L’espace réactive des virus en dormance


Dernièrement, on parlait d’un virus dormant de l’herpès qui pourrait ce réactivé lors des voyages spatiaux. Maintenant, il semble qu’il y a d’autres virus comme la varicelle, mononucléose, zona et le virus Epstein-Barr, sans parler des autres risques pour la santé. Si les voyages dans l’espace sont possibles, il y a beaucoup de problèmes techniques et médicaux à résoudre
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L’espace réactive des virus en dormance

 

Représentation virtuelle du virus de l'herpès

Le virus de l’herpès Photo: iStock

Renaud Manuguerra-Gagné

Séjourner dans l’espace cause un stress important et entraîne des répercussions sur la santé. Or, ces changements corporels peuvent aussi profiter à des voyageurs clandestins : des virus en dormance, cachés dans les cellules de notre corps, sautent sur l’occasion pour se réactiver et se propager.

Devenir astronaute est un choix de carrière qui expose à une incroyable quantité de stress. Or, ce stress n’affectera pas que l’astronaute; des virus cachés au cœur de ses cellules ressentent aussi ce changement, et pour eux, ce signal signifie qu’il est temps de reprendre du service.

C’est ce qu’a montré une analyse de plusieurs études(Nouvelle fenêtre)réalisées par des chercheurs de la NASA, qui ont détecté des traces de certains virus de la famille des Herpesviridaedans le corps de plus de la moitié des astronautes surveillés lors de voyages à bord de navettes spatiales ou de séjours dans la Station spatiale internationale.

Ces données montrent que davantage de prévention pourrait être nécessaire lors de futurs séjours de longue durée dans l’espace ou au moment du retour sur Terre.

L’herpès, partenaire silencieux de l’humanité

Certains virus, comme l’herpès, coévoluent avec notre espèce depuis si longtemps qu’ils sont parvenus à développer des techniques pour complètement contourner nos défenses immunitaires.

Après notre premier contact avec le virus, ce dernier restera en dormance dans certaines cellules de notre corps pour toute notre vie. Les signes selon lesquels le virus est sorti de sa torpeur ne surgiront que lors de moments de fort stress ou lorsque notre système immunitaire s’affaiblit.

Le succès de cette famille de virus est si grand qu’entre 70 et 95 % de la population humaine possède l’une des huit variantes qui touchent notre espèce, parmi lesquelles on retrouve l’herpès, mais aussi la varicelle, ou les virus responsables de la mononucléose.

La prévalence de ce type d’infection ainsi que sa fâcheuse tendance à resurgir aux pires moments ont poussé les chercheurs de la NASA à vérifier à quel point ces virus pourraient affecter les astronautes lors de missions à venir.

L’émergence d’un passager clandestin

Dans l’espace, le système immunitaire des astronautes peut être malmené de plusieurs manières. Le stress, qu’il soit causé par les forces d’accélération extrêmes, par l’apesanteur ou par la perturbation du cycle du sommeil, augmente la production de deux hormones, l’adrénaline et le cortisol.

À long terme, cela entraîne une diminution de la production de certains globules blancs importants pour l’élimination des virus et bouleverse la régulation de l’inflammation.

D’autres facteurs, comme les dommages engendrés par certaines radiations ou même la diminution de l’expression de certains gènes une fois dans l’espace, peuvent aussi contribuer à la baisse d’efficacité du système immunitaire des astronautes.

Ces effets négatifs peuvent même être ressentis après le retour sur Terre, et cette période représente une occasion inespérée pour un virus en dormance.

À l’aide d’échantillons de salive, de sang et d’urine, les chercheurs ont montré que 47 astronautes sur 98 ayant participé à une mission à bord d’une navette spatiale ainsi que 14 astronautes sur 23 ayant fait un séjour dans la Station spatiale internationale présentaient une hausse de certaines particules virales.

Parmi ces virus, on retrouvait les variantes orales et génitales de l’herpès, le virus varicelle-zona ainsi que le cytomégalovirus ou le virus Epstein-Barr, deux virus responsables de la mononucléose.

La vaste majorité de ces réactivations sont demeurées asymptomatiques. Seulement six astronautes ont développé des symptômes mineurs. Les chercheurs ont aussi remarqué que la charge de particules virales augmentait avec le temps passé dans l’espace, et que ces virus continuaient d’être détectables dans les 30 jours suivant le retour sur Terre, après quoi ils retournaient en dormance.

Ces travaux montrent l’importance de préparer des traitements médicaux pour ce type d’infections, surtout dans un contexte de futures missions de longue durée sur la Lune ou vers d’autres planètes.

De plus, ce type de virus comporte aussi un risque pour les proches des astronautes une fois de retour sur Terre, surtout lorsqu’il s’agit de nouveau-nés. Pour les chercheurs de la NASA, les tests de détection rapide développés pour les astronautes seront aussi très utiles dans les hôpitaux à travers le monde.

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Voya­ger dans l’es­pace provoque de l’her­pès chez les astro­nautes selon la NASA


Un autre problème qu’il faudra résoudre pour les voyages spatiaux de très longues durées. Le stress semble réveiller le virus de l’herpès chez les astronautes. Sur Terre, ce virus est supprimé et éliminé par le système immunitaire, mais dans l’espace, c’est plus difficile.
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Voya­ger dans l’es­pace provoque de l’her­pès chez les astro­nautes selon la NASA

 

Crédits : NASA

par  Laura Boudoux

 

Des tests effec­tués par la NASA montrent que le virus de l’her­pès dormant est réac­tivé chez plus de la moitié des astro­nautes qui voyagent au sein de la navette spatiale améri­caine et de la Station spatiale inter­na­tio­nale. 

Ce phéno­mène, causé notam­ment par le stress, pour­rait deve­nir problé­ma­tique lors des missions spatiales loin­taines, précise l’agence. 

« Au cours d’un vol spatial, on constate une hausse de la sécré­tion des hormones du stress, tels que le corti­sol et l’adré­na­line, qui sont connues pour anni­hi­ler le système immu­ni­taire », explique Satish Mehta, l’au­teur de l’étudepubliée le 15 mars 2019.

Les cher­cheurs ont donc constaté « que les cellules immu­ni­taires des astro­nautes, en parti­cu­lier celles qui suppriment et éliminent norma­le­ment les virus, deviennent moins effi­caces pendant les vols spatiaux, parfois jusqu’à 60 jours après leur retour ».

C’est après avoir observé que les astro­nautes secré­taient plus d’her­pès dans leur urine et leur salive qu’a­vant ou après un voyage dans l’es­pace qu’ils ont soupçonné que le stress des vols en était la cause.

« Les astro­nautes endurent des semaines, voire des mois d’ex­po­si­tion à la micro­gra­vité et au rayon­ne­ment cosmique, sans parler des extrêmes accé­lé­ra­tions du décol­lage et du retour sur Terre », explique Satish Mehta.

Des facteurs physiques qui seraient en plus aggra­vés par « l’iso­la­tion sociale, le confi­ne­ment, et un cycle du sommeil modi­fié ». L’ap­pa­ri­tion de virus s’ac­cen­tue lorsque le séjour des astro­nautes dans l’es­pace se prolonge, ce qui pour­rait « présen­ter un risque impor­tant pour leur santé lors des missions sur Mars et au-delà ».

Sources : Phys.org/NASA

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Le virus de l’herpès responsable de la mort de millions de carpes en Irak


L’herpès de Koï est une maladie incestueuse inoffensive pour l’humain, mais 100 % mortelle chez les carpes. L’an dernier, des millions de carpes issues d’élevages sont mortes à cause de cette maladie. Il se peut que ce soit à une baisse de température dans le secteur ou de la piètre qualité des eaux auquel elles évoluent.
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Le virus de l’herpès responsable de la mort de millions de carpes en Irak

 

Agence France-Presse
Bagdad

Une forme du virus de l’herpès, inoffensive pour l’être humain, est responsable de la mort de millions de carpes en Irak l’an dernier, ont indiqué mercredi les Nations unies.

Fin 2018, des pisciculteurs irakiens dans le sud de Bagdad ont retrouvé des multitudes de carpes mortes sur les rives du fleuve Euphrate ou flottant dans leurs bassins, l’oeil vitreux.

Certains ont parlé d’une maladie subie par les poissons, d’autres d’un poison dans l’eau du fleuve, et les autorités irakiennes ont fait de ce sujet une de leurs priorités.

Mercredi, le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) a annoncé avoir percé le mystère au terme d’une enquête internationale de plusieurs mois et déclaré coupable le virus de l’herpès de Koï (KHV).

« Le KHV est une maladie très sérieuse et mortelle connue pour causer des taux de mortalité de près de 100 % chez les carpes », explique le docteur Dr Thomas Wahli, responsable du laboratoire suisse responsable des maladies infectieuses, spécialisé dans la médecine des poissons. 

La mort massive de ces poissons dans les élevages de la localité de Saddat al-Hindiya, dans la province de Babylone, avait créé la panique chez les pisciculteurs qui disent avoir perdu des milliers de dollars du jour au lendemain.

Des échantillons d’eau, de sédiment, de nourriture et des prélèvements faits sur des poissons morts ont été envoyés au laboratoire suisse et dans des établissements en Jordanie et en Italie.

Leurs analyses ont confirmé que les carpes avaient été tuées par cette épidémie virale, inoffensive pour l’être humain, a indiqué l’UNEP.

En novembre 2018, les températures ont baissé dans le secteur de Saddat al-Hindiya pour s’établir à 24 degrés, des conditions optimales pour le développement de l’herpès KHV. 

Le stockage excessif de poissons dans les élevages et la piètre qualité de l’eau du fleuve peuvent aussi expliquer la propagation de la maladie, selon l’UNEP.  

« Il s’agit du premier cas d’infection KHV en Irak et d’un cas significatif qui devra être notifié à l’Organisation mondiale de la santé animale », a déclaré le ministre irakien de l’Environnement, Ala Alwan.

« Nous sommes satisfaits d’avoir réussi à venir à bout de ce cas difficile », a-t-il ajouté.

L’Irak produit environ 29 000 tonnes de poisson chaque année, selon des statistiques de 2016 de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). 

Cuisinée avec des oignons et de la tomate, la carpe grillée est un plat national, appelé « masgouf » en arabe.

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Maladie d’Alzheimer: des chercheurs mettent en cause des virus dans le cerveau


L’idée que certains virus pourraient être un facteur qui enclenche la maladie d’Alzheimer est une nouvelle piste de recherche. Les chercheurs ont observé plusieurs cerveaux malades et on remarquer une correspondance avec l’herpès humain. Cela ne veut pas dire que tout ceux qui ont eu l’herpès un moment de leur vie auront automatiquement l’Alzheimer, mais seulement que cette piste pourrait amener dans l’avenir d’autres traitements qui pourraient être efficaces.
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Maladie d’Alzheimer: des chercheurs mettent en cause des virus dans le cerveau

 

Des virus qui se faufilent jusque dans le cerveau pourraient jouer un rôle dans... (PHOTO ARCHIVES LE DROIT)

PHOTO ARCHIVES LE DROIT

 

LAUREN NEERGAARD
Associated Press
Washington

Des virus qui se faufilent jusque dans le cerveau pourraient jouer un rôle dans la maladie d’Alzheimer, rapportent jeudi des scientifiques, dans une étude surprenant qui promet de relancer certaines théories longuement débattues sur ce qui déclenche cette maladie qui efface l’esprit.

Les résultats ne prouvent pas que les virus causent la maladie d’Alzheimer ni ne laissent entendre qu’elle est contagieuse.

Mais une équipe dirigée par des chercheurs du réseau de santé new-yorkais Mount Sinai a découvert que certains virus – dont deux virus de l’herpès extrêmement courants – influencent le comportement des gènes impliqués dans la maladie d’Alzheimer.

L’idée que les infections qui surviennent plus tôt dans la vie puissent en quelque sorte préparer le terrain à l’apparition de la maladie d’Alzheimer des décennies plus tard mijote en périphérie de la médecine traditionnelle depuis des années. Elle a été éclipsée par la théorie dominante selon laquelle la maladie d’Alzheimer provient de plaques collantes qui obstruent le cerveau.

L’étude de jeudi interpelle même quelques spécialistes qui n’ont jamais cru au lien avec une infection et qui disent maintenant qu’il est temps d’y regarder de plus près, d’autant plus que les tentatives pour empêcher la formation de ces plaques de bêta-amyloïdes ont échoué.

L’étude concorde également avec les preuves de plus en plus nombreuses voulant que l’agressivité du système immunitaire du cerveau face aux virus ou autres germes puisse être plus dangereuse que l’infection elle-même, explique le docteur Rudolph Tanzi, spécialiste de l’alzheimer à l’Hôpital général du Massachusetts.

Avec un collègue de Harvard, le docteur Robert Moir, le docteur Tanzi a réalisé des expériences qui montrent que le bêta-amyloïde collant capture et engloutit les germes envahissants – et c’est pourquoi la plaque commence à se former en premier lieu.

«Il restait encore une question: dans le cerveau (touché par l’alzheimer), quels sont les microbes qui sont importants, quels sont les microbes qui déclenchent la plaque ?», indique le docteur Tanzi, qui n’a joué aucun rôle dans la nouvelle recherche.

L’équipe de Mount Sinai et de l’université Arizona State a trouvé des suspects viraux – de façon accidentelle. L’étude financée par les Instituts nationaux de la santé (NIH) ne partait pas à la chasse aux virus, mais cherchait de nouvelles cibles de médicaments pour la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs utilisaient des données génétiques complexes provenant de centaines de cerveaux dans plusieurs banques de cerveaux pour comparer les différences entre les personnes mortes avec l’alzheimer et les personnes ayant des fonctions cognitives normales.

Les premiers indices que les virus étaient dans les parages «nous ont sautés dessus en criant», lance un généticien de Mount Sinai, Joel Dudley, un des auteurs principaux de la recherche publiée jeudi dans la revue «Neuron».

L’équipe a trouvé des niveaux de matériel génétique viral beaucoup plus élevés dans les cerveaux atteints de la maladie d’Alzheimer que dans les cerveaux normaux. L’étude de jeudi interpelle même quelques spécialistes qui n’ont jamais cru au lien avec une infection et qui disent maintenant qu’il est temps d’y regarder de plus près, d’autant plus que les tentatives pour empêcher la formation de ces plaques de bêta-amyloïdes ont échoué.Les plus abondants étaient deux virus de l’herpès humain, connus sous le nom de HHV6a et HHV7, qui infectent la plupart des gens pendant l’enfance, souvent sans symptômes, puis restent dormants dans le corps.

Ce n’était pas inhabituel. Depuis 1980, d’autres chercheurs ont lié une variété de bactéries et de virus, y compris un autre type d’herpès qui cause l’herpès labial, à un risque accru d’alzheimer. Mais les chercheurs n’avaient encore jamais pu déterminer si les germes étaient simplement des spectateurs, ou s’ils stimulaient activement la maladie d’Alzheimer.

Les réseaux sociaux des virus

La nouvelle étude est allée plus loin: les chercheurs ont utilisé des modèles informatiques pour vérifier comment les gènes viraux interagissent avec les gènes humains, les protéines et l’accumulation d’amyloïdes, presque comme les réseaux sociaux des virus, explique le docteur Dudley.

«Nous sommes en mesure de voir si les gènes viraux sont les amis de certains des gènes de l’hôte, et s’ils envoient des gazouillis, nous pouvons voir qui retransmet leurs gazouillis», a-t-il ajouté.

Ils ont trouvé plusieurs interactions, ce qui suggère que les virus pourraient même activer et désactiver les gènes liés à la maladie d’Alzheimer. Pour voir si ces interactions importaient, les chercheurs ont élevé des souris dépourvues d’une molécule que l’herpès semblait détruire. Effectivement, les animaux ont développé davantage de ces plaques amyloïdes.

«Je lis cette étude et je tombe assis et je dis « wow »», admet le directeur des programmes scientifiques de l’Association Alzheimer, le docteur Keith Fargo.

Il affirme que la recherche rend beaucoup plus plausible l’hypothèse d’une connexion virale, mais avertit que l’étude ne changera pas dans l’immédiat la façon dont les patients d’aujourd’hui sont traités.

Si les résultats se confirment, ils pourraient changer la façon dont les scientifiques cherchent de nouvelles façons de traiter ou de prévenir l’alzheimer. Déjà, les NIH financent une première étude pour voir si un médicament antiviral est bénéfique pour les personnes atteintes légèrement de la maladie d’Alzheimer et de différents virus de l’herpès.

Le simple fait d’être porteur d’un virus de l’herpès «ne signifie pas que vous allez avoir la maladie d’Alzheimer, souligne le docteur Tanzi. Il n’a peut-être même pas pénétré le cerveau».

Mais dans une autre étude qui sera bientôt publiée, le docteur Tanzi démontre biologiquement comment le virus HHV6 et un virus qui cause des feux sauvages peuvent déclencher ou «ensemencer» la formation de la plaque amyloïde, ce qui soutient les découvertes du réseau de santé Mount Sinai.

Pourtant, il ne pense pas que les virus soient les seuls suspects.

«L’étude de Mount Sinai nous raconte le côté viral de l’histoire, nous devons encore travailler sur le côté microbien de l’histoire, explique le docteur Tanzi, qui recherche des bactéries et autres pathogènes dans ce qu’on appelle le projet Brain Microbiome. Le cerveau a toujours été considéré comme un endroit stérile. Ce n’est absolument pas vrai.»

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Découverte d’une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse


Une nouvelle maladie génétique de l’immunité à été découverte grâce à un gène. Une mutation de ce gène fragilise la défense du virus de la grippe et peut devenir mortelle.
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Découverte d’une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse

 

Découverte d'une maladie génétique qui rend la grippe très dangereuse

Photo Fotolia

AFP

 

Des chercheurs ont annoncé jeudi avoir découvert un gène dont les mutations peuvent faire dégénérer une simple grippe en une infection potentiellement mortelle, une encéphalite.

«C’est donc une nouvelle maladie génétique de l’immunité qui a été identifiée», a expliqué dans un communiqué l’institut de recherche génétique parisien Imagine.

«Celle-ci se traduit par une vulnérabilité extrême à des infections virales habituellement sans gravité, avec une atteinte précisément localisée au niveau du tronc cérébral», ont-ils ajouté.

Le gène en cause, appelé DBR1, nous rend inégaux face à des virus communs dans notre environnement: la grippe, le norovirus (à l’origine de gastro-entérites) et le HSV1 (herpès de type 1).

Les chercheurs de l’Institut Imagine et du Rockefeller Institute de New York ont démontré que chez de rares enfants, une série de mutations de ce gène perturbait la défense contre ces virus.

Chez la grande majorité des enfants, les défenses immunitaires rendent ces maladies bénignes.

Mais pour d’autres, les virus vont entraîner une complication très grave, une encéphalite virale sévère, infection du tronc cérébral qui est le «siège de plusieurs fonctions vitales».

La découverte va déjà trouver des applications pour la médecine.

«Cette avancée permettra d’améliorer le diagnostic, le conseil génétique aux familles et la prise en charge de patients présentant des signes» d’une telle infection, a souligné l’Institut Imagine.

Mais il faut aller plus loin.

La principale auteure de l’article qui décrit cette découverte dans la revue Cell, Shen-Ying Zhang, cherche maintenant à «créer et étudier des modèles reproduisant la maladie afin de mieux la prévenir et la soigner», selon son laboratoire.

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Le Saviez-vous ► Quinze allergies bizarres


On connaît à peu près tous une personne qui a une ou des allergies comme aux arachides, sésames, pollen, etc. Il y a des allergies qui ne sont pas très connues et franchement étonnantes. Comme des allergies à l’eau, vous imaginez que simplement se laver peut être ardu et douloureux, ou selon moi une des pires voir la pire, est l’allergie à tous les aliments et boissons. Comment peut-on survivre à ne boire que de l’eau ou manger des glaçons ?
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Quinze allergies bizarres

 

L’eau

La réaction typique est l’urticaire, et cette allergie touche une personne sur 230 millions. Si vous avez la malchance de tomber dans ces statistiques, prendre un bain ou se laver les mains relève du défi

Le sexe

L’allergie n’est pas à l’acte lui-même mais au sperme de l’homme. Cette condition peut affecter les hommes et les femmes et les symptômes sont de la fièvre, de la fatigue et les yeux qui brûlent. Le traitement ? Utiliser un préservatif ou, pour ceux allergiques également au latex ne plus avoir de relations sexuelles.

Le toucher

Le dermographisme est une réaction au toucher de quelqu’un d’autre. La peau peut devenir rouge, ou même gratter. Cela serait causé par la trop grande faiblesse des membranes des cellules de la peau. Heureusement, un traitement à base d’antihistaminiques suffit en général.

Les sous-vêtements

Culotte ou caleçon ? Rien, pour certains ! Certains tissus (nylon et sphandex sont montrés du doigt) ou teintures peuvent causer de érythèmes. Attention donc à bien regarder les étiquettes si vous êtes sujet à cela

Les aliments crus

Les melons, les ananas peuvent causer des irritations, voire la mort pour certaines personnes allergiques. Il s’agirait pas d’une allergie alimentaire, mais une réaction aux traces de pollen trouvé sur le fruit lui-même.

Le chocolat

C’est cruel, mais véridique. La cause : le cacao, les additifs ou même certaines parties des insectes qui se retrouvent parfois dans le chocolat. Les symptômes varient, mais se limitent généralement à de l’eczéma ou à une crise d’urticaire.

L’alcool

Hé oui, les allergie à l’alcool, ça existe. On ne parle pas de la « gueule de bois »mais d’une réaction du type congestion nasale ou peau rouge

La chaleur/ la sueur causée par l’exercice

L’urticaire est la réaction typique, elle n’est pas causée par l’exercice en soit mais la soudaine hausse de température du corps. Qui peut être aussi causée par la nourriture épicée, un plongeon dans un bain trop chaud ou une piqûre de moustique

Les déodorants

Dur, dur d’être allergique à quelque chose qui peut vous empêcher de sentir mauvais. Heureusement pour ceux à qui cela arrive, ils peuvent éviter de se gratter en utilisant en alternative du talc, comme de la poudre pour bébé

Les adhésifs

Il s’agir d’une dermatite de contact. Certains produits chimiques, comme la colle ou la résine, produisent des réactions. Ainsi certaines personnes sont allergiques aux extensions, aux chaussures …

Le soleil

Les lucite estivale, ou urticaire due à la lumière du soleil, peuvent en guetter plus d’un. C’est une allergie aux ultra-violet. La peau exposée quelques minutes au soleil, réagit en grattant et en formant de petits boutons rouges. Heureusement l’arrête de l’exposition aide au retour à la normale.

Le nickel

Une allergie connue aussi sous le nom d’allergie au iPod ou cellulaire ! Le nickel est le métal allergène responsable, Attention également à la monnaie et à certains bijoux

Les champs électromagnétiques

Ceux qui souffrent de cette allergie ne peuvent pas utiliser de micro-ondes, d’ordinateurs ou de cellulaires sous peine d’avoir de douloureux érythèmes et de gonflements de la peau

La grossesse

L’herpès gestationnel touche une grossesse sur 50 000 et peut laisser la mère avec des cloques et des marques sur le ventre. Cela arrive au cours du deuxième ou troisième trimestre, ou même pendant l’accouchement. Le traitement : des stéroïdes appliqués localement

Tout nourriture et boisson sauf de l’eau

 

Il s’agit d’une réaction allergique tellement rare qu’aucun terme médical n’a encore été trouvé. Mais elle existe bel et bien. Voyez la vidéo de ce garçon australien de 5 ans qui à le malheur d’en être atteint. (en anglais) Kaleb Bussenschutt ne manque des glaçons et ne peut avaler qu’un certain type de limonade, Tout le reste lui cause des douloureux ulcères d’estomac

http://quebec.huffingtonpost.ca

La mission de ces chiens ? Détecter des MST dans les rues et clubs britanniques !


Quand j’ai vu la vidéo, ne parlant pas anglais pour comprendre leur but, mais expliquer heureusement en français dans l’article, j’étais mal à l’aise de voir des gens qui publiquement étaient humiliés quand un chien a détecté une MST, même s’il est évident qu’il faut être responsable car il va de la santé publique. Je ne sais pas si ce coup de pub aura de l’impact, mais il est quand même bien fait
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La mission de ces chiens ? Détecter des MST dans les rues et clubs britanniques !

 

Par Sophie Le Roux Crédits photo : facebook – STI Detection Unit

L’utilisation de l’odorat des chiens dans le domaine médical ne cesse de se développer. Tandis que certains sont formés pour détecter des cancers, comme la chienne Daisy qui a sauvé deux fois la vie de sa maîtresse et mis au jour plus de 500 cas de cancers, d’autres sont entraînés pour devenir renifleurs de MST !

Des chiens capables de détecter 10 MST

Au Royaume-Uni, une brigade canine très spéciale apprend en effet à détecter herpès, chlamydia, syphilis ou encore gonorrhée. Ces chiens patrouillent dans les rues et clubs à travers le pays, afin de préserver la santé publique. C’est du moins ce qu’explique une certaine « Unité de détection des MST » sur Youtube.

En juillet dernier, le département de la santé britannique a publié un rapport préoccupant sur l’explosion du nombre d’infections sexuellement transmissibles. C’est pour enrayer cette épidémie que l’unité canine a été créée. Les chiens sont capables de détecter 10 des maladies les plus courantes, poursuit l’unité.

Et d’ajouter espérer que la présence de cette unité spéciale encouragera les Britanniques à mieux surveiller leur santé en faisant régulièrement des tests.

Pas de panique !

Rassurez-vous, de tels chiens ne sont pas près d’arriver en France pour humilier publiquement dans les bars et boîtes de nuit les personnes souffrant de MST.

Cette vidéo mise en ligne le 4 décembre dernier est seulement une excellente campagne publicitaire réalisée par le laboratoire Confidante, qui lance un kit de dépistage de 10 maladies sexuellement transmissibles à l’usage des particuliers ! Une page Facebook et un compte Twitter au nom de cette fausse brigade canine ont même été créés.

http://wamiz.com

Herpès oculaire : quels symptômes ?


L’herpès est un virus très contagieux et une personne peut elle-même se contaminer les yeux et sans soin, l’état de l’oeil s’aggrave,
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Herpès oculaire : quels symptômes ?

 

L’herpès est un virus bien connu pour provoquer le fameux bouton de fièvre (herpès labial) ou encore pour toucher les parties génitales (herpès génital).

Mais il peut aussi atteindre les yeux. On parle alors d’herpès oculaire ou d‘herpès ophtalmique.

Le point sur cette affection herpétique qui, non soignée précocement, peut être très grave…

L’herpès, un virus très contagieux

 

Chez une personne infectée par l’herpès, le virus est non seulement présent dans les vésicules au niveau des lésions, mais également dans la salive. Donc si l’on porte des lentilles de contact, raison de plus de ne surtout pas les humidifier avec sa salive !

L’herpès est un virus très contagieux.

Il se transmet par contact direct avec la peau ou les muqueuses d’une personne infectée. Mais on peut également se l’auto-inoculer dans l’œil, par exemple en se frottant les yeux après avoir touché une lésion infectée (un bouton de fièvre par exemple…).

Enfin, lors de l’accouchement, une mère qui présente un herpès génital peut le transmettre à son bébé qui développera une infection oculaire.

Quels sont les symptômes de l’herpès oculaire ?

 

L’herpès oculaire (HSV1 ou Herpes simplex virus de type 1) est fréquent : chaque année 60.000 Français sont touchés.

Les premiers signes ressemblent à une conjonctivite (mais contrairement aux conjonctivites virales ou allergiques, seul un œil est atteint) :

  • œil rouge,
  • sensation de sècheresse oculaire,
  • sensation de sable dans l’œil,
  • picotements,
  • larmoiements,
  • paupières gonflées,
  • de petites vésicules peuvent aussi être présentes autour de l’œil ou sur la paupière.

Mais attention, en l’absence de traitement adapté, l’herpès peut se propager à la cornée (membrane qui recouvre l’œil) et provoquer une kératite herpétique (inflammation de la cornée).

S’ajoutent alors d’autres symptômes : rougeurs autour de la cornée, œil douloureux, photophobie, diminution de la vision.

La kératite peut rapidement se compliquer et devenir très grave en entraînant une baisse irréversible de l’acuité visuelle.

C’est alors une urgence ophtalmologique. L’herpès oculaire est l’une des premières causes de cécité dans les pays industrialisés.

C’est pourquoi, devant des signes de conjonctivite, il est important d’y penser (surtout si l’on est sujet à l’herpès labial) afin d’intervenir précocement.

Dans tous les cas : un œil rouge, douloureux et une baisse de l’acuité visuelle constituent des signaux d’alerte. Il faut consulter en urgence un ophtalmologiste.

Comment traite-t-on un herpès oculaire ?

 

Jamais d’automédication !
Appliquer un collyre (notamment contenant des corticoïdes) en pensant bien faire peut se révéler désastreux en amplifiant la crise d’herpès et les lésions. Il est impératif de
consulter un médecin afin de porter le diagnostic.

Un herpès oculaire simple et une kératite superficielle se traitent très bien à l’aide d’un antiviral local appliqué sous forme de pommade ou d’un collyre.

Ce n’est qu’en cas de récidive que l’on instaure un traitement antiviral par voie orale.

En revanche, les kératites compliquées ayant provoqué des lésions irréversibles peuvent nécessiter une greffe de cornée. L’herpès oculaire est responsable de 10 à 20 % de ce type de greffes.

Attention : virus récidivant !

L’herpès est un virus dormant, c’est-à-dire qu’après une première infection, il reste toujours présent dans l’organisme (dans un ganglion nerveux), prêt à se réactiver et à provoquer une nouvelle crise d’herpès sous l’effet de facteurs déclenchants : stress, fatigue, rhume, exposition au soleil, traumatisme oculaire, baisse de l’immunité…

Autrement dit, après un premier herpès oculaire, le risque de récidive est très important. Selon le Syndicat national des ophtalmologistes de France

« 25 à 45 % des patients vont récidiver dans les deux ans suivant la première kératite ».

Or chaque récidive augmente les risques de complications.

Il faut donc être réactif en consultant dès les premiers signes, surtout s’ils sont en relation avec certains des facteurs déclenchants cités ci-dessus…

par Isabelle Eustache, journaliste Santé

Sources : Syndicat national des ophtalmologistes de France, http://www.snof.org/encyclopedie/herpes-oculaire.

http://www.e-sante.be

Herpès oculaire : une urgence méconnue


Il arrive des petites infections à l’oeil qui sont bénins, alors que d’autres pourraient amener la cécité. Avant d’appliquer une auto-médication, il est important de reconnaitre certains symptômes de l’herpès de l’oeil car son mode de transmission peut infecter n’importe qui
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Herpès oculaire : une urgence méconnue

 

L’herpès oculaire est la première cause de cécité dans les pays industrialisés.

Cette affection gravissime est responsable de 10 à 20 % des greffes de cornées.

Chaque année, 60.000 Français sont touchés.

Les tous premiers symptômes constituent une urgence médicale.

Cette maladie virale fréquente peut être traitée efficacement à l’aide d’antiviraux, à la seule condition d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge rapide.

Or, les premiers symptômes sont généralement très discrets. Ils apparaissent sous la forme d’une conjonctivite aiguë avec un œil rouge et larmoyant, une sensation de grains de sable dans l’œil et une paupière plus ou moins gonflée.

En pratique :

  • si des petites vésicules sont présentes autour de l’œil ou sur la paupière ;
  • si vous avez été en contact avec une personne atteinte d’un herpès ;
  • il s’agit d’une urgence : consultez au plus vite un ophtalmologue !

L’infection risque de s’étendre à la cornée provoquant une kératite avec une diminution de la vision liée aux lésions cornéennes.

Attention aux récidives…
Une fois diagnostiqué, le danger de l’herpès oculaire vient de la fréquence des récurrences. En effet, chaque épisode aggrave davantage les dommages subis par la cornée et l’opacifie encore. De plus, les attaques du virus provoquent des lésions nerveuses, lesquelles aboutissent à une perte de la sensibilité de l’œil. La fièvre, la fatigue, le stress et l’exposition au soleil sont autant de facteurs favorisants.

Un virus extrêmement contagieux

La plupart des cas d’herpès oculaire sont dus à l’Herpès Simplex Virus de type 1 ou HSV-1. Celui-ci est extrêmement contagieux et une fois pénétré dans l’organisme, il y reste à vie ! Réfugié dans un ganglion nerveux, il se multiplie à intervalles plus ou moins réguliers, donnant lieu à des poussées d’herpès visibles ou non. Une personne peut donc être contagieuse à son insu.

Il se transmet par simple contact avec la peau ou les muqueuses d’une personne infectée. En outre, ces germes restant infectieux quelques heures dans le milieu extérieur, ils peuvent, certes exceptionnellement, se transmettre par l’intermédiaire d’objets souillés partagés (linge, objets de toilette…).

Pas d’automédication !

Attention, appliquer quelques gouttes ou une pommade dans un œil rouge sans en connaître la cause peut se révéler particulièrement dangereux. Un geste qui peut sembler inoffensif comme utiliser un collyre contenant des corticoïdes est désastreux. Ce dernier risque d’entraîner une « flambée » de l’infection, avec extension de l’ulcération pouvant aller jusqu’à la perforation oculaire.

Il faut consulter sans délai !

Mis à jour par Isabelle Eustache

Sources : Communiqué de presse de l’Association Herpès, janvier 2003. Syndicat national des ophtalmologistes de France, http://www.snof.org/encyclopedie/herpes-oculaire.

http://www.e-sante.fr

Mononucléose: la maladie du baiser démystifiée


Malgré que la mononucléose n’est en générale pas très dangereuse, elle est toute même handicapante était donné la grande fatigue, un grand épuisement général chez une personne
Nuage

 

Mononucléose: la maladie du baiser démystifiée

 

OLIVIA LÉVY
La Presse

L’automne est la saison où on voit le plus de mononucléoses, notamment chez les adultes. Peut-être pour une raison purement épidémiologique, car en cette saison, les virus sont plus nombreux. À l’école ou à la garderie, l’automne, prenez garde aux microbes !

La mononucléose est une maladie infectieuse de la même famille que le virus de l’herpès. Elle se transmet par un contact direct avec la salive d’une personne infectée, d’où le nom de la « maladie du baiser ». Il ne s’agit pas d’une maladie très contagieuse comme la varicelle ou la grippe. Un adulte doit être exposé au virus d’une manière persistante, souvent, lorsqu’il est en contact avec de jeunes enfants.

« Votre enfant de 3 ans est malade, il fait de la fièvre, il a mal à la gorge. Il fera une mononucléose, mais ne sera pas diagnostiqué, explique le Dr Pierre Lebel, infectiologue au Centre universitaire de santé McGill. À cet âge, les symptômes sont plus faibles et vous n’irez pas forcément consulter un médecin. Pour détecter la mononucléose, il faut faire un test en laboratoire. » 

Le problème, poursuit le médecin, c’est que vous allez embrasser votre enfant, boire dans son verre et attraper la maladie par accident. Et la période d’incubation est longue, de 1 à 2 mois (contrairement à 10 à 14 jours pour la varicelle). De plus, les jeunes enfants excrètent beaucoup plus le virus, il sera donc plus facile de l’attraper, précise-t-il.

Plus d’adultes atteints

Il y a plus d’adultes qui ont la mononucléose aujourd’hui qu’autrefois.

« Depuis une vingtaine d’années, compte tenu des familles plus petites, les enfants ne l’ont pas forcément attrapé en étant en bas âge, d’où le fait qu’il y a un nombre plus élevé d’adultes qui feront une mononucléose », constate le Dr Pierre Lebel.

« Je pense que c’est mon garçon de deux ans et demi qui nous l’a transmise à mon conjoint et à moi. Jamais je n’aurais imaginé avoir une mononucléose à mon âge, surtout que c’est une maladie associée à l’adolescence, je n’ai embrassé personne, je le jure », souligne Catherine, 36 ans, qui n’a même plus la force de faire son épicerie.

Les fins de semaine, elle confie son fils à ses beaux-parents ou à des amis. Un petit de deux ans et demi demande trop d’efforts pour le couple, qui manque terriblement d’énergie et dort une grande partie de la journée.

Mal de gorge et épuisement

Pourquoi les adultes reçoivent-ils le diagnostic ?

« Parce que les symptômes sont beaucoup plus sévères. Un gros mal de gorge qui s’éternise, des ganglions enflés au cou, mais aussi au niveau des aisselles, des douleurs musculaires, des frissons et une grande fatigue qui peut durer d’un à trois mois. La rate sera palpable alors qu’elle ne l’est pas d’habitude. C’est une infection persistante. Et il n’y a pas de traitement sinon le repos. On peut être en arrêt de travail pendant un mois, voire deux s’il y a un grand épuisement. Il faut également éviter les sports de contact pour ne pas avoir une rupture de la rate », met en garde le Dr Pierre Lebel.

« On est porteur de la mononucléose comme le virus de l’herpès, c’est-à-dire qu’on va rester un porteur chronique, mais de manière infiniment faible. » 

Il peut y avoir des récidives, mais dans le cas de la mononucléose, les risques de réactiver le virus sont faibles.

« Vous allez garder dans votre sang un lymphocyte par million. Pour les personnes qui ont un système immunitaire déficient, il peut y avoir des complications, mais ce sont des exceptions. »

Il reste que la mononucléose n’est pas une priorité :

« Son taux de transmissibilité est faible, contrairement à la grippe. En matière de santé publique, on est plus inquiet par l’influenza, car elle peut tuer », explique le Dr Pierre Lebel.

En chiffres

De 2 à 18 ans : l’âge classique de la mononucléose.

Entre 60 % et 70 % de la population a déjà eu la mononucléose enfant.

Ce chiffre était de 90 % il y a 30 ans.

Est-ce contagieux?

Voici quelques mises en garde du Dr Pierre Lebel, infectiologue au Centre universitaire de santé de McGill.

1- En serrant la main d’une personne infectée, vous n’attraperez pas la mononucléose, contrairement à la grippe.

2- Un adolescent infecté pourrait donner la mononucléose à sa copine ou son copain, mais étant donné qu’il doit y avoir un contact de salive à salive, il est peu probable qu’il la transmette à ses parents.

3- Bien se laver les mains avec du savon régulièrement, afin de les décontaminer.

4- Ne pas donner de baisers sur la bouche à une personne infectée.

5- Éviter de boire dans le même verre qu’une personne malade ou d’échanger les ustensiles.

http://www.lapresse.ca