Sous la glace, la vie: un robot filme sous l’Antarctique


Le dioxyde de carbone acidifie les océans et dans les zones polaires cette acidification est plus rapide que dans les zones tropicales. En Antarctique, il y a pourtant une vie marine qui est bien productive et risquent donc de souffrir plus vite qu’ailleurs
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Sous la glace, la vie: un robot filme sous l’Antarctique

 


Les scientifiques cherchent à mieux comprendre l'impact de... (PHOTO VIA AFP)

Les scientifiques cherchent à mieux comprendre l’impact de l’acidification de l’océan Austral sur les espèces vivant sur le plancher océanique, sous l’effet des émissions croissantes de dioxyde de carbone.

PHOTO VIA AFP

Agence France-Presse
Sydney

 

Sous la glace, la vie: un robot sous-marin a capturé sous la banquise de l’Antarctique des images qui révèlent un monde coloré rempli d’éponges en forme de noix de coco, des vers semblables à des pissenlits ou des algues roses.

La Division australienne de l’Antarctique (AAD), qui dépend du ministère australien de l’Environnement, a attaché une caméra à un véhicule téléguidé qui est rentré dans l’eau via un petit trou percé dans la glace par les scientifiques.

Ce robot était chargé d’enregistrer les niveaux d’acidité, d’oxygène, la salinité et la température de l’eau.

«Quand on pense à l’environnement marin côtier de l’Antarctique, des espèces emblématiques comme les pingouins, les phoques et les baleines sont dans tous les esprits», a déclaré Glenn Johnstone, biologiste de l’AAD, dans un communiqué publié mercredi.

«Ces images révèlent un habitat qui est productif, coloré, dynamique et rempli d’une large variété de biodiversité, y compris des éponges, des araignées de mer, des oursins, des concombres de mer et des étoiles de mer», ajoute-t-il.

Ces espèces filmées à O’Brien Bay, près de la station de recherches de Casey, vivent dans des eaux à moins 1,5 degré Celsius toute l’année tandis que la couche de glace mesure 1,5 mètre pendant 10 mois de l’année.

«De temps en temps, un iceberg peut se déplacer et éradiquer une communauté malchanceuse, mais la plupart du temps, la glace protège (les espèces) des tempêtes qui font rage au-dessus, ce qui fournit un environnement relativement stable dans lequel la biodiversité peut s’épanouir», explique M. Johnstone.

Les scientifiques cherchent à mieux comprendre l’impact de l’acidification de l’océan Austral sur les espèces vivant sur le plancher océanique, sous l’effet des émissions croissantes de dioxyde de carbone.

Le directeur des recherches Johnny Stark explique qu’un quart des émissions de dioxyde de carbone partant dans l’atmosphère sont absorbées par les océans, ce qui augmente leur acidité.

«Le dioxyde de carbone est davantage soluble dans les eaux froides et les eaux polaires s’acidifient à un rythme deux fois plus élevé que dans les régions tropicales et tempérées», a déclaré M. Stark. «Nous nous attendons à ce que ces écosystèmes soient les premiers affectés par l’acidification de l’océan».

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Le Saviez-Vous ► L’iceberg qui a causé le naufrage du Titanic était vieux de 100 000 ans


Le Titanic n’avait aucune chance face au iceberg qu’il a rencontré et a causé des milliers de morts. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que cette rencontre s’est préparée y a 100 mille ans au temps que l’iceberg s’est détaché du Groenland
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L’iceberg qui a causé le naufrage du Titanic était vieux de 100 000 ans

 

Une équipe de chercheurs britanniques a découvert que l’iceberg responsable du naufrage du Titanic s’était détaché du Groenland 100.000 ans auparavant. Selon leur étude, il était bien plus gros lors de sa formation qu’en 1912.

La tragédie du Titanic remonte à la nuit du 15 avril 1912. L’événement dramatique s’est inscrit dans l’histoire aux côtés des naufrages les plus importants et meurtriers avec plus de 1.500 victimes.

Si les coupables sont nombreux, notamment parmi les membres de l’équipage du célèbre paquebot britannique, l’élément responsable en partie de ce désastre est cet iceberg massif immergé partiellement sous les eaux de l’océan Atlantique, au large de Terre-Neuve. Plus de 100 ans après, une équipe de scientifiques dévoile certains secrets du gigantesque bloc de glace.

Un iceberg vieux de 100.000 ans

Les chercheurs dirigés par Grant Bigg de l’Université de Sheffield au Royaume-Uni, sont en effet parvenu à calculer l’âge du coupable. Les résultats, censés être dévoilés le 18 mars prochain à l’occasion de la Fête de la Science de Cambridge, ont été anticipés dans une interview accordée au Sunday Times.

Selon les propos des auteurs rapportés par le journal, la gigantesque masse de glace se serait détachée du glacier du Groenland il y a près de 100.000 ans. Ces estimations, à un siècle près, ont été réalisées à partir d’observations relevées non seulement aux alentours de 1912 mais aussi plus récemment.

« Nous avons créé un modèle mathématique sur ordinateur pour calculer les itinéraires des icebergs sur n’importe quelle année donnée », a expliqué Grant Bigg.

« Nous nous somme basés sur ce que nous savions en matière de courants océaniques et l’avons intégré à des données météorologiques de cette année calculées sur la base des vents dominants », a poursuivi le directeur des travaux de recherche.

Bien plus gros à sa naissance

C’est grâce à cette méthode que les scientifiques ont réussi à préciser l’origine de l’iceberg.

« Nous pensons que le vêlage [la séparation] de l’iceberg est survenu depuis la région de Qassimiut, sur la côte sud-ouest du Groenland », a indiqué le chercheur.

L’iceberg aurait ensuite dérivé pour terminer en 1912 au large de la côte atlantique de l’Amérique du Nord.

Ces résultats contredisent la théorie selon laquelle l’iceberg coupable se serait détaché en 1908 au cours d’un hiver doux et aurait voyagé durant l’hiver 1911-1912 où les températures ont été bien plus froides. Mais les scientifiques ne se sont pas arrêtés là, ils ont aussi estimé la taille de l’iceberg. Au moment du naufrage, le morceau mesurait un peu plus de 120 mètres dont seulement 30 mètres émergeaient au-dessus de la surface de l’eau.

Sa masse quant à elle, atteignait les 1,5 million de tonnes. Si ces mensurations peuvent sembler impressionnantes, l’iceberg était bien plus massif lors de sa formation, affirment les spécialistes. Il approchait les 500 mètres de long pour une masse de 75 millions de tonnes, d’après leurs calculs.

© Gentside Découverte

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150 000 manchots sont morts de faim à cause d’un iceberg


Les animaux aussi sont confronté aux forces de la nature. Une colonie de manchots pourraient complètement disparaitre à cause d’un iceberg qui s’est détaché et prolonge la route pour se nourrir
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150 000 manchots sont morts de faim à cause d’un iceberg

 

Près de 150 000 manchots sont morts de faim en Antarctique dans les cinq dernières années à cause de la dérive d’un iceberg géant.

Le morceau de glace de 1200 kilomètres carrés (quatre fois la ville de Montréal environ) s’est rattaché au continent au mauvais endroit empêchant la colonie de manchots d’Adélie de se nourrir correctement et de prospérer.

«L’arrivée de l’iceberg dans la baie du Commonwealth, à l’est de l’Antarctique, puis l’expansion de la glace a dramatiquement allongé la distance que les manchots devaient parcourir pour se nourrir», ont expliqué les chercheurs dans la revue scientifique Antarctic Science.

Les oiseaux marins devaient en effet parcourir plus de 60 kilomètres (seulement à l’aller) pour trouver de quoi se sustenter.

Ainsi la population est passée de 160 000 individus à moins de 10 000.

Les scientifiques estiment que si cela continue, cette colonie qui existe depuis près d’un siècle dans la région devrait «disparaître» dans les 20 prochaines années «à moins que la glace du gigantesque iceberg ne vienne à rompre».

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Fonte accélérée d’un important glacier du Groenland depuis 2012


Même si l’on croit que ce n’est pas pour demain, il faut penser aux générations avenir qui eux devront y faire face. Si l’eau continue à se réchauffer, c’est l’Antarctique le suivra et l’eau continua à monter au cours des années. Même si l’on croit que ce n’est pas pour demain, il faut penser aux générations avenir qui eux devront y faire face. En attendant, nous subissons quand même les conséquences des changements climatiques
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Fonte accélérée d’un important glacier du Groenland depuis 2012

 

Le glacier Zachariae Isstrom est situé au nord-est... (Capture d'écran sur Google Earth)

Le glacier Zachariae Isstrom est situé au nord-est du Groenland (photo).

CAPTURE D’ÉCRAN SUR GOOGLE EARTH

JEAN-LOUIS SANTINI
Agence France-Presse
WASHINGTON

Un vaste glacier du nord-est du Groenland avec assez d’eau pour faire monter les océans d’un demi-mètre connaît une fonte accélérée ces dernières années sous l’effet du réchauffement climatique et risque de déstabiliser une autre grande calotte glaciaire voisine, révèle une étude jeudi.

Ce glacier, le Zachariae Isstrom, était stable jusqu’au début des années 2000 mais perd depuis cinq milliards de tonnes de glace par an, entraînant une disparition de sa partie qui flotte sur l’océan dont le rythme a triplé depuis 2012, précisent ces scientifiques. Leur recherche paraît dans la revue américaineScience.

Ainsi de 2002 à 2014, la plateforme flottante du glacier s’est réduite de 95 %.

Ce recul rapide menace aussi de déstabiliser un autre grand glacier plus au nord, le Nioghalvfjerdsfjorden, encore protégé par une colline.

« C’est la première fois qu’on voit un énorme glacier dans le nord du Groenland, une région froide, qui jusque-là ne montrait pas de changement, qui se met à perdre de sa masse de manière accélérée », souligne Jérémie Mouginot, chercheur au département de géophysique de l’Université de Californie à Irvine, principal auteur de cette étude.

« Le glacier se désintègre et lâche de nombreux icebergs qui en fondant vont faire monter le niveau des océans au cours des prochaines décennies », ajoute-t-il dans un entretien avec l’AFP, soulignant qu’il s’agit « juste du début ».

« Il a perdu 40 milliards de tonnes de glace depuis 2003 à raison de 5 milliards de tonnes par an et il pourrait doubler cette perte, voire davantage », estime ce scientifique, précisant que 40 milliards de tonnes équivaut déjà à une montée du niveau de la mer de 0,1 millimètre.

Mais, « si les deux glaciers étudiés dans cette étude, qui représentent ensemble 12 % des glaces du Groenland, fondaient complètement, cela ferait monter les océans d’un mètre. Avec de la chance cela prendra plusieurs siècles », ajoute le glaciologue.

Utilisant des mesures obtenues avec des observations aériennes et par satellites fournies par plusieurs agences spatiales dont la Nasa, ces chercheurs ont pu déterminer que le socle du glacier Zachariae Isstrom s’érode rapidement au contact des eaux plus chaudes de l’océan. La température de l’eau a augmenté de plus d’un degré Celsius entre 1997 et 2010.

« Le réchauffement de l’océan a probablement joué un rôle majeur pour déclencher le recul de ce glacier », pointe Jérémie Mouginot.

Scénario préoccupant

Toutefois, « nous avons besoin de davantage d’observations et de mesures océanographiques dans ces zones sensibles du Groenland pour pouvoir faire des projections », estime-t-il.

« Le dessus du glacier fond sous l’effet d’une augmentation régulière des températures de l’air depuis des décennies tandis que sa base est affaiblie par des courants marins transportant des eaux plus chaudes. Cela a pour résultat de le désintégrer morceau par morceau et de provoquer sa retraite plus en profondeur à l’intérieur du Groenland », résume Eric Rignot, professeur de géophysique à l’Université de Californie à Irvine, principal co-auteur de la recherche.

Selon lui, « il ne fait plus aucun doute après des observations directes pendant plusieurs décennies des résultats du réchauffement sur les glaciers polaires, et les changements sont stupéfiants, affectant les quatre coins du Groenland ».

Comme le montre cette nouvelle étude, le changement climatique érode de plus en plus des glaciers situés près du pôle Nord où il fait le plus froid, relève Jérémie Mouginot.

« Si les températures du globe continuent à grimper il y a un risque que des régions encore plus froides comme l’Antarctique de l’est se mettent aussi à fondre », craint-il.

Un tel scénario serait encore plus préoccupant car l’Antarctique contient beaucoup plus de glace, avec la capacité de faire monter le niveau des océans de plusieurs mètres au cours des prochains siècles, dit-il.

Selon une autre recherche publiée la semaine dernière aux États-Unis, les grands glaciers de l’ouest de l’Antarctique s’effondreraient si ceux du bassin Amundsen, plus petits, étaient totalement déstabilisés sous l’effet du réchauffement.

Or ces chercheurs de l’Institut Potsdam en Allemagne estiment que les glaciers de l’Amundsen perdent déjà de leur stabilité.

Ils seraient le premier « verrou » à sauter dans le système climatique de l’Antarctique, ont-il expliqué montrant pour la première fois les conséquences inévitables d’un tel effondrement.

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Le SOS qui aurait pu sauver le Titanic s’était perdu sur une pile


Ce télégramme aurait-il pu changer l’histoire s’il avait été pris en considération au moment qu’il avait été télégraphié? Le responsable a-t-il été averti ou il a menti ? On ne le saura jamais
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Le SOS qui aurait pu sauver le Titanic s’était perdu sur une pile

 

Le télégramme envoyé du Titanic | Capture d'écran Atlas Obscura

Le télégramme envoyé du Titanic | Capture d’écran Atlas Obscura

Repéré par Lorenzo Calligarot

Le télégramme n’est jamais arrivé à son destinataire. Il aurait pu contribuer à sauver des vies

C’est une pièce assez exceptionnelle que s’apprête à vendre la maison d’enchère Heritage Auctions, rapporte Atlas Obscura. Mis à prix à 20.000 dollars (environ 18.400 euros), le télégramme a été envoyé du Titanic à la White Star Line, une grande compagnie maritime, copropriétaire du paquebot. Son message est concis mais précis et aurait surement permis de sauver des vies, s’il avait été ouvert à temps:

«Nous avons heurté un iceberg = naufrage imminent = Venez à notre secours = Position: Lat 41.46 N. = 50.14 Lon.»

L’histoire de ce SOS, et c’est ce qui explique son prix, est assez singulière. Quelques jours après le drame, Philip Franklin, le patron de la White Star Line a affirmé n’avoir jamais reçu de message alarmant provenant du Titanic. Il avait réaffirmé ce témoignage, sous serment, devant la Commission d’enquête du Sénat américain. Pour Don Ackerman, directeur du département de consignations historique de la maison d’enchère Heritge Auctions, cette missive pourrait remettre en cause son témoignage:

« Ceci est évidemment une preuve ou du moins un indice, sur le fait que le Titanic a fait envoyer un message à la White Star Line à New York.  Soit Franklin a menti devant la commission, soit il n’a jamais reçu le télégramme.»

Bien qu’il y ait de multiples raisons de douter de son authenticité, le télégramme a été soigneusement examiné et n’aurait pas été falsifié.

«C’est un vieux papier, l’impression est correcte et vous pouvez réellement voir que la texture du ruban a été transférée sur le papier», explique Ackerman.

Une des hypothèses avancées et qui pourrait être la bonne est que la missive aurait simplement été perdue sur une pile de lettre, à l’instar d’un e-mail non-ouvert dans une boite de réception pleine, puis retrouvée fortuitement des années après.

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Des icebergs en Floride, il y a 21.000 ans


La technologie d’aujourd’hui, permet de prévoir le scénario de l’avenir. Cela est possible quand on comprend mieux ce qui s’est passé dans le passé alors que la Terre avait un tout autre visage.
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Des icebergs en Floride, il y a 21.000 ans

 

Alan Condron a développé l'un des premiers modèles à haute résolution de la circulation de l'océan au cours du dernier maximum glaciaire, il y a environ 21.000 ans, alors que le niveau des océans était inférieur de 120 m à celui d’aujourd’hui. L'image ci-dessus montre les températures de surface des océans à cette époque, pendant l'hiver. © Alan Condron

Alan Condron a développé l’un des premiers modèles à haute résolution de la circulation de l’océan au cours du dernier maximum glaciaire, il y a environ 21.000 ans, alors que le niveau des océans était inférieur de 120 m à celui d’aujourd’hui. L’image ci-dessus montre les températures de surface des océans à cette époque, pendant l’hiver. © Alan Condron

Par Laurent Sacco,

Que pourrait-il se passer si le réchauffement climatique déstabilisait fortement l’inlandsis du Groenland en provoquant la formation d’un grand nombre d’icebergs ? Pour le savoir, un océanographe a modélisé un phénomène similaire survenu lors de la dernière glaciation. Sa simulation de la circulation océanique concorde avec des traces retrouvées au fond de l’océan Atlantique : des icebergs dérivaient jusqu’au Keys de Floride, il y a 21.000 ans.

Il existe sans nul doute des marges de progressions dans la précision de la modélisation du climat et la compréhension des facteurs susceptibles de le déstabiliser. La montée en puissance de calcul des ordinateurs et l’augmentation de la quantité de données de nature diverses que l’on peut utiliser pour nourrir les modèles numériques du climat vont nous permettre de mieux prédire ce qui peut arriver à notre planète d’ici la fin de ce siècle. On a ainsi acquis récemment une meilleure connaissance de la topographie du fond des océans via des mesures altimétriques satellitaires.

On sait que l’inlandsis du Groenland est en train de fondre. Que nous réserve l’avenir à ce sujet ? Pour le savoir, l’océanographe Alan Condron de l’université de Massachusetts Amherst a modélisé ce qui s’est passé dans l’Atlantique nord lorsque l’inlandsis laurentidien a libéré des quantités importantes d’icebergs et d’eau douce froide, voici 21.000 ans. Il recouvrait une bonne partie du continent nord-américain, notamment la région des Grands Lacs lors de la dernière glaciation dite de Wisconsin. Il a publié le résultat de ces travaux dans un article de Nature Geosciences en compagnie de sa collègue Jenna Hill de la Coastal Carolina University.

 

Des scènes magnifiques de survols de paysages arctiques. On peut notamment voir le Groenland, l’Islande et le Canada. © dabb, YouTube 

La chercheuse a notamment analysé des images haute résolution des fonds marins bordant la côte est des États-Unis du cap Hatteras, une avancée de terre insulaire située dans l’état de Caroline du Nord, jusqu’en Floride. Elle a identifié environ 400 marques d’affouillement dans les sédiments qui ont été formées par des icebergs dérivant dans l’atlantique nord au moment où elle était plus basse d’environ 100 km, lors de la dernière glaciation. La profondeur de certain de ces affouillements indique que les icebergs qui les ont laissés avaient une hauteur de 300 m, ce qui est comparable avec ceux que l’on retrouve au large du Groenland de nos jours.

Des icebergs aux Bahamas

Ces observations sont en plein accord avec les simulations les plus précises, conduites à ce jour par Alan Condron, quant à la circulation océanique en atlantique nord, il y a 21.000 ans. A ce moment là, alors que la Terre était en train de se réchauffer, d’immenses lacs d’eau de fonte glaciaire se formaient en Amérique du Nord. Des barrages de glace cédaient périodiquement injectant de grandes quantités d’eau douce et de glace dans l’Atlantique au niveau de la baie d’Hudson et du golfe du Saint-Laurent, au Canada. Les calculs conduits par le chercheur montrent que les icebergs résultant de ce phénomène obliquaient rapidement sur la droite pour se diriger en direction des tropiques. Parcourant 5.000 km en moins de quatre mois, certains d’entre eux finissaient par rejoindre les eaux des Bahamas.

Selon Condron, les résultats des travaux qu’il a conduits avec Hill montrent qu’une grande partie des eaux de fonte de la calotte glaciaire du Groenland peut être redistribuée par des courants côtiers étroits circulant d’abord dans des régions subtropicales avant d’atteindre l’océan subpolaire. Cela rend plus compliquée la prévision d’une éventuelle instabilité du climat qui serait abruptement déclenchée par la fonte des glaces du Groenland.

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100 ans plus tard : Le monde commémore le drame du Titanic


100 ans aujourd’hui, que le Titanic a sombré Ce tragique naufrage a été reconstitué en pleine mer et commémoré aux villes concernées dont Halifax au Canada. Lire ce court billet est suffisant pour ressentir selon moi, le désespoirs des victimes et d’imaginer émotions de ceux qui ont revécu cette nuit d’horreur on pu ressentir … La seule chose que je réprouve dans ce drame et tout autre drame ce les profits fait sur le dos des victimes .. bien sur qu’il faut payer pour la reconstitution et commémoration mais beaucoup y voient des affaires d’or en ce centième anniversaire
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100 ans plus tard

Le monde commémore le drame du Titanic

 

Le monde commémore le drame du Titanic

Crédit photo : Agence QMI

Le Titanic a coulé il y a 100 ans, faisant plus de 1500 mort.

 

TVA Nouvelles d’après AFP

Il y a maintenant 100 ans, le Titanic, a coulé, faisant quelque 1500 morts. Dimanche, ce drame a été commémoré à travers le monde.

Le Titanic a sombré dans la nuit du 14 au 15 avril 1912 après avoir heurté un iceberg lors de son premier voyage transatlantique. Le paquebot, qu’on croyait indestructible, était parti de Southampton, en Angleterre, pour atteindre New York.

Photo: Reuters

Photo: Reuters

Certains ont jeté des fleurs et des fusées de détresse à l’endroit où la mer a englouti le paquebot. Des cérémonies ont eu lieu à Halifax, où reposent de nombreuses victimes et à Belfast, où le paquebot a été construit.

Plus tôt cette semaine, les descendants de naufragés du Titanic se sont recueillis sur le quai de Southampton.

Quelque 650 personnes ont jeté des gerbes de fleurs à la mer et observé une minute de silence à la mémoire de leurs ancêtres morts. La sirène du luxueux paquebot résonnait dans le port.

Photo: AFP

Southampton a été particulièrement touchée par cette tragédie: 549 de ses habitants ont péri. Plus des trois quarts des membres de l’équipage du paquebot venaient de Southampton. La plupart de ces hommes travaillaient dans la salle des machines ou comme stewards.

À Belfast, le 100e anniversaire du naufrage a été commémoré avec l’ouverture d’un parc dédié à la mémoire des victimes. On y trouvera notamment cinq plaques de bronze portant les noms de 1500 victimes.

Photo: AFP

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Halifax samedi soir pour participer à une marche nocturne avec des chandelles. Deux chevaux ont transporté un ancien cercueil vide, à la mémoire des disparus. Lors d’une cérémonie devant l’Hôtel de Ville, une fusée a été lancée toutes les cinq minutes, comme celles lancées à partir du Titanic en 1912.

Une messe est prévue dimanche au cimetière de Fairview Lawn, où reposent 121 corps de naufragés.

À São Paulo, un chef brésilien, Ton Vasconcellos, a reproduit le dernier menu du restaurant de première classe du Titanic dans son restaurant.

Photo: Reuters

Photo: Reuters

Revivre le drame

Plus de 440 personnes ont revisité le voyage du Titanic, en empruntant le bateau de croisière, Journey, à partir de New York. Les passagers ont vécu dans la nuit de samedi à dimanche, la reconstitution de la catastrophe, à l’endroit où repose toujours le paquebot à 3800 mètres sous l’eau.

Un siècle plus tard, à la minute près, les haut-parleurs du bateau Journey ont répété le message d’alerte du capitaine annonçant que le Titanic avait heurté un iceberg.

Photo: Reuters

Photo: Reuters

Photo: Reuters

Rappelons qu’après ce premier message d’alerte, le Titanic a lancé plusieurs messages de détresse en code morse successivement. Ces messages ont été captés par un poste canadien de Cap Race sur l’île de Terre-Neuve.

Le dernier message, reçu à 0h27 heure locale était brouillé et s’est interrompu brusquement. Puis, le Titanic s’est tu définitivement.

Un autre bateau de croisière, le Balmoral, parti de Southampton comme le Titanic, était également attendu sur le site du naufrage.

Photo: AFP

Photo: Reuters

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Terres de glace en couleurs


Terres de glace en couleurs

 

Des glaces qui semblent éternelles. Terre sans domicile fixe navigue au le long des vagues froides du Nord. Le vent souffle, hurle telle que des fantômes qui hantent ces lieux. Puis se calme pour bercer les morses et les manchots. Des châteaux de neige flottant ici et la mais qui un jour malheureusement disparaitrons …
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D’ordinaire vêtus de blanc, la banquise, les icebergs et les glaciers se parent de tons chaleureux qui métamorphosent ces paysages.


Lever de soleil en Antarctique.

l'arctique et l'antarctique en couleur

© Kkaplin / Fotolia


Glaçon rose sur fond de ciel bleu

© Alice Aubert


Iceberg bleu sur ciel mauve

© Goinyk Volodymyr / Fotolia


La partie immergée de l’iceberg

©Alice Aubert


Les nuances de l’aurore polaire

© Jörg Hackemann / Fotolia


Un iceberg bleu cyan

© Brigitte Lafaye


L’arche d’un iceberg

© Myrtille Le texier


Icebergs à la lumière du soir


Des étages de glace


Le manchot, empereur du froid

© Bernard Breton


Morses sur fond de glace bleutée

© Outdoorsman / Fotolia


Une belle glace couleur pêche

© Christiane Collombert


La nuit tombe en terre Adélie

© Fabrice BEAUCHENE / Fotolia


Une ribambelle de petits icebergs

© Ariane Benard


Arc-en-ciel sur le Perito Moreno

© Philippe Bidet


Verdure et glace

© Anette Montagne


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Naissance d’un iceberg de la taille de New York


Grâce aux satellites, les scientifiques peuvent étudier la naissance d’un glacier, une naissance qui se fait dans le froid intense. Ils prévoient ce ces naissances se feront de plus fréquemment
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Naissance d’un iceberg de la taille de New York

Cette fissure dans le glacier de Pine Island dans la partie occidentale de l'Antarctique est longue d'au moins 30 kilomètres et profonde de 50 mètres.

Cette fissure dans le glacier de Pine Island dans la partie occidentale de l’Antarctique est longue d’au moins 30 kilomètres et profonde de 50 mètres.

Photo Reuters

Agence France-Presse
Washington, DC

Des scientifiques de la Nasa ont découvert une fissure dans un glacier de l’Antarctique qui continue de s’élargir et devrait donner naissance dans les prochains mois à un iceberg d’une superficie équivalente à celle de New York, a indiqué jeudi l’agence spatiale américaine.

Cette fissure dans le glacier de Pine Island dans la partie occidentale de l’Antarctique est longue d’au moins 30 kilomètres et profonde de 50 mètres.

La fracture, qui s’élargit de deux mètres par jour, produira un iceberg d’environ 880 km2, ont calculé les glaciologues, qui soulignent que ce phénomène ne résulte pas du réchauffement climatique, mais d’un cycle naturel.

L’iceberg devrait être complètement formé d’ici début 2012.

De tels icebergs se forment périodiquement dans l’Antarctique. Le dernier en date s’était détaché du glacier de Pine Island en 2001 et les scientifiques s’attendaient à ce que ce phénomène se reproduise rapidement.

La dernière fissure a été détectée pour la première fois fin septembre par les chercheurs de la Nasa, qui surveillent les changements dans les glaces antarctiques via des observations régulières par avion.

Ces observations aériennes visent à combler le fossé entre la fin du fonctionnement du satellite ICESAT (Ice, Cloud and land Elevation Satellite) en 2009 et le lancement de son successeur ICESAT 2 en 2016.

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