L’hostilité a un impact sur l’activité du système immunitaire


Les émotions peuvent avoir un rôle à jouer sur nos émotions. Les négatives sont donc importantes à cerner, car elles pourraient être des facteurs importants sur certaines maladies
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L’hostilité a un impact sur l’activité du système immunitaire

 

L’hostilité a un impact sur l’activité inflammatoire du système immunitaire, particulièrement chez les femmes, selon une étude québécoise publiée dans la revue PLOS ONE.

Des études précédentes ont montré que la tendance à l’hostilité augmente le risque de maladie coronarienne. Les mécanismes sous-jacents à ce risque accru sont encore peu connus, bien que l’activité inflammatoire altérée puisse être impliquée.

Pour étudier le lien entre l’hostilité et l’inflammation, Bianca D’Antono, professeure de psychologie à l’Université de Montréal et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 99 hommes et femmes en bonne santé, âgés de 19 à 64 ans. Ils ont été expérimentalement exposés des situations de stress interpersonnel. Ils ont complété un questionnaire mesurant l’hostilité (le « Cook-Medley Hostility questionnaire ») et fourni des échantillons de salive.

L’hostilité était associée à une augmentation de l’activité inflammatoire, particulièrement chez les femmes.

Chez les femmes qui ressentaient le plus d’hostilité, la capacité du corps à se protéger contre l’inflammation (l’activité anti-inflammatoire) diminuait de façon importante. Une plus grande activité pro-inflammatoire et une moins grande activité anti-inflammatoire pourraient augmenter leur risque de développer une maladie cardiaque, souligne la chercheure.

« Ces résultats démontrent l’impact des facteurs psychologiques sur la santé et les effets cardiovasculaires du stress », souligne Jean-Claude Tardif, coauteur. L’hostilité est une composante psychologique beaucoup moins souvent considérée comme cible d’évaluation et d’intervention que la dépression ou l’anxiété, ajoute-t-il. « Des actions tenant compte de la nature hostile de certains patients pourraient potentiellement prévenir, ou du moins ralentir, la progression d’une maladie coronarienne ».

L’hostilité, précisait Bianca D’Antono lors de la présentation d’étude précédente, « correspond à un trait de caractère, sans que cela soit du domaine de la pathologie. La plupart du temps, ces gens sont très agréables et s’affirment positivement. (…) Je m’intéresse à l’hostilité des gens normaux, qu’elle soit liée à un trait de la personnalité ou qu’elle soit une réponse à celle des autres ». Dans ces cas, « l’hostilité peut se refléter sur le plan de l’affect par de la colère ou encore par des comportements interpersonnels plus querelleurs et moins agréables. Ainsi, un tel discréditera ce qu’une personne de son entourage a dit, une autre ne communiquera pas un renseignement utile à un collègue de travail. »

(1) Dominique Girard, Jean-Claude Tardif, Julie Boisclair Demarble.

Psychomédia avec sources : ICM, PLOS ONE.

http://www.psychomedia.qc.ca/

La gentillesse


La gentillesse existe encore quoique parfois, cela semble difficile a trouver. Mais, si nous la possédons, nous devons la partager
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La gentillesse

 

 

La gentillesse constante peut accomplir beaucoup … Comme le soleil fait fondre la glace, la gentillesse fait s’évaporer l’incompréhension, la méfiance et l’hostilité …

Albert Schweitzer

Troubles anxieux La colère joue un rôle important


Quand on dit que la colère est mauvaise conseillère,  cela est d’autant plus vrai quand une personne souffre de troubles d’anxiété généralisée
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Troubles anxieux

La colère joue un rôle important

 

La colère joue un rôle important

Crédit photo : Archives TVA Nouvelles

Agence QMI

La colère peut contribuer à alimenter le trouble d’anxiété généralisée (TAG), selon une étude menée par des chercheurs de l’Université Concordia, à Montréal.

La chercheuse Sonia Deschênes a constaté que chez les personnes qui affichent des symptômes du TAG, la colère de forte intensité et ses manifestations sont associées à l’inquiétude et à l’anxiété. Elle a aussi remarqué que l’hostilité et l’intériorisation de la colère contribuent aggraver les symptômes du TAG.

Par ailleurs, l’intériorisation de la colère, c’est-à-dire le fait de rager sans le laisser paraître, est un prédicateur plus marqué du TAG que les autres formes de colère.

Le TAG est caractérisé par une inquiétude irrépressible et démesurée face à des situations de la vie courante, et perturbe souvent le fonctionnement au quotidien. Les personnes atteintes craignent les catastrophes et sont exagérément préoccupées par des questions d’ordre général comme la santé, l’argent et les relations.

«Quand une situation est ambiguë (pouvant produire un résultat favorable ou défavorable), les personnes anxieuses tendent à redouter le pire. Or, cela accentue souvent leur anxiété», a expliqué Sonia Deschênes.

«On observe également ce schéma de pensée chez les personnes qui s’emportent facilement, a-t-elle poursuivi. Ainsi, la colère et le TAG pourraient être deux manifestations du même processus mental erroné.»

Selon la chercheuse, les symptômes de colère pourraient également nuire au traitement de l’anxiété, en particulier la thérapie comportementale et cognitive.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue scientifique Cognitive Behaviour Therapy.

http://tvanouvelles.ca

Bouder


Bouder ne sert pas a grand chose, sauf a s’isoler. Personne ne peut deviner vraiment pourquoi vous bouder ! Et les problèmes ne peuvent se résoudre de cette façon
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Bouder

On vous a heurté, on vous a blessé ou du  moins, vous avez cru l’être.
Et votre amour-propre est à vif.
Aussitôt vos traits se contractent,
vous vous repliez sur vous-même et la muraille
d’hostilité se ferme autour de vous.

Pour peu que vous soyez enclin à ce défaut,
vous n’avez manqué de remarquer que la bouderie est une arme dangereuse dont un tranchant est tourné contre votre entourage
et l’autre tranchant tourné contre vous.
 En boudant, vous vous retirez du milieu social ou familial, vous vous mettez délibérément en quarantaine.

Pour punir les autres d’un méfait souvent illusoire, vous vous punissez d’abord le premier.
Dès que vous avez constaté un froissement et que vous sentez venir la vague de bouderie, ne cédez pas à ce sentiment, car il se fortifie à mesure qu’il est installé.

Faites taire d’office votre amour-propre irrité.
Ne le laissez pas proférer une seule syllabe.
En imposant d’emblée silence à l’amour-propre,
vous coupez les ailes à la bouderie avant qu’elle ait pris essor.
Mais si la bouderie est plus forte que vous
et vous isole du monde, gardez-vous de l’alimenter par des pensées de dépit.

Prenez aussitôt un livre.
Ou plongez-vous sans délai dans quelque travail mental.
À peine votre esprit se sera-t-il détourné de l’objet de sa prévention, que molliront les fibres de la rancune.
 Et vous serez étonné du peu de consistance de vos griefs.

Lorsque vous aurez fait cette constatation, n’hésitez pas.
Allez aborder votre entourage et faites-lui la surprise d’un visage ouvert.
Les pires champs de glace fondront au contact
de votre sourire.

Auteur inconnu