L’humain continue d’évoluer


L’espèce humaine à bien changer depuis son apparition, à chaque génération des mutations génétiques s’avance vers une sélection naturelle et avec les changements de l’environnement s’ajoute encore des mutations qu’il est plus difficile a prévoir, mais continu de générations en générations
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L’humain continue d’évoluer

 

La révolution génomique en cours permet aux scientifiques de voir le processus de sélection naturelle en action. Photo : iStock

L’analyse du génome de plus de 210 000 personnes aux États-Unis et au Royaume-Uni montre que des mutations génétiques associées à la maladie d’Alzheimer et au tabagisme sont moins fréquentes chez les personnes ayant une grande longévité.

Un texte d’Alain Labelle

Selon le généticien Joseph Pickrell et ses collègues de l’Université Columbia aux États-Unis, cette constatation laisse à penser que la sélection naturelle a éliminé ces deux variantes néfastes dans ces deux populations.

C’est un signal subtil, mais nous avons trouvé des preuves génétiques que la sélection naturelle est bel et bien en cours dans les populations humaines modernes. Joseph Pickrell, généticien de l’évolution

Les chercheurs ont aussi remarqué que des séries de mutations génétiques qui prédisposent aux maladies cardiaques, à l’hypercholestérolémie, à l’obésité et à l’asthme apparaissent moins souvent chez les personnes qui vivent plus vieilles et dont les gènes sont donc plus susceptibles d’être transmis et de se retrouver dans la population.

Pour la survie de l’espèce

De nouveaux traits favorables évoluent lorsque des mutations génétiques apparaissent et améliorent la capacité de survie d’une espèce.

Alors que les survivants de chaque génération transmettent ces mutations bénéfiques, les mutations et leurs traits adaptatifs deviennent plus fréquents dans la population générale.

Un trait complexe, comme le fait de se tenir sur nos deux jambes, peut prendre quelques millions d’années pour évoluer, mais l’évolution elle-même se produit avec chaque génération, car les mutations adaptatives deviennent plus fréquentes dans la population.

Un processus en action

La révolution génomique en cours permet aux scientifiques de voir le processus de sélection naturelle en action en permettant de comparer le génome de centaines de milliers de personnes.

En observant l’augmentation où la baisse de la présence de mutations spécifiques entre des générations de personnes, les chercheurs peuvent ainsi déduire quels traits se propagent ou diminuent.

Mais difficile de prévoir le futur de l’espèce humaine. Comme l’environnement est en constant changement, un trait associé à une grande longévité d’une population aujourd’hui peut devenir moribond dans quelques générations ou même dans une autre population actuelle.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue PLOS Biology.

 

http://ici.radio-canada.ca/

Si un enfant est intelligent, c’est grâce à sa mère


Des études très valorisantes pour les mamans ! La science le dit elle-même que l’intelligence viendrait de la mère. Mais, cela n’enlève rien à l’importance du papa pour l’équilibre de l’enfant
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Si un enfant est intelligent, c’est grâce à sa mère

 

L'intelligence, une qualité héréditaire

L’intelligence, une qualité héréditaire

Par Dorothée Louessard

Votre enfant respire l’intelligence ? Vous pouvez être fière de vous car selon une récente étude scientifique, ce sont les mères qui transmettent le gène à leur progéniture.

Que votre enfant soit surdoué ou simplement intelligent, sachez-le, c’est grâce à vous. De nouvelles recherches relayées par Psychology Spot révèlent en effet que les gènes relevant de l’intelligence sont transmis principalement par la mère. En effet, comme l’explique l’étude, ces gènes se trouvent dans le chromosome X, or les femmes en possèdent deux (contre un XY pour ces messieurs), les mamans ont donc deux fois plus de chances de transmettre leur génie à leurs enfants.

D’ailleurs, « si ce même gène est hérité du père, il est désactivé », nous apprend l’étude.

On s’en souviendra quand quelqu’un (belle-maman ?) aura l’audace de nous balancer :

« C’est fou, il a la gentillesse de sa mère et l’intelligence de son père ».

 Non, belle-maman, ce sont NOS super-neurones qui ont fait de notre enfant un tel génie.

Mais que les papas se rassurent, si nous avons la suprématie sur la transmission du gène de l’intellect, cela signifie que « de toute évidence, d’autres gènes fonctionnent à l’opposé, ils ne sont activés que s’ils proviennent du père », précisent les chercheurs.

Vous doutez encore ? Sachez qu’une enquête de vaste ampleur datant de 1994, conduite par the Medical Research Council Social and Public Health Sciences Unit de Glasgow, en Ecosse, auprès de 12 686 jeunes âgés entre 14 et 22 ans s’est intéressée à la corrélation possible entre les facultés cérébrales des enfants, leur éducation ou encore leur statut socio-économique. Les conclusions des chercheurs allaient dans le sens de la recherche évoquée ci-dessous puisqu’il en est ressorti que le meilleur indicateur de l’intelligence des enfants était le QI de leur maman.

Les câlins ont leur importance

Les câlins ont leur importance

Le lien maternel joue aussi un rôle

Outre l’hérédité cérébrale, il semble que la mère joue un rôle important dans le développement intellectuel des enfants. En effet, une maman aimante et rassurante permettra à l’enfant d’avoir un meilleur développement cérébral comme le conclut une étude menée par l’Université du Minnesota, aux Etats-Unis. Les chercheurs ont constaté que les enfants très proches de leurs mères développaient une capacité à jouer à des jeux dits « complexes » dès l’âge de deux ans et se montraient plus persévérants. Un enfant qui grandit en se sentant en sécurité, aura plus facilement confiance en lui et ira plus volontiers de l’avant.

Une autre étude, réalisée cette fois par l’Université de Washington a mis en exergue le lien entre l’affectif et le développement du cerveau. Leurs conclusions révèlent que grandir auprès d’une maman aimante contribuait à la bonne croissance de certaines parties du cerveau. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé pendant sept ans la façon dont les mères se comportaient avec leurs enfants et ont découvert que lorsqu’ils sont soutenus émotionnellement, les enfants de 13 ans possédaient un hippocampe – zone du cerveau associée à la mémoire et à l’apprentissage – 10% supérieur à celui des jeunes dont les mères étaient plus distantes affectivement.

Conclusion : si notre enfant est intelligent, on se félicite et on continue à l’épauler émotionnellement pour son QI mais aussi pour son épanouissement tout simplement.

http://www.terrafemina.com/