Une carte mondiale et inédite des eaux souterraines


On croit à tort que l’eau, cette ressource naturelle est illimitée surtout dans des pays comme le Canada, pourtant avec toute la consommation dont une grande partie est gaspillée, l’eau n’a pas vraiment le temps de se renouveler et un jour, l’eau pourrait manquer
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Une carte mondiale et inédite des eaux souterraines

 

Répartition de l'eau souterraine dans le monde (le bleu foncé correspond au plus profond). Karyn Ho

Répartition de l’eau souterraine dans le monde (le bleu foncé correspond au plus profond). Karyn Ho

Par Joël Ignasse

Réalisée par des hydrologues, elle met en évidence le déséquilibre entre la hausse des prélèvements et le temps nécessaire au renouvellement des eaux.

Alors que l’eau souterraine constitue l’une des réserves naturelles les plus précieuses et les plus exploitées par l’humanité, peu d’études ont cherché à évaluer le réservoir mondial souterrain. La dernière remonte même aux années 1970 et elle n’était que parcellaire. C’est donc la toute première carte globale qui est publiée en novembre 2015 dans la revue Nature Geosciences.

Un renouvèlement long 

La principale conclusion de ce travail est que le renouvèlement des eaux souterraines s’inscrit dans un cycle long : moins de 6% des nappes souterraines situées dans les deux premiers kilomètres de la croûte terrestre se renouvèle au cours d’une vie humaine.

« C’est quelque chose qui n’était pas connu auparavant » explique Tom Gleeson de l’Université Victoria, au Canada. « Nous savons déjà que les niveaux d’eau dans de nombreux aquifères sont en baisse. Nous utilisons nos ressources en eaux souterraines trop vite ; bien plus vite que leur taux de renouvèlement » ajoute-t-il.

Avec une demande mondiale croissante en eau – en particulier à la lumière du changement climatique – cette étude fournit des informations importantes pour les gestionnaires des ressources naturelles et l’élaboration des politiques écologiques et de développement durable.

L’étude estime le volume total des eaux souterraines à 23 millions de kilomètres cubes dont 0,35 million est âgé de moins de 50 ans. Les cartes montrent que les eaux souterraines les plus récentes sont situées dans les régions tropicales et montagneuses. Certains des plus grands gisements se trouvent dans le bassin de l’Amazone, au Congo, en Indonésie, et en Amérique autour des Rocheuses et de la Cordillère des Andes.

« Maintenant que nous savons à quel point cette ressource s’épuise nous allons être en mesure d’estimer le temps que nous avons avant de manquer d’eau. Pour ce faire, il faudra mener une nouvelle étude utilisant un modèle global » conclut Tom Gleeson.

ET EN FRANCE ? Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) vient de publier un rapport sur l’état des nappes phréatiques au 1ernovembre 2015. Malgré un été peu pluvieux et un mois d’octobre déficitaire en précipitations, une partie importante des nappes phréatiques (63%) affiche un niveau normal ou supérieur à la normale, annonce le BRGM. La situation traduit, sur la plus grande partie du territoire, la période de bascule vers la période hivernale de recharge des nappes, ce qui est normal pour la saison. Quelques secteurs présentent cependant des niveaux inférieurs à la normale à l’image de la Lorraine, du nord de l’Alsace et de l’ouest du bassin Adour-Garonne

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VIDÉO. États-Unis: un disque de glace s’est formé dans une rivière


Le froid fait parfois de drôle de chose. Un phénomène assez rare mais que probablement avec les conditions météo, un beau disque de glace est venu jouer sa musique a la rivière
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VIDÉO. États-Unis: un disque de glace s’est formé dans une rivière

 

Le HuffPost  |  Par Wendy Bracat

INSOLITE – C’est une découverte étonnante qu’a fait un retraité du Dakota du Nord. George Loegering, 73 ans se baladait tranquillement près de la rivière Cheyenne quand il est tombé nez à nez avec… un disque de glace.

« J’ai d’abord pensé : incroyable ! C’est surréaliste « a confié George Loegering àAssociated Press,

Une fois passée la stupeur, cet ancien ingénieur a immortalisé le moment en le filmant et en le photographiant.

Intrigué, le retraité s’est ensuite empressé de partager sa découverte en espérant que quelqu’un pourra l’éclairer sur ce phénomène incroyable.

D’après Allen Shlag, hydrologiste et Greg Gust, météorologiste, ce phénomène rare est dû à la météo de ces derniers jours.

En effet, le froid glacial qui sévissait ce weekend a réussi à geler presque entièrement un tourbillon qui se trouvait dans la rivière, expliquant ainsi cette énorme plaque de glace tournant sur elle-même.

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