Kamuysaurus japonicus : le plus grand dinosaure découvert au Japon


Un squelette vieux de 72 millions d’années a pu être reconstitué au Japon.  Il semble que ce soit une nouvelle espèce d’un dinosaure à bec de canard. Il était quand même assez grand avec ses 8 mètres , mais étant herbivore, il ne devait pas être une grand menace pour les plus petits dinosaures.
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Kamuysaurus japonicus : le plus grand dinosaure découvert au Japon



La reconstitution presqu’entière d’un squelette de dinosaure long de 8 mètres a permis à des chercheurs japonais d’identifier une nouvelle espèce. C’est le plus grand squelette de dinosaure jamais trouvé au Japon !

Des chercheurs japonais ont identifié une nouvelle espèce de dinosaure en reconstituant un squelette presque entier d’une longueur de huit mètres, le plus grand jamais trouvé dans l’archipel nippon. Après avoir analysé des centaines d’os vieux de 72 millions d’années, l’équipe menée par l’université de Hokkaido (nord du Japon) a conclu que ce squelette appartenait à une nouvelle espèce de la famille des hadrosauridés, dits « dinosaures à bec de canard », des herbivores de la fin de la période géologique du Crétacé.

Une partie de la queue du dinosaure avait été trouvée en 2013, puis des fouilles ultérieures avaient fait émerger l’ensemble du squelette. L’équipe lui a donné le nom de Kamuysaurus japonicus, qui signifie « dieu dragon japonais », selon un communiqué de l’université. Les auteurs estiment qu’il s’agissait d’un adulte âgé de neuf ans, qui aurait pesé 4 ou 5,3 tonnes selon qu’il marchait sur deux ou quatre pattes. La découverte a été publiée dans la revue spécialisée britannique Scientific Reports.

Reconstitution d'un squelette d'une nouvelle espèce de dinosaure, long de 8 mètres, le plus grand jamais trouvé dans l'archipel nippon. © Behrouz Mehri - AFP

Reconstitution d’un squelette d’une nouvelle espèce de dinosaure, long de 8 mètres, le plus grand jamais trouvé dans l’archipel nippon. © Behrouz Mehri – AFP

Un squelette de dinosaure exceptionnel en Asie de l’Est

« Le fait qu’un nouveau dinosaure ait été trouvé au Japon signifie qu’un monde indépendant de dinosaures a existé au Japon ou en Asie de l’Est, avec un processus d’évolution indépendant », a déclaré le chef de l’équipe, Yoshitsugu Kobayashi, cité dans le communiqué de l’université. 

Kamuysaurus japonicus a probablement vécu dans des zones côtières, un habitat inhabituel pour les dinosaures à cette époque. Les ossements donnent également des informations sur leur environnement.

« Il est rare qu’un [ndlr : squelette de] dinosaure aussi bien préservé soit retrouvé en Asie de l’Est, a précisé vendredi M. Kobayashi à l’AFP. Le Japon ayant beaucoup de sédiments marins, nous nous attendons à ce que plus de dinosaures soient déterrés à l’avenir. »

Cette découverte soulève l’hypothèse que certaines espèces de dinosaures « préféraient occuper des régions proches de l’océan et que l’environnement du littoral a joué un rôle important dans la diversification » des dinosaures au début de leur évolution, selon l’université de Hokkaido.

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Un nouveau dinosaure à bec de canard découvert dans l’Utah


Un bien drôle de dinosaure. Il n’était pas bien méchant malgré qu’il pût avoir jusqu’à 800 dents. Une belle dentition pour un herbivore.
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Un nouveau dinosaure à bec de canard découvert dans l’Utah


Larry Felder

Un membre jusqu’ici inconnu du groupe des dinosaures à bec de canard, Gryposaurus monumentensis, a été découvert dans le sud de l’Utah, révèle mercredi le Zoological Journal of The Linnean Society.

Plusieurs centaines de dents

Son crâne, de 76 cm de long, avait été trouvé en 2002 par un… fabricant de meubles de Pennsylvanie, déclenchant des fouilles approfondies deux années plus tard. Les restes de l’animal ont été mis au jour dans la formation de Kaiparowits, une couche géologique remontant à une période proche de la fin du crétacé (vieille de 75 millions d’années), en plein milieu du Grand Staircase-Escalante National Monument (le plus grand espace protégé des Etats-Unis, après le Parc national de Yellowstone).

Les mâchoires, hérissées de plus de 300 dents disponibles pour découper en tranches la matière végétale la plus dure, contiennent, à l’intérieur de l’os, de nombreuses dents de rechange, signifiant que ce gryposaure pouvait en porter jusqu’à 800 au moins, relèvent les auteurs de l’étude publiée dans la revue de la Société linnéenne de Londres.

Herbivore pacifique

Le nom de Gryposaurus monumentensis que lui ont donné ses parents scientifiques, Terry Gates et Scott Sampson, du Muséum d’histoire naturelle de l’université de l’Utah, à Salt Lake City, signifie littéralement «Lézard à bec en crochet» du parc du «Monument».

Cet animal, que Terry Gates n’hésite pas à qualifier de «monstre», était un pacifique herbivore faisant partie des hadrosaures, dinosaures dits à bec de canard, dont la taille variait généralement entre sept et dix mètres de long.

La dernière découverte, résument Terry Gates et Scott Sampson, montre que ces dinosaures formaient un genre très varié d’hadrosaures et qu’ils étaient largement répandus pendant plus de cinq millions d’années entre l’Alberta (Canada), au nord, et l’Utah sinon le Texas, bien plus au sud.

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Il y a 200 millions d’an­nées, les croco­diles étaient végé­ta­riens


Au cours des millénaires, les crocodiles ont su s’adapter à leur environnement pour survivre. Trois fois, ils ont été des herbivores. On peut donc prétendre que si les crocodiles pourraient au besoin redevenir herbivore
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Il y a 200 millions d’an­nées, les croco­diles étaient végé­ta­riens


par  Suzanne Jovet

Les croco­diles ont bien changé. Dans une étude publiée jeudi 27 juin dans la revue scien­ti­fique Cell, les scien­ti­fiques améri­cains Keegan Melstrom et Radnall Irmis ont décou­vert qu’il y a 200 millions d’an­nées, certains des croco­diles qui peuplaient la Terre étaient végé­ta­riens, rapporte The Inde­pendent.

L’her­bi­vo­rie est une évolu­tion rela­ti­ve­ment rare qui n’est présente chez aucun croco­di­lien contem­po­rain. Mais cette étude indique que les croco­dy­li­formes herbi­vores étaient plus fréquents qu’on ne l’ima­gine dans un loin­tain passé. Ces reptiles herbi­vores étaient à vrai dire présents durant toute le Méso­zoïque sur la plupart des conti­nents.

Pour confir­mer leurs hypo­thèses, les cher­cheurs ont analysé 146 dents de 16 croco­dy­li­formes. Les résul­tats ont révélé que ces crocos préhis­to­riques ont connu un plus grand nombre de régimes alimen­taires que leurs descen­dants

 « Nos travaux démontrent que ces croco­dy­li­formes dispa­rus avaient un régime alimen­taire extrê­me­ment varié », déclare Keegan Melstrom, cher­cheur à l’uni­ver­sité de l’Utah.

Les recherches ont égale­ment démon­tré que les croco­dy­li­formes ont déve­loppé au moins trois denti­tions diffé­rentes. De multiples denti­tions adap­tées à l’en­vi­ron­ne­ment et aux habi­tudes alimen­taires de l’ani­mal. Ainsi, tous les croco­diles contem­po­rains disposent de dents en forme de cônes, idéales pour déchi­rer la viande.

« La chose la plus inté­res­sante que nous ayons décou­verte est la fréquence à laquelle les croco­dy­li­formes ont mangé des plantes. Les carni­vores possèdent des dents simples alors que les herbi­vores ont des dents beau­coup plus complexes », explique Keegan Melstrom.

Au cours de leur longue évolu­tion, les croco­dy­li­formes seraient ainsi trois fois deve­nus herbi­vores. Il n’est donc pas exclu qu’ils recom­mencent à l’ave­nir.

Crédit : South West News Service

Source : The Inde­pendent

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Des gravures extraordinaires datant de 14.000 ans découvertes à Angoulême


Des dessins sur une tablette en grès d’animaux et rayures datant de 12 000 ans avant J.C. trouvé en France. Ce qui semble étonnant, c’est qu’il aurait 2 milles ans de différence entre ceux trouvés datant eux de 14 000 ans. À cette époque, l’Homo sapiens était des chasseur cueilleurs donc, nomade en pleine transition climatique vers la fin de l’époque glacière et s’installait un climat tempéré.
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Des gravures extraordinaires datant de 14.000 ans découvertes à Angoulême


Des archéologues ont fait une découverte exceptionnelle sur un chantier de fouilles à Angoulême (France). Ils ont mis à jour des animaux gravés sur une plaquette de grès datant de la fin du Paléolithique.

La découverte réalisée par les archéologues sur un chantier de fouilles à Angoulême (France) est une surprise. Car la pièce de grés qu’ils ont mis à jour est datée d’environ 12.000 ans avant notre ère, ce qui correspond à la période dite de l’Azilien. Dessus, des chevaux et d’autres herbivores gravés.

Or « l’art azilien est souvent considéré comme une rupture, il marque un abandon du figuratif au profit de l’abstraction », explique l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). « Trouver des chevaux et d’autres animaux dessinés à cette période, c’est exceptionnel », estime Valérie Feruglio, spécialiste de l’art préhistorique.

À l’été 2018, des représentations figuratives avaient été retrouvées sur des plaquettes de schiste gravées du site azilien ancien (vers 14.000 ans avant notre ère) du Rocher de l’Impératrice à Plougastel-Daoulas (ouest de la France). 

« Mais là, cela décale de 2.000 ans la persistance des représentations figuratives dans l’art azilien », ajoute Valérie Feruglio.

La plaquette — ici, des dessins des gravures qui la recouvrent — a été trouvée lors de fouilles préventives de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) menées dans le quartier de la gare de la ville d’Angoulême entre le 9 avril et le 23 novembre 2018. Ces recherches avaient déjà révélé trois occupations préhistoriques successives, quelque 200.000 silex taillés et 400 pointes de flèches. © Denis Gliksman, Institut national de recherches archéologiques préventives

Des gravures sur les deux faces

Les auteurs des gravures d’Angoulême sont des Homo sapiens encore nomades, qui vivent de chasse et de cueillette. Ils sont en train de vivre une « transition climatique », avec la fin de l’époque glaciaire et le passage à un climat tempéré, souligne Miguel Biard, archéologue à l’Inrap, chargé du chantier de fouilles d’Angoulême. « Cela bouleverse leur mode de vie. »

Présentes sur les deux faces, les gravures associent motifs figuratifs et géométriques (notamment des rayures). Les silhouettes des herbivores finement dessinées s’entremêlent et il faut l’œil expert des spécialistes pour déterminer les animaux concernés. La gravure la plus visible, celle d’un cheval sans tête, occupe la moitié de la surface de la première face. De très fines incisions suggèrent le pelage. Pattes et sabots sont très réalistes. Il y a aussi un autre cheval, un cervidé, reconnaissable à la forme de ses sabots, mais lui aussi sans tête. Et peut-être un auroch. 

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Le caca d’hippopotame nous aide à respirer


La disparition des hippopotames serait catastrophique. Alors qu’il est démontré que leurs déjections sont fatales pour les poissons des rivières. Ils sont cruciaux pour la base alimentaire comme des moules, crabes et escargots qui eux sont mangés par d’autres animaux. En plus, grâce a leur alimentation riche en nutriment comme le silicium qu’ils digèrent et rejettent par leurs déjections nourrissent les micr-algues qui eux transforment le silicium en oxygène.
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Le caca d’hippopotame nous aide à respirer


Chaque jour, l'hippopotame engloutit entre 30 et 40 kilos de plantes, herbes, racines et algues riches en silicium. | Stefan Steinbauer via Unsplash

Chaque jour, l’hippopotame engloutit entre 30 et 40 kilos de plantes, herbes, racines et algues riches en silicium. | Stefan Steinbauer via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Repéré sur Popular Science

En augmentant le taux en silicium des lacs et rivières d’Afrique, les selles de ces animaux jouent un rôle-clé pour la planète.


On connaît déjà l’impact nocif sur l’environnemental des flatulences des vaches, mais l’on sait moins que les selles d’hippopotames sont, elles, bénéfiques pour la planète.

D’après une récente étude, publiée dans le journal Science Advances, ces mammifères semi-aquatiques pouvant peser jusqu’à deux tonnes «jouent un rôle-clé dans la circulation du silicium, en agissant comme une pompe terrestre-aquatique».

Le silicium, très utilisé comme composant électronique, alimente également la croissance d’une espèce de micro-algues appelée diatomée, qui extrait le dioxyde de carbone de l’atmosphère et le transforme en oxygène. Bien que les estimations varient, les diatomées seraient responsables de la fabrication d’au moins 20% de l’oxygène disponible sur Terre.

Cette micro-algue, sans laquelle nous aurions beaucoup plus de difficulté à respirer, se développe grâce aux crottes d’hippopotames, puisque ces dernières permettent le transfert du silicium, dont se nourrit les diatomées, de la terre à la rivière.

Même s’il est capable de s’attaquer à des crocodiles, des lions ou des êtres humains, l’hippopotame est, comme le rappelle la journaliste Eleanor Cummins dans son article pour Popular Science, un animal presque exclusivement herbivore. Chaque jour, il engloutit entre 30 et 40 kilos de plantes, herbes, racines et algues: des végétaux riches en nutriments, et notamment en silicium, qui une fois digérés sont rejetés dans la rivière sous forme de déjections.

Si ces excréments, composés d’un mélange toxique d’ammoniac, de méthane et de sulfure d’hydrogène, sont fatals pour les poissons des rivières africaines, comme le révélait une étude des biologistes Christopher Dutton et Amanda Subalusky, ils permettent aussi d’augmenter le taux de silicium présent dans ces lacs et rivières.

Écosystème menacé

Pour étudier le cycle du silicium, Jonas Schoelynck, biologiste à l’université d’Anvers en belgique, et ses collègues ont analysé des échantillons de la rivière Mara, qui traverse la réserve nationale Masai Mara, au Kenya.

Les scientifiques ont comparé la composition chimique de l’eau de cette rivière bondée d’hippopotames avec les habitudes quotidiennes de ces mammifères. Ils en ont conclu qu’en moyenne, les selles d’hippopotames introduisent chaque jour 360 kilos de silicium dans la rivière Mara, soit environ 76% du flux total de la substance dans le cours d’eau.

Nourries en silicium, les diatomées peuvent ensuite proliférer pour fertiliser les sols, en devenant de la terre de diatomée, mais aussi former la base de la chaîne alimentaire, en nourrissant les petits animaux comme les moules, les crabes et les escargots, qui sont à leur tour mangés par de plus gros animaux, tels que les loutres, les tortues et même les êtres humains.

Mais comme bon nombre d’espèces africaines, les hippopotames sont aujourd’hui menacés par la chasse et la perte de leur habitat. Entre 1996 et 2004, leurs populations ont diminué d’environ 20%. Si ces animaux venaient à disparaître, la croissance des diatomées dans les eaux africaines pourrait considérablement diminuer, ce qui pertuberait toute la chaîne alimentaire et déstabiliserait massivement l’écosystème.

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Ce dino­saure décou­vert en Pata­go­nie portait une effrayante crête d’épines acérées


Hum, un dino avec des longues épines, un peu comme un punks n’est-ce pas craquant ? En tout cas, ces dinosaures pas très méchants ne sont pas très jeunes, ils auraient vécu, il y a plus de 140 millions d’années.
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Ce dino­saure décou­vert en Pata­go­nie portait une effrayante crête d’épines acérées

 

Crédits : Jorge A. Gonzá­lez

par  Ulyces

Le fossile vieux de plus de 140 millions d’an­nées a été dévoilé au public pour la première fois le 4 février 2019, rapporte la BBC.

Décou­vert en 2013 en Pata­go­nie, le Baja­da­sau­rus Pronus­pi­nax est une nouvelle espèce de dino­saures, dont la parti­cu­la­rité est de possé­der de longues piques formant une crête sur sa nuque. Herbi­vore de la famille des dicraeo­sau­ri­dés, ce spéci­men se servait proba­ble­ment de ses longues épines pour se défendre, de manière passive. Il est désor­mais exposé au Centre Cultu­rel de la Science de Buenos Aires, en Argen­tine.

« Nous pensons que les longues épines fines et poin­tues qui héris­saient le cou et le dos du Baja­da­sau­rus servaient à dissua­der d’éven­tuels préda­teurs », a confirmé Pablo Gallina, cher­cheur au Conseil natio­nal de la recherche scien­ti­fique et tech­nique (Coni­ce­tet) et à l’uni­ver­sité Maimo­nides de Buenos Aires.

D’après lui, les piques du dino­saure devaient être recou­vertes « d’une gaine en kéra­tine, semblable à celle qui se trouve sur les cornes de nombreux mammi­fères, pour ne pas être cassées ou frac­tu­rées suite à un coup, ou l’at­taque d’un autre animal ».

Ces épines, « simi­laires à des cornes de rhino­cé­ros », servaient égale­ment à régu­ler la tempé­ra­ture des dino­saures, d’après le cher­cheur.

Leur ultime utilité était de l’ordre de la séduc­tion. Cette crête les rendait en effet « plus attrac­tifs sexuel­le­ment » auprès de leurs parte­naires, et augmen­taient leur chance de repro­duc­tion. Pour une raison incon­nue, les paléon­to­logues ne l’ont pas appelé « punko­saure ».

Sources : BBC / Nature

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Système de défense : cette plante attaquée par une chenille a une réaction étonnante


Les scientifiques ont réussi à démontrer que les plantes réagissent face au danger. Elles envoient un message chimique. Donc quand un herbivore se délecte de ses feuilles, ou quand une personne coupe une tige, la plante réagit
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Système de défense : cette plante attaquée par une chenille a une réaction étonnante

 

Dans cette vidéo, une chenille mange une feuille d’Arabidopsis. Une vague de messages se propage pour préparer des feuilles éloignées à l’agression. La fluorescence permet de visualiser un message calcium. © Simon Gilroy, UW-Madison Campus Connection

Une vidéo surprenante visualise en direct la transmission d’un message dans une plante : l’agression d’une feuille conduit à la propagation d’un signal électrique qui alerte d’autres feuilles du danger. Le végétal utilise le glutamate et des mouvements d’ions calcium.

Les plantes, fixées au sol, ne peuvent pas s’enfuir à l’approche d’un herbivore. C’est pourquoi elles ont développé des systèmes de défense chimiques pour éloigner leurs prédateurs. Lorsqu’une feuille est attaquée, la plante a des moyens de préparer ses autres feuilles à l’agression. Dans la vidéo ci-dessus, vous verrez une chenille grignoter une feuille de la plante ; en moins d’une minute, un message, visualisé par une lumière fluorescente, se transmet dans la plante.

Cette vidéo a été obtenue par le laboratoire de Simon Gilroy, professeur de botanique à l’université du Wisconsin-Madison, qui explique dans un communiqué :

« Nous savons que si vous blessez une feuille, vous obtenez une charge électrique et vous obtenez une propagation qui se déplace à travers la plante ».

Les chercheurs voulaient mieux comprendre comment se propageait cette décharge électrique. La réponse à ce problème fait intervenir des ions calcium.

Des points communs avec le système nerveux des vertébrés

Un chercheur post-doctoral, Masatsugu Toyota, a mis au point des plantes Arabidopsis thaliana qui produisent une protéine fluorescente en présence de calcium. La vidéo permet donc de visualiser la propagation du message « calcium ». Dans leur recherche parue dans Science, les scientifiques ont aussi montré que le glutamate intervient dans cette signalisation.

L’acide aminé glutamate est un neurotransmetteur excitateur du système nerveux des vertébrés. Les récepteurs du glutamate sont des ces canaux qui déclenchent une cascade de modifications dans la concentration du calcium intracellulaire. Les chercheurs ont aussi montré que des plantes sans récepteur au glutamate ne transmettent plus de signaux électriques de défense utilisant le calcium.

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Voici l’Akainacephalus johnsoni!


On trouve encore des nouvelles espèces vivantes, mais aussi ceux disparus. Au États-Unis, une nouvelle espèce de dinosaure herbivore a été découverte. Il portait une impressionnante armure pour se protéger. Il aurait vécu, il y a environ 76 millions d’années.
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Voici l’Akainacephalus johnsoni!

 

Représentation artistique de la tête d'un Akainacephalus johnsoni.

Représentation artistique de la tête d’un Akainacephalus johnsoni   Photo : Andrey Atuchin

Une nouvelle espèce de dinosaures munie d’une imposante armure osseuse recouvrant la majeure partie de son corps a été décrite pour la première fois par des paléontologues américains et australiens.

Un texte d’Alain Labelle


De la famille des ankylosauridés (Ankylosauridae), l’Akainacephalus johnsoni vivait il y a environ 76 millions d’années pendant le Crétacé supérieur sur le territoire correspondant à l’ouest de l’Amérique du Nord.

Selon Jelle Wiersma et Randall Irmis de l’Université de l’Utah, la bête était herbivore et mesurait 5 mètres de long et plus de 1,5 mètre de haut.

Représentation artistique de l’Akainacephalus johnsoni dans son milieu naturel.

Représentation artistique de l’Akainacephalus johnsoni dans son milieu naturel.  Photo : Andrey Atuchin

Il s’agit des animaux parmi les plus lourdement blindés à fouler la surface de la Terre. Leurs prédateurs de l’époque étaient le Teratophoneus, un cousin de 9 mètres de long du Tyrannosaurus rex, et le crocodilien Deinosuchus de 13 mètres de long.

L’une des caractéristiques uniques de ces créatures est la présence d’une masse osseuse élargie à l’extrémité de la queue qui pouvait leur servir de massue pour décourager leurs ennemis.

« Quelqu’un m’a dit un jour que les Akainacephalus étaient très laids et qu’ils avaient un visage que seule une mère peut aimer. Je dois dire que je ne suis pas du tout d’accord. Ce sont des animaux tout à fait extraordinaires et magnifiques », affirme le paléontologue Jelle Wiersma.

Les restes fossilisés ont été mis au jour dans le sud de l’Utah. Il s’agit d’un crâne complet, d’une grande partie de la colonne vertébrale, de la queue et de plusieurs éléments des membres antérieurs et postérieurs, ainsi que la fameuse armure corporelle osseuse.

Reconstruction d'un squelette d'Akainacephalus johnsoni. Les fossiles trouvés apparaissent en jaune.

Reconstruction d’un squelette d’Akainacephalus johnsoni. Les fossiles trouvés apparaissent en jaune.  Photo : J.P. Wiersma & R.B. Irmis

Les formes et l’agencement unique de sa tête et de son museau osseux en forme de petits cônes et de pyramides sont peut-être ses traits les plus distinctifs. Ils donnent, selon les chercheurs, des indices des origines asiatiques de certains ankylosauridés qui parcouraient l’ouest de l’Amérique du Nord vers la fin de l’ère des dinosaures.

En fait, la bête habitait un environnement chaud et humide semblable à la baie du sud de la Louisiane, avec des ruisseaux et des rivières à faible débit et des marécages.

Ces particularités physiques rappellent ceux d’un autre dinosaure, le Nodocephalosaurus kirtlandensis, qui peuplait le territoire de l’actuel Nouveau-Mexique il y a 77 millions d’années. D’autres dinosaures nord-américains apparentés, comme l’Ankylosaurus, avaient une armure relativement plate qui leur couvrait la tête.

À la surprise des paléontologues, ces deux espèces semblent physiquement plus proches d’autres espèces asiatiques et plus éloignées d’autres espèces nord-américaines qui peuplaient le continent à l’époque.

Bien que les ankylosauridés soient originaires d’Asie et datent de 125 à 100 millions d’années, ils n’apparaissent dans les fossiles nord-américains qu’il y a environ 77 millions d’années.

Selon les chercheurs, cela indique que Akainacephalus et Nodocephalosaurus étaient des proches parents des ankylosaures asiatiques et que de multiples événements d’émigration impliquant ce groupe se sont produits de l’Asie vers l’Amérique du Nord à la fin de la période crétacée. Il en a résulté deux lignées distinctes en Amérique du Nord d’ankylosaures à queue de massue.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal PeerJ.

https://ici.radio-canada.ca/

 

Les plus grands animaux terrestres sont-ils déjà condamnés ?


Il y a eu 5 extinctions de masse sur la Terre, la dernière date est d’environs 66 millions d’années à l’époque des dinosaures. L’humain n’était pas en cause, sauf que maintenant, nous sommes responsables d’une extinction de masse chez les animaux que les scientifiques appelle la mégafaune
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Les plus grands animaux terrestres sont-ils déjà condamnés ?

Aujourd'hui, la mégafaune est victime de risques multiples... (PHOTO ARCHIVES AP)

Aujourd’hui, la mégafaune est victime de risques multiples liés à l’expansion humaine, de la perte de son habitat au braconnage, en passant par les conflits avec l’élevage, et par exemple, pour l’ours polaire, le changement climatique.

PHOTO ARCHIVES AP

MARLOWE HOOD

Agence France-Presse

PARIS

Fauves, ours, loups, mais aussi bisons, zèbres, rhinocéros, éléphants, girafes, hippopotames, grands singes… La majorité des 101 espèces de grands herbivores et carnivores terrestres sont en danger et certaines sont déjà condamnées à l’extinction.

Selon la définition communément acceptée, la «mégafaune» terrestre inclut carnivores d’au moins 15 kilos et grands herbivores de plus de 100 kilos, soit un total relativement modeste de 101 espèces.

Mais trois-cinquièmes de ces créatures emblématiques sont classées comme menacées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), dont plus d’une dizaine dans la catégorie «en danger critique» ou «éteinte à l’état sauvage».

«Les scientifiques responsables de la conservation vont bientôt être occupés à écrire des nécrologies pour des espèces ou des sous-espèces de mégafaune au fur et à mesure qu’elles disparaissent de la planète», se lamente Bill Ripple, de l’université de l’Oregon, principal auteur d’un appel signé en décembre par plus de 15 000 de ses collègues mettant en garde l’humanité.

Nouvelle mauvaise nouvelle cette semaine: Sudan, le dernier mâle rhinocéros blanc du Nord est mort à l’âge de 45 ans dans un zoo au Kenya alors qu’il restait encore au moins 700 de ses congénères dans la nature au moment de sa naissance.

Alors les spécialistes, autrefois mesurés, ne mâchent plus leurs mots.

«Sous nos yeux»

Pour les uns, l’antilope Addax du Sahara est «vouée à l’extinction». Pour d’autres, le gorille de l’Est, aussi chassé pour sa viande, «n’est qu’à un pas» de la disparition, comme les orangs-outans de Bornéo et Sumatra.

Des animaux fascinants encore suffisamment nombreux pour attirer des millions de touristes en Afrique chaque année sont aussi en déclin.

Les populations de lions, rhinocéros et guépards ont ainsi chuté de plus de 90% au cours du siècle dernier; le nombre de girafes, désormais classées «vulnérables», a baissé de 40% en 30 ans ; et 30% des ours polaires risquent de disparaître d’ici le milieu du XXIe siècle.

«Il est très possible que nous voyions ces géants s’éteindre dans la nature pendant notre vie, sous nos yeux», explique la directrice de l’IUCN Inger Andersen.

Et le contexte plus large n’est pas encourageant.

Les scientifiques sont d’accord pour dire qu’une nouvelle «extinction de masse» a commencé, qui voit des espèces de toutes sortes et de toutes tailles disparaître 100 fois plus vite que la normale.

La Terre a connu jusqu’à présent cinq extinctions de masse, la dernière en date, celle des dinosaures, remontant à 66 millions d’années.

Aujourd’hui, la mégafaune est victime de risques multiples liés à l’expansion humaine, de la perte de son habitat au braconnage, en passant par les conflits avec l’élevage, et par exemple, pour l’ours polaire, le changement climatique.

«Savane silencieuse»

«La première menace à laquelle fait face la faune d’Afrique est que nous la mangeons», note Paul Funston, directeur du programme lions de l’ONG Panthera. Une situation décrite dans certaines zones comme «le syndrome de la savane silencieuse».

«Certaines zones protégées ont l’air totalement intactes, les bois, les oiseaux, les abeilles, tout est là. Mais les grands mammifères ont disparu, parce qu’ils ont été mangés», poursuit Funston, notant l’augmentation de la population sur le continent.

Malgré le constat lugubre, les défenseurs de l’environnement ne perdent pas espoir et ont permis à certaines espèces de se reprendre du poil de la bête.

Mais ils doivent aussi être réalistes, souligne Michael Knight, qui dirige le groupe de l’IUCN chargé des rhinocéros africains.

«L’Afrique ne correspond plus au rêve de paysages ouverts où courent des animaux sauvages», insistent-ils. Et dans 50 ans, «les défis vont être dix, ou peut-être cinquante fois, plus difficiles».

Pour Paul Funston, la solution viendra d’investissements stratégiques dans des parcs nationaux, alors que des études montrent un lien entre les sommes investies au km2 et les taux de survie des espèces protégées.

«Nous sommes presque prêts pour le triage», explique-t-il. «Pour les lions, c’est fait, nous avons identifié 14 zones clé où l’argent doit être concentré».

Mais «nous avons un besoin urgent de nous éloigner d’une approche par espèce», insiste l’expert.

http://www.lapresse.ca

Le Saviez-Vous ► Pourquoi n’existe-t-il plus d’espèces animales aussi grandes que les dinosaures ?


C’est une bonne chose qu’il n’y a plus de dinosaures de nos jours, car s’ils auraient survécu, ils auraient sûrement fini par être éliminé par l’humain. Ce sont les herbivores qui ont eu plus de chance de survie après la météorite soit tombé il y a 65 millions d’années au Mexique, sauf que plus les herbivores étaient gros, plus ils avaient besoin de se nourrir et lors de la catastrophe, nombre d’eux ne pouvaient plus satisfaire leur besoin alimentaire. Ce furent les plus petits qui ont réussit à gravir le temps jusqu’à nous
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Pourquoi n’existe-t-il plus d’espèces animales aussi grandes que les dinosaures ?

 

Dinosaures

Brontosaures dans l’eau, Diplodocus sur la terre.

© CREATIVE COMMONS

Par Hervé Ratel

 

ÉVOLUTION. Il faut surtout ici parler des brontosaures, qui demeurent les dinosaures les plus impressionnants avec leur poids de 50 tonnes et leurs longueurs approchant les 30 mètres. Ils ont frappé l’imagination par leur taille gigantesque et leur cou démesuré. Ce caractère morphologique est d’ailleurs le premier élément important. Il permet de rendre accessible une nourriture que les autres herbivores ne peuvent atteindre. D’où une plus grande disponibilité en énergie et une meilleure croissance. Et n’oublions pas que si le cou des brontosaures a pu s’allonger à ce point c’est qu’il n’avait pas grand chose à soutenir étant donné le crâne de piaf équipant ces animaux…

Par ailleurs, il est plus facile de grandir en ayant un régime à base de feuilles que de viande. En effet, courir, être leste et rapide pour attraper sa proie nécessite de ne pas dépasser une certaine taille. En général, et y compris de nos jours, un herbivore peut être jusqu’à dix fois plus gros qu’un carnivore. L’éléphant en est un exemple. Sans oublier qu’un carnivore aura besoin de brûler plus d’énergie pour se nourrir qu’un herbivore qui n’a qu’à paisiblement attraper les végétaux à sa portée. Conséquence : tous les animaux géants sont herbivores, hier comme maintenant, même si ceux d’hier étaient plus gigantesques.

D’ailleurs, aujourd’hui, l’une des caractéristiques d’un reptile est de ne pas avoir de taille limite. Contrairement à un mammifère, il continue de grandir durant toute son existence. Plus il vit vieux, plus il est grand, qu’il soit lézard ou crocodile. Et plus il va manger, plus il va grandir. Et plus il va grandir, moins on tentera de lui chercher des noises. Et moins il aura de prédateurs, plus il vivra vieux… C’est une boucle qui se met en place, favorisant les grandes tailles.

Ajoutez à cela, comme l’a démontré Martin Sander et son équipe de paléontologues de l’université de Bonn (Allemagne) que les gros animaux ont un métabolisme de base élevé puisque ce facteur dépend étroitement de la taille et du poids. Plus l’animal est gros et plus ces valeurs sont grandes. Plus le métabolisme de base est important et plus l’animal surchauffe. Car, n’oublions pas cette loi physique: quand un animal double en taille, sa masse grimpe au cube. C’est la raison pour laquelle il ne pourra jamais exister de Spiderman car une araignée de taille humaine serait trop lourde par rapport à sa surface d’adhésion pour grimper aux murs. Et c’est aussi pour ça que l’éléphant a de grandes oreilles: pour lui permettre de dissiper la surchauffe que son volume entraîne… Mais, revenons à nos dinos.

Les avantages d’une température corporelle élevée

L’avantage d’avoir un métabolisme de base élevé tient en deux points. Premièrement : une croissance rapide — la chaleur favorise plus la croissance que le froid —, ce qui permet d’atteindre une grande taille en peu de temps, augmentant d’autant les chances de survivre à l’âge de la reproduction. À côté des sauropodes, les reptiles actuels et les mammifères sont plus petits, donc ils ont un métabolisme réduit, donc ils grandissent moins vite, donc ils ont moins de chances de survivre jusqu’à l’âge adulte. L’autre avantage d’une température corporelle élevée tient à la petite tête des sauropodes. S’ils ont pu avoir de longs cous, c’est qu’ils avaient de petites têtes. Et s’ils ont pu avoir de petites têtes, c’est qu’ils ne disposaient pas de système masticateur qui est volumineux et lourd. Et s’ils n’avaient pas besoin de mâcher, c’est qu’ils pouvaient avaler leur nourriture végétale d’un coup parce que leur température corporelle élevée se chargerait de la dissoudre plus facilement une fois dans l’estomac. CQFD.

Il existe un autre facteur morphologique pour expliquer le gigantisme des sauropodes : leurs poumons. On le sait, les dinosaures ont survécu de nos jours sous la forme des oiseaux qui en sont les descendants directs. Étudier leurs poumons a donc permis d’en tirer des enseignements sur ceux de leurs ancêtres. Les oiseaux sont à l’heure actuelle les seuls animaux munis d’os pneumatiques remplis d’air, ce qui allège leur squelette et leur permet de voler. Triple avantage pour les dinosaures : pouvoir être plus légers ; permettre au cou d’être plus facilement alimenté en oxygène et donc de s’allonger puisque l’air est distribué sur toute la surface du squelette ; enfin, réduire un tantinet la surchauffe corporelle que leur gigantisme induit.

Petits animaux, petits besoins et grands gagnants 

Mais, ne nous y trompons-pas : il n’y a pas que des avantages à être grand et massif. C’est parfait dans un environnement riche en nourriture, mais ça devient un problème en temps de famine parce qu’un animal énorme a besoin de manger énormément. D’ailleurs, on estime que les brontosaures passaient leurs journées à ça. Et c’est ce qui a causé leur perte il y a 65 millions d’années quand une météorite s’est abattue dans la péninsule du Yucatan (Mexique), recouvrant notre planète d’un voile noir qui a réduit le stock de nourriture disponible. Avantage a alors été donné aux espèces qui avaient besoin de peu pour survivre, donc les petits modèles. Et notamment les petits mammifères dont nous allons être issus des millions d’années plus tard. Mais ceci est une autre histoire…

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