Le Saviez-Vous ► Qu’entend-on par point de rosée?


L’humidex n’a pas toujours pris en compte dans les prévisions météorologiques. Il faut dire qu’avant les sondes électroniques, la lecture était moins précise. Maintenant, on peut calculer le point de rosée et déterminer la température et ce que l’on peut ressentir. Par contre, il ne faut pas confondre la température réelle et l’humidex.
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Qu’entend-on par point de rosée?

De la rosée sur une feuille.

De la rosée sur une feuille.

PHOTO : ISTOCK

Pascal Yiacouvakis

Il y a quelques semaines, dans une chronique sur l’inconfort provoqué par l’humidité, j’ai abordé la question du point de rosée.

J’aimerais maintenant revenir en détail sur cette variable météorologique très pratique qui nous donne une mesure de l’humidité dans l’air ambiant.

L’eau sous toutes ses formes

Mais avant d’aller plus loin, quelques précisions s’imposent.

L’eau dans l’atmosphère est présente sous trois formes : à l’état solide, liquide, et gazeux.

Pas de mystère pour l’eau liquide, elle est essentielle à la vie et on en boit tous les jours.

Sous forme solide, on pense tout de suite à la glace et à la neige (cristal).

Pour l’eau à l’état gazeux, c’est un peu plus nébuleux. On appelle ce gaz la vapeur d’eau.

La vapeur d’eau est inodore, incolore et invisible. Elle est presque toujours présente dans l’air, mais on ne la sent pas et on ne la voit pas.

Lorsqu’on fait bouillir de l’eau dans une casserole, ce que nous voyons tout juste au-dessus de l’eau bouillante n’est pas de la vapeur. Il s’agit plutôt d’un tout petit nuage formé de petites gouttelettes en suspension dans l’air, donc de l’eau liquide.

L’humidité mesurée

Dès le 15e siècle, les premiers appareils pour mesurer l’humidité (hygromètres) utilisaient des matériaux dont certaines propriétés physiques varient selon leur absorption de la vapeur d’eau.

Certains instruments étaient même dotés de cheveux humains (18e siècle), car ces derniers ont la propriété de s’allonger ou de rétrécir selon l’humidité.

De nos jours, les mesures d’humidité se font essentiellement à l’aide de sondes électroniques.

Ces sondes sont constituées de condensateurs sensibles à l’humidité de l’air ambiant et permettent d’en faire une mesure très précise.

Revenons maintenant au point de rosée.

Le point de rosée se définit comme étant la température à laquelle on doit refroidir l’air pour atteindre la saturation (100 % d’humidité relative), et ce, à pression constante.

D’entrée de jeu, il faut savoir que la capacité de l’air à contenir de la vapeur d’eau dépend de la température.

En d’autres mots, plus l’air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d’eau. Plus l’air est froid, moins il peut en contenir.

C’est avant tout pour cette raison que les précipitations sont beaucoup moins abondantes dans les régions polaires, contrairement aux régions tropicales.

Cela dit, la quantité de vapeur d’eau que peut contenir l’air est limitée, et cette limite dépend de la température.

Lorsque cette limite est atteinte, on dit que l’air est saturé et l’humidité relative atteint 100 %.

Théoriquement, c’est à partir de 100 % d’humidité relative que la vapeur d’eau peut se condenser et se transformer en gouttelettes d’eau liquide.

La réalité est cependant plus complexe et je vous invite à en apprendre un peu plus à la lecture d’une chronique précédente sur l’ensemencement des nuages.

La température de rosée

Donc si une particule d’air (pour une température donnée à un moment donné) n’est pas saturée en vapeur d’eau (humidité relative inférieure à 100 %), il suffirait en principe de refroidir cette particule pour atteindre la saturation.

La température à laquelle on atteint cette saturation est la température du point de rosée (en maintenant la pression constante).

On fait référence ici à la rosée, car dans la nature en air stagnant et sans variation de pression atmosphérique, la rosée (gouttelettes d’eau liquide) peut se former lorsque la nuit tombe et que l’air se refroidit.

Plus l’écart entre la température réelle et la température du point de rosée est important, plus l’air est sec. De la même manière, plus l’écart est mince, plus l’air est humide.

Il va sans dire que la température du point de rosée ne peut pas être supérieure à la température réelle.

Le point de rosée nous aide à évaluer rapidement la quantité de vapeur d’eau présente dans l’air.

Un point de rosée très élevé, de 25 degrés par exemple (avec une température réelle de 30 degrés) permet de conclure rapidement que la chaleur est accablante (humidex de 42).

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De nouvelles malédictions apparaissent au fil des découvertes dans le tombeau de Toutânkhamon


L’Égypte est riche en découverte archéologique. Bien des trésors ont pu passer au travers des siècles, mais le pourront-ils encore pour des générations avenir ?
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De nouvelles malédictions apparaissent au fil des découvertes dans le tombeau de Toutânkhamon

Une scène du mur nord de la chambre funéraire de Toutânkhamon montre des taches brunes sur les peintures qui auraient pu apparaître au moment où la tombe, peinte à la hâte, a été scellée, emprisonnant ainsi l’humidité.

PHOTOGRAPHIE DE AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE J. PAUL GETTY TRUST

De Michelle Z. Donahue

Des tâches brunes à la poussière, les archéologues ont résolu certains des mystères qui entouraient le monument funéraire vieux de 3 300 ans… tout en découvrant de nouveaux.

Lorsque Howard Carter découvrit la tombe de Toutânkhamon en 1922, il entreprit une série de découvertes qui captivèrent l’imagination du monde entier et marqua le début d’une histoire d’amour durable entre le public et la célèbre chambre funéraire aux couleurs vives vieille de 3 300 ans, renfermant la dépouille de l’enfant roi, celle de sa mère et une multitude de trésors. Moins d’un siècle plus tard, une équipe de scientifiques a achevé le plus important examen du tombeau : un projet d’une dizaine d’années d’études minutieuses qui a permis de résoudre certains mystères mais qui a également soulevé de nouvelles questions sur le devenir de certains monuments antiques.

Un symposium organisé cette semaine à Louxor détaille les résultats globaux du projet, entrepris conjointement par le ministère égyptien des Antiquités et le Getty Conservation Institute, basé à Los Angeles. Les travaux menés sur le tombeau de 102 m², exécutés par une douzaine de personnes à la fois, ont commencé en 2009 et devaient à l’origine s’achever en 2014. Mais le projet a été retardé par les révolutions du printemps arabe en 2011 et les troubles qui ont suivi en Égypte en 2013.

« Tous ceux qui se rendent dans la Vallée des rois veulent se rendre au tombeau de Toutânkhamon », explique Neville Agnew, scientifique et restaurateur principal du projet Getty, chargé de la planification du projet. Une documentation détaillée, un diagnostic et un pronostic sur l’état du tombeau ont été nécessaires pour penser l’avenir du site : « Que se passera-t-il si nous ne faisons rien ? Nous nous sommes intéressés à tout le spectre des activités, passées, présentes et futures, et à la façon de les aborder de manière globale ».

DE MYSTÉRIEUSES TACHES BRUNES

Les taches brunes sont omniprésentes sur les peintures murales qui agrémentent le tombeau. Présentes lorsque Carter a découvert la chambre funéraire, et documentées de manière exhaustive sur des photographies de l’époque, ces « mystérieuses taches » ont longtemps été sources de curiosité et d’inquiétude. De quoi sont-elles exactement composées ? Et plus important encore, prolifèrent-elles ?

Une étude des taches a révélé de fortes concentrations d’acide malique, un sous-produit métabolique de certains champignons et bactéries, ce qui confirmait que les taches étaient d’origine microbienne. L’analyse ADN d’échantillons prélevés sur les murs du tombeau a révélé l’existence d’organismes modernes, notamment Bacillus et Kocuria, mais l’imagerie au microscope électronique des taches n’a révélé aucun reste des organismes d’origine qui les avait créées. Pour les chercheurs, comme Toutânkhamon est décédé subitement, la préparation de son tombeau a probablement été faite dans l’urgence, et les murs fraîchement enduits et peints auraient été encore suffisamment humides pour que des microbes se développent dans l’atmosphère sombre et chaude du tombeau, une fois celui-ci scellé. Les archéologues peuvent toutefois affirmer avec certitude que les taches ont arrêté de se développer il y a très longtemps – un fait confirmé par la comparaison de photographies prises immédiatement après l’ouverture du tombeau et les photos les plus récentes.

Comme ils sont considérés comme faisant partie intégrante de l’histoire du tombeau, ces mystérieuses taches ne seront ni peintes ni supprimées, explique Agnew. Il n’en n’a pas toujours été ainsi : lors de précédentes études, les taches avaient été échantillonnées et traitées avec des biocides, lorsque l’on pensait qu’elles pouvaient se propager.

UNE POUSSIÈRE OMNIPRÉSENTE

L’un des problèmes les plus épineux dans le tombeau est la présence constante de poussière. Fine et sèche, la poussière du désert déplacée par environ 500 à 1 000 visiteurs quotidiens s’accroche à toutes les surfaces du tombeau et devient encore plus tenace puisqu’elle absorbe l’humidité produite par la respiration humaine.

Les gardes avaient beau nettoyer le sarcophage recouvert de verre qui se trouve maintenant au centre de la chambre funéraire de Toutânkhamon, il n’existait aucun moyen d’enlever sans dommage les fins voiles de poussière qui s’accumulaient sur les peintures fragiles du tombeau.

Ainsi, alors que les restaurateurs réalisaient l’étude minutieuse et le nettoyage des peintures murales, ils ont également élaboré un plan à long terme pour s’attaquer au problème de la poussière en installant un système sophistiqué de filtration de l’air et de ventilation qui non seulement repousse le fléau poussiéreux hors de l’environnement du tombeau, mais empêche également l’accumulation excessive de particules. Le renouvellement d’air régulier a permis de stabiliser la température et le taux d’humidité à l’intérieur du tombeau, qui pouvaient auparavant énormément fluctuer.

C’est quand les conservateurs du tombeau ont entamé les travaux pour installer le système d’aération qu’ils ont découvert de nouveaux sorts placés pour protéger ses occupants. Parmi des tas de peluches et d’extraits de détritus, des bouts de papier demandant la bénédiction de Toutânkhamon ou d’autres au contraire promettant des punitions divines aux importuns.

DE FUTURS DANGERS

Bien que l’inspection la plus approfondie du tombeau de Toutânkhamon de l’histoire moderne soit terminée, son avenir reste encore incertain.

L’impact à long terme de la poussière reste un mystère. Constituée principalement de calcium, de magnésium, d’aluminium et de phosphore, on ignore comment la poussière peut interagir chimiquement avec les minéraux naturels contenus dans les peintures et les pigments des murs du tombeau sur une plus longue période.

Dimanche 26 novembre 1922, était pour Carter, « le jour le plus merveilleux que j'ai jamais …

Les inondations de plus en plus fréquentes liées au changement climatique sont une autre préoccupation et n’ont pas encore été prises en compte, toujours selon M. Agnew. Bien que le tombeau de Toutânkhamon soit à l’abri des inondations directes, il est fait de la même roche poreuse et argileuse que tous ses voisins de la Vallée des rois. Si les tombeaux adjacents sont inondés, de la vapeur d’eau pourrait s’infiltrer et « déchiqueter » les murs en plâtre et les peintures qui les recouvrent, explique Lori Wong, la principale conservatrice des peintures du projet Getty.

Le tourisme reste la plus grande menace immédiate pour le tombeau. Malgré l’existence d’une réplique de haute qualité et ultra détaillée à un kilomètre de distance, on ne sait pas si le gouvernement égyptien limitera finalement l’accès du public à la tombe originale (et réduira donc les revenus garantis). La France a constaté que le fait de limiter le nombre de visiteurs sur les sites d’art rupestre préhistoriques des grottes de Lascaux et Chauvet et de les rediriger vers des répliques n’avait pas altéré l’intérêt du public pour les monuments. Une réplique relativement récente à Lascaux a d’ailleurs attiré environ 260 000 visiteurs en 2017.

« Nous connaissons l’impact humain sur notre patrimoine », explique Pascal Terrasse, président du Grand projet du Pont d’Arc, une réplique de la grotte Chauvet qui attire plus de 2 000 visiteurs par jour. « Lorsque de nouvelles technologies se présentent pour mieux protéger le patrimoine, les gestionnaires des œuvres historiques doivent saisir cette opportunité. Nous avons réalisé la plus grande fausse grotte au monde grâce aux techniques numériques, ce qui nous a permis d’obtenir un rendu très réaliste. »

À tout le moins, Agnew espère que la somme des récents travaux de conservation dans le tombeau de Toutânkhamon permettra de mieux faire comprendre son importance à tous ceux qui le visiteront à l’avenir.

« Il convient de rappeler que la visite d’un tombeau doit être empreinte d’humilité et d’intérêt », conclut Agnew. « [Ce n’est pas] un spectacle ; [c’est] un tombeau royal, et nous devons l’approcher avec révérence. C’est une chose difficile à faire en cette ère de tourisme de masse. »

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Tannés des moustiques? Au Québec, il vous faudra être patients et prudents


Il semble qu’avec l’hiver qui n’en finissait plus et le printemps frais et pluvieux on amener des moustiques du printemps plus tardif et se rajoutent ceux de l’été. Ils sont donc plus nombreux à nous agacer. Moi ce qui m’a étonnée est qu’il existe 60 espèces de moustiques au Québec, et celle qui est la plus redouter présentement est le culex, c’est lui qui transmet le virus du Nil.
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Tannés des moustiques? Au Québec, il vous faudra être patients et prudents



Le culex ou maringouin a transmis le Virus du Nil occidental à 201 personnes et causé le décès de 15 personnes en 2018.

PHOTO : GETTY IMAGES / IGORBONDARENKO

Radio-Canada

Si vous pensiez que les moustiques étaient déjà plus nombreux l’été passé, le long hiver qu’a connu le Québec ainsi que le printemps pluvieux de cette année laissent entrevoir une prolifération de la population de moustiques.

La cohorte printanière est très importante et tardive. Les moustiques se développent dans les eaux stagnantes et leur survie dépendra du climat.

Ils risquent donc d’être encore là plusieurs semaines, selon le biologiste et vice-président de l’entreprise GDG Environnement, Richard Vadeboncoeur.

Ça va varier selon les conditions d’humidité, et les moustiques peuvent survivre un mois, deux mois et même jusqu’à trois mois. Donc, les moustiques qui sont sortis au cours des derniers jours, des dernières semaines, ils risquent de nous incommoder encore quelques semaines, affirme M. Vadeboncoeur.

Désormais, des espèces du printemps et les premiers moustiques d’été se côtoient.

On en a beaucoup plus. Il y a des endroits où on en a jusqu’à huit fois plus. Cette année, il y a eu un couvert de neige hyper important qui a perduré de façon très tardive. Et donc, ce couvert de neige là a fait une multitude de petites mares, et voilà! L’endroit idéal pour que nos moustiques se développent, commente-t-il.

Des pièges pour surveiller les différentes espèces de moustiques

Un employé accroche un piège à moustiques près d'un lac.

L’entreprise GDG Environnement effectue des traitements avec un larvicide biologique dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario.

PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-LOUISE DESPATIE

L’entreprise GDG Environnement a installé des pièges à base de larvicide biologique dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario pour capturer les moustiques et mesurer les populations de maringouins, notamment. L’entreprise trie et analyse ainsi des milliers de spécimens par jour, comme l’explique Stéphanie Duchesne, adjointe au laboratoire de GDG Environnement.

Différentes espèces de moustiques sont séparées dans une boîte de Petri.

Plusieurs espèces de moustiques sont identifiées pour mesurer leur population dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario.

PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-LOUISE DESPATIE

J’ai environ une quinzaine d’espèces que j’ai identifiées et séparées par petits paquets dans [ma boîte de] Petri, indique-t-elle. C’est le Culex qui nous intéresse beaucoup […]. Mais là, j’en ai peu… donc c’est bien!

Recrudescence du virus du Nil occidental

Il y a plus de 60 espèces de moustiques dans le sud du Québec, mais le Culex a la particularité de transmettre le virus du Nil occidental qui a infecté 201 personnes et causé le décès de 15 personnes l’an dernier.

En comparaison, 27 cas d’infection et 1 décès avaient été recensés en 2017.

Ce virus est une maladie portée par les oiseaux et transmise par le Culex. Un insecte connu de tous sous le nom de maringouin.

Avec les informations d’Anne-Louise Despatie

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Les moustiques se font dérouler le tapis rouge


L’hiver qui a été très enneigé, un printemps frais et pluvieux et avec les inondations, les moustiques, mouches noires et brûlots ont fait leur entrée un peu plus tard. Ils ont vite rattrapé le temps perdu et ils sont en très grands nombres, beaucoup plus que les années passées. Certains facteurs les aident encore pour avoir plus de ces bestioles comme l’eau stagnante.
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Les moustiques se font dérouler le tapis rouge

Les moustiques piqueurs sont particulièrement nombreux et voraces... (PHOTO TIRÉE DE GETTY)

Les moustiques piqueurs sont particulièrement nombreux et voraces depuis quelques jours, conséquence d’un hiver enneigé et d’un printemps frais et pluvieux.

PHOTO TIRÉE DE GETTY


AUDREY RUEL-MANSEAU
La Presse

Le chasse-moustiques et les baumes pour soulager les piqûres sont assurément plus populaires que la crème solaire cette année. Non, ce n’est pas une impression : les moustiques piqueurs sont particulièrement nombreux et voraces depuis quelques jours, conséquence d’un hiver enneigé et d’un printemps frais et pluvieux.

« Cette année, c’est sûr, il y a plus de moustiques qu’à l’habitude ! Sûrement à cause des inondations ; c’est vraiment particulier », constate Michel Tournier, propriétaire de Triambio, une entreprise des Laurentides qui vend des pièges antimoustiques écologiques importés d’Europe.

Les sols humides, qui ont mis du temps à s’assécher et qui étaient particulièrement propices aux eaux stagnantes, sont devenus un environnement de choix pour la ponte et l’éclosion des oeufs de moustiques. Si les maringouins se sont développés plus tard cette année, ils semblent qu’ils veuillent rattraper le temps perdu en étant sans pitié pour l’humain aventurier qui ose mettre le nez dehors.

Si vous avez profité du long week-end pour vous exiler en nature, près des bois, vous portez peut-être déjà les marques d’une lutte féroce remportée par les mouches noires, brûlots et autres maringouins assoiffés qui vous ont certainement pris pour cible.

« Dans les Laurentides, on remarque que, si l’on n’est pas trop loin du bois, on se fait piquer même en pleine journée, alors que d’habitude, avec le soleil et la chaleur, ce n’est pas si pire », observe M. Tournier, habitant de Prévost. « Mais je le vois partout, même en ville, dans les lotissements : les gens en ont énormément [de piqûres]. »

« À Blainville, un client me disait qu’il ne pouvait plus sortir à partir de 20 h tellement il y a de moustiques. » – Michel Tournier, propriétaire de Triambio

Pièges à moustiques

Les pièges à moustiques importés d’Europe par l’entreprise Monsieur Moustique et vendus par Triambio ont la cote. Le piège fonctionne avec un leurre olfactif (à base de déchet animal) qui attire les moustiques les plus voraces – normalement, les femelles qui s’apprêtent à pondre – et les aspire dans un filet.

« Oui, il y a plus de clients qui appellent cette année ! Ils nous demandent : « Quand est-ce que vous pouvez en envoyer ? » Ils vont même les chercher à l’entrepôt chez Monsieur Moustique, à Châteauguay ! », rapporte M. Tournier.

Sans en avoir la certitude, il estime qu’il faudra peut-être du temps avant de pouvoir ranger le chasse-moustiques. Les niveaux d’eau encore très hauts créent des fosses, et il suffit d’un orage pour qu’elles se remplissent et redeviennent une pouponnière à petits vampires.

« Éliminez l’eau stagnante, qui devient un site idéal de reproduction, conseille Santé Canada. Videz l’eau des pneus qui servent de balançoires ; retournez les pots à fleurs, les arrosoirs, les bateaux et les brouettes ; posez un couvercle sur les poubelles ; remplacez au moins deux fois par semaine l’eau des baignoires d’oiseaux, etc. »

Pourquoi c’est toujours moi qui me fais piquer ?

Dans tout groupe se démarque immanquablement une cible de choix pour les maringouins. Est-ce son groupe sanguin ? La bière qu’elle a bue après avoir tondu la pelouse ? Son haleine ? Les moustiques repèrent leurs victimes grâce aux émanations de CO2. Quand ils arrivent dans une zone d’un mètre de leur victime potentielle, ils choisissent leur cible en fonction de plusieurs facteurs, dont la température et la couleur de la peau ou la présence de vapeur d’eau, rapporte Live Science dans un article publié samedi.

Or, la variable la plus importante selon les scientifiques serait les composantes chimiques produites par des colonies de microbes vivant sur notre peau.

« Les bactéries convertissent les sécrétions de nos glandes sudoripares en des composantes volatiles transportées par l’air jusqu’au système olfactif des moustiques », a expliqué à Live Science Joop van Loon, entomologiste de l’Université Wageningen, aux Pays-Bas.

Puisqu’il n’y a pas grand-chose que l’on puisse faire pour contrôler les micro-organismes vivant sur notre peau, l’idéal est à tout le moins de porter des couleurs pâles, les moustiques étant particulièrement attirés par le noir.

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Une « tornade particulière » a frappé Orléans dimanche, selon un météorologue


Hier en fin d’après-midi, il a plu puis soleil, encore pluie et grêle finalement soleil et nuages. La température était juste bien, pas trop chaud, ni trop froid. À 18 h, une alerte météorologique sur les smartphones et à la télé d’un risque de tornade sur Gatineau-Ottawa. En fin du compte, c’est un quartier d’Ottawa qui a été touché, avec une tornade de catégorie F1, donc juste quelques dégâts. Ce qui m’a surprise, le temps n’était pas extrêmement chaud et il n’était pas chargé d’humidité, comme l’an dernier. Il semble en effet que cette tornade n’a pas vraiment été dans les normes.
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Une « tornade particulière » a frappé Orléans dimanche, selon un météorologue


Alexandre Parent en entrevue à l'extérieur, devant un arbre brisé.

Alexandre Parent est météorologue à Environnement et Changement climatique Canada. Photo: Radio-Canada

Radio-Canada

La tornade survenue dimanche dans la région de la capitale nationale a surpris le météorologue Alexandre Parent, d’Environnement et Changement climatique Canada, qui a qualifié le phénomène météorologique de « tornade particulière ».

On ne peut pas dire que les ingrédients étaient tous présents et tous assez intenses pour former une tornade, bien que les risques d’orage étaient réels dans la région, a-t-il déclaré en entrevue à l’émission Les matins d’ici, lundi matin.

Une dépression située au nord, dans le secteur de Mont-Laurier, en plus d’une zone de convergence des vents en surface et en altitude, est à l’origine de la rotation des vents, a expliqué M. Parent.

C’est ce qu’on appelle une super cellule, en termes de complexe orageux, à l’intérieur de laquelle s’est formée une tornade au-dessus du quartier Orléans, dans l’est d’Ottawa et observée à une dizaine de kilomètres au nord, à l’aéroport exécutif de Gatineau–Ottawa.

Avec les informations qu’on a actuellement et en consultant les images radar [la tornade] semble avoir suivi la rivière des Outaouais, mais [être] demeurée au sud, ce qui explique pourquoi les dommages semblent avoir été concentrés du côté ontarien de la rivière, a mentionné le météorologue.

Tornade « particulière »

On n’était pas dans du temps extrêmement chaud, le niveau d’humidité n’était pas très élevé et c’est ce qui a fait que c’est une tornade un peu particulière, a poursuivi M. Parent.

Cette tornade était différente de celles qui ont frappé la région en septembre dernier, dans la mesure où on pouvait distinguer sa forme très clairement dans le ciel. Les tornades de l’automne dernier étaient plus difficilement observables en raison de l’humidité dans l’air, notamment, selon l’expert.

Des citoyens observent la tornade.La tornade s’est produite en fin de journée le 2 juin 2019. Photo : Laura Weatherston

Quand lancer l’alerte et comment réagir?

Alexandre Parent a soutenu que le protocole du lancement d’une alerte dépend de la situation.

Parfois, on peut, avec les radars, voir une rotation. Donc, ça nous indique que les ingrédients sont présents pour la formation d’une tornade, a-t-il expliqué.

Il a affirmé qu’il est très, très difficile de prévoir ou de confirmer sans aucun doute l’existence d’une tornade.

En septembre dernier, les ingrédients pour avoir un épisode tornadique étaient beaucoup plus présents, donc il y avait eu un préavis, a fait valoir M. Parent.

Quand on a des orages qui montrent un potentiel pouvant former une tornade, on les suit de très près. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Lorsqu’une alerte est lancée, les gens ciblés devraient réagir, puisqu’elle est le résultat d’une observation confirmée sur le terrain ou le résultat de calculs qui font en sorte que les ingrédients pouvant former une tornade sont réunis.

Dès qu’on reçoit un avis sur nos cellulaires, il faut agir tout de suite. Le meilleur conseil, c’est de se rendre à l’intérieur. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Un « effet du hasard »

Selon le météorologue, la tornade de dimanche est un cas isolé et non pas le signe d’une augmentation de la fréquence de ces phénomènes météorologiques.

Si le système météo avait été quelques heures plus rapide ou quelques heures plus lent, fort probablement qu’on n’aurait pas eu de développement de tornade, ou elle pourrait s’être produite dans un autre secteur, a-t-il dit.

Il faut plus y voir un effet du hasard entre septembre et ce qu’on a connu [dimanche] et c’est très difficile de relier les changements climatiques avec les épisodes de tornades. Alexandre Parent, météorologue à Environnement et Changement climatique Canada

Par ailleurs, nombre d’études ont été faites au sujet des liens potentiels entre les tornades et les changements climatiques, mais les réponses ne sont pas encore claires, selon M. Parent, qui invite les gens de ne pas tirer de conclusions trop rapidement.

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Le mystère des bateaux qui se liquéfient


En 10 ans, plus de 50 navires ont disparu en mer. Le point commun, c’est des vraquier qui transportant un des trois minerais : le fer, le nichel ou le bauxite. Ces minerais peuvent ce liquéfier brutalement dans la cale et causé un débalancement du navire. Des solutions doivent être prise au sérieux pour éviter des pertes humaines et matériels.
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Le mystère des bateaux qui se liquéfient

 

Plus de 50 vraquiers ont sombré en mer entre 2008 et 2017. Un vraquier est un navire navire transportant des marchandises solides en vrac. © Bernard Spragg, Flickr

Plus de 50 vraquiers ont sombré en mer entre 2008 et 2017. Un vraquier est un navire navire transportant des marchandises solides en vrac. © Bernard Spragg, Flickr

Céline Deluzarche
Journaliste

Plus de cinquante navires, transportant du minerai de fer ou de bauxite, ont soudainement disparu en mer ces dix dernières années. Ces vraquiers auraient été victimes de liquéfaction, un étrange phénomène qui menace les transporteurs maritimes.

Le temps est apparemment calme dans l’Atlantique Sud en ce 31 mars 2017. Le Stellar Daisychemine tranquillement en direction de la Chine, où il doit décharger ses 260.000 tonnes de minerai de fer en provenance du Brésil. À 2h20 GMT, soit 11 h 20 heure locale, l’énorme cargo se met soudain à tanguer dangereusement. José Cabrahan entend un bruit sourd ; il attrape en vitesse un gilet de sauvetage avant qu’une vague ne submerge le pont. Lorsqu’il refait surface, le bateau de 320 mètres a complètement disparu. Avec son collègue qui a pu, lui aussi, s’emparer d’un gilet de survie, il rejoint un canot de sauvetage. Il est 11 h 53. Les deux rescapés errent en pleine mer durant 24 heures avant d’être récupérés par un navire de commerce passant à proximité. Sur les 24 membres d’équipage, les deux hommes seront les seuls survivants.

Plus de 200 victimes en 10 ans

Le Black Rose en 2009, le Nasco Diamond en 2010, le Harita Bauxite en 2013, le Stella Daisy en 2017… Entre 2008 et 2017, 53 vraquiers de plus de 10.000 tonnes ont ainsi disparu en mer sans raison apparente selon Intercargo, l’association internationale des transporteurs de matière sèche ; soit une moyenne de cinq bateaux par an. Quelque 202 personnes ont laissé leur vie dans ces naufrages aussi soudains qu’inattendus.

Plus d’un an après, l’enquête sur les causes du naufrage du Stellar Daisy n’a toujours pas abouti. Mais une explication commence à émerger sur ces disparitions. La plupart de ces vraquiers avaient un point commun. Ils transportaient l’un de ces trois minerais : du nickel, du fer ou de la bauxite. Des minerais constitués de fines poussières et transportés en vrac dans des soutes, qui sont susceptibles de subir une brutale liquéfaction. Ce phénomène se produit lorsqu’une cargaison, apparemment sèche, est humidifiée, comme par exemple, lorsque le minerai reste à l’air libre sur le port en attente du chargement, ou lorsqu’il est tamisé pour séparer les particules fines des grosses particules.

L’humidité modifie alors les caractéristiques physiques du minerai et lorsque le navire subit un fort roulis ou d’excessives vibrations, l’eau infiltrée entre les grains de bauxite est soumise à une pression de plus en plus forte. Quand cette pression excède celle du minerai, la matière sèche se comporte alors comme une énorme masse liquide se déplaçant d’un coup d’un côté de la cale avant de se solidifier à nouveau. Le bateau, déstabilisé, peut alors chavirer brusquement.

Une très lente prise de conscience

La liquéfaction est pourtant un risque identifié depuis les années 1970. Mais il est difficile à prévoir. Il est avéré, par exemple, que le minerai de mauvaise qualité contenant beaucoup d’impuretés est plus susceptible d’être concerné. Mais, jusqu’ici, le problème n’avait pas été pris véritablement à bras-le-corps. La situation a commencé à évoluer en 2015, suite au drame du Bulk Jupiter. Ce vraquier transportant 56.000 tonnes de bauxite avait sombré au large du Vietnam, causant la mort de 18 marins, parmi les 19 membres d’équipage.

L’OMI (Organisation maritime internationale) avait alors lancé une mise en garde aux capitaines de navires et instauré un groupe de travail ayant pour objectif d’amender et d’actualiser le code maritime international sur le transport de marchandises, notamment celui de matières solides en vrac (IMSBC, International Maritime Solid Bulk Cargoes). Un seuil de 10 % d’humidité et une granulométrie minimum ont ainsi été fixés en 2015. Les navires ne répondant pas aux critères doivent à présent être catégorisés en catégorie A (matière dangereuse susceptible de se liquéfier).

Lorsque l’humidité du minerai dépasse un certain seuil, il est susceptible de subir un phénomène de liquéfaction. © FotoKieltyka.pl, Fotolia

Lorsque l’humidité du minerai dépasse un certain seuil, il est susceptible de subir un phénomène de liquéfaction. © FotoKieltyka.pl, Fotolia

    En réalité, les contrôles, à la charge de l’expéditeur, sont quasi inexistants et même lorsqu’ils se produisent, ils ne sont pas efficaces, alerte l’assureur maritime Gard.

    « Comment voulez-vous estimer la taille de chaque particule dans un chargement de 50.000 tonnes de fer », s’interroge-t-il.

    De plus, le risque de liquéfaction ne dépend pas seulement du taux d’humidité, mais aussi d’autres facteurs comme la répartition de la granulométrie, la composition du minerai, ou la façon de le charger et de l’entreposer dans la cale. Certains pays, comme les Philippines ou la Malaisie, sont également épinglés pour leurs mauvaises pratiques de transport et de stockage.  

    Les solutions pour limiter le risque de liquéfaction

    Les experts préconisent des mesures alternatives.

    « Des bateaux plus petits seront moins sensibles à l’instabilité provoquée par la liquéfaction de masse », suggère Dennis Bryant, consultant indépendant pour l’industrie maritime.

     Plutôt que de réduire la taille du bateau, il serait aussi possible de diviser la cale avec une cloison longitudinale, ce qui aurait pour effet de réduire la masse liquéfiée afin qu’elle ne balance pas d’un bord à l’autre du bateau. Des capteurs pourraient également surveiller la pression à l’intérieur de la cale.

    « Cela aura nécessairement un coût supplémentaire et pourrait allonger le temps de chargement et déchargement, reconnait l’expert. Mais on a bien réussi à imposer des doubles coques chez les pétroliers pour lutter contre les marées noires ».

    Et si cela permet de sauver des vies…

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le minerai de bauxite, de fer ou de nickel, est susceptible de se liquéfier soudainement dans la cale des navires.

  • Plus de 50 vraquiers ont ainsi disparu en mer ces 10 dernières années.

  • Les mesures prises par l’Organisation maritime internationale ne semblent pas pouvoir répondre à ce risque.

https://www.futura-sciences.com

Trucs Express ► 12 situations pour utiliser les sachets de gel de silice


L’humidité qui peut entraîner la rouille, la condensation, la moisissure et autres. Les sachets de silices qu’on trouve dans des boites à chaussures ou emballages électroniques, sont utiles pour protéger divers objets à la maison.
Nuage

 

12 situations pour utiliser les sachets de gel de silice.

 

Combien de fois avez-vous jeté ces sachets ? On les trouve généralement dans des boîtes à chaussures neuves, mais on peut aussi les trouver dans l’emballage de produits électroniques. À l’intérieur, il y a des billes de gel de silice qui, parmi ces nombreuses propriétés, ont celle d’absorber l’humidité.

Pour cette raison, ils sont insérés dans l’emballage de produits qui ne peuvent pas rester dans des environnements humides, mais ils peuvent aussi Etre utiles pour de nombreuses autres occasions : voici 12 utilisations que vous pouvez faire les sachets de gel de silice.

1. Protéger les photos

image: pixabay.com

Conservez vos albums et photos plus longtemps en plaçant un sac de gel de silice dans la boîte où vous gardez vos souvenirs de famille.

2. Protéger la boîte à outils de la rouille

 

image: publicdomainpictures.net

Faites-vous partie de ces personnes qui jettent tout dans la boîte à outils ? En y mettant quelques sachets de gel de silice vous éliminerez l’excès d’humidité, empêchant ainsi les outils de rouiller prématurément.

3. Garder l’acier et l’argent brillant

 

image: maxpixel.net

Mettez un sachet de gel de silice dans la boîte où vous rangez vos bijoux ou dans le tiroir où vous conservez l’argenterie, afin d’éviter que ces objets ne deviennent opaques.

4. Garder les aliments pour animaux domestiques au sec

 

image: JnL/Flikr

Habituellement, la nourriture pour animaux domestiques est enfermée dans un emballage trop grand qui, une fois ouvert, risque de rendre le produit humide à l’intérieur. En plaçant quelques sachets de gel de silice dans votre sac de nourriture, vous êtes sûr de donner de la nourriture fraîche à votre ami à quatre pattes !

5. Conserver les documents importants

 

image: pixabay.com

Mettez quelques sachets dans les chemises et les dossiers contenant des documents importants, afin d’éviter que l’humidité ne les endommage.

6. Protéger l’équipement photographique

 

image: pixabay.com

Les instruments photographiques sont endommagés par l’humidité. Les sachets de silice devraient être présents au moment de l’achat, mais assurez-vous de les remplacer de temps à autre.

7. Pot-pourri maison

 

image: pixabay.com

Vous voulez faire un pot-pourri maison ? Grâce à l’utilisation de quelques sachets de gel de silice, vous pouvez accélérer le processus de séchage.

8. Conserver les graines

 

image: Cohesion/Wikimedia

Le gel de silice est également excellent pour protéger les sachets de graines de l’humidité.

9. Éliminer la condensation des fenêtres

 

image: pixabay.com

Si en hiver vous avez le problème de condensation sur la vitre, accrochez quelques sachets près de la vitre pour éliminer la condensation.

10. Éliminer les mauvaises odeurs dans les valises.

 

image: pixabay.com

Les valises sentent facilement mauvais car elles restent fermées pendant longtemps. Lorsque vous ne les utilisez pas, entreposez quelques sachets de gel de silice pour sécher toute humidité qui cause une mauvaise odeur.

11. Préserver les vêtements en cuir

 

image: Robert Sheie/Flickr

Recouvrez les vêtements en cuir avec des sacs de vêtements et mettez quelques sachets de gel de silice à l’intérieur pour éviter que le cuir soit endommagé par l’humidité.

12. Conserver les cassettes VHS

 

image: pixabay.com

Aussi vieilles qu’elles soient et inutilisables, les cassettes VHS contiennent encore beaucoup de nos souvenirs : pour les conserver, vous pouvez les enfermer dans une boîte avec des sacs de gel de silice, mais le meilleur conseil est de les convertir en DVD !

 https://www.regardecettevideo.fr/

Le changement climatique nuit aussi à nos poumons


Cette année, j’ai senti un peu plus les conséquences des changements climatiques point de vue respiratoire. Avec les chaleurs, l’humidité rien pour aider. Comme on tarde à agir si ce n’est que pour ralentir les conséquences, cela s’annonce difficile pour nos poumons.
Nuage

 

Le changement climatique nuit aussi à nos poumons

 

Les effets du changement climatique peuvent également être... (Photo Max Whittaker, New York Times)

Les effets du changement climatique peuvent également être indirects: « Des inondations plus fréquentes entraînent une augmentation du taux d’humidité et des moisissures dans les espaces intérieurs, causant de l’asthme, de la rhinite allergique et certaines infections respiratoires ».

PHOTO MAX WHITTAKER, NEW YORK TIMES

 

Agence France-Presse
Paris

« Le changement climatique a des effets sur notre santé respiratoire » et tarder à l’enrayer aura « des conséquences irréversibles sur la santé », assurent vendredi cinq organisations, dont la Société européenne des maladies respiratoires (ERS), basée à Lausanne, avant son congrès à Paris.

« Durant les périodes de forte chaleur et d’humidité élevée, les symptômes peuvent se déclencher chez les personnes asthmatiques », soulignent ces organisations dans une « Déclaration de Paris sur le climat, l’environnement et la santé respiratoire », publiée avant le Congrès international de l’ERS, du 15 au 19 septembre à Paris.

Le rassemblement sera l’occasion de lancer la campagne de sensibilisation « Healthy lungs for life » (« Des poumons sains pour la vie »).

Les effets du changement climatique peuvent également être indirects:

« Des inondations plus fréquentes entraînent une augmentation du taux d’humidité et des moisissures dans les espaces intérieurs, causant de l’asthme, de la rhinite allergique et certaines infections respiratoires ».

« En outre, l’amplification de la pollution de l’air, en termes de niveaux d’ozone plus élevés, réduit la fonction pulmonaire et est responsable de plusieurs effets néfastes sur le système respiratoire », indiquent ces cinq organisations, dont la Société de pneumologie de langue française (SPLF).

« Des prises de décision tardives pour limiter les gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques à courte durée de vie auront des conséquences irréversibles sur la santé de tous les citoyens », préviennent les signataires.

http://www.lapresse.ca/

Les plus vieilles momies du monde se transforment en gélatine noire


En exposant à l’air des momies, il y a un risque de dégradations si elles ne sont pas très bien conserver. C’est ce qui arrive présentement à des momies vieilles de plus de 7 000 ans au Chili qui se dégradent à cause de l’humidité.
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Les plus vieilles momies du monde se transforment en gélatine noire

 

Crédits : Vivien Standen

par  Ulyces 

Une collection de restes humains momifiés, découverts dans le nord du Chili depuis le début du XXe siècle, ont commencé à exsuder un liquide noir et gélatineux en raison de la hausse de l’humidité dans la région. Les chercheurs de l’université Harvard luttent à présent contre le temps pour les sauver de la perdition.

Plus d’une centaine de ces momies, vieilles de plus de 7 000 ans, ont commencé à devenir gélatineuse. Les archéologues pressent ainsi l’UNESCO d’inscrire le site au patrimoine mondial de l’humanité, pour obtenir les fonds nécessaires afin d’empêcher leur désagrégation putride.

« L’inscription n’est pas un but en soit, mais ce serait le moyen d’avoir de meilleurs outils de conservation grâce au concours de l’État chilien et de la communauté internationale », a confié Sergio Medina Parra, anthropologue de l’université chilienne de Tarapaca, à Reuters.

Crédits : Vivien Standen

Ces momies, les plus anciennes jamais découvertes à ce jour, ont été préparées par un groupe de chasseurs-cueilleurs connus sous le nom de peuple Chinchorro. Ils momifiaient leurs morts environ 2 000 ans avant que les Égyptiens ne commencent à transformer les pharaons en momies.

Si elles ont été si bien préservées jusque là, c’est que les momies sont restées enterrées pendant des milliers d’années dans les sables secs du désert d’Atacama, l’un des plus arides du monde. Mais maintenant qu’elles ont été exhumées, les momies sont exposées à l’humidité et à la moisissure. Il n’a pas fallu longtemps pour qu’une bactérie se développe et commence à dévorer leurs tissus : d’où l’apparition de la gélatine noire.

Source : Harvard

http://www.ulyces.co/

 

 

Créer de l’eau potable à partir de l’air du désert, c’est possible!


Les scientifiques prédisent que 50 % de la population mondiale va manquer de l’eau d’ici quelques années. Les chercheurs améliorent une technique peu coûteuse et plus durable pour amasser l’eau à partir de l’humidité même dans un désert. Pour le moment, il est petit et ne peut ramasser qu’un quart de litre, ils espèrent réussir pour fabriquer l’appareil plus gros et ainsi amasser plusieurs litres d’eau pour les besoins d’une maisonnée
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Créer de l’eau potable à partir de l’air du désert, c’est possible!

 

Le nouveau dispositif permet d'extraire l'humidité d'un air très sec.

Le nouveau dispositif permet d’extraire l’humidité d’un air très sec.  Photo : MIT

Des tests menés sur le terrain en Arizona, aux États-Unis, confirment qu’un dispositif présenté l’an dernier par une équipe américaine est bel et bien capable de créer de l’eau potable à partir de l’air très sec du désert.

Explications.

Un texte d’Alain Labelle

Même dans les régions les plus arides de la Terre, il y a de l’humidité dans l’air. Des scientifiques du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’Université de Californie à Berkeley ont mis au point un appareil capable d’extraire l’eau de l’humidité présente dans l’air, et ce, même si elle est pratiquement inexistante.

Dans un monde où l’eau potable est de plus en plus rare, et où de graves pénuries d’eau affectent déjà plusieurs pays, le potentiel de cette invention est grand. Particulièrement lorsqu’on pense au futur, alors que la population humaine ne cessera d’augmenter dans un monde frappé par les effets du réchauffement du climat.

Créer de l’or bleu

Cette technologie pourrait éventuellement fournir un nouveau moyen d’obtenir de l’eau propre et fraîche presque partout sur Terre, en puisant l’eau directement de l’humidité de l’air, même dans les endroits les plus secs.

L’équipe de recherche, qui inclut des ingénieurs et des chimistes, affirme qu’il reste encore beaucoup de travail à réaliser pour utiliser son concept d’extraction de l’eau de l’air à grande échelle, mais elle se dit encouragée par les résultats des tests réalisés à Tempe, une ville au climat aride située en banlieue de Phoenix.

Vous pouvez vraiment obtenir de l’eau potable directement à partir de l’air le plus sec du désert. Evelyn Wang, MIT

Des technologies existent déjà pour extraire l’eau de l’air très humide, par exemple des systèmes de récolte d’eau à partir du brouillard. Elles ont d’ailleurs été déployées dans un certain nombre de zones côtières. Certaines méthodes permettant de retirer l’humidité de l’air sec existent aussi, mais sont très coûteuses.

La présente invention est toutefois la première qui pourrait être utilisée à grande échelle pratiquement n’importe où, quel que soit le taux d’humidité, et à des coûts moindres.

En fait, la technique permet d’extraire de l’eau dans de l’air n’ayant un taux d’humidité que de 10 %. Par comparaison, les méthodes actuelles exigent des niveaux beaucoup plus élevés, avoisinant les 100 % d’humidité pour les méthodes de récolte du brouillard, et plus de 50 % pour les systèmes à base de rosée. En outre, ces deux méthodes nécessitent de grandes quantités d’énergie pour le refroidissement.

Le nouveau procédé a recours à un genre de matériau en mousse attirant l’humidité et utilise des interactions entre des molécules organiques et une surface métallique. Elle est entièrement alimentée par la chaleur du soleil.

Le détail des tests est publié dans la revue Nature Communications.

Alimenter une maison

La version testée sur le terrain inclut quelques améliorations par rapport au concept initial décrit l’an dernier dans la revue Science. Elle permet même d’extraire l’eau à des températures sous zéro.

Toutes les interrogations soulevées l’an dernier ont été positivement réglées dans nos tests. Evelyn Wang, MIT

Le petit prototype testé n’a servi qu’à prouver la valeur du concept, et sa grosseur devra être augmentée pour réussir à produire un quart de litre d’eau par jour, un rendement jusqu’à trois fois supérieur à celui de l’actuelle version.

De plus, le nouveau système ne nécessite pas de pompes ni de compresseur qui peuvent s’user.

« Il peut être utilisé de manière totalement passive, dans des endroits à faible humidité, mais avec de grandes quantités de lumière du soleil », explique Hyunho Kim du MIT.

La prochaine étape est donc de créer un appareil plus gros et plus efficace capable de produire les litres d’eau nécessaires pour alimenter une maison.

Des tests de qualité de l’eau ont aussi été menés et n’ont montré aucune trace d’impuretés.

http://ici.radio-canada.ca/