Herpès oculaire : quels symptômes ?


L’herpès est un virus très contagieux et une personne peut elle-même se contaminer les yeux et sans soin, l’état de l’oeil s’aggrave,
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Herpès oculaire : quels symptômes ?

 

L’herpès est un virus bien connu pour provoquer le fameux bouton de fièvre (herpès labial) ou encore pour toucher les parties génitales (herpès génital).

Mais il peut aussi atteindre les yeux. On parle alors d’herpès oculaire ou d‘herpès ophtalmique.

Le point sur cette affection herpétique qui, non soignée précocement, peut être très grave…

L’herpès, un virus très contagieux

 

Chez une personne infectée par l’herpès, le virus est non seulement présent dans les vésicules au niveau des lésions, mais également dans la salive. Donc si l’on porte des lentilles de contact, raison de plus de ne surtout pas les humidifier avec sa salive !

L’herpès est un virus très contagieux.

Il se transmet par contact direct avec la peau ou les muqueuses d’une personne infectée. Mais on peut également se l’auto-inoculer dans l’œil, par exemple en se frottant les yeux après avoir touché une lésion infectée (un bouton de fièvre par exemple…).

Enfin, lors de l’accouchement, une mère qui présente un herpès génital peut le transmettre à son bébé qui développera une infection oculaire.

Quels sont les symptômes de l’herpès oculaire ?

 

L’herpès oculaire (HSV1 ou Herpes simplex virus de type 1) est fréquent : chaque année 60.000 Français sont touchés.

Les premiers signes ressemblent à une conjonctivite (mais contrairement aux conjonctivites virales ou allergiques, seul un œil est atteint) :

  • œil rouge,
  • sensation de sècheresse oculaire,
  • sensation de sable dans l’œil,
  • picotements,
  • larmoiements,
  • paupières gonflées,
  • de petites vésicules peuvent aussi être présentes autour de l’œil ou sur la paupière.

Mais attention, en l’absence de traitement adapté, l’herpès peut se propager à la cornée (membrane qui recouvre l’œil) et provoquer une kératite herpétique (inflammation de la cornée).

S’ajoutent alors d’autres symptômes : rougeurs autour de la cornée, œil douloureux, photophobie, diminution de la vision.

La kératite peut rapidement se compliquer et devenir très grave en entraînant une baisse irréversible de l’acuité visuelle.

C’est alors une urgence ophtalmologique. L’herpès oculaire est l’une des premières causes de cécité dans les pays industrialisés.

C’est pourquoi, devant des signes de conjonctivite, il est important d’y penser (surtout si l’on est sujet à l’herpès labial) afin d’intervenir précocement.

Dans tous les cas : un œil rouge, douloureux et une baisse de l’acuité visuelle constituent des signaux d’alerte. Il faut consulter en urgence un ophtalmologiste.

Comment traite-t-on un herpès oculaire ?

 

Jamais d’automédication !
Appliquer un collyre (notamment contenant des corticoïdes) en pensant bien faire peut se révéler désastreux en amplifiant la crise d’herpès et les lésions. Il est impératif de
consulter un médecin afin de porter le diagnostic.

Un herpès oculaire simple et une kératite superficielle se traitent très bien à l’aide d’un antiviral local appliqué sous forme de pommade ou d’un collyre.

Ce n’est qu’en cas de récidive que l’on instaure un traitement antiviral par voie orale.

En revanche, les kératites compliquées ayant provoqué des lésions irréversibles peuvent nécessiter une greffe de cornée. L’herpès oculaire est responsable de 10 à 20 % de ce type de greffes.

Attention : virus récidivant !

L’herpès est un virus dormant, c’est-à-dire qu’après une première infection, il reste toujours présent dans l’organisme (dans un ganglion nerveux), prêt à se réactiver et à provoquer une nouvelle crise d’herpès sous l’effet de facteurs déclenchants : stress, fatigue, rhume, exposition au soleil, traumatisme oculaire, baisse de l’immunité…

Autrement dit, après un premier herpès oculaire, le risque de récidive est très important. Selon le Syndicat national des ophtalmologistes de France

« 25 à 45 % des patients vont récidiver dans les deux ans suivant la première kératite ».

Or chaque récidive augmente les risques de complications.

Il faut donc être réactif en consultant dès les premiers signes, surtout s’ils sont en relation avec certains des facteurs déclenchants cités ci-dessus…

par Isabelle Eustache, journaliste Santé

Sources : Syndicat national des ophtalmologistes de France, http://www.snof.org/encyclopedie/herpes-oculaire.

http://www.e-sante.be

Herpès oculaire : une urgence méconnue


Il arrive des petites infections à l’oeil qui sont bénins, alors que d’autres pourraient amener la cécité. Avant d’appliquer une auto-médication, il est important de reconnaitre certains symptômes de l’herpès de l’oeil car son mode de transmission peut infecter n’importe qui
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Herpès oculaire : une urgence méconnue

 

L’herpès oculaire est la première cause de cécité dans les pays industrialisés.

Cette affection gravissime est responsable de 10 à 20 % des greffes de cornées.

Chaque année, 60.000 Français sont touchés.

Les tous premiers symptômes constituent une urgence médicale.

Cette maladie virale fréquente peut être traitée efficacement à l’aide d’antiviraux, à la seule condition d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge rapide.

Or, les premiers symptômes sont généralement très discrets. Ils apparaissent sous la forme d’une conjonctivite aiguë avec un œil rouge et larmoyant, une sensation de grains de sable dans l’œil et une paupière plus ou moins gonflée.

En pratique :

  • si des petites vésicules sont présentes autour de l’œil ou sur la paupière ;
  • si vous avez été en contact avec une personne atteinte d’un herpès ;
  • il s’agit d’une urgence : consultez au plus vite un ophtalmologue !

L’infection risque de s’étendre à la cornée provoquant une kératite avec une diminution de la vision liée aux lésions cornéennes.

Attention aux récidives…
Une fois diagnostiqué, le danger de l’herpès oculaire vient de la fréquence des récurrences. En effet, chaque épisode aggrave davantage les dommages subis par la cornée et l’opacifie encore. De plus, les attaques du virus provoquent des lésions nerveuses, lesquelles aboutissent à une perte de la sensibilité de l’œil. La fièvre, la fatigue, le stress et l’exposition au soleil sont autant de facteurs favorisants.

Un virus extrêmement contagieux

La plupart des cas d’herpès oculaire sont dus à l’Herpès Simplex Virus de type 1 ou HSV-1. Celui-ci est extrêmement contagieux et une fois pénétré dans l’organisme, il y reste à vie ! Réfugié dans un ganglion nerveux, il se multiplie à intervalles plus ou moins réguliers, donnant lieu à des poussées d’herpès visibles ou non. Une personne peut donc être contagieuse à son insu.

Il se transmet par simple contact avec la peau ou les muqueuses d’une personne infectée. En outre, ces germes restant infectieux quelques heures dans le milieu extérieur, ils peuvent, certes exceptionnellement, se transmettre par l’intermédiaire d’objets souillés partagés (linge, objets de toilette…).

Pas d’automédication !

Attention, appliquer quelques gouttes ou une pommade dans un œil rouge sans en connaître la cause peut se révéler particulièrement dangereux. Un geste qui peut sembler inoffensif comme utiliser un collyre contenant des corticoïdes est désastreux. Ce dernier risque d’entraîner une « flambée » de l’infection, avec extension de l’ulcération pouvant aller jusqu’à la perforation oculaire.

Il faut consulter sans délai !

Mis à jour par Isabelle Eustache

Sources : Communiqué de presse de l’Association Herpès, janvier 2003. Syndicat national des ophtalmologistes de France, http://www.snof.org/encyclopedie/herpes-oculaire.

http://www.e-sante.fr