Bloc opératoire Un vrai «success story»


Enfin un côté positif dans les hôpitaux, un travail collectif que tous y participe du chirurgien passant par les infirmières, techniciens préposée pour améliorer la rapidité que les salles d’opérations soient prêtes pour des opérations
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Bloc opératoire  Un vrai «success story»

 

La petite révolution au bloc opératoire de l’hôpital Jean-Talon donne des résultats spectaculaires. En améliorant le temps de préparation des salles entre les chirurgies, on opère jusqu’à 42 % plus de patients.

« On est extrêmement satisfaits », lance le gestionnaire du bloc opératoire de l’hôpital, Joël Quirion.

« C’est la première fois en 35 ans de carrière que je vois les choses s’améliorer aussi vite, ajoute le chef de l’anesthésiologie, Hughes Germain. On a le vent dans les voiles. »

À la fin de l’année 2009, la direction de l’hôpital Jean-Talon a pris le pari d’instaurer l’approche Toyota dans son bloc opératoire afin d’augmenter le nombre de chirurgies par jour.

Résultat : 25 % plus d’interventions chirurgicales effectuées l’an dernier qu’il y a deux ans. Notamment, le nombre d’arthroplasties de la hanche a augmenté de 42 %, passant de 231 à 327

En 2011, l’hôpital opérait 33 patients par jour, comparativement à 23, en 2009.

Revoir les procédures

La démarche entreprise par l’hôpital fait suite à un appel de candidatures de l’Agence de la santé et des services sociaux (ASSS) de Montréal pour mettre sur pied des projets pilotes d’amélioration des blocs opératoires.

Durant un an, l’hôpital Jean-Talon a carrément décortiqué les étapes d’une chirurgie afin de mettre le doigt sur les séquences à améliorer.

Une des clés du succès a été de réduire le temps de préparation de la salle entre deux opérations. En deux ans, le délai est passé de 28 minutes à 21 minutes.

« C’est énorme sept minutes de moins, souligne fièrement Joël Quirion. Mais, ça prend le travail collectif de toute l’équipe pour le faire. On opère plus au bout du compte. »

« C’est simple et ça ne coûte rien. Il faut par exemple que le chirurgien fasse attention aux éclaboussures dans la salle et que l’infirmière aide le préposé qui fait le ménage à repérer vite les endroits à nettoyer, ajoute la responsable des communications de l’hôpital, Sylvie Lantier. Les résultats sont là. »

Une cinquième salle

Autre impact positif, l’établissement procède actuellement à la construction d’une cinquième salle de chirurgie.

« L’amélioration de l’efficacité du bloc n’est pas la seule raison pour laquelle on a eu l’argent pour agrandir, mais ça a certainement aidé, pense Sylvie Lantier. En plus, on sait qu’on peut encore faire mieux. »

Selon Joël Quirion, il ne fait aucun doute que cette méthode pourrait être appliquée dans les autres hôpitaux de Montréal.

« C’est un projet gagnant, on peut l’exporter n’importe où, assure-t-il. Chez nous, on souhaite le mettre en place dans d’autres départements. »

L’hôpital Jean-Talon a grandement perfectionné l’efficacité de son bloc opératoire en réduisant le temps de préparation moyen des salles de 28 à 21 minutes, depuis 2009. Lors du passage du Journal, jeudi, les employés ont mis seulement sept minutes pour nettoyer la salle entre deux chirurgies. À plus long terme, la construction d’une salle d’induction, où les patients sont anesthésiés avant d’arriver dans la salle d’opération, permettrait encore plus d’améliorer l’efficacité du bloc opératoire.

PHOTO LE JOURNAL DE MONTREAL, BENOIT PELOSSE

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Recycler des stimulateurs cardiaques pour sauver la vie des plus démunis


Si ces stimulateurs cardiaques peuvent resservir aux plus démunies c’est une bonne chose de redonner une espérance de vie dans de meilleurs dispositions C’est une belle initiative que des gens prennent leur temps pour s’activé a remettre en état ces petits appareils qui fera boum boum dans un autre coeur
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Recycler des stimulateurs cardiaques pour sauver la vie des plus démunis

Un cardiologue de Montréal recycle, depuis près de 30 ans, de vieux stimulateurs cardiaques pour les offrir à des patients de pays en développement. L’initiative du Dr Raphael Castan a permis de sauver la vie à plus de 1400 personnes au fil des décennies.

Le cardiologue de 77 ans, qui pratique à l’Hôpital Jean-Talon, a envoyé gratuitement des stimulateurs cardiaques en Amérique centrale, dans les Antilles et en Asie.

Les stimulateurs usagés, qui proviennent surtout de cadavres, sont d’abord nettoyés et désinfectés un à un.

« Je vais m’assurer que tout est à off et que les thérapies pour les chocs sont à off . On ne veut surtout pas que l’appareil donne des chocs », explique Marie-Andrée Lupien, technicienne en électrophysiologie à l’Institut de cardiologie de Montréal.

Mme Lupien, qui travaille bénévolement auprès du cardiologue, déprogramme les stimulateurs et vérifie la batterie, qui doit être bonne pour un minimum de 5 ans.

L’Institut de cardiologie de Montréal participe au projet du Dr Castan et assure que les stimulateurs recyclés sont sécuritaires.

« On a l’expertise ici pour vérifier le fonctionnement et s’assurer qu’on envoie des stimulateurs qui fonctionnent bien », précise le Dr Peter Guerra, chef de l’électrophysiologie à l’Institut de cardiologie de Montréal.

D’après un reportage de Michel Rochon

http://actualites.ca.msn.com