Gare aux fruits et légumes toxiques!


Avec la belle saison et les fruits et légumes plus frais vont honorer nos tables. Il faut quand même faire attentions aux aliments toxiques, pas seulement pour les insecticides et pesticides, mais certains fruits et légumes développent leurs propres toxines pour lutter contre les insectes … et qui peuvent nous affecter.
Nuage

 

Gare aux fruits et légumes toxiques!

 

Gros plan sur une dizaine de fèves de haricots rouges déposées sur une table de métal.

Les haricots rouges peuvent contenir de la phytohémagglutinine, une toxine pouvant causer des problèmes de santé chez les humains. Photo : Radio-Canada

Avec la belle saison, le retour de nombreux aliments saisonniers nourrit notre enthousiasme. Comme pour la cuisson de la viande, des précautions importantes s’imposent avant de consommer certains fruits et légumes, faute de quoi ils peuvent nous rendre malades.

Un reportage d’Alain Roy de L’épicerie

Certains fruits et légumes contiennent naturellement des toxines pour se défendre contre les insectes et des micro-organismes ravageurs.

C’est le cas des crosses de fougères, appelées aussi têtes de violon.

Pour éviter de sérieux problèmes de digestion, la chimiste Anne-Marie Desbiens recommande deux ou trois séquences de trempage et de rinçage, suivies d’une cuisson à la vapeur d’au moins 10 à 12 minutes avant de rincer une dernière fois pour enfin les dorer à notre goût.

Des crosses de fougères, aussi appelées têtes de violon, dans un panier sur une table de bois.

Des têtes de violon Photo : Radio-Canada

« C’est la même chose pour les haricots rouges secs, poursuit-elle. Ils contiennent des phytohémagglutinines, une toxine qui peut créer des nausées très sévères, des vomissements et de la diarrhée intense chez l’humain. »

Pour s’en débarrasser, « il faut absolument les faire tremper au moins 5 heures, jeter l’eau, et ensuite les faire cuire une bonne demi-heure » indique Anne-Marie Desbiens, qui ajoute que les haricots rouges en conserve ne posent quant à eux aucun problème, puisqu’ils sont déjà cuits.

Cuire avant de râper

La récente popularité des spiraliseurs, ces appareils qui servent à transformer légumes et fruits en fines spirales et rubans, a causé plusieurs intoxications aux betteraves crues l’année dernière.

Au Québec seulement, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) a recensé 80 intoxications déclarées.

« Chez certaines personnes, des vomissements intenses surviennent dans les minutes qui suivent l’ingestion, prévient Mme Desbiens. Si on tient à manger [les betteraves] râpées ou en spirales, il faut quand même les cuire. »

Un des aliments les plus consommés qui soit – mais dont il faut aussi se méfier – est la pomme de terre… verte!

« Quand la pomme de terre est exposée à la lumière, elle crée de la chlorophylle, qui donne la couleur verte. La chlorophylle n’est pas à craindre, mais la lumière va aussi faire sécréter à la patate des glycoalcaloïdes, dont la solanine et la chaconine. Ces molécules-là sont des toxines que la cuisson ne détruit pas. Il faut donc absolument éplucher la pomme de terre de façon à enlever complètement toute trace de vert. »

Gros plan sur une pomme de terre en train de se faire éplucher.

Il faut éplucher les pommes de terre vertes pour éviter les glycoalcaloïdes. Photo : Radio-Canada

Il faut aussi se méfier des tomates vertes qui « contiennent des tomatines, poursuit Mme Desbiens. Cette toxine va créer des effets semblables à ceux causés par les toxines qu’on trouve dans les pommes de terre qui ont commencé à verdir. Le mûrissement va faire disparaître la tomatine; donc il est important d’attendre qu’elle soit bien rouge. »

Depuis quelques années, on a aussi vu des cas de plus en plus fréquents d’intoxication aux noix de pin.

La cause précise demeure inconnue, mais cette intoxication provoque un goût d’amertume qui envahit la bouche pour quelques jours.

« La même chose peut se produire avec les carottes et le panais, ajoute Mme Desbiens. Si on range ces deux légumes-là à côté de fruits qui dégagent de l’éthylène comme les bananes, ce gaz éthylène là va provoquer la sécrétion d’isocoumarine dans la carotte, puis de xanthotoxine dans le panais. Ces deux molécules vont créer de l’amertume en bouche. »

Avec les premières chaleurs de juin arrive aussi la rhubarbe.

Ce n’est pas d’elle qu’il faut se méfier, mais de ses feuilles! On ne les mange pas, mais Anne-Marie Desbiens nous prévient quand même que celles-ci contiennent des oxalates, des anthraquinones.

« Ces molécules peuvent provoquer des effets sévères comme des nausées, des vomissements, des crampes, des convulsions et si on en mange en grande quantité, de rares cas de décès. D’ailleurs, on peut faire bouillir les feuilles, recueillir le liquide et le pulvériser sur vos fleurs de jardin comme insecticide naturel », suggère-t-elle.

https://ici.radio-canada.ca

Le Saviez-Vous ► Top 10 des expressions culinaires françaises


Des expressions qui ont un lien avec des aliments, il en a juste une que je n’ai jamais entendu, celle du sucre
Nuage

Top 10 des expressions culinaires françaises

Crédits : Pixabay

Reconnus comme de fins gourmets dans le monde entier, les Français ont même intégré leur goût pour la cuisine dans leurs expressions quotidiennes. Fort de cette découverte, nous avons décidé d’en savoir davantage sur les plus sollicitées. Alors, d’où vient l’idée de pleurer comme une madeleine ? Pourquoi est-ce la fin des haricots quand rien ne va plus ? Pourquoi est-ce dans les pommes que nous tombons lors d’un malaise ?

1) Pleurer comme une madeleine

Crédits : Pixabay

Il faut remonter au début de notre ère pour retracer son origine. Cette expression nous vient de la Bible, et plus précisément, de l’histoire de Marie la Magdaléenne (Marie-Madeleine), une ancienne prostituée qui confessa ses péchés à Jésus. Envahie par la tristesse, elle aurait pleuré à chaudes larmes, toutes les larmes de son corps. « Pleurer comme une Madeleine » ne fait donc pas référence à cette pâtisserie moelleuse, mais bien à une personne aux pleurs perçus comme excessifs.

2) Rouge comme une tomate

Crédits : Pixabay

Apparue dès 1690, elle fait référence à la couleur rouge qui teinte parfois les jours d’un individu lorsqu’il est en proie à une vive émotion, telle que la colère, la timidité ou encore, le sentiment amoureux. L’évidence du rouge de la tomate, un rouge marquant, en fait l’exemple même de la couleur.

3) Tomber dans les pommes

Crédits : Pixabay

L’expression serait apparue en 1889, l’origine reste toutefois incertaine. Elle viendrait de la déformation du terme pâmes (tomber en pâmoison, s’évanouir). Cependant, ce terme n’est plus employé depuis le XVe siècle, alors la déformation reste peu plausible. Une autre explication, plus crédible, viendrait de George Sand. Pour décrire à Madame Dupin qu’elle se trouvait dans un état de fatigue avancée, elle écrivit « être dans les pommes cuites ».

4) Raconter des salades

Crédits : Pixabay

Cette expression date du XIXe siècle et se base sur une métaphore. Une salade, soit un assortiment d’ingrédients, est associée à un ensemble de ragots qui, alliés à un peu d’humour, peuvent passer pour vrais. « Raconter des salades » signifie alors raconter des balivernes.

5) Être le dindon de la farce

Crédits : Pixabay

Il existe plusieurs explications pour justifier de l’origine de cette expression. La première fait un parallèle avec les « farces » au Moyen-âge, c’est-à-dire, les intermèdes comiques des spectacles. Les pères un peu crédules de certaines pièces étaient, à cette époque, surnommés les « pères dindons ». Un personnage alors dupé par sa progéniture était appelé le « dindon de la farce ».

Une seconde explication, vient d’un spectacle forain Le Ballet des dindons joué à Paris entre 1739 et 1844. Les dindons étaient posés sur une plaque métallique chauffée de manière progressive et la situation faisait alors danser les dindons, qui évitaient ainsi de se brûler les pattes. Il s’agissait d’une farce cruelle mais qui plaisait à l’époque aux spectateurs. Néanmoins, le lien avec le fait de duper n’est pas évident.

La dernière explication, et certainement la meilleure, revient au fait de plumer un dindon. Il se fait duper. Puis, étant souvent servi farci, il n’y a plus qu’un pas à faire pour retrouver l’origine de l’expression.

6) Ramener sa fraise

Crédits : Pixabay

Il s’agit d’une expression argotique émanant du début du XXe siècle. À l’origine elle signifiait « ronchonner », puis son sens a évolué pour qualifier une personne qui intervient de façon inappropriée dans une conversation. La fraise étant utilisée pour représenter la taille d’une personne approchant.

7) La fin des haricots

Crédits : Pixabay

Cette expression est une métaphore, datant du Moyen-âge, signifiant que rien ne va plus. Elle ferait écho aux situations précaires de personnes à cette époque, lorsqu’ils n’avaient plus assez d’argent pour se nourrir, payer des fèves ou même des haricots (les aliments les moins onéreux de l’époque).

Par extension, l’expression est utilisée pour parler d’une situation critique, lorsque l’on perd tout espoir.

8) Casser du sucre sur le dos de quelqu’un

Crédits : Pixabay

L’expression est apparue au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, pour signifier le fait de raconter des mensonges sur quelqu’un alors qu’il est absent. Pour les brigands, à cette époque, elle signifiait « dénoncer ». Elle ferait également référence au terme « sucrer » soit, maltraiter.

9) La moutarde me monte au nez

Crédits : Pixabay

Faisant référence à la sensation de manger de la moutarde un peu trop piquante, elle signifie être particulièrement en colère. Nous avons tous en mémoire l’émotion provoquée par ce condiment, parvenant même à nous tirer quelques larmes.

10) On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre

Crédits : Pixabay / Steveb

Dérivé de l’expression « on prend plus de mouches avec du miel qu’avec du vinaigre » datant du XVIIIe siècle. Elle signifie que pour amadouer quelqu’un, il vaut mieux être doux et sympathique (comme le miel) qu’acide (comme le vinaigre).

http://lesavaistu.fr

Le Saviez-vous ► Savez-vous distinguer un fruit d’un légume?


Si vous pensiez bien connaitre les fruits et légumes conventionnels et bien, vous seriez bien surpris que ce que vous pensiez fût des légumes sont en fait de l’autre camp
Nuage

 

Savez-vous distinguer un fruit d’un légume?

 

Vous pensez savoir reconnaître un fruit d’un légume ? Vous risquez d’être surpris !

« Techniquement », le fruit est toujours le produit d’une fleur. C’est l’organe comestible des plantes à fleurs qui succède à la fleur et protège les graines, noyaux ou pépins en son sein.

Le légume quant à lui, provient d’une plante potagère et se présente sous des formes variées : Feuilles (salade, épinard, chou), tubercules ou racines (pommes de terre, carottes, radis), bulbes (oignons, échalotes), germes (soja), tiges ou pousses (asperges, poireaux, bambous), graines (pois chiches, lentilles)…

Le haricot vert : fruit ou légume ?

Si on a tendance à le cataloguer « légume », du fait qu’il ne soit pas sucré, le haricot vert est bien un FRUIT, tout comme la tomate, l’avocat, l’aubergine, le poivron, les piments, le concombre, la courgette ou encore l’olive.

 

http://agriculture.gouv.fr/

5 TRUCS À FAIRE AVEC LES HARICOTS SECS


Les légumineuses font partie d’une bonne alimentation équilibrée et sont un substitut très intéressant à la viande .. Mais on peut faire plus …  des petits trucs économiques ici sont proposés
Nuage

 

5 TRUCS À FAIRE AVEC LES HARICOTS SECS

 

En plus d’être une bonne source de protéines, les haricots secs peuvent vous servir un peu partout dans la maison. Découvrez 5 usages insolites de ces légumineuses!

Tiré de: produits ordinaires, usages extraordinaires

1. Soulagez vos courbatures

Mettez des haricots secs dans un sac à chaussures en tissu, un bas ou un mouchoir noué serré. Réchauffez-les au four à micro-ondes de 30 à 60 secondes, à puissance maximale. Laissez refroidir 1 ou 2 minutes, et appliquez cette compresse à l’endroit douloureux.

2. Restaurez une peluche

Retirez le rembourrage de la peluche usé et remplacez-le par des haricots secs. Cela devrait réveiller l’intérêt de votre enfant pour son vieux compagnon.

3. Remplacez des pièces de jeu manquantes

Aux petits chevaux comme au Monopoly, les haricots secs font d’excellentes pièces de remplacement.

 

4. Fabriquez une petite balle

Versez deux poignées de haricots secs dans un bas. Faites un nœud au plus près des haricots. Coupez ce qui dépasse à environ 2,5 cm du nœud. Votre balle de jonglage est prête : testez votre adresse, malaxez-la pour vous déstresser ou faites travailler les muscles de vos mains.

5. Décorez une citrouille d’Halloween.

Votre lampion fera encore plus peur si vous collez des haricots secs à la place des yeux et des dents.

http://selection.readersdigest.ca