Impact de foudre : les éclairs les plus puissants se produisent entre novembre et février


En 8 ans, il y a eu environs deux milliards d’éclairs sur terre et les scientifiques ont plus identifié à peu près 8 000 super éclairs. Leur puissance est mille fois plus fort que les éclairs moyens. Heureusement, ces supers éclairs se passe en mer, surtout sur la mer Méditerranée et dans l’hémisphère nord. Étrangement, c’est surtout entre novembre et février, mais les chercheurs ne savent pas pourquoi.
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Impact de foudre : les éclairs les plus puissants se produisent entre novembre et février


Nathalie Mayer
Journaliste

Ils sont au moins mille fois plus puissants que les autres. Mais ne comptent que pour à peine un millième de pour cent des impacts de foudre. Une étude montre aujourd’hui que les éclairs super puissants frappent de manière totalement inhabituelle.

La plupart des orages surviennent dans la chaleur de l’été. C’est bien connu. Mais une étude menée par les chercheurs de l’université de Washington (États-Unis) vient aujourd’hui justement ébranler quelques certitudes à ce sujet. Les éclairs les plus puissants surviendraient en réalité entre novembre et février. Et ils se déclencheraient essentiellement au-dessus de la mer.

Notons que les chercheurs qualifient de « super puissant », un éclair qui émet plus d’un million de joules d’énergie électrique. C’est mille fois plus que l’énergie émise par un éclair moyen. Ce sont ces éclairs-là que les scientifiques américains ont étudiés grâce à des données recueillies sur 100 stations de détection réparties sur la Planète entière. Sur pas moins de deux milliards d’éclairs enregistrés entre 2010 et 2018, ils ont pu identifier quelque 8.000 éclairs super puissants.

Sur cette carte, les éclairs super puissants. En rouge, les éclairs d’une énergie supérieure à deux millions de joules. © Holzworth et al., Université de Washington

Sur cette carte, les éclairs super puissants. En rouge, les éclairs d’une énergie supérieure à deux millions de joules. © Holzworth et al., Université de Washington

Une explication qui reste à trouver

L’étude conclut que les éclairs les plus puissants frappent la Terre de manière fondamentalement différente des autres.

« Quatre-vingt-dix pour cent des éclairs se produisent au-dessus de la terre, raconte Robert Holzworth, chercheur à l’université de Washington. Mais les éclairs super puissants se produisent principalement au-dessus de l’eau. »

Du côté de la mer Méditerranée notamment, et du nord-est de l’Atlantique.

Les super éclairs sont par ailleurs plus fréquents dans l’hémisphère nord et à une période inhabituelle de l’année : entre novembre et février, avec, en plus, des années beaucoup plus prolifiques que d’autres. Le tout pour une raison qui reste à découvrir. 

« Peut-être que le phénomène est lié aux taches solaires ou aux rayons cosmiques », avance Robert Holzworth avec grande prudence.

https://www.futura-sciences.com

Des records de chaleur dans tout l’hémisphère nord


Oui, il fait chaud, et cette année, ce que je remarque est que la chaleur est présente pendant des jours et des jours’ puis une petite pause et les fortes chaleurs reviennent  Beaucoup de pays dans l’hémisphère Nord ont connu aussi des chaleurs intenses et on même battu des records.
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Des records de chaleur dans tout l’hémisphère nord

 

GETTY IMAGES

Cercle polaire, Japon, Etats-Unis, Afrique… La vague de chaleur exceptionnelle qui étouffe l’hémisphère nord depuis plusieurs semaines a affolé le mercure, qui a atteint des records par endroits en Norvège, en Algérie ou en Russie.

« 2018 s’annonce comme l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées, avec des températures record dans de nombreux pays. Ce n’est pas une surprise », a commenté la secrétaire générale adjointe de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) Elena Manaenkova.

Ces canicules sont « cohérentes avec les effets attendus du changement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas un scénario futur. Ca se produit maintenant », a-t-elle insisté.

Plus de 30°C au cercle polaire

La situation est particulièrement exceptionnelle en Europe du Nord, où le thermomètre a dépassé les 30°C au niveau du cercle polaire arctique.

Des records absolus de température ont ainsi été battus en Norvège avec 33,7°C le 18 juillet à Drag ou encore 33°C le 19 juillet à Lakselv, soit plus de 15°C au-dessus des normales, selon l’institut météorologique norvégien.

Autre record, cette fois la nuit, à Makkaur, sur les bords de la mer de Barents, où le 18 juillet le mercure n’est pas descendu sous les 25,2°C, selon l’OMM.

Record battu également près du cercle polaire à Kvikkjokk en Suède avec 32,5°C le 17 juillet ou en Laponie finlandaise avec 33,4°C à Utsjoki Kevo le 18 juillet, selon Météo-France.

En Sibérie, le mercure a également atteint des sommets avec 37,2°C à Tompo le 9 juillet ou 35,5°C à Vanavara le 26 juin, selon l’Agence nationale océanique et atmosphérique des Etats-Unis (NOAA).

D’autres parties de l’Europe, Irlande, Grande-Bretagne ou France, font également face à des vagues de chaleur, qui n’entraînent pas nécessairement de records à ce stade.

Plus au sud, l’Espagne, l’Italie, la Grèce ou la Turquie connaissent à l’inverse des températures inférieures à la normale, selon l’OMM.

41,1°C au Japon

Au Japon, où la canicule a fait plusieurs dizaines de morts, le record national de chaleur a été battu le 23 juillet à Kamagaya, avec 41,1°C, selon des données officielles. Le même jour, les 40°C étaient pour la première fois dépassés dans une localité de la zone métropolitaine de Tokyo.

Record africain ?

L’Algérie a enregistré 51,3°C le 5 juillet à Ouargla, dans le Sahara, probablement la température « la plus élevée jamais relevée en Algérie par des instruments fiables », indique l’OMM.

Selon Météo-France, il s’agit en fait du record « pour l’ensemble du continent (…) depuis qu’on dispose de relevés fiables ».

Mais si l’OMM reconnaît que la fiabilité des relevés en Afrique pendant la période coloniale « a été remise en question », elle considère toujours les 55°C enregistrés en 1931 à Kébili, en Tunisie, comme le record africain.

Le Maroc a également enregistré un maximum national le 3 juillet à Bouarfa, avec 43,4°C, selon l’OMM.

D’autre part, au Moyen-Orient, sur la côte du sultanat d’Oman, à Quriyat, le mercure n’est pas descendu en dessous de 42,6°C le 28 juin, y compris la nuit, ce qui pourrait être la plus haute température minimale jamais enregistrée, selon l’OMM.

52°C dans la Vallée de la mort

Certaines parties des Etats-Unis ont également subi une vague de chaleur importante, en particulier en Californie.

Selon l’OMM, des records ont été battus le 6 juillet à Chino (48,9°C) et Burbank (45,6°C), ou le 7 juillet à Van Nuys (47,2°C).

Le 8 juillet, la station de Furnace Creek, dans la Vallée de la mort, a mesuré 52°C. Une température inférieure aux 56,7°C du 10 juillet 1913, officiellement le record historique mondial mais qui est contesté par certains experts.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

La chaleur fait exploser des records partout dans le monde


Des périodes de canicules, nous en avons, mais je ne me souviens pas que cela durait si longtemps. Ailleurs aussi, il fait chaud et des records de chaleur historiques ont été enregistrés ainsi que certaines conséquences inusités
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La chaleur fait exploser des records partout dans le monde

 

Nous sommes loin d’être les seuls à ressentir une chaleur exceptionnelle. Un nombre extraordinaire de records historiques frappe d’autres régions de l’hémisphère Nord ces derniers jours. Ça chauffe !

36,6 °C. Le centre-ville de Montréal a atteint le 2 juillet sa température la plus haute JAMAIS mesurée en 147 ans ! Il fait chaud, oui, mais le Québec n’est pas le seul endroit à battre des records de ce genre. Depuis la fin juin, d’autres régions de l’hémisphère Nord comme les États-Unis, les îles britanniques ou encore le Moyen-Orient affichent aussi des valeurs historiques.

Autre conséquence inusitée, une usine de chocolat irlandaise a été forcée d’arrêter sa production car elle était dans l’incapacité de garder sa matière première à l’état solide.

Aux États-Unis, les vidéos d’oeufs cuits sur des capots de voiture ou des panneaux de signalisation fondus fleurissent sur les réseaux sociaux. La circulation automobile est également affectée : le ciment utilisé pour les routes a tendance à s’étendre. La pression engendrée est alors parfois trop intense et se traduit par des craquelures énormes : 

La nuit la plus chaude de l’Histoire

Le record qui a marqué les météorologues du monde entier ces derniers jours demeure celui de la nuit la plus chaude de l’Histoire. Le 28 juin dernier, la température de la ville omanaise de Qurayyat, dans la péninsule arabique, n’est pas descendue sous 42,6 °C…

Impossible d’associer une à une ces températures inédites au réchauffement climatique. Cependant, ce type d’épisodes extrêmes à l’échelle mondiale est amené à se répéter dans le climat en évolution, comme le rappelle The Washington Post.

https://www.meteomedia.com/

La NASA nous propose de prendre conscience de la hausse des températures depuis 1880 en 30 secondes


Pour mieux comprendre les changements climatiques, la NASA a préparé une vidéo de 30 petites secondes pour démontrer les hausses que la terre subit entre 1880 jusqu’en 2017.
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La NASA nous propose de prendre conscience de la hausse des températures depuis 1880 en 30 secondes

 

 

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Crédits : Capture YouTube / NASA Climate Change

par Brice Louvet

Difficile de comprendre le niveau de changement climatique qui affecte la Terre en ce moment. Mais le fait indéniable est que la planète subit un réchauffement à une échelle globale que nous, les humains modernes, n’avons jamais connu. Toutefois, il est possible de s’en rendre compte et de le voir de nos propres yeux dans cette récente vidéo publiée par la NASA.

En seulement 36 secondes, cette vidéo couvre l’histoire de la température de la surface de la Terre. Les données commencent en 1880, date à laquelle nous avons commencé à recueillir des enregistrements de températures, jusqu’en 2017, avec cette année-là les températures les plus chaudes jamais enregistrées, selon la NASA. L’agence américaine rassemble ses données sur la température de surface de la planète à partir d’un vaste réseau de 6 300 stations météorologiques, navires, bouées et bases de recherche situées en Antarctique.

Le code couleur est ici très simple. Au 19e siècle, et pour la première moitié du 20e siècle, les températures ont nettement fluctué à travers la carte : bleu dans certaines régions, orange et rouge dans d’autres où les zones sont devenues plus chaudes. Mais à partir des années 80, il y a un changement radical. Le globe se retrouve alors lentement submergé par les vagues de chaleur. Et la tendance s’intensifie au cours des cinq dernières années – de 2013 à 2017 – qui sont officiellement les cinq années les plus chaudes jamais enregistrées.

« Nous ne prévoyons pas des années record tous les ans, mais la tendance actuelle de réchauffement à long terme est assez claire », notait il y a quelques mois Gavin Schmidt, directeur de l’Institut Goddard de la NASA.

Cette dernière vidéo est une version mise à jour d’un visuel publié l’année dernière :

 

Comme vous pouvez également le voir dans la vidéo, le réchauffement ne s’effectue pas au même rythme selon les régions du monde, notamment à cause des phénomènes météorologiques tels qu’El Niño ou La Niña, avec un phénomène clairement plus marqué dans l’hémisphère nord, et plus particulièrement dans les régions polaires, qui sont donc en première ligne.

Source

http://sciencepost.fr/

Europe ► Le réchauffement de l’Arctique apporte froid et neige


L’hiver a été difficile a bien des endroits dans le monde. L’Europe entre autre y a gouter .. Les changements climatiques a beaucoup d’inconvénients et ce même si c’est le cas ici, des glaciers fondent plus vite les conséquences peuvent s’étendre a des kilomètres à la ronde
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Europe ► Le réchauffement de l’Arctique apporte froid et neige

Europe - Le réchauffement de l'Arctique apporte froid et neige

Le Montenegro a reçu, le 11 février dernier, 50 cm de neige, un record vieux de 50 ans.

©SAVO PRELEVIC / AFP

Agence France-Presse

WASHINGTON – La réduction des glaces dans l’océan arctique dû au réchauffement climatique pourrait expliquer les hivers fortement enneigés et froids de ces dernières années en Europe et dans certaines autres parties de l’hémisphère nord, révèle une étude américaine publiée lundi.

Depuis que la superficie de la banquise est tombée à un niveau record en 2007, des chutes de neiges nettement plus abondantes que la normale ont été observées dans de vastes régions nord-américaines, du continent européen et de la Chine, souligne-t-elle.

Durant les hivers 2009-2010 et 2010-2011, l’hémisphère nord a enregistré ses deuxième et troisième plus fortes accumulations de neige dans les annales.

Les données recueillies de 1979 -début des observations par satellites- à 2010 montrent une diminution d’un million de km2 (-29,4%) de la superficie des glaces de l’océan arctique en automne, soit près de deux fois la superficie de la France, précisent les scientifiques de l’Institut de Technologie de Géorgie (sud-est).

Cette diminution des glaces arctiques a correspondu à une couverture neigeuse hivernale nettement plus élevée que la normale dans le nord-est des Etats-Unis, le nord-ouest et le centre de l’Europe, ainsi que le nord de la Chine, ajoutent-ils.

«Notre étude démontre que la diminution des glaces de l’océan arctique est liée à des changements dans le circulation atmosphérique de l’hémisphère nord en hiver», souligne Judith Curry, présidente de l’Ecole des sciences atmosphériques et de la Terre à l’Institut de Technologie de Géorgie (Georgia Tech) et principal auteur de cette communication.

«Les modifications dans la circulation de l’air forment plus fréquemment des zones stagnantes de haute pression atmosphérique centrées sur l’Atlantique qui bloquent le flux d’air chaud venant d’ouest et provoquent un flux d’air polaire et de forte chutes de neige sur l’Europe» et le nord-est de l’Amérique du Nord, poursuit la chercheuse.

Les conclusions de cette étude, qui confortent celles d’autres recherches, pourraient être utilisées pour améliorer les prévisions météorologiques saisonnières, selon les auteurs.

Ces travaux paraissent dans la version en ligne des Annales de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datée du 27 février 2012.

http://fr.canoe.ca