Courriel personnel: Trump défend sa fille Ivanka


Ivanka aurait fait la même chose avec son courriel personnel, qu’Hilary Clinton, mais on la défend, car on dit qu’elle ne savait pas les règles à ce moment. Pourtant, lors des élections, Donald Trump en a assez parlé et traitait de criminel Madame Clinton. Donc tout ce que les Trump font alors c’est honnête et tout ce que les autres font, c’est illégal
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Courriel personnel: Trump défend sa fille Ivanka

 

Le président américain Donald Trump a vigoureusement défendu mardi sa fille Ivanka, qui a utilisé un compte personnel de messagerie électronique, jugeant que cela n’avait rien à voir avec les pratiques de son ancienne rivale Hillary Clinton.

« Il n’y a eu aucune suppression (de courriels), contrairement à Hillary Clinton », a-t-il déclaré depuis les jardins de la Maison-Blanche.

« Elle n’a rien fait pour cacher ses courriels », a-t-il ajouté. « C’est quelque chose de complètement différent, tout ça, c’est « Fake News » ».

Selon le Washington Post, la découverte avait été faite par des fonctionnaires de la Maison-Blanche.

Un porte-parole de l’avocat d’Ivanka Trump a confirmé que celle-ci avait bien utilisé un compte personnel de messagerie électronique avant d’avoir été informée des règles fédérales. Il a précisé, selon le Washington Post, que tous les courriels liés à des affaires gouvernementales avaient été remis à des employés Maison-Blanche il y a plusieurs mois pour leur archivage.

Le président américain Donald Trump a fustigé à de multiples reprises l’utilisation d’un serveur privé de messagerie électronique pour des affaires gouvernementales par Hillary Clinton, son opposante à l’élection présidentielle de 2016, lors de son mandat de secrétaire d’État.

Les partisans de M. Trump scandent régulièrement « Enfermez-la ! » lors des meetings du président. Cette phrase, signifiant leur volonté de voir Mme Clinton en prison, était un de leurs cris de ralliement pendant la campagne présidentielle.

https://www.lapresse.ca/

La fusillade de Las Vegas prouve qu’il est encore trop facile de se procurer une arme aux États-Unis


Pour avoir une arme pas besoin d’aller chez l’armurier, juste aller au Wal Mart. Il aurait 300 millions d’armes qui circule aux États-Unis, qui représente une arme par habitant. De ses 30 000 millions d’armes, il y a 30 000 personnes qui meurent chaque année et sur ce nombre 3 000 enfants … Tout cela parce que les Américains tiennent à leur droit constitutionnel permettant d’être armé défendue grâce au lobbysme. Tous ceux qui s’y opposent sont écrasés par la Cour Suprême.
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La fusillade de Las Vegas prouve qu’il est encore trop facile de se procurer une arme aux États-Unis

 

LA FUSILLADE DE LAS VEGAS PROUVE QU’IL EST ENCORE TROP FACILE DE SE PROCURER UNE ARME AUX ETATS-UNIS

Jean-Eric Branaa

On trouve des armes même au Wal-Mart du coin. Il suffit de le mettre dans son panier!

Cela coûte environ 300 dollars. Pas plus. Ce petit jouet est un AK-47 ou un AR15 ou un M16 ou une Kalachnikov. On ne se rend pas compte, vu de France, à quel point il est facile d’acheter une arme aux États-Unis, même ce type d’armes automatiques. Officiellement, ces armes ne peuvent pas tirer en rafale lorsqu’elles sont vendues dans le pays; un « petit inconvénient » qui se contourne facilement. La vidéo qui circule depuis ce matin sur les réseaux sociaux démontre qu’on peut donc se procurer des M16 débridés.

La question des armes revient incessamment dans le débat public américain. Bill Clinton avait tenté d’en limiter la prolifération, en tentant d’imposer une maigre limite qui consistait à obliger l’acheteur à revenir deux jours après sa commande, histoire d’empêcher les tueries commises sous l’emprise d’une colère incontrôlée. Mais la Cour Suprême avait retoqué la bonne idée: car elle contrevenait à la liberté qui est inscrite dans la Constitution fédérale, dans son célèbre article 2, qui célèbre le droit à tous les Américains de posséder une arme. Le résultat est édifiant: on trouve des armes même au Walmart du coin. Il suffit de le mettre dans son panier!

Barack Obama a, lui aussi, tenté de pousser un projet de loi contre les fusils d’assaut. La tuerie de Newton avait révulsé beaucoup d’Américains qui ne comprennent plus que la vie de leurs enfants soit ainsi mise en danger, qu’elle puisse être arrachée par le premier fou venu. C’était le 14 décembre 2012, vingt écoliers âgés de 6 à 7 ans sont tombés sous les balles d’un tueur solitaire à Newtown, dans le Connecticut, ironiquement situé à une cinquantaine de kilomètres de la manufacture Colt le célèbre fabricant d’armes.

Barack Obama n’a donc pas réussi non plus à faire quoi que ce soit. Hillary Clinton a alors promis pendant sa campagne de s’attaquer à cette question, tout en précisant dans chacun de ses meetings « qu’elle n’est pas pour une remise en cause du droit à posséder une arme », juste à en limiter l’accès pour les armes les plus dangereuses, ces fameux fusils mitrailleurs. Elle était tiraillée entre le désir d’agir et la peur de perdre des millions de voix.

On estime qu’il y a plus de 300 millions d’armes en circulation aux États-Unis, soit une par habitant.

Car la question des armes à feu est particulièrement polémique dans ce pays. Les défenseurs de ce droit sont très organisés et très déterminés. Et ils sont soutenus par des lobbies puissants, dont la célèbre NRA (National Rifle Association), qui dépensent des centaines de milliers de dollars en procès. On estime qu’il y a plus de 300 millions d’armes en circulation aux États-Unis, soit une par habitant. Donald Trump s’est montré très vindicatif sur cette question et a défendu ce droit sacro-saint:

« Moi président, personne ne vous volera ce droit » a-t-il affirmé.

Et il était régulièrement acclamé pour cela.

Le problème est bien connu: l’association de défense du droit à posséder une arme se bat bec et ongle contre toute tentative de limitation. Leur lobbying est puissant et très actif. C’est grâce à eux, en grande partie que ce droit a survécu et qu’il est totalement légal de porter une arme, même dans les lieux publics et que ce droit est reconnu dans 44 États sur 50 et est régulièrement réaffirmé par la Cour Suprême. Lorsque les autorités locales s’y opposent, c’est donc les tribunaux qui les y obligent: le 16 juillet 2014, c’est symboliquement la capitale fédérale qui était rappelée à l’ordre par une Cour d’appel et qui mettait ainsi fin à une des législations les plus restrictives des États-Unis. Les élus de la ville ont donc voté à contrecœur, quelques jours plus tard, une loi qui autorise visiteurs et habitants à porter une arme. Ils n’ont pu ajouter pour seule restriction qu’un « elle ne doit pas être visible ».

Les gouvernements successifs semblent impuissants face à ce phénomène et restent le plus souvent réduits à quelques prises de position plus ou moins entendues.

Alors, oui, les tragédies sont nombreuses et alimentent régulièrement le débat: 30 000 personnes meurent chaque année victime d’armes à feu, dont 3000 enfants. Les gouvernements successifs semblent impuissants face à ce phénomène et restent le plus souvent réduits à quelques prises de position plus ou moins entendues. Les timides propositions pour toucher au sacro-saint amendement sont régulièrement repoussées et ceux qui ne veulent pas qu’on y touche peuvent dormir tranquilles: les sondages indiquent que de moins en moins d’Américains sont favorables à des lois sur le contrôle des armes. Au nom de leur liberté individuelle, disent-ils.

Et régulièrement, dans les journaux du pays, on lit des comptes-rendus de drames affreux, comme celui d’aujourd’hui à Las Vegas, avec un bilan qui laisse sans voix. Que ce soit une attaque terroriste ou l’oeuvre d’un déséquilibré ne changera rien à cette donnée du problème: l’homme était armé et son fusil automatique a semé la mort.

EDITIONS PRIVAT

Jean-Eric Branaa, Trumpland: portrait d’une Amérique divisée – Ed. Privat, à paraître le 12octobre 2017.

Ce billet de blogue a d’abord été publié sur le HuffPost France.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► La diaspora québécoise ou l’incroyable histoire des Tremblay d’Amérique


Qu’on en commun Hilary Clinton, Angélina Jolie, Madona, Tiger Wood, Tom Landry, ils ont tous des racines au Québec que ce soit par leur naissance ou parents. Au Québec, on sait que la poutine, le Cirque du Soleil, certaines recherches scientifiques ont la côte en Amérique, et même ailleurs dans le monde. Pourtant, peu savent que dans divers domaines que ce soit artistique, politique, sportif nous ne savons pas grande chose .. Il m’arrive parfois de faire des recherches sur des personnes vues a la télé surtout sur le côté américains et il est surprenant de voir que beaucoup ont un lien de parenté ou sont carrément né dans notre province
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La diaspora québécoise ou l’incroyable histoire des Tremblay d’Amérique

 

Jacques Noël

 

« Chaque Québécois devrait savoir qu’une partie importante de son histoire s’est déroulée ailleurs sur le continent, voire au milieu du Kansas.» (Dean Louder)

La reine de la pop s’appelle Madonna en mémoire de sa mère, Madonna Fortin; c’est assez connu (chez les Fortin d’Amérique du moins…).

Le père de la Beat Generation parlait joual, sa langue maternelle, celle de ses parents nés dans le Bas-Saint-Laurent. C’est assez connu (et pas seulement chez les Kirouac d’Amérique…).

Mais qui sait que la plus belle femme au monde (2009) s’appelle Angelina en mémoire de son arrière-grand-mère, Angélina Leduc, née à Sainte-Anne-de-la-Pérade? Que le père des Grammys  est né à Valleyfield? Le père de la «Kalachnikov américaine», à St-Rémi-de-Napierville? La reine du burlesque, dans les Cantons de l’Est?

Combien de fois avons-nous entendu parler des Prix Nobel juifs? Des sprinteurs jamaïcains? Des chefs français? Des peintres hollandais? Des designers italiens? Des musiciens allemands? Des écrivains russes? Des joueurs de soccer brésiliens? Des hommes d’affaires américains?

Mais rarement des célébrités québécoises. Notre petit peuple sans nom (on le change à chaque génération!), et sans histoire(s) ajouterait Durham, a produit toute une gamme d’artistes, d’écrivains, de sportifs, de pionniers, de politiciens, de découvreurs et de patenteux de génie sur ce continent qui l’a enfanté. La diaspora de ce peuple sans nom (appelons-le Les Tremblay d’Amérique du nom de la plus grosse famille) est d’une richesse et d’une variété inouïes. Mais inconnue et surtout ignorée des Québécois, pourtant si ouverts sur le monde, mais pas sur leur monde!

Le père du golf américain -l’ancêtre de Tiger Wood- s’appelait Ouimet; sa famille venait de Terrebonne. Disney a fait un film sur son histoire en 2005.

La mère des cowboys gays de Brokeback Mountain s’appelle Proulx. Hollywood a fait un film qui fait encore jaser (parlez-en à Dédé Boisclair…)

L’un des plus influents journalistes américains s’appelle Dionne. Il prie en français avec ses enfants. Et l’un des plus brillants caricaturistes au monde s’appelle Trudeau, cousin lointain de notre poteux de Papineau.

Le meilleur écrivain voyageur au monde s’appelle Theroux. Et parle français aussi.

Le génie derrière l’élection du premier président noir est un Plouffe et le recordman de la course à la présidence américaine est un Larouche. Huit fois mon père!

Napoléon Lajoie détient le record de la plus haute moyenne au bâton de l’histoire du baseball: .426 Rodger! Sa famille venait de Saint-Pie-de-Bagot.

Tom Landry est considéré comme l’un des plus grands coachs de l’histoire de la NFL. C’est un descendant d’Acadiens, qui sont passés par le Québec et l’Illinois, avant d’atterrir au Texas.

La liste est longue, le parcours de notre diaspora impressionnant. Elle brille dans les arts, les sports, la science, la politique, l’économie. Pourtant, elle est à peu près inconnue des Québécois. Elle est surtout absente de notre univers socio-politico-culturel, centré sur le «Nous» de la Vallée du Saint-Laurent. Exit l’autre moitié de notre «Nous» familial, exit quatre siècles d’histoire commune.

L’histoire des mastectomies d’Angelina Jolie est fort éloquente et témoigne de l’absence totale de la diaspora dans notre représentation collective. On a rappelé, des jours durant, la mort de sa mère, Marcheline Bertrand, terrassée prématurément par un cancer des ovaires. Mais on est complètement passé à côté de ses origines québécoises. De la famille Bertrand, originaire de St-Jacques-de-Montcalm. De sa grand-mère Leduc, de Sainte-Anne-de-la-Pérade.

Liza Minelli est en spectacle à Montréal. On lui parle de tout sauf de sa grand-mère, Émilie Odile Lebeau, fille de Flavien Charles Lalouette dit Lebeau, originaire de St-Benoît des Deux-Montagnes.


Hillary Clinton fait une conférence à Montréal. Pas un mot sur ses ancêtres Nicolas Godé et Françoise Gadois, première famille montréalaise mon Rozon.

Certes, la réussite des Québécois à l’étranger, de la Croisette au Red Carpet, est largement médiatisée (et parfois passablement gonflée par nos Herby en herbes…). C’est même devenu notre carte de visite à l’étranger, notre grande fierté. Céline, c’est NOTRE Céline. Le Cirque, c’est NOTRE cirque (avant la vente aux Ricains). Et la poutine -en pleine expansion dans les snacks branchés de la planète- NOTRE poutine évidemment. Mais la diaspora? La diaspora des Tremblay d’Amérique? Cette immense diaspora que notre peuple a produite sur ce continent, et même au-delà? Rien. Nada. Nothing. Niente. Elle n’existe tout simplement pas dans notre représentation collective.

Comme les Juifs, les Grecs, les Chinois, les Italiens et les Irlandais, notre histoire a façonné une immense diaspora de quelque 13 millions de personnes en Amérique du Nord et même au-delà. Cette diaspora atteint aujourd’hui les plus hauts sommets de la réussite dans le monde des arts, des sports et de la politique. Hélas nous en sommes coupés.

Jacques Noël est l’auteur du livre La Diaspora québécoise (Édition GID).

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Pokémon Go en tête des recherches mondiales sur Google en 2016


Google a fait sa liste des tendances des recherches et Facebook sa liste des sujets le plus discuté en 2016.
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Pokémon Go en tête des recherches mondiales sur Google en 2016

 

Le jeu mobile Pokémon Go a été la requête la plus populaire cette année à l’échelle mondiale sur le moteur de recherche en ligne de Google, selon un classement publié mercredi par le géant américain d’internet.

Il est suivi par l’iPhone 7 d’Apple, sorti en septembre, puis par Donald Trump, qui a remporté l’élection présidentielle américaine en novembre, et par le chanteur Prince, décédé en avril.

Donald Trump arrive également en tête du classement des personnalités les plus recherchées sur Google, devant sa rivale démocrate Hillary Clinton.

Pour ce qui est des sujets d’actualité ayant intéressé les internautes, la présidentielle américaine arrive en tête des recherches, suivie par les jeux Olympiques et par le Brexit.

Google publie cette liste des tendances mondiales tous les ans, de même que des listes par pays résumant les grands centres d’intérêt des internautes.

En France, Pokémon Go était arrivé cette année en deuxième place parmi les sujets d’actualités les plus recherchés, derrière l’Euro de football et devant le Tour de France, les jeux Olympiques et l’élection présidentielle américaine.

Sur le réseau social Facebook, qui avait publié sa propre liste début décembre, l’élection présidentielle américaine et la politique brésilienne étaient ressortis comme les sujets les plus discutés en 2016 à l’échelle de la planète. Pokémon Go pointait en troisième position.

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Débat présidentiel américain: ce que le non verbal de Trump et Clinton révèle


Le langage du corps est un aspect que j’aimerais bien connaître. Je ne crois pas que ce soit une science exacte, qu’il pourrait avoir plusieurs interprétations dépendantes du moment. Par contre, l’analyse de Donald Trump et Hillary Clinton me semble assez près de la vérité
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Débat présidentiel américain: ce que le non verbal de Trump et Clinton révèle

 

Daphnee Hacker-Bousquet

Les mouvements corporels inconscients des candidats à la présidence américaine durant le troisième et dernier débat télévisé, mercredi soir, ont révélé beaucoup sur leur état d’esprit. Tant le républicain Donald Trump que la démocrate Hillary Clinton ont voulu démontrer qu’ils pouvaient tenir les rênes des États-Unis. Qui a été le plus convaincant avec son langage corporel? Nous avons posé la question à l’experte en science comportementale Christine Gagnon.

À peine trois semaines avant l’élection, la tension est de plus en plus palpable entre les deux candidats, qui encore une fois ont refusé de se serrer la main. Dès le premier instant où ils sont apparus à l’écran du dernier débat télévisé, à l’Université du Nevada à Las Vegas, les gestes des deux candidats en révélaient déjà beaucoup: rigidité et agressivité du côté de Trump, air posé et en contrôle du côté de Clinton. C’est du moins l’analyse de la synergologue Christine Gagnon, présidente-fondatrice du cabinet-conseil Christine Gagnon et associée de l’Institut québécois de synergologie.

«Ce débat a confirmé mes observations du non verbal qu’avait les candidats durant les tête-à-tête précédents, explique l’experte au Huffington Post Québec. Hillary Clinton a une gestuelle calme, qui traduit une grande assurance. Pour sa part, Donald Trump a démontré un désir de domination, tout en affichant à la fois, et de façon paradoxale, des gestes d’hésitation et de manque d’intérêt sur certains sujets».

Voici ce qui a retenu son attention dans le non verbal de chacun des candidats:

Trump, dominant, solo et enfantin

https://gyazo.com/757ba1da96329c6e410bfc3218c04451
Un des gestes corporels les plus répétitifs de Donald Trump consiste à brandir sa paume face à l’auditoire. Aux yeux de Christine Gagnon, ce mouvement de la main indique qu’il veut s’afficher comme dominant, mais surtout qu’il veut poser une barrière entre lui et les autres.

«Cette gestuelle traduit de quelqu’un qui veut travailler seul, qui n’est pas forcément ouvert aux idées d’autrui», souligne la spécialiste.

Mme Gagnon poursuit que dès les premières questions, l’énervement du candidat républicain était palpable par la rigidité de son corps, ses gestes saccadés, un ton de voix tonique et l’intense émotion négative sur son visage. Tous des indicateurs démontrant une impulsivité et un manque de contrôle émotif, selon elle. Le tout s’est accentué lorsqu’il a été questionné par le journaliste Chris Wallace sur les récentes allégations d’agression sexuelle qui pèsent contre lui.

https://gyazo.com/bc988e021195d6d736c6b3f591acb5a8

Fait intéressant, Trump s’est appuyé la majorité du temps sur son lutrin, comme lors du premier débat, démontrant un manque d’ancrage et un besoin de support, possiblement pour contrôler tout risque d’emportement, suggère la synergologue. Le candidat a aussi interrompu à plusieurs reprises son adversaire, comme il l’a fait à chaque débat, en plus de faire plusieurs expressions faciales visant à «écraser» les arguments de Clinton.

En effet, Trump fait très souvent des mimiques faciales enfantines, imitant de façon déformée les expressions de sa rivale, ce qui traduit son désir de la discréditer constamment.

«Ce comportement peut mener à une réflexion sur sa capacité à écouter sans jugement et avec respect», indique Mme Gagnon.

Clinton, posée et en contrôle, mais sans vitalité

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L’avance dans les sondages de la candidate démocrate a dû aider cette dernière a affiché un air confiant et serein tout au long des 90 minutes du débat. Hillary Clinton est directive, mais travaille en équipe, remarque Christine Gagnon.

«C’est par sa position des mains qu’on peut le voir: les mains droites avec le bout des doigts vers l’avant», dit-elle.

Les doigts rassemblés ainsi en bourse et une paume de main dirigée vers le bas traduisent de sa connaissance des arguments et de son assurance à les partager.

Contrairement à Trump qui crée une division entre lui et les autres par la paume de main face à l’extérieur, Clinton a tendance à prendre ses deux mains et à les lever en même temps, de chaque côté du corps, un geste de précision et de rassemblement, qui veut dire en quelque sorte «nous avançons ensemble», analyse la synergologue.

De plus, Clinton a montré très souvent durant le débat son axe rotatif gauche, qui signifie le désir du contact avec l’autre. Ce qu’elle dit est validé par son gestuel.

https://gyazo.com/870ed46f04424f6faed2a2ac3f68365d

Malgré sa performance qu’elle juge positive dans l’ensemble, Christine Gagnon estime que Clinton aurait pu avoir plus de vitalité. À son avis, la gestuelle de la secrétaire d’État manquait d’amplitude, car elle gardait ses bras très près de son corps.

«Cela nous indique un désir d’action immédiat, mais sans intensité, ça manque de dynamisme et c’est du coup un peu moins convaincant», dit-elle. Selon l’experte, elle a clairement été conseillée afin de contrôler au maximum ses gestes, mais le résultat fait en sorte qu’elle manquait de vivacité gestuelle et surtout, «d’énergie du combattant déterminé à gagner».

Pour des analyses plus poussées

La synergologue Christine Gagnon et son équipe ont décortiqué en détail le non verbal des deux candidats à la présidence Hillary Clinton et Donald Trump et ce, à chacun des trois débats présidentiels. Visitez leur blogue ici.

http://quebec.huffingtonpost.ca/