Une compagnie aérienne américaine a créé une salle de pause «réservée aux blancs»


En 2017 un employé fait une plainte contre la compagnie Southwest Airlines au Texas, contre la discrimination raciale. Il y avait une salle de repos réservé pour les blancs ! Bon, depuis elle s’est reconvertie en bureau. Il est quand même insensé qu’aujourd’hui encore, il existe ce genre de situation. Et il semble que ce ne soit pas la première fois que cette compagnie aérienne est discriminatoire.
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Une compagnie aérienne américaine a créé une salle de pause «réservée aux blancs»

 

Un Boeing 737 de Southwest Airlines | Southwest 737 via Wikimedia Commons License by

Un Boeing 737 de Southwest Airlines | Southwest 737 via Wikimedia Commons License by

Repéré par Christophe-Cécil Garnier

L’information provient d’une plainte pour discrimination remplie par un employé de Southwest Airlines qui a été licencié en 2017.

 

«On pourrait penser qu’en 2018, ça n’arrive pas. Mais ça arrive». Jamel Parker a 31 ans.

Il a intenté un procès contre la compagnie américaine Southwest Airlines et a indiqué que cette dernière avait une salle de repos réservée au blanc à l’aéroport de Houston, au Texas.

Si la salle de repos n’existe plus depuis un ou deux ans, c’est seulement parce que des rénovations l’ont transformé en bureau d’un supérieur. Mais Jamel Parker l’affirme dans le Houston Chronicle, Southwest Airlines était au courant de cette salle de repos discriminante.

Bien qu’il n’y ait aucun signe sur la porte, «les employés noirs connaissait son existence».

Quand il a intégré la compagnie, en 2013, son supérieur (également noir) l’avait prévenu à propos de la salle de repos.

«”C’est juste mieux d’éviter ça”, est à peu près ce qu’il m’a dit», se souvient l’employé licencié.

En plus de cette histoire, Jamel Parker affirme que la compagnie aérienne traite les gens différemment en fonction de leur race. S’il a été licencié pour avoir omis de signaler un problème avec un cordon d’alimentation, les employés blancs étaient simplement sanctionnés pour des infractions similaires, a-t-il indiqué.

Ce n’est pas la première fois que Southwest Airlines est accusé de discriminations raciales. Une femme blanche avait dû prouver que son fils métis d’un an était bien le sien avant de monter dans un avion pour Denver, rappelle CNN. Le média américain raconte aussi l’histoire d’un autre voyageur, qui avait été refusé d’un avion après avoir parlé en arabe avec son oncle.

La société n’a pas répondu sur le sujet. Elle s’est contentée d’une simple déclaration.

«Nous ne tolérons aucune discrimination, et nous cultivons un lieu de travail qui reflète les clients que nous servons. Southwest Airlines est un employeur qui respecte l’égalité des chances et se targue d’un environnement de travail ouvert et inclusif, qui se classe régulièrement parmi les meilleurs lieux de travail au monde».

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Elle voit un chien avec la tête gonflée


Il y a des gens qui sont vraiment sans coeur d’attacher un lacet tellement serré autour du cou d’un chien que sa tête a enfler sans compter qu’en plus on lui avait criblé de balles. C’est tout à fait normal que ce chien avait peur des personnes qui tentaient de le sauver. Heureusement, son histoire fini bien
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Elle voit un chien avec la tête gonflée


 

chien tete gonflée

Pauvre petit Gus….

À la fin du mois d’août, Laura Forma a repéré un chien pas comme les autres dans une rue près de Houston, au Texas. Alors que le corps du chien semblait normal, sa tête avait gonflé d’environ trois fois sa taille.

« Je conduisais et je l’ai vu au milieu de la rue. J’ai essayé de l’attraper, mais il est parti en courant, pas du tout intéressé par moi. »

Laura Forma – habituée aux sauvetages – essaye alors d’attirer le chien avec de la nourriture, en vain. L’animal se précipite dans un immeuble pour s’y cacher. Ne trouvant plus le toutou, Laura Forma a dû partir, mais elle a d’abord posté un message sur Facebook afin de trouver de l’aide pour le chien.

Anna Barbosa, présidente et cofondatrice de Houston K-911 Rescue, a vu le message et a essayé à son tour de trouver le chien, sans succès.

Un sauvetage difficile

Plus tard dans la soirée, Laura Forma est retournée sur place avec deux collègues pour tenter de mettre enfin la main sur le chien. Après quelques minutes de recherche, ils ont finalement trouvé le toutou et son parvenus à l’attraper. Il a été pris en charge par Houston K-911 Rescue et conduit à la clinique vétérinaire.

Renommé Gus, le toutou a été examiné et c’est là que le vétérinaire a fait une triste annonce : si la tête de Gus a triplé de volume, c’est parce qu’il avait un lacet attaché autour du cou ! Mais ce n’était pas le pire.

Après une radio, l’équipe a découvert plusieurs balles dans le corps de Gus. On lui avait aussi tiré dessus à de nombreuses reprises. Les blessures de Gus étaient si graves que les vétérinaires n’étaient pas sûrs de sa survie. Tout le monde pouvait voir que Gus souffrait énormément. Mais Gus est un battant qui a prouvé à tout le monde qu’il avait envie de vivre.

gus operation chien

Suite à son opération, Gus a été placé dans une famille d’accueil afin de recevoir tous les soins et l’amour dont il avait besoin pour aller mieux. Gus aura besoin de plusieurs semaines supplémentaires pour se remettre complètement, mais il finira par être adopté.

Par Elise Petter

Crédits photo :

Laura Forma via thedodo.com

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Harvey, monstre imprévisible aux conséquences catastrophiques


C’est une inondation 100 fois pire ce que nous avons vécu chez moi, au printemps et cela n’est pas encore terminer pour le Texas. Surtout une grande ville comme Houston, ce sont des dégâts et des pertes à ne plus finir. Je ne sais pas si les changements climatiques y sont pour quelque chose, mais nous allons vivre ce genre d’épisodes plus souvent. Cela va t’il ouvrir les yeux des climato sceptique ?
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Harvey, monstre imprévisible aux conséquences catastrophiques

 

© reuters.

Les pluies diluviennes amenées par l’ouragan Harvey continuent de s’abattre sur la région de Houston, au Texas, et menacent également la Louisiane où l’état d’urgence a été déclaré.© getty.

 

 

© ap.

Les pluies diluviennes amenées par l’ouragan Harvey continuent de s’abattre sur la région de Houston, au Texas, et menacent également la Louisiane où l’état d’urgence a été déclaré.

Voici ce que l’on sait pour l’heure de Harvey et de ses répercussions.

L’ouragan Harvey de catégorie 4 a touché la côte texane dans la nuit de vendredi à samedi avec des vents de 215 km/h. Les pluies torrentielles ont provoqué des « inondations catastrophiques et potentiellement mortelles » dans la ville de Houston et tous le sud-est du Texas.

Les précipitations pourraient dépasser les 120 centimètres à certains endroits, y compris à Houston, la 4e métropole la plus importante des Etats-Unis avec 2,3 millions d’habitants et 6 millions en comptant la périphérie.

Le maire de Houston avait décidé ne pas donner d’ordre d’évacuation avant la tempête, craignant de susciter une situation de chaos sur les routes. Les autorités locales ont été dépassées par l’ampleur des inondations qui ont forcé la fermeture de deux aéroports et l’évacuation d’hôpitaux.

Compliquant encore les opérations, Harvey fait maintenant presque du sur-place sur la côte texane, augmentant les précipitations.

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© photo news.

Bilan humain

Le bilan humain s’élève pour l’instant à trois morts, mais ce chiffre sera probablement plus élevé à mesure que les secours parviennent dans les zones rendues inaccessibles par les eaux.

L’agence fédérale des situations d’urgence (Fema) a dit s’attendre à devoir abriter 30.000 personnes dans des centres d’accueil temporaires.

« Même si les vents ont diminué, je veux souligner que nous ne sommes pas encore sorti d’affaire, loin de là », a mis en garde la ministre de la Sécurité intérieure par intérim Elaine Duke lors d’une conférence de presse. « Des inondations potentiellement mortelles vont se produire dans de larges portions du centre-sud et du sud-est du Texas dans les prochains jours. Les rivières n’atteindront pas leur crue maximum avant la fin de la semaine », a-t-elle ajouté.

Le directeur de la Fema, Brock Long, a précisé que les opérations de recherche et de secours couvrent plus de 50 comtés du Texas.

Des milliards de dollars

Même s’il est encore trop tôt pour évaluer précisément l’ampleur des dégâts, le gouverneur du Texas Greg Abott a jugé que les dommages se chiffreront en milliards de dollars.

Les analystes estimaient lundi que les dégâts matériels s’élèveront entre 30 et 100 milliards de dollars, selon l’agence Bloomberg. La plus grande partie de ces dommages ne sera pas couverte par les assurances.

Le Golfe du Mexique est aussi une région clé pour la production pétrolière américaine. Harvey a provoqué la fermeture d’environ 22% de la production de brut dans le Golfe du Mexique, soit l’équivalent de 375.000 barils par jour.

Le gouverneur Abott a assuré que l’industrie pétrolière était bien préparée et que les opérations de pompage pourront reprendre d’ici une ou deux semaines.

Plusieurs ports le long de la côte texane ont également fermé, y compris le port de Houston, le second du pays en terme de tonnage.

12.000 hommes mobilisés

Les opérations de secours mobilisent d’importants moyens des autorités locales et fédérales qui sont appuyées par des volontaires pour participer aux recherches.

A Houston, certains habitants sont coincés sur les toits de leurs habitations par la brusque montée des eaux. Les vents qui soufflent encore jusqu’à 65 km/h compliquent les sauvetages par hélicoptère.

Le gouverneur du Texas a mobilisé la totalité de la garde nationale texane, soit 12.000 hommes.

Chaos, cambriolages, pillages

Les autorités américaines insistent sur le fait que la catastrophe est toujours en train de se dérouler.

Jusqu’à 450.000 personnes pourraient avoir besoin d’aide d’urgence, a indiqué lundi le directeur de la Fema.

Les services de secours tentent aussi de répondre aux nombreux appels à l’aide qui ont saturé les lignes des centres de secours, avant que les pluies ne s’abattent à nouveau sur Houston.

Des réservoirs de la ville menacent de déborder et le Corps d’ingénieurs de l’armée a décidé de relâcher de l’eau dans une rivière afin de contrôler autant que possible la direction des inondations.

La police de Houston a également mis en garde lundi ceux qui envisageraient de profiter du chaos pour commettre des cambriolages ou des pillages.

Enfin, au-delà du danger immédiat, les inondations polluées par des eaux usées font peser un risque sanitaire important sur les populations et qui peut durer parfois des années.

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Une piscine suspendue à 150 mètres de hauteur


Qu’est-ce qui faut vraiment faire pour épater les gens qui veulent dépenser à des futilités. Ce n’est pas moi qui irais marcher dans une piscine de verre en pleine ville en haut d’un immeuble du 42e étage
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Une piscine suspendue à 150 mètres de hauteur

 

Ce petit bijou immobilier est perché au 42e étage d’un immeuble de Houston (Texas), indique le Daily Mail.

Si vous souffrez de vertige, passez votre chemin. Une société immobilière de la ville de Houston (Texas) a réalisé les rêves du citadin avec la Market Square Tower. Au 42ème étage, au bout d’une terrasse du plus grand luxe, on découvre une piscine perchée à 150 mètres au-dessus de la rue.

Vue imprenable

Ce petit bijou immobilier, qui jouit d’une vue imprenable sur la ville de Houston, est encore fermé au public. Une vidéo filmée depuis le bassin de la piscine par un des habitants de l’immeuble a fait son apparition sur le net. Au début, tout semble normal, puis la caméra filme le fond de verre de la piscine, et on peut voir apparaître sous les pieds du caméraman une rue, des piétons et des voitures, comme s’il marchait sur l’air.

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Pour sauver une main brûlée, un chirurgien la place dans le ventre de son patient


Toute à une stratégie pour sauver une main. J’imagine la tête du grand-papa qui écoute les explications de sa petite-fille de la stratégie pour éviter l’amputation
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Pour sauver une main brûlée, un chirurgien la place dans le ventre de son patient

 

Chirurgien plastique, le Dr Anthony Echo examine la main de son patient, Frank Reyes, avant de procéder à l'opération. ©Pat Sullivan/AP/SIPA

Chirurgien plastique, le Dr Anthony Echo examine la main de son patient, Frank Reyes, avant de procéder à l’opération. ©Pat Sullivan/AP/SIPA

Par Hugo Jalinière

Pour sauver une main brûlée, un chirurgien va la placer sous la peau de l’abdomen de Frank Reyes, 87 ans. Seule façon d’éviter l’amputation.

CHIRURGIE. Il a passé trois semaines avec sa main placée bien au chaud dans son ventre… Gravement brûlé à la main gauche, Frank Reyes, 87 ans, a fait l’objet d’une stratégie thérapeutique assez incroyable. Pour préserver au maximum les tissus et favoriser leur cicatrisation, les médecins du Houston Methodist Hospital (Houston, Etats-Unis) ont choisi de placer chirurgicalement le membre meurtri dans l’abdomen de M. Reyes. Celui-ci a ainsi passé trois semaines avec sa main littéralement cousue sous la peau de son ventre, le temps que de nouveaux vaisseaux sanguins puissent se former. La séparation a été réalisée avec succès jeudi 27 août 2015 par le Dr Anthony Echo, chirurgien plastique en charge de ce cas très particulier.

Trois semaines auparavant, c’est la petite-fille, Casey Reyes, qui avait trouvé les mots pour expliquer à son grand-père l’opération aux allures de science-fiction proposée par les chirurgiens :

« Ils vont mettre ta main à l’intérieur de ton estomac, un peu comme dans un sweat-shirt. » 

En réalité, la main n’est pas exactement dans l’estomac, mais placée sous la peau de l’abdomen ; une façon de la mettre à l’abri. La stratégie consiste en effet à offrir au membre un environnement plus favorable à la cicatrisation, et lui donner ainsi le temps et les conditions pour former de nouveaux vaisseaux sanguins.

©Pat Sullivan/AP/SIPA

« C’est une sensation assez amusante », expliquait Frank Reyes alors que sa main était encore attachée à son ventre.

Le recours à une telle technique n’est certes pas une première, mais la procédure reste peu commune. Et à en croire ce cas précis, elle a de l’avenir.

« Sans ça, il aurait probablement perdu tous ses doigts », explique le Dr Anthony Echo.

L’histoire commence alors que Frank Reyes est en train de changer un pneu. Le cric aurait glissé et coincé sa main contre un métal alors brûlant en raison des fortes températures de l’été. Le Dr Echo explique que le métal a littéralement « cuit la main », brûlant les tissus et les tendons pendant plus d’une demi-heure, le temps que les secours libèrent le vieil homme. Les médecins ont d’abord tenté de soigner la main par des méthodes traditionnelles (désinfection de la blessure, bandages, etc.). Mais rien n’empêchait l’infection de se propager. À tel point qu’ils ont dû procéder à l’amputation de l’index. Ce qui n’a toutefois pas ralenti l’aggravation de l’état de santé de Frank Reyes. Alors que les tissus de la main se meurt, celle-ci ressemble de plus en plus à celle d’une momie. Le Dr Anthony Echo récupère alors ce cas qui semble désespéré. Et juge rapidement q’une greffe de peau ne serait pas suffisante.

Décision est prise, avec l’accord du patient incrédule, de « ranger » la main sous la peau de l’abdomen.

©Pat Sullivan/AP/SIPA

Si l’opération est encore très récente, la technique semble avoir fonctionné puisque Frank Reyes espère déjà retrouver entièrement l’usage de sa main.

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Astronaute Chris Hadfield se sent «super-héros» et «rat de laboratoire»


Un autre billet sur Chris Hadfield, qui explique ce retour sur Terre, et du travail d’équipe entre des nations qui autrefois étaient ennemis mais, aujourd’hui ont réalisé ensemble un voyage dans l’espace tout à fait réussit
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Astronaute

Chris Hadfield se sent «super-héros» et «rat de laboratoire»

 

Astronaute - Chris Hadfield se sent «super-héros» et «rat de laboratoire»

Photo Mikhail Metzel / AFP

MONTREAL L’apesanteur lui a donné des ailes et l’astronaute canadien Chris Hadfield s’est senti comme un super-héros, mais aussi «rat de laboratoire humain», a-t-il raconté jeudi avec cet art consommé de conteur qui lui vaut désormais d’être une étoile de l’espace médiatique mondial.

«L’apesanteur est un super-pouvoir. Vous pouvez voler, sans effort. C’est un sentiment merveilleux, libérateur. Mais la réalité de la vie de chacun est ici, sur la Terre», a-t-il expliqué dans ce style imagé qui lui a valu près d’un million d’abonnés sur Twitter, lors d’une conférence de presse retransmise en direct au Canada depuis le centre spatial de Houston, au Texas, où il se réadapte à la vie sur Terre.

«Juste après avoir atterri, j’ai pu sentir le poids de mes lèvres et de ma langue. Je devais changer la manière de parler. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais appris à parler avec une langue qui ne pesait rien», a confié l’ex-commandant de la Station spatiale internationale.

L’astronaute moustachu, qui est trilingue français-anglais-russe, a raconté avec humour son retour graduel à la vie normale.

«Les symptômes ressentis sont ceux du vieillissement. Mes vaisseaux sanguins ont durci, mon système cardiovasculaire a changé… La pression artérielle et toutes ces choses ont changé. Tout cela est en train de se réadapter. Des chercheurs observent comment le corps contrôle tout cela. Je suis un rat de laboratoire. Mais un rat de laboratoire humain, grandeur nature», a-t-il dit.

«J’essaie juste de réapprendre à marcher… Je ne suis pas près de courir».

Suspendu au plafond

En grand communicateur poétique, chanteur et guitariste, révélé par son troisième séjour dans l’espace, l’astronaute a évoqué avec émotion les senteurs de la steppe kazakhe, celles du printemps, découvertes dès l’ouverture du sas de la capsule de descente russe qui l’a ramené sur Terre, mélangées à l’odeur de brûlé dégagée par la capsule, chauffée par l’entrée dans l’atmosphère.

À l’atterrissage, «nous avons heurté le sol comme lors d’une collision automobile. Une personne était sur le plancher, une sur une paroi et une suspendue au plafond. J’étais le gars suspendu au plafond», a poursuivi Hadfield.

«Tom (l’astronaute américain Tom Marshburn) a regardé par la fenêtre et il y avait de la terre, et de l’herbe, là où quelques instants auparavant on voyait l’espace. Puis, dès que les techniciens des secours ont commencé à ouvrir le sas, l’air de la Terre a pénétré et nous avons senti le parfum de la steppe», a encore raconté l’astronaute.

«Un par un, ils nous ont extraits de la capsule et la première sensation du retour chez nous ça a été cette fenêtre pleine de poussière de terre, le parfum du printemps et des herbes qui poussent au Kazakhstan», a-t-il poursuivi.

Interrogé sur les dommages éventuels que son nouveau statut de star peut causer à sa crédibilité scientifique, il a balayé cette préoccupation d’un revers de la main.

«Oui, je suis bien connu, tout à fait célèbre maintenant. Mais ce n’était pas mon objectif», a-t-il ajouté. «J’espère que je pourrai mener une vie normale après tout cela».

Enfin, Chris Hadfield a affirmé que la SSI était un beau symbole de la coopération entre des puissances jadis ennemies.

«J’étais un soldat de la guerre froide, chargé d’intercepter des bombardiers soviétiques dans les années 80. Et regardez où nous en sommes aujourd’hui», a-t-il dit.

Quand il était encore à bord de l’ISS, Hadfield a interprété devant les caméras la chanson Space Oddity (Singularité spatiale) de David Bowie, en flottant dans l’espace, tout comme sa guitare.

Sur YouTube, la chanson a attiré plusieurs millions de visiteurs.

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