur la barrière de Ross en 1912.

« La température était très probablement assez froide pour que nous puissions préserver les cerveaux et les réanimer dans le futur », pronostique Medvedev.

KrioRus possède les restes de deux personnes « dont les cerveaux contiennent des informations très secrètes », souffle-t-il.

L’un d’eux « était un expert cryptographe sous l’Union soviétique. Cela veut dire qu’il détient un grand volume d’informations classifiées, secrètes ou top secrètes. Par chance, les hackers ne peuvent pas y avoir accès. Cette personne possède vraiment des données sur la manière avec laquelle le système soviétique a été conçu. »

La majorité de la communauté scientifique est évidemment sceptique. Mais la greffe de tête promise à courte échéance par les chirurgiens Sergio Canavero et Ren Xiaoping montre pour Medvedev que les limites de la vie sont sur le point d’être repoussées.

« J’ai vécu dix ans en Union soviétique, dix ans dans les années 1990, et dix ans dans la Russie moderne », fait-il remarquer. « Ce n’était pas futuriste, mais j’ai pu voir comme les choses changent rapidement. »

La vie cosmique

Au-dessus des cuves blanches en forme de piles qui conservent les corps dans le hangar de KrioRus, une enfilade de drapeaux indique leurs différentes nationalités : il y a là un ou plusieurs Japonais, Américains, Britanniques, Roumains, Suisses et Ukrainiens. La société attire des étrangers car son offre est moins chère que celles de l’Américain Alcor, qui demande 200 000 dollars. Formé au management et à la finance à Saint-Pétersbourg, Danila Medvedev maîtrise l’anglais et les lois de l’économie. Il se présente comme un expert en technologie et un activiste politique, versé dans la philosophie et les relations presses. Le trentenaire voit grand. Sa personnalité plurielle lui permet de viser une clientèle internationale par différents canaux.

KrioRus parle plutôt de « patients » que de « morts » :

« C’est une distinction importante aux États-Unis », constate son PDG. « En Russie, c’est OK si vous êtes en vie à un moment, mort puis de retour à la vie. »

Danila Medvedev connaît l’âme russe. Ses compatriotes sont 20 % plus optimistes à l’égard des technologies que les autres Européens, d’après une étude de la Russian Venture Company publiée en janvier 2017, fait-il valoir. La course à l’innovation menée par les dirigeants soviétiques face aux Américains n’y serait pas étrangère. Autre avantage pour lui, tout un pan de la philosophie russe s’est développé autour de l’idée de poursuivre la vie au-delà de la tombe, en mélangeant connaissances scientifiques et promesses mystiques.

Né en 1980 à Leningrad (devenu Saint-Pétersbourg) d’un père chercheur, Danila Andreyevich a grandi en lisant les livres d’auteurs américains de science-fiction comme Arthur C. Clarke et Robert Heinlein. Plus tard, il s’est intéressé au mouvement cosmiste. À l’en croire, les Russes sont plus prompts à adopter la cryogénisation car ce dernier fait partie de leur héritage intellectuel.

Ce courant de pensée apparu au XIXe siècle « est basé sur une vision holiste et anthropocentrique de l’univers », définit le spécialiste de littérature russe George M. Young, auteur du livre The Russian Cosmists: The Esoteric Futurism of Nikolaï Fedorov and His Followers. « Ses adeptes essayent de redéfinir le rôle de l’humanité dans un univers qui manque de plan divin pour le salut de l’âme. »

En tant qu’êtres doués de raison, les humains sont appelés à exercer un rôle dans l’évolution du cosmos. Pour cela, il leur faut d’abord répondre à une question centrale, considère la plus haute figure du mouvement, Nikolaï Fedorov : pourquoi meurent-ils ?

Ce fils illégitime du prince Paval Gagarine et d’une paysanne « pensait que tous les problèmes des Hommes prenaient racine dans celui de la mort et que, par suite, aucune solution sociale, politique, économique ou philosophique ne conviendrait tant que le problème de la mort ne serait pas réglé », résume George Young.

Même si le penseur a reçu une bonne éducation à Odessa, en Crimée, il passait pour un marginal dans la société des lettres russes.

Les cuves de KrioRus
Crédits : KrioRus

Il n’empêche, Fedorov était réputé pour son érudition. Tour à tour professeur d’histoire et de géographie dans des écoles de province, puis libraire au musée Roumiantsev de Moscou, il avait un quotidien d’ascète qui faisait l’admiration de Tolstoï et Dostoïevski.

 « J’ai rarement lu quelque chose d’aussi logique », vantait même ce dernier au sujet d’écrits qui ne furent jamais publié du vivant de son auteur.

Car Fedorov n’a pu échapper à la mort qu’il combattait. Synonyme de désintégration, le trépas allait pour lui à rebours de l’idéal d’unité.

Aussi, faudrait-il « renverser le cours naturel de la vie », traduit George Young.

Le philosophe cherchait un chemin vers la résurrection, à la manière de Jésus, mais avec des outils scientifiques : c’est le corps qui devait être ramené à la vie.

Vu les difficultés éprouvées par les biologistes pour empêcher le vieillissement des cellules, Fedorov fondait certains espoirs dans la technologie. Il envisageait le voyage spatial comme un moyen de contourner la processus de désintégration à l’œuvre sur Terre. Ailleurs dans le cosmos, les particules d’ancêtres passés de l’autre côté pourraient être synthétisées, imaginait-il.

Guerre très froide

 

Une partie de Nikolaï Fedorov ressuscite le 12 avril 1961. Avec le premier vol dans l’espace de Youri Gagarine, l’Union soviétique remet en orbite les idées du fils caché de Pavel Gagarine. Elles ne s’étaient d’ailleurs pas tout à fait évanouies dans la révolution d’octobre 1917 : après la mort de Lénine, le 21 janvier 1924, son sang a été remplacé par une solution chimique afin d’en stopper la décomposition. Comme ses idées, le corps de l’homme de la Léna devait ne jamais vraiment mourir. De cette fuite en avant est né le programme spatial soviétique. Au printemps 1961, il remporte une victoire décisive sur celui du camp américain. Mais, alors que ses tressautements sont encore difficilement perceptibles, le géant soviétique commence à se défaire.

« Quand elle sera réanimée, elle pourra choisir son nouveau corps. »

À la fin de la décennie, les Américains seront finalement les premiers à mettre le pied sur la Lune. Ils initient aussi la cryogénisation grâce au livre du physicien Robert Ettinger, La Perspective de l’immortalité, publié en 1962.

Dans les premières lignes, l’auteur affirme vouloir démonter que « l’immortalité (dans le sens d’une vie indéfiniment étendue) est techniquement atteignable non seulement pour nos descendants mais aussi pour nous mêmes ».

Il assure qui plus est que cet horizon « ne soulève pas de problème insurmontable » et est « désirable tant à un niveau individuel que collectif ».

Au secours de ces affirmations, l’ouvrage convoque une série de recherches dans le domaine de la conservation par le froid :

 « De petits animaux et des tissus humains ont été gelés et ramenés à la vie. » Car une série de laboratoires explorent ce champ de recherche aux « États-Unis, en Grande-Bretagne, en France et en Russie ».

Personne ne sert pourtant encore de cobaye. « Sommes-nous en train de prêcher dans le désert ? » fulmine Evan Cooper, auteur du livre Immortality: Physically, Scientifically, paru lui aussi en 1962.

« Comment se fait-il que 110 millions de personnes meurent sans qu’au moins une n’essaye d’avoir une vie future en se congelant ? »

En 1964, il crée donc la Life Extension Society. Un an plus tard, une tentative de cryogéniser une femme, Wilma Jean McLaughlin, échoue. Un nouvel essai réussit en 1966, mais l’intervalle entre la mort du sujet et la réussite de l’opération est trop grande. Finalement, le 12 janvier 1967, un psychologue américain atteint d’un cancer, James Bedford, devient le premier homme à être cryogénisé avec succès.

En Union soviétique, un Institut pour les problèmes de cryobiologie et de cryomédecine est fondé en 1972 à Kharkiv (Ukraine). Intéressé par le thème lors de ses études à Tomsk, en Sibérie, Youri Pichougin le rejoint en 1978.

Il y déplore la « relation négative du communisme à l’immortalité et à la cryogénie » alors que les personnes congelées sont de plus en plus nombreuses aux États-Unis.

Cette même année, la Cryonics Society of California (CSC) observe une fuite dans une capsule renfermant deux personnes cryogénisées. Elle essaye de la réparer mais c’est peine perdue : les corps ont déjà commencé à se décomposer. Quant à James Bedford, il a été restitué à sa famille un an plus tôt, les 100 000 dollars qu’il avait provisionnés ayant été dépensés. À la mort de sa femme, en 1982, il retourne à la CSC, devenue Alcor, avec des lésions et sans nez.

Un des « patients » de KrioRus
Crédits : KrioRus

Ces affaires ont légèrement terni l’image des hérauts de la cryogénisation aux États-Unis.

 Mais en Russie, « nous n’avons pas eu les crises auxquelles ils ont dû faire face », observe Medvedev. « Ici les gens n’en ont pas une mauvaise opinion. »

 Pourtant, affirme le neuroscientifique américain Michael Hendrick, « la réanimation est un faux espoir qui va au-delà des promesses de la technologie. Elle est certainement impossible avec les tissus morts et gelés qu’offrent l’industrie de la cryogénie. »

Fuyant le chaos qui a suivi la chute de l’Union soviétique, Youri Pichougin émigre aux États-Unis dans les années 1990, où il « fait des recherches sur la préservation du cerveau d’animaux pour le Cryonics Institute ». Il en devient directeur de recherche en 2001.

Dès que Danila Medvedev fonde KrioRus en 2005, avec sept associés, les clients affluent. La première s’appelle Lidia Fedorenko. À la mort de cette professeure de mathématiques, à 79 ans, son petit-fils réalise sa dernière volonté :

« Elle voulait prolonger sa vie de 200 à 300 ans », justifie-t-il. « Quand elle sera réanimée, elle pourra choisir son nouveau corps. » 

Rentré à Kharkiv en 2007, Youri Pouchigin collabore encore avec des instituts privés américains. Pour le compte du Cryonics Institute de Chicago, il a récemment cryogénisé une adolescente britannique de 14 ans à sa demande et à celle de sa mère.

Son père estime qu’on lui a vendu de faux espoirs.

« Quand j’ai demandé s’il y avait une chance sur un million qu’elle revienne à la vie, on n’a pas pu me le dire », regrettait-il en 2016. « Même la plus petite chance vaut mieux que l’alternative, qui est de zéro », rétorque Pichugin.

Mais il y a en somme beaucoup de zéros à aligner sur un chèque pour peu de chance.


Couverture : KrioRus.

http://www.ulyces.co/

L’immortalité


Je ne crois pas que sur Terre du moins, nous sommes fait pour l’immortalité. En plus, en voyant ce que nous faisons à l’environnement, aux guerres et conflits qui sévit partout, l’immortalité serait un cauchemar. Mais vivre longtemps, en bonne condition, permet de voir et aimer ce qu’on chérit et avoir une vie remplie
Nuage

 

L’immortalité

 

“Si j’étais immortel, j’inventerais la mort pour avoir du plaisir à vivre.”

de Jean Richepin

La science pourrait-elle rendre l’humain immortel tout en étant en santé?


La quête de l’immortalité est utopique et je ne crois pas que cela serait une bonne chose, par contre vieillir en meilleure forme et éviter les maladies reliées avec l’âge prolongerait la vie. Une nouvelle science est donc née, la géroscience et ils s’attardent à une cellule sénescente, ces cellules refusant de mourir et avec l’âge s’accumulent et finissent par atteindre les cellules saines
Nuage

 

La science pourrait-elle rendre l’humain immortel tout en étant en santé?

 

Un homme âgé assis sur une chaise dans un corridor d'hôpital.

Un aîné à l’hôpital Photo : Radio-Canada

Au 20e siècle, l’augmentation spectaculaire de l’espérance de vie a principalement été attribuable à la diminution de la mortalité infantile. Aujourd’hui, les chercheurs essaient de ralentir le processus de vieillissement. Retarder l’apparition de maladies afin de prolonger la vie, c’est le nouveau Saint-Graal.

Par Danny Lemieux de Découverte

Repousser les effets du vieillissement représente un vieux fantasme scientifique. Et si la quête ultime était tout autre? Une quête plus réaliste, plus accessible. C’est de cette façon que le gérontologue de réputation mondiale James Kirkland aborde la question.

« On veut prolonger la période durant laquelle on ne développe aucune maladie chronique. Et si on augmente l’espérance de vie au passage, ce serait intéressant. »

Son objectif ne consiste pas à prévenir séparément les maladies liées au vieillissement. Avec son équipe à la clinique Mayo, il veut s’attaquer au processus biologique du vieillissement. L’idée est simple, mais l’approche est révolutionnaire. Elle a d’ailleurs donné naissance à une nouvelle discipline : la géroscience.

En ciblant les fondements du vieillissement, on s’attaque à toutes les maladies en même temps. On veut éviter de soigner une maladie X et que le patient meure finalement de la maladie d’Alzheimer.

James Kirkland, gérontologue

Pour contrer le vieillissement ou ralentir son processus, le Dr James Kirkland concentre ses énergies sur une cellule particulière, la cellule sénescente. Présente surtout dans les tissus capables de se régénérer, la cellule sénescente est une cellule en fin de vie, mais qui refuse de mourir. Elle devient si résistante que le système immunitaire peine à s’en débarrasser.

La conséquence? Les cellules sénescentes s’accumulent dans les tissus. Et cette accumulation produit de l’inflammation. Or, on sait que l’inflammation chronique endommage les cellules saines. De plus, les produits libérés par les cellules sénescentes bloquent les connexions entre les cellules saines et les empêchent de bien fonctionner.

« Les cellules sénescentes s’accumulent là où commencent les principales maladies chroniques liées à l’âge comme le diabète, l’arthrite, l’ostéoporose, la démence, les maladies rénales, etc. », explique le Dr James Kirkland.

Et si on pouvait se débarrasser des cellules sénescentes avant qu’elles ne produisent de l’inflammation, pourrions-nous vieillir en santé, sans maladie chronique?

L’équipe américaine du Dr Kirkland a pu identifier une demi-douzaine de mécanismes – des raisons pour lesquelles les cellules sénescentes refusent de mourir. Ces mécanismes sont des cibles potentielles pour attaquer la cellule sénescente à l’aide de médicaments.

Or, grâce à la bio-informatique, on a constaté qu’une quinzaine de médicaments tueurs de cellules sénescentes existent déjà. Ils sont utilisés et commercialisés pour d’autres raisons médicales, mais ils peuvent agir directement sur la cellule sénescente.

Le concept est prometteur. On l’a expérimenté chez les souris et les résultats sont plus que positifs.

« Une dose mensuelle retarde ou même inverse l’ostéoporose. Les souris plus âgées marchent sur un tapis roulant, comme le font les plus jeunes. Et cet effet persiste deux ans. »

Les résultats exposés sont si intéressants que la Food and Drug Administration, l’équivalent américain de Santé Canada, a autorisé la mise sur pied d’essais cliniques. Ils ont lieu en ce moment à la clinique Mayo.

Ces médicaments ont le potentiel de prolonger la qualité de vie. Mais à eux seuls, ils ne pourront offrir l’immortalité; les causes du vieillissement étant trop nombreuses.

http://ici.radio-canada.ca

Les «extropiens», ces chasseurs de mort


À la recherche de l’immortalité grâce à la technologie. Personnellement, j’aimerais vivre longtemps, pour voir mes petits enfants grandir, mais de là que la technologie remplace les morceaux défaillants ou ajouter des logiciels pour être plus performante, ça jamais ! Qui veut voir des dictateurs vivre 100 et plus … ? En plus, on parle de surpopulation, il y aurait plus encore plus de personnes âgées, sans compter le manque de ressources de la terre pour nourrir tout ce beau monde. Sans compter que ce serait les plus riches qui en profiteraient, là, un fossé de plus en plus grand entre riche et les moins nantis.
Nuage

 

Les «extropiens», ces chasseurs de mort

 

Pixabay  Domaine public

Pixabay Domaine public

Repéré par Xavier Ridel

Repéré sur New Republic

L’extropianisme, un courant du cherche à rendre les êtres humains immortels grâce aux technologies.

En ce moment même, des hommes cherchent à tuer la mort. Ceux qui se font appeler les «extropiens» placent ainsi tous leurs espoirs dans la science et les avancées technologiques qui, selon eux, permettront de devenir immortels et de réaliser l’impossible. Le site américain New Republic s’est longuement penché sur leur cas, en s’appuyant sur le livre To Be A Machine du journaliste Mark O’Connell.

Voilà comment Max More, philosophe et co-fondateur de l’extropianisme, décrit ce mouvement de pensée:

«Nous voyons l’humanité comme une phase de transition dans le développement évolutionnaire de l’intelligence. Nous défendons l’usage de la science pour accélérer notre passage d’une condition humaine à une condition transhumaine, ou posthumaine.»

Le courant philosophique en question n’est pas neuf. Ses principes de base, écrits par More, ont été publiés en 1993; et dès 1994, le magazine Wired publiait une très longue enquêtesur ces hommes en quête d’immortalité, cherchant à «devenir plus que des humains». Une quête qui, en dehors de toute idée métaphysique, est également motivée par les avancées technologiques, et la crainte d’être un jour dépassé par les machines.

Un business en pleine expansion

Il semble facile de voir dans l’extropianisme un ensemble d’idées absurdes et loufoques. Pourtant, les géants du numérique ont déjà investi des sommes colossales dans les recherches contre la mort. Dmitry Itskov, le milliardaire russe, est un grand partisan de ce courant de pensée. Il a notamment lancé le projet 2045 et déclarait à ce propos en 2015 dans L’Obs:

«Tout le monde aura le droit de vivre éternellement. Au pied du mur vous le ferez, car personne n’a envie de mourir. Ni vous ni moi.»

Il n’est pas le seul à s’être positionné sur le sujet et à rêver d’immortalité, puisque ces dernières années, Google s’est aussi lancé dans la course. En effet, Larry Page, le co-fondateur de l’entreprise, a investi 750 millions de dollars dans Calico, un laboratoire de recherche sur les technologies anti-âge. Et Ray Kurzweil, internationalement connu pour être en faveur du transhumanisme, a été nommé ingénieur en chef de la société.

Quitter le corps?

Les extropiens se subdivisent en deux camps. Ceux qui, d’un côté, souhaitent se libérer de leur enveloppe de chair (et, pourquoi pas, finir par faire migrer leur conscience dans un hologramme), et ceux qui veulent conserver leur corps en bonne santé le plus longtemps possible. Max More fait partie de cette seconde catégorie. Il a ainsi créé Alcor Life Extension Foundation, qui propose de cryogéniser des corps humains, mais aussi des animaux de compagnie. Pour l’instant, l’homme abrite 149 «patients», même si la science n’a pas encore trouvé le moyen de réanimer un corps.

Il paraît néanmoins essentiel de noter que l’extropianisme pose de nombreux problèmes, autant d’un point de vue philosophique que social. Si on se projette dans un futur où l’Homme verrait son espérance de vie atteindre les 100 ans, tout serait chamboulé. Le concept même d’enfance finirait par évoluer, la planète serait probablement surpeuplée, et le paysage politique serait totalement modifié. En outre, comme le notait le philosophe Bernard Stiegler pour Sciences et Avenir, au vu des prix exorbitants de ces technologies, on peut supposer que seuls les riches auront accès à l’immortalité, et qu’un fossé finira forcément par se creuser entre les différentes classes sociales. Sans compter que ce rejet de la mort et des imperfections ressemble fort à une dictature du bien-être, telle que l’esquissent ces quelques mots d’Itskov, parus dans l’Obs:

«Rendez-vous compte : il n’y aura plus de vieillards, plus de malades, et tout le monde sera beau.»

http://www.slate.fr

Le syndrome de Cotard, la maladie des morts-vivants


J’ai déjà parlé du syndrome de Cotard sur mon blog, mais en voici un encore plus détaillée. Sans vraiment savoir avec certitudes les causes de cette maladie, il semble que la déconnexion à deux endroits du cerveau serait une hypothèse plausible
Nuage

 

Le syndrome de Cotard, la maladie des morts-vivants

 

Le syndrome de Cotard, la maladie des morts-vivants

Dans la série Hannibal, un personnage est atteint du syndrome de Cotard qui lui fait croire qu’il est mort.Photo Gentside

Ce trouble semble tout droit sorti d’un film d’horreur et est même apparu dans la série américaine Hannibal, et pourtant, il est bel et bien réel. Également appelé «syndrome du cadavre ambulant», le syndrome de Cotard est un trouble mental aussi rarissime qu’étrange.

Il se caractérise par l’apparition d’un ou plusieurs délires totalement dénués de sens et généralement liés à  la mort. Ainsi, les patients atteints de ce syndrome peuvent penser que l’un de leurs organes ou qu’une partie de leur corps est en train de «pourrir» ou qu’il est déjà  mort. Certains pensent que c’est leur corps tout entier qui est mort ou qu’ils n’existent même plus.

Si ce trouble est essentiellement mental, il peut avoir des conséquences physiques dramatiques. Pensant qu’ils sont déjà ou quasiment morts, les patients négligent bien souvent leur hygiène personnelle et même leur santé physique. Plus de 50% des personnes atteintes rapportent se sentir en quelque sorte immortelle, ce qui peut les conduire à un comportement fatal.

L’IMMORTELLE MADEMOISELLE X

En janvier 2015, Haley Smith, une adolescente de 17 ans atteinte du syndrome témoignait pour le Daily Mail :

«Un jour, quand j’étais en cours d’anglais, j’ai eu cette sensation très étrange que j’étais morte et je n’arrivais pas à  la faire partir. En rentrant chez moi, j’ai pensé à visiter un cimetière juste pour être proches d’autres qui étaient aussi morts».

Le syndrome a été décrit pour la première fois en 1882 par le neurologue français Jules Cotard suite à la découverte d’une patiente, Mademoiselle X, qui pensait qu’elle n’avait plus de cerveau, ni nerfs, ni buste, ni estomac, ni intestins. Paradoxalement, elle pensait qu’elle était éternelle et vivrait indéfiniment. Jugeant ne plus en avoir besoin, elle a cessé de s’alimenter et en est finalement morte.

D’après les spécialistes, ce trouble mental peut survenir du jour au lendemain mais est généralement rencontré chez des personnes souffrant déjà de troubles mentaux, de dépression clinique ou de maladie neurologique. Toutefois, en 1996, un Écossais s’est vu diagnostiquer le syndrome après une blessure au crâne provoquée par un accident de moto.

DES RÉGIONS CÉRÉBRALES DÉCONNECTÉES

Si le syndrome reste assez mystérieux, les scientifiques ont une piste quant à son origine. Il serait lié à un dysfonctionnement dans deux aires du cerveau: le gyrus fusiforme qui intervient dans la reconnaissance des visages et l’amygdale qui est associée aux émotions. À cause de ce dysfonctionnement, les patients ne ressentiraient plus aucune émotion, ni sentiment de familiarité, en se regardant dans le miroir.

Cette absence d’association conduirait alors à une déconnexion de la réalité et à l’apparition de la sensation d’être mort ou de ne plus exister. Néanmoins, les circonstances et symptômes sont très variables d’un patient à  l’autre, rendant le trouble d’autant plus difficile à traiter. À l’heure actuelle, il n’existe pas de réel traitement mais les médecins ont réussi à soigner des patients à l’aide d’antipsychotiques, d’antidépresseurs et de traitement par électrochocs.

Mais les symptômes persistent parfois chez les malades. Si elle n’est pas encore totalement guérie, Haley Smith a confié que le diagnostic de sa maladie l’avait beaucoup aidée. Elle se sent aujourd’hui mieux grâce à une thérapie qu’elle poursuit et grâce aux… films Disney.

«Regarder des films Disney me donne une sensation réconfortante. Comment pourrais-je être morte quand Disney me fait sentir aussi bien?», a-t-elle conclu.

http://fr.canoe.ca/

Le secteur des nouvelles technologies est obsédé par les corps et la mort


Nombre de technologie contrôlent notre pression, le rythme cardiaque, le nombre de calories etc. En dessous de ces technologies qui nous sont offertes, il y a une volonté de reculer les frontières de la mort et Google, semble s’y jeter à fond à cette quête. Mais sommes-nous plus heureux pour autant ?
Nuage

 

 

Le secteur des nouvelles technologies est obsédé par les corps et la mort

 

Une version du bracelet connecté Fitbit par Denis Kortunov | FlickR licence cc by

Des bracelets connectés qui relèvent votre rythme cardiaque et le nombre de pas réalisés dans la journée; des capteurs qui tracent votre sommeil ou votre stress; des fourchettes qui examinent vos bouchées… Pour The Daily Dot, tous les objets actuellement produits par les nouvelles technologies démontrent une seule et même chose: le secteur est obsédé par la mort.

Bien sûr, écrit le site spécialisé américain, ni Apple (qui vient de sortir son kit d’e-santé), ni Fitbit (du nom d’un bracelet connecté) ne font la promotion de leurs produits en ces termes «parce que ce serait inexact et stupide».

«Mais c’est ce que nous essayons bien de faire ici, ajoute The Dailydot: essayer de retarder l’inévitable, essayer de « hacker » la mort.»

Difficile de savoir pourquoi une telle obsession polarise autant le domaine, ni d’être absolument certain que le phénomène est nouveau –dans la mesure où les nouvelles technologies, par définition, tentent de contrôler, via des savoirs-faire et des outils inédits, ce qui n’a jusque là jamais été contrôlé.

Mais il existe bel et bien aujourd’hui un mouvement tendant à suivre en direct les variations de son organisme (le «quantified-self»), qui s’appuie sur différentes applications mobiles, des plus sérieuses (par exemple dans le domaine médical) au plus légères (comme cette application qui permet de comptabiliser ses ébats).

Un mouvement qui, au-delà même de notre propension à scruter nos corps, est susceptible d’avoir de larges répercussions sur nos sociétés. Il y a quelques semaines, nous expliquions comment les compagnies d’assurance aux Etats-Unis comptaient bien s’appuyer sur ces objets connectés pour surveiller la santé de leurs clients. De même, Jean-Laurent Cassely se faisait le relais de la théorie de Tyler Cowen, dans le livre Average is over, selon qui nous assisterons bientôt à une notation généralisée de nos comportements «d’usager, de client, de consommateur et d’être humain».

Et s’il est vrai, comme l’affirme The Dailydot, que la majorité des fabricants de bracelets connectés ne les présentent pas comme des trompe-la-mort, il y a néanmoins une entreprise, et non des moindres, qui ne cache pas ses désirs d’immortalité: Google. Il y a quelques jours, le colosse annonçait vouloir rallier la lutte contre le cancer. Il n’y a pas si longtemps, il annonçait la création d’une société visant à renverser les effets de l’âge et du vieillissement. Et rappelons que Google compte aussi dans ses rangs l’un des plus fidèles représentants du mouvement transhumaniste (selon lequel l’humanité s’augmentera grâce aux nouvelles technologies et accédera ainsi à une nouvelle phase): Ray Kurzweil, connu pour sa consommation quotidienne de centaines de pillules.

Plus loin encore que le contrôle permanent et immédiat des corps, Google a brisé le tabou même de la mort.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Quel est le plus vieil animal terrestre ?


Pour l’homme, être centenaire est de plus en plus commun, mais pour les animaux, c’est autre chose, certains peuvent vivre plus de 200 ans, 400 ans voir même immortelle, enfin en principe. Mais, nous polluons l’environnement, ces animaux pourraient voir leur espérance de vie réduite
Nuage

 

Quel est le plus vieil animal terrestre ?

 

Le regretté Coluche aurait pu dire ceci : ‘nous sommes tous mortels mais certains le sont plus que d’autres’.

Le constat est sans appel : les êtres humains ne sont pas les doyens du monde animal. Au contraire, le poisson koï, le tuatara, le quahog ou l’oursin vivent bien plus longtemps que nous.

Certaines espèces peuvent aisément rester en vie plusieurs siècles. D’autres flirtent même avec l’immortalité.

Un geoduck de 168 ans

Le long des côtes américaines, dans l’Océan Pacifique, vous aurez peut-être l’occasion de croiser un geoduck.

Ce coquillage, qui n’est pas des plus esthétiques, peut atteindre, en moyenne, l’âge de 146 ans. Le spécimen le plus âgé jamais découvert avait 168 ans. Sa forme étrange lui a valu bien des moqueries, un fou rire lors d’une émission de cuisine a rendu tristement célèbre celui que d’aucuns appellent parfois le ‘pénis de la mer’.

Plus de 200 ans pour la baleine

Lorsqu’elles ne s’échouent pas sur les plages, les baleines vivent en moyenne 130 ans.

Cependant, on aurait trouver dans l’estomac de baleines groenlandaises des résidus d’aliment, vieux de 200 ans. Ce qui indiquerait que ces mammifères marins pourraient vivre plus de deux siècles.

En revanche, on reste sans nouvelle de Pinocchio et Geppetto.

Le koï Hanako est mort à l’âge de 226 ans

Le koï est une carpe de rivière sur qui le temps n’a pas d’emprise.

Et lorsque l’on connait la difficulté que l’on a à garder un poisson rouge en vie pendant les vacances, on a peine à croire que ces carpes vivent jusqu’à 200 ans.

Hanako était le plus vieux koï du monde. Il est décédé le 7 juillet 1977 à l’âge respectable de 226 ans

200 ans à 100 mètres de profondeur pour l’oursin rouge

Cet animal en a marre des idées reçues. Non, l’oursin de la Mer Rouge ne vit pas dans la mer Rouge.

Cet invertébré, qui reste en moyenne en vie 200 ans, se trouve au large des Etats-Unis dans l’Océan Pacifique. C’est à 100 mètres de profondeur qui celui-ci passe les 200 années de son existence.

Le tuatara vit depuis 200 millions d’années

Si un tuatara peut vivre 200 ans, son espèce est sur Terre depuis 200 millions d’années.

A l’époque des dinosaures, ces reptiles étaient présents aux quatre coins du monde. Aujourd’hui, on ne les voit plus que sur quelques îles de Nouvelle-Zélande.

Le lamellibrachia attend 250 ans pour mourir

Le lamellibrachia lutmesi est un ver tubicolore qui vit en moyenne 250 ans.

Ces vers, qui peuvent atteindre les trois mètres de long, vivent au Nord du Golfe du Mexique, à 500 mètres de profondeur.

Le plus vieil animal du monde est un quahob

Un quahob retrouvé en 2006 au Pays de Galle a été le doyen des animaux.

Il aurait vécu plus de 400 ans.

‘L’étude de ce mollusque pourra nous informer sur les changements qui ont affecté son environnement et la façon dont il s’y est adapté. Ce qui nous intrigue, c’est comment il a surmonté la sénescence‘, a expliqué à la BBC le professeur Chris Richardson.

L’éponge de mer peut vivre plus de 1500 ans

Les éponges de mer restent au même emplacement toute leur existence dans les profondeurs de l’océan.

Ce serait l’extrême bassesse des températures profondes qui ralentirait la croissance de l’éponge et qui lui permettrait de vivre 1550 ans.

Immortalité : une méduse ne meurt jamais…

Carpe Japonaise Koi (© Getty Images)

La méduse n’a pas besoin de crème de jouvence. Elle est immortelle, biologiquement, tout du moins. Grâce à un processus de transdifférenciation cellulaire, la méduse peut retrouver une phase d’immaturité sexuelle (autrement dit, elle redevient jeune).

Dans l’absolu, elles meurent assez rapidement, victime des prédateurs et des maladies.

http://news.fr.msn.com