Ces vidéos aident des jeunes en surpoids


Comment parler aux jeunes de l’embonpoint, c’est important d’en parler, mais comment sans pour autant qu’ils se sentent attaquer et perdent ainsi leur estime de soi. Le circuit de l’hôpital Sainte Justine de Montréal pour enfant se sont attaqué à ce problème avec des vidéos qui j’avoue celle présentée ici mérite d’être regardé …
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Ces vidéos aident des jeunes en surpoids

 

Le Centre CIRCUIT de l’hôpital Sainte-Justine a produit une série de vidéos éducatives mettant en scène la famille fictive Labelle-Morin, afin de soutenir les jeunes en surpoids à gérer cette situation.

Depuis 2010, le centre intervient auprès de 300 familles d’enfants en surpoids avec des stratégies pour améliorer leur estime de soi. Afin de rejoindre un plus large public, il mise sur ces vidéos, dont la plupart abordent le sujet avec un ton humoristique.

Celle qui parle d’émotions a le plus retenu l’attention. Un père qui y désamorce habilement, par le jeu, une situation délicate avec sa fille adolescente.

En moins d’un mois, la vidéo « Ce qui a de la valeur est à l’intérieur » a enregistré plus de 1,4 million de visionnements, en majorité chez les femmes et les jeunes filles de 14 à 55 ans (80 %).

« Moi, je pense que c’est un sujet qui vient toucher beaucoup de jeunes filles et sûrement quelques garçons parce qu’on est vraiment dans une société où on fait la promotion du corps parfait, du corps mince », réagit la jeune comédienne Léonie Doucet-Pichette, 14 ans, qui en était à sa première prestation professionnelle.

J’ai moi-même eu quelques difficultés et je me suis dit : « ça va peut-être m’aider à montrer aux autres filles qu’on est belle, peu importe qu’on soit ronde ou qu’on soit mince ». – La jeune comédienne Léonie Doucet-Pichette

Son vis-à-vis, le comédien Pierre Gendron, qui est aussi père de famille dans la vie, ajoute qu’à l’ère des médias sociaux l’apparence a pris une importante démesurée.

« Quand tu es comédien, tu deal avec ça même si c’est pas toujours évident. Mais, pour les jeunes, c’est pas mal plus compliqué. Alors juste ce que cette petite vignette-là fait ressortir, je pense que c’est venu chercher beaucoup de monde. »

Contre la souffrance psychologique des enfants

« On s’est rendu compte qu’il y avait une souffrance psychologique énorme chez les enfants qui souffrent d’embonpoint et qu’il fallait la soulager », explique le Dr Jean-Luc Bigras, cardiologue pédiatrique et codirecteur du Centre CIRCUIT.

En utilisant une approche différente, celle de la fiction, il estime que les jeunes en surpoids peuvent plus facilement discuter de leur problème avec les membres de leur famille, regagner leur estime de soi et commencer à trouver des solutions.

« Les enfants en ressortent grandis », dit-il.

À l’origine, le Centre CIRCUIT intervenait auprès des enfants et des familles en leur proposant surtout un programme de remise en forme et de saine nutrition. Progressivement, de la formation sur les aspects psychologiques du problème de surpoids, sous forme d’ateliers de groupe, a été ajoutée.

Ces vidéos sont considérées comme un outil efficace pour rejoindre le public cible du Centre CIRCUIT, soit les familles.

« On veut que les parents et les enfants abordent le sujet du surpoids d’une autre façon, plus positivement », explique le cardiologue-pédiatre.

Au total, cinq vidéos sont actuellement disponibles sur le site du centre et une quinzaine d’autres le seront progressivement.

 

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Hôpital Sainte-Justine : Des «hackers» et des médecins au service des patients


Je lève mon chapeau ! Des hackers qui mettent en commun leur génie informatique pour une hôpital pour enfant, c’est vraiment magnifique !!! Créer des applications pour téléphone intelligent qui seront très utiles aux usagers et leurs parents
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Hôpital Sainte-Justine : Des «hackers» et des médecins au service des patients

PHOTO CHANTAL POIRIER/LE JOURNAL


Karl-Emanuel Dionne, doctorat au HEC Montréal et co-organisateur de l’événement, 
Luc Sirois, co-fondateur de Hacking Healt
 et Julian Tuck, co-organisateur Hacking Healt
 devant l’hôpital Sainte-Justine

Des hackers et des employés du réseau de la santé se réuniront bénévolement le temps d’un week-end afin de créer des applications mobiles au service des patients.

«Ça m’emballe beaucoup, avoue Luc Sirois, un des organisateurs du Hackathon Hacking Health. On ne va pas réinventer le système de santé en un week-end, mais il y a plein de possibilités.»

Créations d’applications

De vendredi soir à dimanche prochain, 300 spécialistes de l’informatique et employés du réseau de la santé se réuniront à l’hôpital Sainte-Justine et à l’école des Hautes études commerciales (HEC) pour créer des outils pour améliorer les soins de santé aux patients.

«Je suis toujours surpris de voir comment les gens sont volontaires à se mobiliser pour une bonne cause», constate Luc Sirois, cofondateur du concept montréalaisHacking Health.

Jeux, applications mobiles, logiciels en ligne: l’objectif est de créer des concepts fonctionnels à la fin du colloque. Il s’agit du premier Hacking Health à se tenir dans un hôpital.

«Les médecins présentent leur idée en une minute, et un hacker, qui pense à la façon de la mettre en pratique, va travailler avec lui pour la réaliser», souligne Luc Sirois.

Consulter le terrain

«Un des objectifs est de nous aider à réfléchir avec les nouvelles technologies pour trouver des solutions innovantes qui viennent du terrain, ajoute le Dr Fabrice Brunet, directeur général de l’hôpital Sainte-Justine.

Plusieurs idées d’applications sont dans l’air, notamment pour le délai d’attente à l’urgence (voir encadré).

«Ce ne sont pas seulement des applications sur la technologie, mais tout ce qui concerne la communication», précise le Dr Brunet.

Phénomène populaire

Les hackers proviennent de partout au Québec. Créé à Montréal, le phénomène Hacking Health se répand rapidement partout dans le monde.

«Ça fait boule de neige, constate M. Sirois, qui avait organisé un premier Hacking à Montréal il y a un an et demi. Ce qui est bien, c’est que le dimanche soir, les applications doivent fonctionner. C’est concret.»

http://www.journaldemontreal.com/