Le régime alimentaire que vous suivez pourrait-il être le bon?


Les régimes alimentaires, on ne sait plus qui dit vrai, qui dit faux. Manger moins gras ou plus gras selon une étude, saler ou moins saler …. Il est clair que manger sainement est un atout, et manger des produits industrialisés est un très mauvais choix. Reste maintenant les régimes alimentaires pour maigrir ont un effet yo-yo, alors vaut mieux adapter un mode d’alimentation sain et combiné a l’exercice physique
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Le régime alimentaire que vous suivez pourrait-il être le bon?

 

GETTY IMAGES/WESTEND61

Quand il s’agit d’interpréter des preuves en matière de nutrition, il ne suffit pas de lire simplement les gros titres, car le « diable est toujours dans les détails ».

On a vu dans le monde une abondance d’« experts » fournir des conseils nutritionnels qui semblent indiscutables et fondés sur des preuves. Beaucoup d’entre nous ont suivi toutes les recommandations : diminuer les matières grasses, puis les augmenter; couper le sel, car il est néfaste, puis l’augmenter parce qu’il n’est plus un problème; un jour, les œufs sont bons pour la santé, le lendemain, ils ne le sont plus; le beurre est très mauvais, la margarine est bonne, non, le beurre est bon à nouveau; favoriser un régime avec glucides élevés, puis couper les glucides, et ainsi de suite.

Cette confusion a conduit à la fois les professionnels de la santé et les membres du grand public à faire des recommandations ou même à apporter des changements à leur propre alimentation, un mouvement de yoyo planétaire. Avec tant d’instabilité en matière de conseils nutritionnels, la profession médicale a fini par paraître indécise et parfois carrément loufoque.

Donc, nous y revoilà!

Il y a quelques semaines, une vaste et longue étude de cohorte sur la nutrition (dix-huit pays, cinq continents, 135 000 personnes, sur 7,4 ans) a été publiée dans The Lancet. Les titres extraits étaient riches d’hyperboles :

 « Les régimes à faible teneur en matières grasses pourraient vous tuer » ou encore « Une vaste étude sur les régimes montre que les glucides et non les graisses posent problème ».

Quand il s’agit d’interpréter des preuves en matière de nutrition, il ne suffit pas de lire simplement les gros titres, car le « diable est toujours dans les détails ».

Tout d’abord, une étude de cohorte de cet ordre ne peut pas déterminer la cause et l’effet, mais seulement suggérer ce qui pourrait arriver lorsque les populations consomment des quantités variables de macronutriments, c’est-à-dire des glucides, des lipides et des protéines. Les personnes soumises à l’étude ont ingéré un large éventail de macronutriments (de 45 à 75 % des calories provenant des glucides, de 10 à 20 % des protéines et de 10 à 35 % des lipides). Les chercheurs ont ensuite examiné l’association entre le pourcentage d’apport en macronutriments et les principales maladies cardiovasculaires et la mortalité en général.

On a constaté que malgré les gammes variées de macronutriments, il n’y avait aucune association entre le pourcentage de macronutriments ingérés sur 7,4 ans et le risque de développer une maladie cardiovasculaire – une cause majeure de maladie et de décès.

On a toutefois fait une association avec le taux global de mortalité. Cependant, même dans ce cas, une augmentation du nombre de décès n’a été associée qu’aux personnes ayant ingéré des glucides au pourcentage le plus élevé (environ 75 %) ou aux personnes ayant ingéré des protéines ou des matières grasses au pourcentage le plus faible (environ 10 %) parmi les gammes à l’étude.

Il est important de noter que l’augmentation du risque de décès n’était que de l’ordre de 1 à 2 % plus élevé chez les personnes se situant dans ces « extrêmes ». Même dans le cas de valeurs aberrantes, 98 à 99 % des participants n’ont pas été affectés. En d’autres termes, cette étude semble suggérer que la composition de macronutriments dans un régime donné n’est pas un facteur important pour déterminer si un régime est sain ou non.

Dans les pays développés, les hydrates de carbone comptent pour 53 %, les protéines, 12 pour cent et les matières grasses, 34 pour cent.

Quand on se penche sur la consommation de macronutriments à l’échelle planétaire, elle se compose en moyenne de glucides à 63 pour cent des calories, de protéines à 11 pour cent et de matières grasses à 26 pour cent. Dans les pays développés, les hydrates de carbone comptent pour 53 %, les protéines, 12 pour cent et les matières grasses, 34 pour cent. Donc, si cette étude du TheLancet est juste, la grande majorité d’entre nous ingèrent une « saine » composition de macronutriments.

Maintenant, mettons cette étude de cohorte en contexte, à côté d’essais par contrôle aléatoire de différents régimes – la forme la plus élevée de preuve. Beaucoup pourraient être surpris d’apprendre que seuls trois grands essais portant sur des résultats cliniques importants ont déjà été réalisés en nutrition : l’étude de Lyon de 1994 sur les maladies cardiovasculaires (Lyon Diet Heart Study) (principalement les hommes atteints de maladies cardiovasculaires), l’étude PREDIMED de 2013 (hommes et femmes sans maladie cardiovasculaire) et l’étude de 2006 de la Women’s Health Initiative (femmes sans maladie cardiovasculaire).

Les deux premiers essais ont porté sur des versions d’un régime de type méditerranéen et ont montré que les maladies cardiovasculaires mortelles et non mortelles étaient réduites d’environ 8 % sur deux ans et d’environ 1 % sur quatre ans, respectivement. La Women’s Health Initiative a constaté qu’un régime pauvre en matières grasses n’avait aucune incidence sur les maladies cardiovasculaires ou sur les résultats médicaux sur une période de huit ans.

En d’autres termes, les meilleures preuves disponibles – bien qu’elles soient de toute évidence restreintes – semblent soutenir un régime de type méditerranéen qui contient des glucides en quantité légèrement plus faible et des matières grasses en plus grande quantité que ce qui a été évalué dans l’étude du TheLancet.

Si l’on considère toutes ces études dans leur ensemble, tant qu’une personne ne mange pas d’un macronutriment à outrance, elle devrait être sur la bonne voie.

Donc, à toutes ces personnes qui tentent de nous convaincre de suivre un régime à faible ou à haute teneur en glucides, faible ou riche en matières grasses, aucune preuve solide n’étaye l’un par rapport à l’autre.

Deux mises en garde importantes s’imposent toutefois.

Premièrement, il y a évidemment des personnes qui ne mangent pas sainement, mais le plus gros problème avec la nourriture n’est pas tellement le type, mais la quantité ingérée. Deuxièmement, les preuves sur les régimes alimentaires sont également assez évidentes lorsqu’il s’agit d’un apport excessif d’aliments surtraités et contenant des sucres raffinés. Ceux-ci semblent toujours être de mauvais choix alimentaires.

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas d’ambivalence, cette fois. Si l’on s’appuie sur les preuves, beaucoup d’entre nous ont une bonne alimentation au chapitre des macronutriments.

http://quebec.huffingtonpost.ca/j

On ne se brosse pas bien les dents, selon les scientifiques


Ce qu’il faut retenir, que la meilleure façon, semble-t-il, de se brosser les dents ainsi le fil dentaire ce fait avec grande douceur. Pour les caries, mieux vaut éviter le sucre et les hydrates de carbone simples (glucides)
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On ne se brosse pas bien les dents, selon les scientifiques

 

«Hygiène dentaire» | https://www.flickr.com/photos/sarahxic/ via Flickr CC License by

«Hygiène dentaire» | https://www.flickr.com/photos/sarahxic/ via Flickr CC License by

Repéré par Galaad Wilgos

Repéré sur Popular science

De toute façon, pour prévenir les caries, il faut surtout éviter le sucre.

 

Nous ne nous brosserions pas correctement les dents –d’ailleurs, les brosser comme, du reste, les nettoyer avec du fil dentaire ne seraient pas forcément très utiles pour prévenir les caries. C’est du moins ce que nous explique un article de Popular science, qui nous enjoint à «prendre du recul et à évaluer notre travail de nettoyage».

Tout d’abord, il faut rappeler une chose qui contredit certains mythes bien ancrés depuis l’enfance: se laver les dents ou se les nettoyer avec du fil dentaire n’aurait pas d’impact significatif sur la prévention des caries, affirme Philippe Hujoel, dentiste et professeur de santé orale à l’université de Washington (School of Dentistry)–bien que le fluor dans certains dentifrices renforce les dents. Le seul moyen de prévenir l’apparition de caries est simplement d’éviter le plus possible le sucre et les autres hydrates de carbone simples. Nettoyer et brosser permettent cependant de garder ses dents propres et esthétiquement plaisantes.

En outre, pour Hujoel, il est essentiel que les professionnels se basent sur des études scientifiques pour conseiller la meilleure routine d’hygiène dentaire. Et le consensus scientifique, d’après lui, explique, par exemple, que le fil dentaire n’est utile pour la plupart des gens qu’en cas de nourriture coincée entre les dents, de présence de plombages ou de travail de restauration dentaire. Le cas échéant, il est nécessaire de nettoyer délicatement, afin notamment d’éviter de frotter les gencives et de les irriter.

Avec délicatesse

L’irritation n’est d’ailleurs pas le seul problème d’un nettoyage trop agressif, continue Popular Science. Nettoyer ainsi, tous les jours et d’années en années, pourrait faire diminuer la présence de gencive au point de créer des espaces entre les dents –de véritables nids à bouffe qui sont par ailleurs irréversibles. Cela pourrait même, in fine, exposer la racine des dents, rendant le nettoyage à l’aide d’un fil dentaire une obligation pour enlever les particules de nourritures qui s’y accumuleraient alors. Il faut donc, selon Hujoel, nettoyer le plus délicatement possible uniquement au point de rencontre des dents, et arrêter une fois les particules de nourritures enlevées.

Quant à se brosser les dents, le docteur recommande un dentrifice avec du fluor, dont l’efficacité dans la prévention des caries est prouvée –même si rincer sa bouche avec de l’eau juste après risque d’enlever une grande partie de ce fluor. Là aussi, se brosser les dents doit être fait avec délicatesse: il ne faut pas appuyer trop fort, le but étant avant tout d’appliquer le fluor sur les dents tout en enlevant les plaques dentaires et la nourriture.

http://www.slate.fr

Les 5 pires voleurs d’énergie et les façons de les vaincre


La fatigue, la mauvaise humeur, le manque de sommeil ont des causes qui pourraient être causé par une mauvaise alimentation .. par des régimes mal, équilibré. Voici quelques pistes qui peut-être pourraient aider
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Les 5 pires voleurs d’énergie et les façons de les vaincre

 

Le manque de sommeil n’est pas la seule chose qui puisse vous laisser épuisé. Cherchez à savoir si l’un de ces cinq voleurs d’énergie serait à blâmer et apprenez à les vaincre.

©iStockphoto.com/Anouchka
 
Vous vous sentez morose?

 

À quand remonte la dernière fois où vous vous êtes senti vraiment débordant d’énergie? Si vous devez consulter votre agenda Google pour vous en rappeler, vous pourriez avoir besoin de réévaluer vos habitudes alimentaires.

«Les gens se sont habitués à se sentir moroses toute la journée, c’est la nouvelle norme», expliqueAndrea Holwegner, une diététiste professionnelle de Calgary. «Quand ils apportent des changements à leur régime, ils sont souvent surpris de se sentir beaucoup mieux.»

Éviter ces cinq zappeurs d’énergie vous aidera à vous sentir plus éveillé et concentré tout au long de la journée.

1. Éliminez les glucides de votre alimentation

 

Les régimes sans glucides sont populaires, mais Holwegner dit que d’adopter un tel régime pourrait vous laisser sans énergie.

«Votre cerveau ne fonctionne pas aux protéines, seulement aux glucides», dit-elle.

L’organisme transforme les glucides que nous consommons en glucose, notre principale source d’énergie. Coupez les glucides et vous n’aurez plus un apport suffisant de ce carburant qui vous garde actif toute la journée.


Ajoutez de sains glucides complexes à votre régime alimentaire, comme des grains entiers, des légumineuses et des légumes féculents.

2. Sautez le déjeuner

 

Il y a une excellente raison pour laquelle on surnomme le déjeuner le repas le plus important de la journée. Le jeûne de la nuit vide les réserves d’énergie du corps. Si vous ne faites pas le plein, vous vous sentirez léthargique pour le reste de la journée.

«Quand nous examinons les recherches, nous constatons que les enfants qui déjeunent ont de meilleurs résultats aux tests de mémoire et sont plus concentrés. Les adultes sont semblables aux enfants, leur corps est juste plus grand», dit Holwegner.

Commencez votre journée par un déjeuner équilibré, qui comprend certains de ces glucides sains, ainsi que des protéines, des fruits et des légumes. Consultez les meilleures recettes de déjeuner sain pour de l’inspiration.

3. Mangez trop peu

 

Les individus ont besoin de manger tous les trois à cinq heures, pour maintenir un niveau d’énergie optimal. Holwegner recommande de suivre la «Règle de trois». Cela signifie que chaque repas ou collation doit comprendre des protéines, des grains et un fruit ou un légume. «Penser par trois aide les gens à mieux structurer leurs repas», explique-t-elle.

Ces idées de collations rapides vous aident à planifier des collations équilibrées pour une énergie optimale.

4. La déshydratation

 

Boire trop peu pourrait vous laisser avec une sensation d’être défoncé et vague. Si le vieil adage qui veut que vous ayez besoin de huit tasses par jour semble décourageant, Holwegner dit que ce n’est pas tant que vous pouvez penser.

«Tout le monde augmente la taille des portions dans sa tête et c’est vrai aussi pour l’eau. Vous n’avez pas besoin d’un verre d’un litre. Une tasse est, en réalité, une petite quantité.»

Gardez une bouteille d’eau à portée de main et buvez par gorgées, tout au long de la journée. Du jus, de la tisane, du bouillon. Le lait vous hydratera aussi.

5. Manger les mauvais aliments au mauvais moment

 

Comme la plupart d’entre nous mangent vers midi et dînent plus tard en soirée, nous commençons à perdre de l’énergie vers trois ou quatre heures. Lorsque vous vous sentez fatigué, votre cerveau demande ses hydrates de carbone producteurs d’énergie pour vous donner un coup de pouce. Mais si vous prenez des glucides simples, comme un sac de croustilles ou une canette de boisson gazeuse, vous produirez une brusque crête d’énergie, suivie d’un creux. Même manger un morceau de fruit l’après-midi ne vous donnera pas le soutien dont vous avez besoin pour passer à travers le reste de la journée.

«Les hydrates de carbone entrent dans le système très rapidement et vous donnent une sensation de satiété d’une heure environ», explique Holwegner. «Si vous ne mangez que des glucides, vous allez rouler sur les montagnes russes de l’énergie.»

Pour éviter de toucher le fond avant le dîner,associez protéines et glucides pour votre collation en milieu de journée. Mangez une pomme avec une poignée d’amandes, un yogourt aux fruits ou des légumes avec le l’humus et des craquelins.

http://www.plaisirssante.ca

Vous pétez? C’est normal


Voici un sujet tabou et nous rend mal à l’aise si par malheur nous avons des flatulences en public avec un parfum  euhhhh douteux ? Quoi qu’il en soit, si les flatulences sont vraiment un problèmes il serait bon, pour l’environnement et pour notre propre personne d’essayer de limité ce petit moment gênant ..
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Vous pétez? C’est normal

Vous pétez? C'est normal

© Shutterstock

Nous expulsons tous des gaz et, en moyenne, plus d’une dizaine de fois par jour. Cependant, certains en expulsent plus. Une situation embarrassante qui peut toutefois être contrôlée.


Par Ronald Denis, docteur en médecine, chirurgien et traumatologue – Collaboration spéciale

Contrôler ses flatulences permet d’éviter certaines situations gênantes qui, parfois, refroidissent l’atmosphère… Paradoxalement, en les contrôlant, vous contribuerez à combattre le réchauffement de la planète, car au nombre des gaz que nous expulsons, il y a du méthane, un gaz à effet de serre!

Les flatulences

Les aliments, dans leur parcours dans notre organisme, sont d’abord digérés par l’estomac et l’intestin grêle. Ils atteignent par la suite le gros intestin qui en absorbe les sels minéraux et l’eau. Toutefois, certains aliments riches en hydrates de carbone, dont le sucre, l’amidon et les fibres, ne sont pas digérés par l’estomac, parce que nous ne disposons pas d’enzymes pour les assimiler. À leur arrivée dans la partie de l’intestin qualifiée de«côlon», des bactéries, qui y sont présentes de façon normale, attaquent ces aliments. Cette charge fait en sorte de produire différents gaz, dont de l’hydrogène et du méthane, qui seront éventuellement expulsés vers l’extérieur par le rectum. L’odeur déplaisante qui les accompagne est provoquée par le soufre contenu dans le méthane. Quant au bruit caractéristique produit lors de l’échappement, il est provoqué par la vibration du sphincter et varie en fonction de sa fermeture et de la vitesse à laquelle le gaz est propulsé.

D’autres bactéries, présentes dans l’intestin, permettent d’éliminer l’hydrogène produit par les bactéries qui attaquent les aliments. Toutefois, l’équilibre entre les deux types de bactéries – celles qui produisent l’hydrogène et celles qui l’éliminent -varie d’une personne à l’autre. Les personnes pour lesquelles cet équilibre est inadéquat ont plus de flatulences.

Contrôler les flatulences

La solution la plus efficace pour les restreindre est d’éviter les aliments qui les provoquent (voir plus bas) ou de les consommer en quantités moindres. Plusieurs de ces aliments sont cependant des composants importants d’une saine alimentation. Retirez de votre alimentation, progressivement, l’un après l’autre, ceux que vous croyez être la source de flatulences afin de repérer ceux qui sont la principale cause de votre inconfort. Vous avez choisi d’avoir une saine alimentation en y ajoutant des fibres alimentaires? Faites-le progressivement pour permettre à votre organisme de bien s’y adapter.

Effectuez des rinçages répétés des légumineuses avant de les cuire pour en éliminer le plus possible l’amidon qu’elles contiennent, source de flatulences. Mangez lentement, mastiquez bien les aliments et évitez d’avaler de l’air pendant que vous mastiquez.

Vous n’arrivez toujours pas à contrôler vos flatulences? Parlez-en à votre pharmacien, un produit contenant une enzyme capable de digérer les hydrates de carbone, responsables des flatulences, est disponible. Offert en vente libre, ce produit est facile d’usage, il suffit d’en ajouter quelques gouttes aux aliments générateurs de flatulences avant de les consommer.

Quand consulter

Normalement, les gaz intestinaux surviennent entre 3 et 5 heures après l’ingestion des aliments qui les favorisent, et la période au cours de laquelle ces gaz se produisent dure plus ou moins 2 heures. Ces gaz sont expulsés sans douleur, mais il peut arriver qu’ils soient précédés d’une sensation de ballonnements ou de crampes abdominales. Toutefois, si ces gaz sont persistants, qu’ils sont accompagnés de douleurs à l’abdomen ou d’autres symptômes inhabituels comme la perte de poids par exemple, vous devriez consulter votre médecin pour en discuter et en identifier la cause.

Si les flatulences sont accompagnées de crampes sévères et de diarrhée, une intolérance au lactose en est peut-être la cause et devrait également être l’objet d’une consultation médicale pour un traitement.

Les aliments générateurs de flatulences

Certains aliments participent plus que d’autres à la formation des gaz intestinaux. Ce sont les aliments riches en sucre, en amidon ou en fibres. Des substances qui ne sont pas digérées par l’estomac et l’intestin grêle.

Les principaux sucres concernés sont le fructose (artichaut, blé, boissons gazeuses, oignon); le lactose (crème glacée, fromage, lait, margarine, pain et pâtisseries); le raffinose (asperge, céréales à grains entiers, chou, légumineuses, navet); et, le sorbitol (gomme à mâcher sans sucre, pêche, poire, pomme, prune).

L’amidon qui n’est pas digéré se retrouve principalement dans le maïs, le pain blanc, les pâtes et pâtisseries faites à partir de farine blanche et les pommes de terre.

Quant aux fibres, les aliments qui en sont riches incluent, entre autres, les asperges, le brocoli, la betterave, les carottes, le chou et les choux de Bruxelles, les fruits séchés, les légumineuses, le navet et les pommes de terre, le son d’avoine et le son de blé.

http://fr.canoe.ca