Ce dôme rempli de déchets nucléaires améri­cains dans le Paci­fique fuit à cause du réchauf­fe­ment clima­tique


Les Îles Marshall ont été un lieu pour des essais nucléaires américains. Quand ils ont eu fini, ils ont enterré les déchets nucléaires pour ensuite mettre un dôme pour enfermer ces déchets jusqu’à l’infini. Sauf que l’infini pour les changements climatiques, ça n’existe pas. Quand ils ont eu fini, ils ont enterré les déchets nucléaires pour ensuite mettre un dôme pour enfermer ces déchets jusqu’à l’infini. Les États-Unis, vont-ils prendre leur responsabilité avec un climatoseptique qui gouverne le pays ? Où bien, il va simplement faire la sourde oreille.
Nuage


Ce dôme rempli de déchets nucléaires améri­cains dans le Paci­fique fuit à cause du réchauf­fe­ment clima­tique

Crédits : US Depart­ment of Energy

par  Malaurie Chokoualé Datou

Cons­truit par les États-Unis dans les années 1940, ce lieu de déso­la­tion a été surnommé « La Tombe » par les rési­dents des îles Marshall. Pendant des années, des fissures sur le couvercle en béton de ce lieu de stockage radio­ac­tif améri­cain et les infil­tra­tions mari­times régu­lières ont inquiété les auto­ri­tés des Îles Marshall. Le Los Angeles Times a confirmé le 11 novembre une fuite de pluto­nium à cause du réchauf­fe­ment clima­tique.

Avec aujourd’­hui plus de 50 000 habi­tants, les Îles Marshall sont un ensemble de 29 atolls, consti­tués de 1 156 îles. De 1946 à 1958, elles ont été utili­sées comme terrain de jeu pour des essais nucléaires améri­cains. Juste sur Bikini, 25 de ces essais nucléaires ont repré­senté en éner­gie l’équi­valent de plus de 5 000 bombes comme celle qui a dévasté Hiro­shima.

Les déchets radio­ac­tifs ont ensuite été enfouis dans un cratère créé par une explo­sion, sur l’île de Runit dans l’atoll d’Ene­we­tak. Cet enfouis­se­ment de déchets nucléaires ne devait être que tempo­raire, mais en 1979, ces déchets ont été surmon­tés d’un dôme de béton sphé­rique de 8 m de haut et de 45 cm d’épais­seur pour les enter­rer à jamais. Cette situa­tion est non seule­ment deve­nue perma­nente, mais le réchauf­fe­ment clima­tique est aujourd’­hui en train de briser le dôme.

À cause de l’élé­va­tion des tempé­ra­tures et du niveau de la mer, la surface du sarco­phage se fissure et menace de déver­ser ses tonnes de déchets haute­ment radio­ac­tifs dans l’océan Paci­fique. Pendant ce temps, les auto­ri­tés des îles appellent les États-Unis à prendre leurs respon­sa­bi­li­tés.

« Comment pour­rait-il être le nôtre ? » a déclaré à propos du dôme Hilda Heine, prési­dente de la Répu­blique des Îles Marshall. « Nous n’en voulons pas. Nous ne l’avons pas construit. Les déchets à l’in­té­rieur ne sont pas les nôtres. Ils leur appar­tiennent. »

Et bien­tôt, il sera trop tard.

Source : The Los Angeles Times

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