250 espèces qu’on croyait dispa­rues retrou­vées dans une cité perdue au Hondu­ras


La cité perdue au Honduras, un endroit sans route, sans infrastructure, une végétation dense, viens de dévoiler aux explorateurs des secrets. Elle cache dans sa forêt des espèces qu’on croyait éteintes au Honduras et d’autres jamais répertoriées. Preuve quand l’homme est absent, la nature se porte à merveille. C’est une raison qu’il faut préserver ce coin du monde.
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250 espèces qu’on croyait dispa­rues retrou­vées dans une cité perdue au Hondu­ras


Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

par  Suzanne Jovet

Dans une cité perdue du Hondu­ras, au fond de la forêt tropi­cale, des scien­ti­fiques ont décou­vert un écosys­tème rempli d’es­pèces mena­cées ou que l’on pensait éteintes, rapporte CNN.

Une équipe de l’as­so­cia­tion Conser­va­tion Inter­na­tio­nal a passé trois semaines à explo­rer un site archéo­lo­gique dans la forêt de Moqui­tia.

Cette « cité perdue du singe d’or » ou « ville blanche » aurait été bâtie par une civi­li­sa­tion pré-colom­bienne.

Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

« Il n’y a pas de route, pas d’in­fra­struc­ture logis­tique, vous devez donc y aller en héli­co­ptère. Et quand vous le faites, vous visi­tez des endroits où la faune à tendance à être beau­coup plus abon­dante» a déclaré Trond Larsen, direc­teur du programme.

Parmi les animaux rares obser­vés, trois avaient, pensait-on, disparu depuis long­temps du Hondu­ras. Il s’agit de la chauve-souris au visage pâle (phyl­lo­derma stenops), du serpent coral­lien (rhino­bo­thryum boval­lii) et de la cicin­dèle (odon­to­chila nica­ra­guense), un coléo­ptère.

Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

Au total, les scien­ti­fiques ont décou­vert 246 espèces de papillons, 30 espèces de chauves-souris et 57 espèces d’am­phi­biens et de reptiles ; 22 n’avaient jamais été réper­to­riées au Hondu­ras.

« Cela fait de la région une prio­rité abso­lue en matière de conser­va­tion », a indiqué le scien­ti­fique.

Bien que la cité perdue soit offi­ciel­le­ment proté­gée depuis 2015, la défo­res­ta­tion illé­gale reste une menace pour l’éco­sys­tème.

Crédits : Conser­va­tion Inter­na­tio­nal’s Rapid Assess­ment Program

Source : CNN

https://www.ulyces.co/

200 protecteurs de la nature tués en 2016


Dans certains pays, être environnementaliste est un risque d’être assassiné, par des milices militaires, des gouvernements, la police, des tueurs à gages. La plupart des victimes viennent des contrées pauvres et veulent protéger leurs terres contre des envahisseurs tels que l’expansion de l’agriculture, pétroliers, exploitations forestières
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200 protecteurs de la nature tués en 2016

 

Hommage à Berta Caceres

Manifestation à Mexico en hommage à Berta Cáceres, militante écologiste hondurienne assassinée en mars 2016 pour son opposition à un barrage.

EDUARDO VERDUGO/AP/SIPA

L’an dernier, 200 personnes ont été assassinées dans le monde parce qu’elles défendaient leurs terres et leur environnement. L’extraction minière et la déforestation sont les principales causes de ces conflits mortels.

ACCAPAREMENT. C’est une litanie. Le 20 mai dernier, Miguel Angel Vázquez Torres, leader d’une communauté indigène du Chiapas au Mexique, est abattu alors qu’il tente d’empêcher des éleveurs de s’accaparer des terres ancestrales. Le 22 mai, ce sont trois villageois indiens qui meurent lors d’une manifestation contre l’usage de machines extractives de sable. Le 24 mai, 10 protestataires défendant des terres convoitées sont tués par la police brésilienne. Le 27 mai au Guatemala, Carlos Maaz Coc, un pêcheur, est mis à mort parce qu’il s’insurge contre la pollution d’un lac par un site minier. Le quotidien anglais The Guardian, qui vient de décider de compiler tous les assassinats de défenseurs de l’environnement dans le monde, en est déjà à 97 pour les cinq premiers mois de 2017.

Les meurtres pour causes environnementales dans le monde. Copyright Global Witness

Cette année est donc « bien » partie pour battre la précédente. Selon l’ONG Global Witness, en 2016, plus de 200 militants environnementaux ont été tués de par le monde, soit un rythme de quatre par semaine. Une année record, déjà, avec une augmentation de 10% des assassinats par rapport à 2015. Et une extension du phénomène. Ces meurtres très particuliers ont en effet concerné 24 pays, contre 16 en 2015. 60% sont intervenus en Amérique latine, le Brésil étant le pays le plus dangereux pour les environnementalistes avec 49 meurtres répertoriés, devant la Colombie et ses 37 cas. C’est le Nicaragua qui a compté le plus de tués par habitant. Mais c’est surtout en Asie que la violence a pris de l’ampleur. Les meurtres y ont augmenté de 18% l’an dernier, avec en tête les Philippines et ses 28 morts. Autre phénomène inquiétant : en Inde, les assassinats environnementaux ont triplé, avec 16 dossiers en 2016 !

Le partage de la terre au centre des conflits

CONSENTEMENT. Sans surprise, c’est bien le partage et l’usage des terres qui sont à l’origine de ces conflits violents. Souvent, les populations locales ne sont pas consultées sur les projets et se voient expropriées, au mépris des règles internationales qui imposent un consentement préalable, libre et éclairé des personnes affectées par une exploitation. 33 décès sont liés à la contestation de sites miniers ou pétroliers, première cause répertoriée d’assassinats. L’exploitation forestière vient en second avec 23 affaires, à égalité avec l’extension de l’agriculture industrielle. 18 gardes forestiers, principalement africains, ont également perdu la vie lors d’affrontements avec des braconniers. L’ennoiement de terres par des barrages a provoqué la mort de 7 militants.

Des milices paramilitaires sont suspectées d’avoir perpétré 35 meurtres tandis que la police officielle est accusée dans 33 affaires, mais Global Witness affirme avoir des preuves fortes de la responsabilité de forces gouvernementales dans 43 disparitions. Des propriétaires terriens ont fomenté 26 assassinats, et des gardes privés ou des tueurs à gages sont impliqués dans 14 cas. Enfin, les braconniers africains sont accusés de 13 meurtres de gardes forestiers. Les victimes sont à 40% des membres de communautés indigènes, les plus démunies lorsqu’elles doivent défendre leurs terres, souvent situées dans des régions éloignées où les exactions peuvent se dérouler sans témoin, souligne l’ONG.

En 2016 cependant, un cas a particulièrement indigné l’opinion internationale. Dans la nuit du 2 mars, des tueurs à gages ont abattu à son domicile, devant ses enfants, Berta Cáceres, une militante écologique du Honduras. Cette quadragénaire issue du peuple autochtone Linca s’opposait à la construction du barrage d’Agua Zarca qui allait interdire aux riverains l’accès à la rivière Gualcarque sans que ceux-ci aient été consultés. Elle avait reçu l’année auparavant le prestigieux Goldman Environmental Prize. La condamnation mondiale unanime de cet assassinat n’a visiblement pas suffi à freiner l’ardeur des tueurs.

https://www.sciencesetavenir.fr/

On la croyait morte, elle se réveille dans son cercueil


Je crois que c’est la pire histoire de personne qui se réveille après avoir été déclarée mort. Cette personne aurait peut-être été consciente de tout ce qui s’est passé depuis la déclaration de sa mort jusqu’aux funérailles, mais sans pouvoir manifesté qu’elle était bien vivante. Cette erreur aurait eu raison quand même de cette jeune femme
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On la croyait morte, elle se réveille dans son cercueil

 

(Photo Primer Impacto)

TVA Nouvelles

Au Honduras, une adolescente «décédée» s’est réveillée et s’est mise à hurler à l’aide dans son cercueil, une journée après ses funérailles.

C’est le mari de Neysi Perez, venu se recueillir près de la tombe de sa jeune épouse de 16 ans, qui a entendu des cris étouffés et des coups.

Il a appelé à l’aide sa famille et ses proches. Fébrilement, ils ont cassé le coffre de béton entourant le cercueil.

Quand le cercueil blanc de la jeune femme a émergé, ils ont pu voir qu’une vitre, au niveau du visage, avait été cassée, et les doigts de la femme, ensanglantés.

Encore dans son cercueil, vêtue de sa robe de mariée, Neisy Perez a été rapidement emmenée à l’hôpital. Mais l’histoire ne finit pas bien. L’équipe médicale n’a pu la ranimer, et elle était, cette fois, bel et bien morte.

Neisy Perez était enceinte de trois mois, quand elle serait tombée inconsciente, en pleine nuit, dans sa maison. Elle se serait effondrée à cause d’une attaque de panique, en entendant des coups de feu à l’extérieur, selon le journal Daily Mail.

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Photo Primer Impacto)

Neisy s’est retrouvée la bouche pleine d’écume; ses parents ont même appelé un prêtre pour l’exorciser. Puis elle s’est affalée, sans vie, et elle a été déclarée morte à l’hôpital.

Elle avait été déclarée morte trop tôt. Les médecins croient maintenant qu’elle a souffert d’une attaque de cataplexie, une perte temporaire de toute activité musculaire, parfois causée par un choc. La personne demeure tout à fait consciente.

(Photo Primer Impacto)

Après son réveil dans la tombe, une situation horrible qu’on ose à peine imaginer, elle est probablement morte en raison du manque d’oxygène. Son corps était encore chaud, et la rigidité cadavérique ne s’était pas encore instaurée.

«Nous étions si contents», a dit sa mère. «Tout le monde croyait qu’elle était revenue à la vie. Je croyais que j’allais retrouver ma fille.»

http://tvanouvelles.ca/

En cherchant la «Cité blanche», des archéologues ont peut-être trouvé une civilisation entière


Une cité qui paraissait légendaire, semble avoir été trouver par le National Geographic, c’est pourtant une civilisation précolombienne qui n’a pas de nom du moins à la connaissance des scientifiques.
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En cherchant la «Cité blanche», des archéologues ont peut-être trouvé une civilisation entière

 

lost city

En cherchant la légendaire « Cité blanche », aussi appelée « Cité du Dieu-singe », des archéologues ont fait une découverte aussi inattendue que grandiose. En effet, en pleine jungle du Honduras, ils sont tombés sur bien plus qu’une ville longtemps disparue : ils ont trouvé une civilisation entière et non identifiée.

Cette histoire débute en 2012. Des images aériennes d’une vallée reculée de la région de La Mosquitia ont révélé la présence de ruines précolombiennes. Des experts ont spéculé que ces ruines pourraient faire partie de la légendaire Cité blanche.

Comme le rapporte le National Geographic :

Pendant des siècles, des explorateurs ont raconté l’histoire des remparts blancs d’une ville perdue aperçus par dessus le feuillage de la jungle. Les histoires d’indigènes parlent d’une « maison blanche » ou d’une « place à cacao » où les ils ont trouvé refuge face aux conquistadors espagnols. En fait, ce serait un paradis duquel personne ne revenait.

Avec l’aide du gouvernement du Honduras, une équipe est récemment partie en expédition vers l’endroit en question pour voir si, réellement, la Cité blanche avait été retrouvée. Ce qu’ils ont constaté les a épatés.

National Geographic, qui avait envoyé un reporter et un photographe pour le voyage, rapporte que l’équipe a en effet trouvé les ruines intactes d’une ville — et plus encore. Christopher Fisher, un des archéologues, a dit au magazine que l’état du site « incroyablement rare ».

Le site découvert daterait de 1 000 à 1 400 avant Jésus-Christ.

lost city

La civilisation aurait fondé plusieurs villes dans les environs. Elle aurait existé jusqu’à il y a un millénaire avant de disparaitre. Elle est presque inconnue et n’a même pas encore de nom.

Selon Fisher, cette découverte pourrait avoir une forte incidence sur la version acceptée de l’histoire de cette région.

« La documentation offerte par le site est importante pour notre compréhension du Honduras et des sociétés précolombiennes en Amérique latine. »

Fisher a aussi offert une cause possible de la disparition de cette communauté : l’arrivée des Européens et de maladies qu’ils emmenaient du Vieux continent. Ce n’est toutefois qu’une des hypothèses crédibles.

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis est une traduction de l’anglais.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Honduras: 30 000 tortues marines gagnent la mer


Voilà des gestes concrets pour sauver une espèce en danger. Des défenseurs de l’environnement ont surveillé contre tout prédateurs (animal et humaine) des oeufs jusqu’à l’éclosion et la première trempette des tortues
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Honduras: 30 000 tortues marines gagnent la mer

 

Les tortues étaient venues déposer leurs oeufs il... (Photo REUTERS)

 

Les tortues étaient venues déposer leurs oeufs il y a 45 jours, et des défenseurs de l’environnement les ont surveillés jusqu’à leur éclosion afin d’éviter qu’ils ne soient pillés pour être consommés.

Photo REUTERS

Agence France-Presse
TEGUCIGALPA

Quasiment 30 000 tortues olivâtres nées sous la protection de défenseurs de l’environnement ont gagné la mer jeudi sur la côte Pacifique du Honduras.

«Nous avons libéré 29 888 tortues des 41 027 oeufs déposés par 490 tortues qui sont parvenues à pondre dans quatre refuges» du département de Choluteca, à environ 130 kilomètres au sud de Tegucigalpa, a indiqué à l’AFP Luis Turcios, directeur du Projet de conservation des écosystèmes du golfe de Fonseca (Progolfo).

Des membres de Progolfo, du ministère des Ressources naturelles et de l’environnement ainsi que d’entreprises privées ont participé jeudi, comme tous les ans, à cette opération d’ouverture des nids et d’accompagnement jusqu’à la mer de milliers de petits pour les protéger d’attaques de prédateurs.

Les tortues étaient venues déposer leurs oeufs il y a 45 jours, et des défenseurs de l’environnement les ont surveillés jusqu’à leur éclosion afin d’éviter qu’ils ne soient pillés pour être consommés – la croyance publique leur accorde des vertus aphrodisiaques – ou attaqués par d’autres animaux.

Cette année, «il y a eu une mortalité de 23%, due à des facteurs climatiques, une chute de température du sous-sol», a déploré M. Turcios.

En 2013, 42 614 tortues avaient gagné la mer.

M. Turcios a souligné que grâce à ce programme initié il y a 20 ans, qui prévoit notamment la surveillance des nids 24 heures sur 24 durant leur incubation dans le sable, «la survie de cette espèce de tortue marine a été garantie».

http://www.lapresse.ca