Une nouvelle façon de faire son deuil: un robot avec le visage d’un proche disparu


Je doute que ce genre de robot qui porte un masque 3D et possède des messages préenregistrés puisse aider a faire un deuil. Personnellement, je trouve cela vraiment glauque.
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Une nouvelle façon de faire son deuil: un robot avec le visage d’un proche disparu

Ce projet a pour but d’aider les personnes à faire leur deuil après le décès d’un proche.

C’est un concept qui nous vient tout droit du Japon. Le Digital Shaman propose de remplacer un être cher qui a disparu par un robot. La créatrice du projet, Etsuko Ichihara, a eu cette idée après le décès de sa grand-mère. Son idée: l’humanoïde utilisé possède un masque imprimé en 3D représentant le visage de la personne en question.

Pour que le rendu soit réaliste, ceux qui sont intéressés par cette expérience doivent rencontrer Etsuko Ichihara de leur vivant. L’artiste enregistre alors les caractéristiques physiques du candidat et les messages qu’il souhaite communiquer post-mortem. Le programme sera à la disposition des proches de la personne lorsque celle-ci décédera. Les gestes, la parole et la personnalité du défunt seront alors imités.

Attention, la durée de vie de la machine est courte: 49 jours, ce qui correspond à la période de deuil au Japon.

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Les robots nous ressemblent de plus en plus pour mieux s’intégrer parmi les humains


J’ai probablement beaucoup de préjugés face au robot en général surtout ceux qui ont une forme humaine ou animale. Je ne conçois pas que des robots puisse faire parti de la vie des personnes pour tenir compagnie au lieu d’être humain. Je ne conçoit pas non plus que beaucoup de métier qui peuvent subvenir à la famille qui n’auraient rien pour survivre sont remplacer par des robots.
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Les robots nous ressemblent de plus en plus pour mieux s’intégrer parmi les humains

 

Erica, le robot créé par les laboratoires japonais Hiroshi Ishiguro © afp.

Erica, au visage ultra-réaliste, plonge son regard noir dans celui de son interlocuteur. Comme elle, les humanoïdes occupent toujours plus de place dans la recherche robotique car leur forme humaine serait, selon des chercheurs, l’une des clefs pour les intégrer pleinement à notre vie quotidienne.

« Vous avez mentionné le management de projets. Pouvez-vous m’en dire plus ? », demande Erica lors d’un entretien d’embauche factice où elle joue l’employeuse, ne comprenant pas le fond de la conversation mais rebondissant lorsqu’elle détecte un mot clef.Polémiques

Si l’insertion des robots dans notre quotidien est source de polémiques, notamment par crainte d’un impact négatif massif sur l’emploi, elle est inévitable, selon les spécialistes réunis au congrès international de la robotique IROS 2018 à Madrid qui s’est achevé vendredi.

Dans des sociétés « vieillissantes », « les humains et les robots coexisteront tôt ou tard », affirme à l’AFP Hiroko Kamide, psychologue japonaise spécialisée dans la relation homme-robot.

Les interactions avec les hommes

Sortir les robots des industries ou des laboratoires pour les insérer dans nos foyers ou sur nos lieux de travail implique de développer des « machines polyvalentes capables d’interagir avec l’homme » mais qui ne soient « pas dangereuses » pour lui, explique Philippe Souères, directeur du département de robotique au LAAS-CNRS (Toulouse).

Il faut ainsi que les robots puissent « se comporter de manière souple » malgré leur mécanique rigide, et « s’arrêter suffisamment tôt » en cas d’imprévu, poursuit M. Souères.

D’où ce choix de « systèmes modulaires qui ont la forme du corps humain » et s’intégreraient plus facilement à des « environnements conçus pour l’homme ».

Atlas, l’humanoïde conçu par Boston Dynamics, peut courir sur différents types de sol. A Madrid, le fondateur de la société américaine Marc Raibert a diffusé une vidéo où on le voit en train de réaliser un salto arrière.

Un « robot tueur »

Financé par une agence du département de la Défense des Etats-Unis, ce robot a été accusé en 2015 par Amnesty International d’être un futur « robot tueur« , conçu pour la guerre.

Autre exemple d’humanoïde présenté à Madrid, Talos, robot de 1m75 et 95 kg fabriqué par l’entreprise espagnole Pal Robotics, est lui capable de tenir en équilibre sur un rouleau américain.

Même si elle n’est pas l’unique forme utilisée pour les robots en contact avec les hommes, l’apparence humanoïde est « plus facilement acceptée » car les personnes peuvent « anticiper comment les robots vont se déplacer ou réagir », explique Hiroko Kamide.

Le rejet des humains

Une ressemblance réconfortante mais qui a aussi ses limites. Selon la théorie du chercheur japonais Masahiro Mori, baptisée « vallée de l’étrange » et développée dans les années 1970, le robot nous est agréable s’il présente des traits familiers mais deviendrait vite dérangeant s’il nous ressemble trop, sans toutefois être identique.

« On ne peut jamais reproduire parfaitement un visage humain », et cette imperfection provoque un sentiment de « rejet » chez l’homme, abonde Miguel Salichs, de l’université Carlos III de Madrid, qui a choisi l’apparence d’un petit animal « de bande dessinée » pour son robot Mini Maggie, destiné à divertir les personnes âgées à domicile.

Au Japon, des robots comme Erica sont déjà utilisés comme réceptionnistes. Mais pour l’un de ses concepteurs, Hiroshi Ishiguro, professeur à l’université d’Osaka, ces humanoïdes constituent surtout « un outil très important pour comprendre les humains ».

Faciliter les rapports avec une forme humanoïde

Les chercheurs doivent par définition plancher sur ce qui caractérise la forme humaine pour pouvoir développer des robots qui leur ressemblent.

« On comprend les humains en utilisant les robots, par exemple l’importance du contact visuel » dans nos interactions, précise M. Ishiguro, qui a également fabriqué des robots à l’apparence de personnalités décédées, des « statues en mouvement ».

Et pour améliorer l’échange entre robots et humains, la forme humanoïde prévaudrait, selon ce professeur:

« Le cerveau humain a de nombreuses fonctions pour reconnaître les humains. L’interface naturelle pour les humains est l’humain ».

Pour l’Allemand Jurgen Schmidhuber, président de la start-up NNAISENSE spécialisée dans l’intelligence artificielle, l’avenir se dessine avec des robots, humanoïdes ou pas, qui « n’imiteront pas seulement ce que font les humains, mais règleront par eux-mêmes un problème en expérimentant eux-mêmes ». Et cela grâce à l’intelligence artificielle qui leur permettra d’apprendre « sans professeur humain ».

Assise sur sa chaise, les pommettes comme rosies par du fard à joues, Erica hoche la tête.

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En Chine, un robot-professeur pour garder les tout-petits


Pour aider un robot-professeur, gardien, ou compagnon ? Je suis personnellement, mal à l’aise avec cette technologie, car même si on conçoit que ces robots ne peuvent pas prendre la place des parents, des professeurs ou tout contacts humains, je crains qu’il y a des abus qui viendront avec cette utilisation d’iPal. Juste a regarder quand on donne l’accès à la télé pour les enfants ou même la tablette .. qui va souvent à l’excès, alors un robot ………..
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En Chine, un robot-professeur pour garder les tout-petits

 

En Chine, un robot-professeur pour garder les tout-petits

En Chine, un robot-professeur pour garder les tout-petits © AFP / –

Il parle chinois et anglais, donne des petits cours de maths, plaisante et propose des jeux: ce professeur idéal est un robot de la taille d’un enfant, présenté récemment à Shanghai et conçu pour être un « compagnon » des tout-petits solitaires.

Basé sur l’intelligence artificielle, « iPal » fait partie des robots éducatifs dévoilés cette semaine au Consumer Electronics Show (CES) à Shanghai, grand-messe de l’innovation technologique en Asie.

Haut comme un enfant de cinq ans, « iPal » se déplace sur roues motrices, est doté de bras articulés et possède sur la poitrine un large écran-tablette, tandis que ses yeux mobiles sont équipés d’une technologie de reconnaissance faciale.

« L’idée, c’est que ce robot devienne un compagnon pour les enfants », explique Tingyu Huang, cofondateur d’AvatarMind Robot Technology, une start-up née il y a quatre ans et basée à Nankin (est de la Chine).

« Quand l’enfant voit notre robot, il le perçoit d’emblée comme un ami, un autre enfant dans la famille », assure-t-il.

Et de promettre pour « iPal » des fonctionnalités bien plus développées que les enceintes connectées commercialisées par l’américain Amazon ou les géants technologiques chinois Alibaba et Baidu.

Un rien orwellien, ce robot blanc avec un liseré rose ou bleu au choix, peut notamment permettre aux parents, à distance, de parler avec leur enfant ou de le surveiller, grâce à ses capteurs qui entendent et voient tout autour de lui.

Pour de jeunes couples actifs, prendre soin de sa progéniture en bas âge peut s’avérer en Chine un insoluble défi. Certains enfants sont laissés à leurs grands-parents ou envoyés très jeunes au jardin d’enfants. Selon ses concepteurs, « iPal » peut offrir aux bambins un « compagnon » à l’écoute et familier, présent à la maison.

« Les Chinois sont très réceptifs aux nouvelles technologies. Les firmes promeuvent volontiers (en Chine) les assistants vocaux, les consommateurs sont déjà familiarisés » avec le concept, commente Hattie He, analyste du cabinet Canalys.

Danse pop

Pékin a fait de l’intelligence artificielle l’une des priorités de son ambitieux plan de développement technologique « Made in China 2025 ». Le premier robot humanoïde chinois, capable de tenir une conversation simple, a été dévoilé en 2017 au Consumer Electronics Show de Las Vegas (Etats-Unis).

Au CES de Shanghai, à côté des technologies 5G ou de réalité virtuelle, des véhicules autonomes et des objets connectés, on a pu voir une douzaine de robots « iPals », alignés en trois rangées et esquissant une danse au son de chansons populaires chinoises.

« Ils sont adorables ! Je pensais justement que cela plairait beaucoup à ma fille de deux ans », sourit Mike Stone, un négociant australien admirant le numéro.

Mais la performance a un coût: le prix d’un robot « iPal » avoisine 9.000 yuans (1.200 euros/ plus de 1800 $ cad). Un modèle de luxe proposant un écran plus grand et une batterie de plus longue durée grimpe jusqu’à 13.000 yuans (1.720 euros).

Après les enfants, les robots chinois pourraient aussi apporter des solutions à l’épineux problème de la dépendance, dans un pays où les personnes âgées préfèrent traditionnellement rester chez elles et où les maisons de retraite sont en nombre encore insuffisant malgré le vieillissement rapide de la population.

AvatarMind s’apprête ainsi à lancer un robot capable de parler avec des seniors, de leur rappeler de prendre leurs médicaments, et même de contacter l’hôpital s’ils font une chute à leur domicile.

Pour autant, « je ne pense pas que des robots peuvent remplacer des parents ou des professeurs », tempère M. Huang. « Mais iPal constitue un outil complémentaire pour alléger leur fardeau ».

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi nous imaginons les aliens comme des petits hommes verts


Je me souviens dans mon enfance, mon petit frère et moi, nous parlions des Martiens, on disait que c’était des bonhommes verts. Ou nous avons pris ces faits, aucune idée. Nous n’étions pas les seuls de toute manière pour croire qu’ils étaient verts. Aujourd’hui, on sait qu’ils pourraient avoir d’autres formes qu’humaine, autres couleurs. C’est probablement pour cette raison que les films de science-fiction prennent de plus en plus des modèles dans la nature.
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Pourquoi nous imaginons les aliens comme des petits hommes verts

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Capture d’écran de la bande-annonce du film Paul | via Youtube License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

C’est la faute de la science-fiction

Selon vous, à quoi ressemble un alien? Plutôt à un petit homme vert ou à une méchante créature aux dents acérées? En réalité, personne ne le sait. Alors pourquoi ces êtres nous semblent-ils si familiers?

D’E.T, à Mars Attacks en passant par la saga Alien, la science-fiction a façonné notre imaginaire. La culture populaire a construit notre façon d’appréhender les formes de vies extraterrestres. En fait, quand nous pensons aux aliens, nous pensons à des produits sortis tout droit de l’imagination de quelqu’un d’autre.

Le premier film avec des aliens, A Trip to the Moon de Georges Méliès sorti en 1902, montrait des extraterrestres avec une apparences humanoïde. Il en va de même pour les films de science-fiction de ces dernières décennies. Par exemple, dans la saga Alien, les Xénomorphe ont une tête, des bras et des jambes. Pourquoi? Selon Charley Henley, superviseur effets visuels et spéciaux –qui a notamment travaillé sur la saga alien, ce choix est dû à notre volonté de les faire à notre image. Ainsi, via l’anthropomorphisme nous pouvons nous identifier à eux. Même s’il est vrai que le contact humain/alien peut s’avérer plus difficile que prévu dans certains cas…

Du côté des scientifiques, la question de l’apparence physique des extraterrestres n’appelle pas du tout la même réponse:

«Notre apparence est le résultat de milliards d’années d’évolution sur Terre. Il n’y pas de raison de penser que le développement d’une autre forme de vie serait le même que le nôtre. Il faudrait faire partie de la même planète», a déclaré Andrew Siemion, directeur de l’institut SETI –pour la recherche d’une intelligence extraterrestre– dans un entretien à Vox.

Quand la fiction s’inspire de la réalité

La première mention d’extraterrestres dans une oeuvre de fiction remonte au Xe siècle. Au Japon, le Conte du coupeur de bambou ou Taketori monogatari raconte l’histoire de la princesse Kaguya-hime envoyée sur Terre depuis la Lune afin d’être protégée de la guerre.

Cependant, il faudra attendre 1946 avec la sortie de The Green Man: A Visitor From Space écrit par Harold Sherman pour voir apparaître le premier extraterrestre vert.

Par ailleurs, le mythe de l’alien vert n’a fait que s’intensifier après le récit du capitaine Edward J. Ruppelt. Le chef du Projet Blue Book de l’US Air Force racontait que l’armée américaine conservait des soucoupes volantes et des «petits hommes verts». Toujours aux États-Unis, un autre témoignage avait relancé la question alien. En 1955, la famille Sutton déclare avoir été attaquée par des petits hommes gris dans sa ferme du Kentucky.

La science-fiction fait partie du paysage cinématographique hollywoodien depuis les années 1950. Ces dernières années, les avancées technologiques ont permi aux réalisateurs d’expérimenter avec le design des aliens. Cependant, il est difficile de se défaire d’années de culture populaire ancrée dans notre imaginaire.

«Plus on s’éloigne de l’imaginaire collectif plus il est difficile d’arriver à faire croire que c’est réaliste», explique Charley Henley.

De fait, les réalisateurs cherchent souvent de l’inspiration dans la nature. Par exemple, le Néomorphe dans Alien: Covenant s’inspire du requin-lutin. Parfois appelé requin golebin, ce squale vit en eaux profondes. Son long museau aplati et sa mâchoire recouverte de dents capable de se décrocher pour mordre ses proies en font un spécimen parfait pour la science-fiction.

Toutefois, une question subsiste: sommes-nous vraiment seuls dans l’univers?

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Impossible de ne pas compatir devant Atlas, le robot maltraité de Google


Les robots, on bien évoluer, on dirait presque qu’ils sont humains. Même dans cette vidéo, on a un pincement de voir comment cet humanoïde est bousculée. Que sera l’avenir de ce sentiment, serons-nous faire la différence entre l’humain et le robot ?
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Impossible de ne pas compatir devant Atlas, le robot maltraité de Google

 

Terminator et Robocop n’ont qu’à bien se tenir, car Atlas débarque. Le robot humanoïde développé par Boston Dynamics, une société rachetée par Google (pardon,Alphabet), s’est dévoilé dans une nouvelle vidéo publiée sur Youtube le 23 février.

On y voit Atlas réaliser plusieurs tours, tous plus incroyables les uns que les autres. Ce robot humanoïde a été développé en partie grâce au financement de la Darpa, l’agence de l’armée américaine consacrée aux nouvelles technologies.

Il est « conçu pour opérer en intérieur et en extérieur », explique Boston Dynamics. D’ailleurs, il sait ouvrir des portes.

Le robot « utilise des capteurs dans son corps et ses jambes pour garder l’équilibre et [d’autres capteurs] dans sa tête pour éviter les obstacles, évaluer le terrain et manipuler les objets », précise la société.

Et effectivement, il arrive à marcher en pleine forêt dans la neige sans trop de difficultés.

Une vidéo similaire avait été dévoilée en septembre dernier. On y voyait Atlas marcher en forêt, mais sur un chemin plus balisé.

Mais depuis, le robot a bien évolué. Il sait également attraper des cartons et les déplacer. Surtout, il arrive à continuer sa tâche même si de méchants humains lui mettent des bâtons dans les roues. Ou plutôt dans les jambes…

On reconnaît ici une des spécificités des robots de Boston Dynamics, comme Spot, qui arrivait à garder l’équilibre quand on lui donnait un coup de pied. Mais là, l’expérience est encore plus bluffante, car Atlas ne tient pas sur quatre membres mais sur deux.

Même si les extraits de la vidéo sont bien évidemment choisis par la société pour montrer les bons côtés d’Atlas, le contraste est tout de même saisissant avec l’image que l’on avait des robots humanoïdes depuis le Darpa Robotics Challenge de juin 2015, où les compilations de chutes nous avaient plutôt rassurés sur l’arrivée prochaine d’un terminator

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Nadine, votre nouvelle amie est un robot


Ce serait bien triste, si nous dans un proche avenir, les humanoïdes auraient des fonctions qui remplacent l’être humain pour garder les enfants, accompagner les personnes âgées ou autres
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Nadine, votre nouvelle amie est un robot

 

Le professeur Nadia Thalmann (à gauche) pose à côté de Nadine, le robot humanoïde créé à son image.

Le professeur Nadia Thalmann (à gauche) pose à côté de Nadine, le robot humanoïde créé à son image.

Photo: Nanyang Technological University

CAPUCINE MOULAS

SCIENCE  Des chercheurs à Singapour ont développé un nouveau type de robot humanoïde. Baptisée Nadine, elle a sa propre personnalité et peut exprimer son humeur et ses émotions en interagissant avec les humains.

Elle est réceptionniste à l’université de technologie de Nanyang à Singapour. Elle est chaleureuse, souriante, elle vous saluera quand vous passerez et se souviendra de vous et de vos conversations la prochaine fois qu’elle vous croisera. Pourtant, Nadine n’est pas comme vous et moi. Nadine est un robot.

Elle a sa propre « personnalité »

Construite à l’image de sa créatrice, le professeur Nadia Thalmann, et dévoilée au public le 29 décembre, Nadine a été conçue par des chercheurs de l’université où elle « travaille » aujourd’hui. Grâce à des logiciels comparables au Siri d’Apple ou à la Cortana de Microsoft, cette femme robot est capable d’interagir avec les êtres humains, en répondant à des questions simples.

Lorsque sa créatrice l’interroge sur sa profession par exemple, Nadine répond (en anglais) :

« Je suis une camarade sociable, je peux parler d’émotions et je sais reconnaître les gens« .

Selon le professeur Thalmann, elle serait même dotée de sa propre personnalité, aurait ses humeurs et serait capable d’émotions – à savoir être heureuse ou triste en fonction de la conversation.

Garde d’enfant, main d’oeuvre ou support médical

« C’est quelque part comme un compagnon qui est toujours avec vous et conscient de ce qu’il se passe. Ces robots sociables et intelligents pourrait devenir comme C-3PO, l’iconique droïde doré de Star Wars, qui connait le langage et l’étiquette », poursuit-elle.

À terme, l’université a de grands projets pour ces robots humanoïdes.

« Les pays du monde entier font face à un vieillissement de la population. Les robots sociables pourraient être une solution pour assurer la main d’oeuvre délicate, devenir le compagnon personnel des enfants et des plus âgés à la maison, et même plus tard servir de support aux services de santé », imagine le professeur.

En développant des robots capables de reproduire simultanément les gestes de leurs pilotes humain à distance, l’université suggère même de créer des avatars pour des hommes et des femmes d’affaires en déplacements ou des profs qui pourraient donner le même cours dans plusieurs endroits différents… Bienvenue dans le futur !

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Créer une relation affective avec un robot n’est pas de la science-fiction


L’usage des robots sera dans un avenir rapproché de plus en plus une réalité. Mais que seront nos rapports avec eux ? Si juste avec les téléphones intelligents et tablettes, ordinateurs, on constate une grande baisse des contacts sociaux, alors si les robots autonomes sont plus présents … ??? Bref, cela serait vraiment triste que nous portons nos sentiments à des robots par choix volontaire ou par grande solitude
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Créer une relation affective avec un robot n’est pas de la science-fiction

 

On pourrait s’attacher à ces petits robots | Joamm Tall via Flickr CC License by

On pourrait s’attacher à ces petits robots | Joamm Tall via Flickr CC License by

Laurence Devillers et Telos

Même si les machines ne seront pas capables de sentiments, on pourrait s’attacher à elles…

Les robots vont bientôt évoluer dans notre société et intégrer nos foyers. Les robots sont des machines programmées qui, pour certains, peuvent simuler des comportements humains affectifs et se montrer empathiques. Cependant, il est important de comprendre que les robots ne ressentent rien, ne souffrent pas, ne rêvent pas, n’ont pas de conscience malgré le fait qu’ils pourront dire «je t’aime»! Ces machines seront de plus en plus autonomes grâce à des programmes d’intelligence artificielle sophistiqués, pouvant s’adapter dans certaines circonstances, mais elles ne seront pas pour autant capables de sentiments, de créativité et d’imagination tels qu’on l’entend pour les humains. Malgré cela, on pourrait s’attacher à elles…

Les robots, créatures artificielles munies d’un corps parfois humanoïde évoluant dans notre monde réel auront des rôles différents dans notre quotidien: du surveillant à l’assistant ou au compagnon. De nombreuses applications pour la santé, l’éducation, la sécurité ou le divertissement sont envisagées. Créer une relation affective avec les robots n’est plus un sujet de science-fiction mais un thème émergent pour de nombreuses équipes internationales de recherche.

Lien intime

Les capacités affectives des robots se déclinent sous trois aspects technologiques: la capacité de simuler ce qui chez les humains correspondrait à des émotions, la capacité de reconnaître des expressions émotionnelles de l’humain et la capacité de raisonner avec des informations relatives aux émotions. L’affectivité désigne la faculté d’éprouver des émotions. La ressemblance avec un être humain ou un animal, les mimiques faciales, le ton de voix, ou encore l’aspect enfantin ou peluche de certains robots contribuent à susciter l’émotion. Cependant, il est possible d’éprouver des émotions en face de n’importe quel objet. L’humain projette des relations affectives avec des robots non humanoïdes, dépourvus de capacités affectives, comme des robots téléguidés démineurs qui sauvent des soldats ou encore des robots aspirateurs. L’attachement est un lien affectif qui résulte de l’attention de l’autre et qui tisse un lien intime entre l’individu et l’objet de son attention. Ainsi, il est relaté des histoires de soldats donnant des médailles à leur robot pour leur avoir sauvé la vie et de consommateurs ramenant leur robot pour réparation et refusant un échange avec un robot neuf sous prétexte qu’il connaît leur lieu de vie. Certains leur donnent des noms, preuve que l’humain projette une identité sur le robot.

La «media equation» de Reeves et Nass en 1996 explique que nous appliquons les mêmes attentes sociales lorsque nous communiquons avec des entités artificielles et que nous assignons inconsciemment à celles-ci des règles d’interaction sociale. L’anthropomorphisme est l’attribution des caractéristiques comportementales de vie humaine à des objets. Avec ce réflexe, inné et socialement appris, un objet qui semble être dans la douleur peut inspirer de l’empathie. Les chercheurs ont constaté que les humains ressentaient de l’empathie envers des robots maltraités, certes de moindre intensité qu’envers des humains maltraités mais cette empathie n’existe pas envers des objets inanimés. Les recherches récentes grâce à l’imagerie cérébrale indiquent que les individus répondent de façon étonnamment semblable aux images émotionnelles des humains et à celles des entités artificielles telles que les robots. Si nous représentons les robots comme des humains, alors il n’est peut-être pas surprenant que nous réagissions avec émotion à ceux-ci. L’homme s’est toujours projeté sur les machines. Mais la ressemblance à l’humain ne pourrait aller que jusqu’à un certain point, si on en croit la théorie de la vallée de l’étrange. Car, si l’on va trop loin, le moindre défaut devient monstrueux et la machine est rejetée.

Depuis la révolution des temps modernes, une relation complexe nous unit aux machines, nourrissant peurs et fascination, entretenues par la littérature et le cinéma de science-fiction. L’imaginaire que nous développons autour des robots prend ses racines dans la fiction (2001, l’Odyssée de l’espace, Her) et les mythes (le Golem); il est stimulé par la médiatisation des premiers robots. Les agents virtuels, les objets connectés et les robots utilisant des algorithmes d’intelligence artificielle peuvent être le terreau de nouvelles croyances: une sensibilité animiste pour laquelle les éléments naturels et les animaux ont un esprit.

Caractéristiques du vivant

L’interaction affective et sociale des humains avec des robots soulève plusieurs questions, qui s’ajoutent aux questions générales de respect de la vie privée et de protection contre des actes malveillants, notamment sur l’étude des effets. Peu d’expériences ont encore été menées sur l’étude des usages à long terme. L’expression des émotions est un leurre mais l’imitation du vivant peut amener, volontairement ou pas, à prêter à l’artefact des caractéristiques du vivant.

Les questions posées portent sur les conséquences d’un éventuel attachement aux robots, la dépendance aux machines au détriment de contacts humains ou encore sur les capacités de socialisation. Travailler avec les usagers au centre de la boucle dans des contextes réalistes est primordial. Les robots seront dotés d’une autonomie croissance. La confiance que l’on peut placer dans un robot, les possibilités et limites de celui-ci et du couple qu’il forme avec l’utilisateur sont autant de sujets importants. Les préconisations publiées dans le rapport de la CERNA sur l’éthique du chercheur en robotique portent sur trois thèmes: l’imitation du vivant et l’interaction affective et sociale avec les humains, l’autonomie et les capacités décisionnelles et la réparation et l’augmentation de l’homme par la machine.

Concevoir cet univers où les humains cohabiteront avec des entités complexes autonomes va devenir une réalité: diverses formes d’animation et de vie artificielle vont investir ces objets matériels avec lesquels nous allons interagir. Pour quelles fonctions souhaitons-nous créer ces entités artificielles est la question fondamentale à se poser. L’apparition des robots dans la société va de pair avec un grand nombre de défis sociétaux et légaux à résoudre comme par exemple le partage du travail ou les problèmes de droit et responsabilités.

http://www.slate.fr/

À quoi pourraient ressembler les extraterrestres?


Quel aspect aurait les extraterrestres ? Car il y a sûrement la vie ailleurs ? Sur Terre, il existe des formes de vie qui ont été découvertes dans des endroits de chaleur ou de froid extrême alors pourquoi pas sur d’autres planètes. Reste à savoir à quoi ils ressemblent. Je suis d’avis que tout dépend de l’environnement qui pourrait être propice aux bactéries, insectes, animales .. mais s’ils étaient plus évolués je crois qu’ils nous ressembleraient
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À quoi pourraient ressembler les extraterrestres?

 

À

Image tirée du film «Le Cinquième Élément», un film de science-fiction réalisé par Luc Besson (1997).Photo Gaumont

Chaque personne possède sa propre idée de l’apparence que pourrait prendre les extraterrestres. Aidés de plusieurs représentations imagées dans les films d’Hollywood, certains imaginent de menus personnages en allumette alors que d’autres visualisent de dangereux monstres sanguinaires.

Quoi qu’il en soit, les scientifiques commencent à s’intéresser à la question. Basant leurs théories sur des indices environnementaux et biologiques, les concepts sont tout aussi différents les uns des autres.

Voici cinq théories qui ressortent du lot.

LES MÉDUSES

La docteure Maggie Aderin-Pocock travaille pour la firme spatiale Astrium. En se basant sur la théorie de la vie sur Terre, elle croit que les extraterrestres vivant sur des planètes avec une forte concentration d’hydrogène et de méthane ressembleraient à des méduses.

La surface du corps de ces créatures serait métallique pour absorber la lumière, culminant vers un organe de pulsations lumineuses pour communiquer avec les autres individus. Une ouverture permettrait de capter des éléments chimiques pour grandir et se reproduire.

LES INSECTES

Les insectes sont parmi les espèces les plus résistantes de la planète. La coquerelle, par exemple, peut survivre neuf jours sans tête en raison de sa faible pression sanguine, retenir son souffle pendant 45 minutes et est quinze fois plus résistante aux radiations nucléaires que l’homme.

Considérant qu’il existe un nombre presque infini d’environnements possibles dans l’espace, une forme de vie sous forme d’insecte est un pari plausible en raison de ses capacités d’adaptation et de résistance.

LES HUMANOÏDES

Le professeur de paléobiologie évolutive Simon Conway Morris, de l’Université Cambridge, croit que les extraterrestres seraient comme les humains, non seulement physiquement, mais aussi dans leurs faiblesses, telles que la violence, la cupidité et l’exploitation des autres.

Selon lui, l’évolution est prédictible.

«Lorsqu’une espèce prend le dessus sur les autres durant l’évolution, des schémas émergent», explique le professeur.

VIE BASÉE SUR UN AUTRE ÉLÉMENT QUE LE CARBONE

Bien que la majorité des formes de vie sur Terre est à base de carbone, il n’est pas exclu que les êtres vivants ailleurs dans l’espace soient différents.

La théorie d’extraterrestres à base de silicone semble être privilégiée étant donné que le silicone est juste en dessous du carbone dans le tableau périodique et que les deux éléments partagent des similitudes chimiques. De plus, le silicone est largement répandu dans l’espace.

Quoi qu’il en soit, des étrangers en silicone ne risqueraient pas de ressembler aux humains.

LES MONSTRES

L’astrobiologiste Lewis Dartnell, de l’Université Collège de Londres, explore de son côté les possibilités de formes de vie sur des planètes différentes de la Terre.

Sur une planète couverte d’océans profonds, les formes de vie pourraient ressembler à ce qu’on trouve ici même sur Terre dans les bas-fonds des océans: des êtres adaptés à l’absence de lumière, chassant en groupe et communiquant à l’aide de bioluminescence.

Sur une planète couverte de glace, on pourrait découvrir des bactéries survivant en créant un large réseau bactérien capable d’extraire l’énergie des champs magnétiques.

Puis finalement, sur des planètes beaucoup plus massives que la Terre pourraient habiter des créatures énormes et puissantes, capables de tirer avantage de la gravité beaucoup plus forte.

http://fr.canoe.ca/

À la recherche de preuves de l’existence du Sasquatch


Que ce soit l’Yéti, Bigfoot ou autres créatures légendaires, aucune preuve, du moins jusqu’à ce jour n’a été faite scientifiquement d’après les multiples échantillons qu’on aurait trouvés. Cependant, les scientifiques ont quand même fait des découvertes intéressantes sur des ours qui auraient existé dans l’Himalaya. Dans un avenir plus ou approché, peut-être qu’un jour, ils auront une piste sérieuse … Enfin, j’en doute
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À la recherche de preuves de l’existence du Sasquatch

 

En 2007, un chasseur de la Pennsylvanie a... (Photo archives Associated Press)

En 2007, un chasseur de la Pennsylvanie a rendu public une image de ce que certains croient être un Sasquatch ou un Big Foot.

Photo archives Associated Press

Maria Cheng
Associated Press
Londres

Des tests d’ADN taillent en pièces la légende du Sasquatch, du Bigfoot, du Yéti et des autres créatures mythiques du genre.

Des scientifiques ont analysé une trentaine d’échantillons de poils provenant supposément du Bigfoot et d’autres humanoïdes légendaires comme le Yéti de l’Himalaya. Ils ont découvert que les poils appartenaient à des créatures moins mystérieuses comme des ours, des loups, des vaches et des ratons laveurs.

En 2012, des chercheurs de l’université Oxford et du Musée de zoologie de Lausanne ont lancé un appel demandant aux musées, aux scientifiques et aux passionnés du Bigfoot de fournir les échantillons qu’ils croyaient provenir de la créature, qui ressemblerait à un grand singe.

Les travaux ont été menés par le professeur Bryan Sykes, de l’université Oxford. Il s’agit de la première recherche scientifique validée par des pairs au sujet du Sasquatch, du Yéti et des autres «primates anormaux».

M. Sykes et ses collègues ont analysé 36 échantillons de poils provenant du Bhoutan, de l’Inde, de l’Indonésie, du Népal, de la Russie et des États-Unis en utilisant le séquençage de l’ADN. Ils ont découvert que tous les échantillons correspondaient à l’ADN d’animaux déjà connus. La plupart provenaient d’ours, mais il y avait aussi des poils de tapir de Malaisie, de cheval, de porc-épic, de cerf, de mouton et… d’humain.

M. Sykes souligne que même si les chercheurs n’ont trouvé aucune preuve de l’existence de créatures liées au Sasquatch, cela ne constitue pas une preuve qu’elles n’existent pas.

«Le fait qu’aucun de ces échantillons ne soit lié à (un Yéti) ne signifie pas que le prochain ne le sera pas», a-t-il souligné.

L’étude a été publiée en ligne mercredi par le journal scientifique Proceedings of the Royal Society B.

Les scientifiques ont trouvé deux échantillons d’anciens ours polaires dans les montagnes de l’Himalaya, dont on ne connaissait pas la présence à cet endroit jusqu’à maintenant. Cette découverte laisse croire qu’il pourrait y avoir une nouvelle espèce d’ours ou des espèces hybrides dans cette région, a indiqué M. Sykes.

D’autres soulignent que pour prouver l’existence d’une créature mythique, il faudrait plus que de simples échantillons de poils.

«Je voudrais avoir une preuve visuelle ou physique, comme une partie de corps, en plus des preuves d’ADN», a affirmé Todd Disotell, professeur d’anthropologie à l’université de New York.

Il prévient les amateurs du Sasquatch de ne pas tirer de conclusions hâtives quand ils trouvent des choses étranges dans la forêt.

«Tous les mammifères dans la forêt laissent des poils et des excréments, et c’est ce que nous avons trouvé», a-t-il dit. «Mais nous n’avons pas trouvé la créature comme telle.»

Certains experts soulignent que si le Sasquatch existait vraiment, il y aurait beaucoup plus de traces de sa présence que quelques poils ici et là.

«Ceux qui croient au Yéti, au Bigfoot et au monstre du Loch Ness ont besoin d’un enseignement de base sur le sexe», a affirmé par courriel Stuart Pimm, écologiste à l’université Duke.

«Chaque Yéti a deux parents, quatre grands-parents et ainsi de suite. Il devrait donc y avoir des troupeaux de Yétis. Où se cachent-ils?»

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