Si vous avez souvent la diarrhée en vacances, c’est peut-être à cause de votre groupe sanguin


 

Partir en vacances à l’étranger est excitant, mais quand on est atteint de le tourista, cela est moins drôle. Il semble que devant la bactérie Escherichia coli que ceux du groupe sanguin A et AB sont plus suceptible d’avoir une bonne gastro-entérite aigue. Sachant cela, il pourrait aider pour élaborer un vaccin qui serait utile pour les vancanciers mais aussi pour les pays en voie de développement.
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Si vous avez souvent la diarrhée en vacances, c’est peut-être à cause de votre groupe sanguin

 

Toilettes sauvages | La Chachalaca Fotografía via Flickr CC License by

Toilettes sauvages | La Chachalaca Fotografía via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur Journal of Clinical Investigation, Science News

Et de la bactérie Escherichia coli.

Complainte de l’été, course de Tokyo, danse aztèque, ventre de Delhi, maladie de la mer Rouge… Selon les langues et les pays, la tourista a plusieurs noms, mais elle reste toujours cette sale diarrhée qu’un vacancier sur deux ou sur trois chope lorsqu’il se rend à l’étranger. Dans la grande majorité des cas, cette gastro-entérite aiguë est causée par la bactérie Escherichia coli et de récents travaux scientifiques montrent que nous ne serions pas tous égaux face au pathogène.

Selon une étude publiée le 17 mai dans le Journal of Clinical Investigation, les individus de groupe sanguin A auraient ainsi près de deux fois plus de risques d’être touchés. Pourquoi? Parce que la bactérie secrète une protéine qui se fixe aux molécules de sucre présentes dans les cellules sanguines de type A et absentes chez celles de type O ou B. Des molécules que l’on retrouve aussi dans vos intestins, si vous êtes de ce groupe sanguin A, et qui offrent à la bactérie un point d’ancrage pour larguer ses toxines.

Dans l’expérience des chercheurs de l’université Johns Hopkins, 106 volontaires ont dû boire de l’eau contaminée par une souche bactérienne isolée sur un malade du Bangladesh. Cinq jours plus tard, 81% des individus de groupe A et AB étaient atteints de tourista, contre une personne sur deux chez les groupes O ou B. Qu’on se rassure: tous les cobayes ont été soignés aux antibiotiques et pètent aujourd’hui la forme.

Une découverte qui pourrait contribuer à la conception d’un vaccin ciblant spécifiquement la protéine bactérienne. Un vaccin qui ne rendrait pas des services qu’aux touristes: dans les pays en voie de développement, Escherichia coli fait partie des premières causes de la malnutrition infantile et des problèmes de croissance qui peuvent en découler.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Don de sang : 35 ans plus tard, les répercussions d’un communiqué


Cela s’est passé au Canada quand le Sida est apparu dans le pays. Bien qu’on ne savait pas grand chose de cette maladie, la Croix-Rouge du Canada a stigmatisé la communauté haïtienne sans raison logique. Tout drogué, ceux atteint de VIH/Sida, les homosexuels ainsi que les Haïtiens ne devaient pas faire des dons de sang. C’est comme dire que les noirs sont porteurs de Sida. Vous imaginez la méfiance des personnes qui voulaient un logement ou n’importe quoi d’autres … ? Alors qu’il y a des maladies génétiques qui ont besoin de transfusion sanguine avec un même bagage génétiques causaient un réel problème dans les banques de sang. Aujourd’hui, encore … Cette stigmatisation a encore des effets négatifs parmi les plus vieux, les uns restant avec leurs préjugés, les autres avec une blessure profonde
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Don de sang : 35 ans plus tard, les répercussions d’un communiqué

 

Communiqué du 10 mars 1983 de la Croix-Rouge canadienne demandant à certaines personnes et communautés de ne pas donner leur sang.

Communiqué du 10 mars 1983 de la Croix-Rouge canadienne demandant à certaines personnes et communautés de ne pas donner leur sang. Photo : Courtoisie: Viviane Namasté

En 1983, la Croix-Rouge canadienne publie un communiqué déconseillant aux homosexuels, aux héroïnomanes et aux Haïtiens de donner leur sang. Trente-cinq ans plus tard, le souvenir de cette époque est toujours douloureux pour des Haïtiens vivant au Canada, l’impact s’est même fait sentir dans le programme du don du sang.

Un texte de Marie-Laure Josselin

Marlène Rateau ne peut oublier ce 10 mars 1983, lorsque les médias parlent de cette mystérieuse maladie pour évoquer le communiqué de la Croix-Rouge canadienne qui fait le lien entre le VIH/sida et la communauté haïtienne à laquelle Marlène appartient.

« De la colère, de la colère, raconte en grinçant les dents celle qui a été infirmière puis enseignante. Je me disais que ce n’est pas possible que je vive dans un pays de droits et que les droits soient bafoués par nul autre qu’un organisme international! »

Marlène Rateau, ancienne infirmière et enseignante

Marlène Rateau, ancienne infirmière et enseignante Photo : Radio-Canada/Marie-Laure Josselin

Le premier cas officiel du sida avait été signalé au Canada en 1982. Un an plus tard, 27 autres cas avaient été répertoriés.

Emboîtant le pas aux États-Unis, la Croix-Rouge canadienne cible alors trois communautés et leur demande de ne pas donner leur sang.

Pour la communauté noire, c’est le choc. Sur la place publique, la visibilité de leur couleur de peau les associait à la maladie.

La stigmatisation était grave aussi pour les autres, mais ils pouvaient se diluer dans la population. Mais nous? 1983, pour les Noirs, c’était : « Il a probablement le sida, je ne m’assoirai pas à côté de lui dans l’autobus, car je ne veux pas attraper ce mal. » C’était épouvantable!

Marlène Rateau

Même dans les hôpitaux, le personnel venait chercher les collègues d’origine haïtienne « pour leur dire : tu devrais t’occuper de ce patient, il a ta maladie. Ça arrivait », raconte Marlène Rateau.

« Plein de gens m’ont dit cela », confirme Viviane Namasté, titulaire de la Chaire de recherche sur le VIH/sida et la santé sexuelle à l’Université Concordia.

Depuis cinq ans, elle s’intéresse à ce sujet. Et elle aussi, elle a entendu plusieurs histoires, notamment celles de locataires potentiels qui demandaient au propriétaire de logement où il y avait eu des Haïtiens de le désinfecter au complet.

Les gens pensaient que le sida était comme une maladie contagieuse, facile à attraper. Et c’est la compréhension de la maladie à ce moment : comme un petit rhume que l’on peut attraper. Pour se protéger, la personne allait s’éloigner physiquement de la personne soupçonnée d’être infectée. Viviane Namasté, titulaire de la Chaire de recherche sur le VIH/Sida et la santé sexuelle à l’université Concordia

Pourtant, à l’époque, on ne sait quasiment rien sur le virus. La Croix-Rouge ne publie qu’en 1984 un dépliant où il est question de sida, mais il ne fait mention ni des signes ni des symptômes. Ce qui ne l’empêche pas de publier deux communiqués dans l’année 1983 demandant à certaines communautés d’éviter de donner leur sang, et ce, même si la communauté haïtienne l’alertait sur cette stigmatisation.

On ne ciblait pas des personnes pour leur comportement ou à cause d’une pratique, mais selon leur nationalité. Le communiqué a été reçu comme une insulte et une blessure qui a marqué les gens.

« Aujourd’hui encore, je ne leur pardonne pas », répète Marlène Rateau.

À l’époque, elle tentait d’organiser des collectes de sang afin de soulager les patients atteints d’anémie falciforme, une maladie du sang qui touche majoritairement la communauté noire.

Pour exprimer la douleur que représente l'anémie falciforme, une maladie du sang, on pourrait prendre l'exemple du piment. Ça brûle, pique, c'est chaud dans tout le corps car la douleur peut débuter à un doigt, un bras, une jambe.

Pour exprimer la douleur que représente l’anémie falciforme, une maladie du sang, on pourrait prendre l’exemple du piment. Ça brûle, pique, c’est chaud dans tout le corps car la douleur peut débuter à un doigt, un bras, une jambe. Photo : Radio-Canada/Marie-Laure Josselin

Selon l’association d’anémie falciforme du Québec, la maladie est plus répandue que toute autre maladie génétique. Une personne de race noire sur 10 en a le gène et un enfant sur 400 de la communauté à risque en est atteint. Les transfusions sanguines sont nécessaires pour soulager les patients, faute de remèdes.

On ne peut pas transfuser uniquement sur la base du groupe sanguin, il faut aller au-delà, sinon la personne peut faire des réactions. C’est plus facile de trouver du sang compatible chez les personnes qui partagent le même bagage génétique, d’où l’importance d’encourager les gens de la communauté noire à donner du sang, car c’est un vrai besoin. C’est crucial! Wilson Sanon, président de l’association d’anémie falciforme du Québec.

Fin des années 70, lors de ces collectes, Marlène Rateau avait déjà du mal à trouver beaucoup de donneurs, « et 1983 est arrivé et a tout bousillé ».

Un an plus tard, le Comité consultatif national sur le sida a aussi distribué 200 000 exemplaires d’un dépliant faisant encore une fois le lien entre le sida et les trois communautés.

On ne parlait pourtant pas dedans de port de préservatif et on pouvait y lire que si vous ne faisiez pas partie de ces groupes, vous ne courriez presque aucun risque de contracter le sida.

Les membres de la communauté haïtienne ont rué dans les brancards pour essayer de comprendre.

« Pourquoi, pourquoi alors qu’il y a encore tant de questionnements, cibler une communauté entière? »

« Les traces de cette blessure existent toujours, assure Viviane Namasté. Les gens m’ont dit qu’ils en avaient parlé à leurs enfants et leurs petits-enfants. C’est sûr qu’il y a eu un transfert générationnel de cette histoire. »

Marlène, comme d’autres, n’a pas encouragé ses enfants à donner leur sang. Le traumatisme est trop grand…

Peut-être, ose-t-elle avancer, que les jeunes peuvent passer par-dessus, mais « pas une vieille comme elle ». Sans ce communiqué, elle l’assure, elle aurait inculqué ce « geste de générosité » à sa famille.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

Le Saviez-Vous ► Les moustiques préfèrent certains groupes sanguins


Les moustiques ont tout comme nous des préférences en guise de nourriture. Ces insectes préfèrent certains groupes sanguins que d’autres. Cela ne veut pas dire qu’une catégorie de personnes ne servira pas de repas, car il y a bien sûr d’autres facteurs .. Comme par exemple, je suis du groupe A, (le groupe moins apprécié par les moustiques) comme mes enfants, mais quand j’allais en promenade avec mon plus jeune dans des lieux boisés, c’est lui que les moustiques dégustaient en plus grand nombre
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Les moustiques préfèrent certains groupes sanguins

 

 

Le saviez-vous ? Le moustique ne s’attaque pas à tous les individus de la même façon ! Certains attributs chez l’être humain permet de déterminer si oui ou non, il est bon pour le moustique : chaleur du corps… Le groupe sanguin a aussi sa part à jouer dans le choix de la prochaine victime.

Les moustiques et les groupes sanguins

Les moustiques ne s’attaquent pas à vous sans raison  : ils cherchent à se nourrir des protéines présentes dans votre sang. Si vous avez vos propres préférences pour vous alimenter en protéines, sachez qu’il en est de même pour les moustiques. Le moustique a ses petites habitudes en la matière, et elles dépendent de votre groupe sanguin !

Les moustiques préfèrent le groupe sanguin O

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Groupe O

Une étude révèle ainsi que leur préférence va vers le groupe O. Si vous faites partie de ce groupe, il y a donc de fortes chances pour que les moustiques s’attaquent à vous en priorité. Il est aussi à noter que les moustiques ne feront pas de différentiation entre deux personnes appartenant au groupe O.

Groupe A

Vous avez 2 fois moins de chances de les attirer qu’une personne appartenant au groupe O. Une personne de groupe sanguin A aura donc moins de piqûres qu’une personne appartenant au groupe O ou B.

Groupe B

Le groupe B présente un risque intermédiaire.

Comment les moustiques repèrent-ils votre groupe sanguin ? Sachez que c’est votre peau qui vous trahit : les glucides sécrétaient à travers la peau vous trahissent en agissant comme produits chimiques similaires à du sucre selon le type de peau.

Une étude à prendre avec des pincettes puisque d’autres facteurs jouent aussi dans le choix des prochaines victimes des moustiques.

 

https://www.consoglobe.com

Le Saviez-Vous ► 5 choses que vous ne saviez pas sur le don du sang


Ceux qui peuvent donner du sang, ne devraient pas hésiter d’aller aux collectes de sang. Leurs dons peuvent sauver beaucoup de vie et en plus, cela a un impact positif pour le donneur
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5 choses que vous ne saviez pas sur le don du sang

 

1) Donner son sang est bon pour la santé

Pour bien fonctionner, le cœur a besoin d’un certain débit et volume sanguin. D’après le site Blood Flow Online, donner son sang régulièrement aide à réduire l’épaisseur du sang et lui permet de s’écouler plus facilement dans les vaisseaux sanguins pour atteindre le cœur. Donner son sang peut réduire aussi le risque de développer certains cancers. En effet, le don contribue à réduire les réserves de fer (c’est pourquoi les anémiques ne peuvent pas donner) et réduit ainsi la quantité de dommages causés par les radicaux libres dans le corps.

2) Un homme a sauvé 2 millions de bébés grâce à son sang

Une personne qui donne son sang régulièrement peut sauver environ 1 000 vies au cours de son existence. Mais l’Australien James Harrison a réussi à en sauver 2 millions à cause de son sang d’un type très rare. En effet, il contenait des niveaux élevés d’un anticorps spécifique utilisé pour soigner les cas de maladie hémolytique du nouveau-né.

3) Les dons aident les patients atteints d’un cancer

Les produits sanguins sont prescrits principalement pour les hémorragies (accouchement, intervention chirurgicale ou accident) et pour les cancers et maladies du sang. Le traitement de ces maladies nécessite, selon les cas, des transfusions régulières et en grandes quantités. De plus, le traitement par chimiothérapie entraîne une destruction des cellules de la moelle osseuse, à l’origine des cellules sanguines. L’organisme ne pouvant plus les renouveler, il a besoin de transfusions de plaquettes et de globules rouges.

4) Les besoins augmentent pendant les vacances

Nos journées sont bien remplies avant les vacances d’hiver ou d’été, et le don du sang n’est plus une priorité. Le sang ne peut pas être conservé très longtemps (5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges), c’est pourquoi les réserves de l’EFS diminuent pendant ces périodes pourtant cruciales car le nombre d’accidents de la route a tendance à augmenter.

5) Le type 0+ est le plus demandé

Bien que tous les groupes sanguins soient nécessaires et bienvenus, les personnes 0 positives sont celles dont le sang est le plus demandé. Ce groupe étant le plus répandu, il est plus susceptible d’être transfusé, rappelle le site Medical Daily.

Auteur:  Elena Bizzotto

http://www.santemagazine.fr/

Allergies alimentaires, vaccins, groupe sanguin… 13 choses à savoir sur votre santé à l’âge adulte


Un petit aperçu des choses que nous devons savoir pour mieux gérer notre santé et répondre aux questions des médecins
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Allergies alimentaires, vaccins, groupe sanguin… 13 choses à savoir sur votre santé à l’âge adulte

 

 

Par Lindsay Holmes

 

Quand vous êtes enfant, la vie est simple. Vous devez faire la sieste à certaines heures. Vous pouvez manger des cochonneries sans qu’on vous en fasse le reproche. Sans oublier l’un des avantages les plus sous-estimés : ceux qui s’occupent de vous vous conduiront à vos rendez-vous.

Mais maintenant que vous êtes devenu adulte (même si vous n’avez pas encore l’impression de l’être), vous avez laissé derrière vous l’époque où vous ne vous souciiez pas de savoir quand vous aviez pris une douche ou vous vous étiez lavé les dents pour la dernière fois.Voici 13 choses que vous devez savoir sur votre santé maintenant que vous êtes sorti de l’enfance.

1. Votre groupe sanguin.

Vous êtes du groupe A? O? Le savoir vous permet d’appréhender votre état de santé. Comme le rapporte le Reader’s Digest, des études suggèrent qu’il existe un lien entre certains groupes sanguins et une légère augmentation des risques de maladies cardiaques, par exemple. Il est en outre important de garder ce type d’informations essentielles dans un coin de votre tête au cas où un médecin vous le demanderait.

2. L’activité physique que vous pratiquez.

Vous pratiquez la méthode Pilates? Du vélo dans une salle de sport? Du yoga? Le type de sport importe peu, du moment que vous faites de l’exercice. Cela permet non seulement de se maintenir en bonne santé physique, mais c’est également bon pour le moral. Selon des études, le sport (ne serait-ce qu’une petite balade) aurait une influence positive sur notre humeur, réduirait les risques de maladies cardiovasculaires et bien plus encore.

3. Vos antécédents familiaux.

Votre bagage génétique est une information cruciale pour mieux vous connaître et ainsi savoir à quels signes porter une attention particulière. Votre grand-mère a eu un cancer du sein? Votre oncle était toxicomane? Toute information est bonne à prendre, notamment si vous êtes à la recherche d’un nouveau médecin. Lors d’une première consultation, un professionnel de la santé vous demandera sans doute s’il y a eu des cancers, des maladies cardiaques ou des problèmes psychologiques dans votre famille. Alors, autant vous y préparer.

4. La détection des grains de beauté et les problèmes de peau.

On estime qu’environ 73 000 nouveaux cas de mélanomes, le plus grave des cancers de la peau, seront diagnostiqués en 2015. Les individus concernés sont de plus en plus nombreux chez les moins de 40 ans. Un dermatologue peut vous faire un bilan complet afin de vérifier qu’il n’y a aucun souci. Mieux vous connaîtrez votre corps, plus vous serez capable de remarquer un quelconque changement et de tirer le signal d’alarme.

5. La surveillance de votre tissu mammaire.

L’autopalpation est le meilleur moyen de dépister de manière précoce un cancer du sein. Selon l’American Cancer Society, il est conseillé de surveiller toute grosseur ou anomalie mammaire dès l’âge de 20 ans (précisons que les hommes doivent également faire attention à ces signes précurseurs, le cancer du sein pouvant toucher les deux sexes.)

6. Vos allergies.

Cela ne concerne pas uniquement les personnes victimes d’allergies sévères au printemps ou quand elles goûtent un nouveau plat. Il existe plusieurs niveaux de gravité. Qui plus est, certaines allergies apparaissent avec l’âge. La meilleure façon d’agir est de consulter de temps à autre un médecin afin de vérifier que votre système immunitaire supporte toujours le chat de votre colocataire ou le pollen dans l’air. Pour vous prémunir des allergies, mieux vaut être au fait des traitements disponibles et rester attentif à la nourriture ou tout ce qui peut provoquer chez vous une réaction allergique.

7. Ce qui vous détend quand vous êtes stressé.

Pour les uns, c’est un long jogging. Pour les autres, un coup de fil à leur mère. Ce qui vous soulage lorsque vous êtes stressé est aussi ce qui vous permet de vous sentir bien. Des études ont démontré que l’excès de stress pouvait entraîner des problèmes cardiaques ou d’autres soucis de santé. En panne d’idées? Jetez un œil à cette liste de conseils pour déstresser.

8. Vos carences en vitamines.

Vous pouvez vous sentir bien, même si votre corps est en manque de quelque chose. Des carences peuvent avoir des conséquences sérieuses. Un manque de fer, par exemple, peut être un signe d’anémie et les carences en vitamine D sont associées à des problèmes psychologiques. Consultez votre médecin pour vous assurer que vous ingurgitez suffisamment de vitamines, dans l’idéal au cours des repas. Dans le cas contraire, un complément alimentaire pourra vous être prescrit.

9. Le bon médecin.

L’attitude d’un médecin au chevet du patient est un élément clé dans le choix d’une personne de confiance. Si vous n’êtes pas détendu, il vaudra mieux trouver quelqu’un qui vous corresponde davantage et qui vous mettra à l’aise (au final, l’objectif est d’aller voir le médecin et non pas de l’éviter). Cela ne s’applique pas uniquement aux généralistes, mais également aux thérapeutes, gynécologues, dentistes, etc.

10. Vos allergies alimentaires.

Que la caféine ait des effets négatifs sur vous peut avoir l’air de la pire des injustices. Mais il est indispensable de savoir quelle est l’influence de ce genre de substances sur votre bien-être ou votre comportement. Il en va de même pour l’alcool. La vie d’étudiant n’a (malheureusement) qu’un temps. Le moment est venu pour vous de connaître vos limites.

11. Une connaissance de base de l’assurance maladie.

CPAM, franchise, déduction: à elle seule, cette terminologie peut vous donner mal à la tête. Prenez le temps de vous documenter afin de mieux comprendre le fonctionnement de votre assurance maladie. Ce sera d’autant plus facile quand vous chercherez un spécialiste et d’autant moins étonnant au moment de mettre la main au portefeuille à la fin d’une consultation.

12. Les vaccins pour lesquels vous êtes à jour.

J’espère que la réponse est « tous ». Savoir contre quoi vous avez été vacciné vous sera utile, mais cela aidera aussi votre médecin à savoir quelle dose ou rappel vous prescrire. Des maladies comme la méningite sont mortelles, alors qu’elles peuvent tout à fait être évitées grâce à un vaccin.

13. La quantité de sommeil nécessaire à votre corps.

Il est recommandé de dormir au moins sept à neuf heures par nuit. Cela dit, chaque organisme réagit différemment. Et l’heure à laquelle vous allez vous coucher doit aussi être prise en compte. Vous devez aller au lit à 22h pour être sûr d’être dans les bras de Morphée à 23h? Faites ce qui est bon pour vous.

En fin de compte, vous savez mieux que quiconque comment fonctionne votre organisme. Être en accord avec votre corps et votre esprit? C’est cela, devenir adulte.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Révélation sur les moustiques


Le beau temps est enfin arrivé, le soleil, un peu plus de chaleur et bien sûr, les moustiques. Que serait l’été sans les moustiques ? J’ai vue le premier maringouin de la saison dans ma maison … Pas trop gêné le moustique !  Bref, les moustiques semblent préférer certaines personnes plus que d’autres. Mais, si vous tenez vraiment à vous faire piquer cette été, il est toujours possible de prendre certaines habitudes …
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Révélation sur les moustiques


Vous ne ratez jamais un camping et pour cause, vos potes vous invitent constamment ? Logique, vous attirez tous les moustiques dans un rayon de 50 mètres. Félicitations, vous faites partie de ces 20% de ‘privilégiés’.

La chimie ! Voici la réponse à ces sempiternelles piqûres de moustique. Chaque être humain dispose d’un métabolisme et d’une chimie qui lui est propre, à l’image d’une empreinte digitale. En fonction de ceci votre pouvoir d’attractivité envers le moustique est plus ou moins faible.

Voici quelques découvertes intéressantes :

Les moustiques préfèrent le sang de type O.

La plupart des gens sécrètent des substances qui permettent aux moustiques d’identifier le type de sang avant qu’ils ne mordent. Les moustiques sont presque deux fois plus susceptibles de se poser sur les diabétiques de type 0 sang que ceux de type A, selon une étude japonaise.

Arrêtez de boire de la bière

Une seule bière peut renforcer considérablement votre risque d’être piqué… Du coup, on vous conseillera de lui préférer le champagne… Oui, on sait, c’est dur.

Le moustique garou

La bestiole et ses congénères sont 500 fois plus actifs quand la lune est pleine. Au passage, les moments les plus à risque sont le crépuscule et l’aube. Aussi évitez de l’appâter en tendant les bras à ces périodes.

Otez vos chaussettes

En tant que scientifique courageux, Bart knols a découvert que les chaussettes sales et donc leur fumet, attiraient irrémédiablement les moustiques. De ce fait, cela fonctionne également pour les fromages odorants, qu’il est de tout façon conseillé de laisser en dehors de la tente.

Madame est enceinte ?

Surprise ! Le moustique, lui, le sait, il est pire qu’un test de grossesse. D’ailleurs il se délecte deux fois plus de femmes enceintes plutôt que d’autres. Pourquoi ? Les femmes enceintes expirent 21% plus fort, or les moustiques sont attirés par l’humidité et le dioxyde de carbone contenus dans leur souffle. De même pour la chaleur, la température du ventre est d’environ un degré supérieur. Les hormones sécrétées pourraient aussi être coupables, mais sans preuve formelle.

Ne courrez pas.

Non, ne courrez pas, ne faites pas de sport (chouette hein !). En suant, vous serez plus attirant et expulserez plus de dioxyde, combo parfait pour attirer les bébêtes. Vous doutez, le risque de piqûres diminuera pourtant de 50%.

Ils préfèrent des vêtements sombres.

Oui, les moustiques aiment la mode… Allez savoir, quoi qu’il en soit, voici leurs critères de prédilection : Noir (le plus attrayant), le rouge (très attractif), gris et bleu (neutre), kaki, vert  et jaune (moins attrayant).

Si vous souhaitez vous faire piquer, voici donc la marche à suivre… Faites une grosse heure de sport et enfilez vous quelques bières un soir de pleine lune. Ne lavez pas chaussettes qui seront noires ou rouges et essayez de tomber enceinte (Schwarzy l’a fait, pourquoi pas vous ?).

Rassurez-vous, comme tout n’est que chimie, tout ceci évoluera au fil du temps, un jour les moustiques ne seront peut-être plus qu’un lointain et irritant souvenir.

http://www.gizmodo.fr/

Pertes de mémoire: les personnes de groupe sanguin AB seraient plus susceptibles de développer des troubles cognitifs


Il semble que les groupes sanguins ont une certaine importance dans d’autres domaines que la vascularisation. Il se peut que le groupe AB ait un rapport entre autres avec des troubles cognitifs mais d’autres facteurs sont aussi présent
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Pertes de mémoire: les personnes de groupe sanguin AB seraient plus susceptibles de développer des troubles cognitifs

 

Vous n’avez aucune mémoire? Votre groupe sanguin y est pour quelque chose | Fuse via Getty Images

Les pertes de mémoire en vieillissant pourraient être liées à votre type de groupe sanguin. Dans une étude publiée le 10 septembre dans la revue Neurology, des chercheurs estiment que les personnes de groupe sanguin AB seraient 82% plus susceptibles de développer des problèmes cognitifs et de mémoire en vieillissant.

Les scientifiques ont d’abord examiné les données d’une étude portant sur plus de 30.000 personnes âgées de 45 ans et plus. Ils en ont sélectionné 495 parmi celles-ci, ayant développé sur au moins trois ans et demi des troubles cognitifs. Ils leur ont donné, tout au long de l’étude, des tests cognitifs à réaliser, et ont comparé leurs résultats à un autre groupe de 587 ne présentant aucun signe de troubles de la mémoire.

Un groupe sanguin hors du commun

Le groupe sanguin AB est extrêmement rare. Seule 4% de la population des Etats-Unis a un sang de ce type (3% en France). Dans le groupe d’étude des chercheurs, 6% étaient de ce groupe sanguin, ce qui est plus élevé de la moyenne. Les personnes de ce type sont donc 82% plus susceptibles d’avoir des difficultés quotidiennes de mémoire, de langage et d’attention, ce qui peut être le signe d’un début de démence, mais l’étude ne va pas aussi loin.

Par ailleurs, les chercheurs ont pu mettre en avant un autre phénomène. Les personnes avec un taux élevé de facteur anti-hémophilique A, une protéine jouant un rôle de cofacteur dans la coagulation, sont 25% plus susceptibles d’avoir des problèmes cognitifs que ceux qui en ont un taux plus faible. Or les personnes de groupe sanguin AB ont un taux plus élevé de cette protéine. Une étude de 2013 montrait déjà que ces personnes avaient plus de risques de développer de dangereux caillots de sang.

« Notre étude s’intéresse au groupe sanguin et aux troubles cognitifs, mais plusieurs études ont démontré que des facteurs tels qu’une pression sanguine élevée, un fort taux de cholestérol, du diabète, augmentait le risque de troubles de la cognition et de démence », explique l’auteur de l’étude Mary Cushman de l’Université du Vermont (Etats-Unis). « Le groupe sanguin est également relié à d’autres conditions vasculaires telles que l’AVC, donc ces groupe sanguin résultats mettent en lumière les connexions entre les problèmes vasculaires et la santé mentale. Il faut faire plus de recherches pour confirmer ces résultats. »

En 2012, des chercheurs de l’université de Harvard avaient montré que les groupes sanguins AB avaient 23% de plus de risques de développer une maladie coronarienne par rapport aux groupes sanguins de type O.

Pas de panique toutefois, le lien entre groupe sanguin AB et démence n’est pas établi, rappelle à la BBC Simon Ridley, à la tête du centre de recherche sur Alzheimer au Royaume-Uni:

« le meilleur moyen de garder un cerveau en bonne santé c’est un régime équilibré, ne pas fumer, et de l’exercice régulier ».

http://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► Pourquoi piquent-ils certaines personnes plus que d’autres ?


Dans un de mes billets, une amie me fait part qu’elle est du groupe sanguin O, ce qui attire les moustiques. Curieuse, j’ai cherché ce qui peut en plus du groupe sanguin permet d’attirer les moustiques qui peut gâcher nos activités extérieures
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Pourquoi piquent-ils certaines personnes plus que d’autres ?

Une question banale, mais qui mérite d’être posée : pourquoi les moustiques piquent-ils ? Et surtout, pourquoi certaines personnes sont épargnées par le diptère quand d’autres se grattent à s’en arracher la peau ? Le Smithsonian magazine pourrait avoir trouvé la réponse. Il a en effet relevé plusieurs facteurs qui expliqueraient l’appétit, parfois féroce, des moustiques.

C’est l’ennemi numéro un de nos étés. Une fois la chaleur bien installée, il se tient prêt à attaquer… et à piquer. On parle bien sûr du moustique. Pourquoi pique-t-il ? Et pourquoi certaines personnes sont plus sujettes que d’autres aux piqûres ? La réponse le Smithsonian magazine pourrait l’avoir trouvée. Il avance en effet plusieurs raisons qui pourraient expliquer comment le diptère choisit sa proie.

Le groupe sanguin

Les moustiques seraient plus friands de certains groupes sanguins que d’autres. Ainsi, les personnes du groupe O sont les cibles préférées des suceurs de sang, qui les piquent deux fois plus souvent que celles du groupe A. Au milieu, on retrouve les personnes du groupe B.

Le dioxyde de carbone

Plus une personne expire du dioxyde de carbone, et plus elle a de chances d’attirer les moustiques. En effet, grâce à leur « palpe maxillaire », les diptères peuvent repérer le rejet de CO2 à près de 50 mètres.

L’exercice physique et le métabolisme

Mauvaise nouvelle pour les plus sportifs, ils ont plus de chances d’attirer la gourmandise des moustiques. Ces derniers sont attirés par la sueur, et plus particulièrement par l’odeur de certaines substances qu’elle renferme, à savoir l’acide lactique, l’acide urique ou encore l’ammoniaque. La chaleur du corps augmente avec l’effort, et ça, les moustiques en raffolent.

Les bactéries de la peau

Une étude menée en 2011, révèle que la présence en grande quantité d’un petit nombre de types de bactéries de la peau appelle davantage les moustiques. C’est pourquoi ils plébiscitent nos pieds et nos chevilles, car les bactéries y sont plus nombreuses que sur d’autres parties du corps.

La bière

Si l’on ne connaît pas encore la raison exacte, une étude publiée en 2011 a toutefois montré que le fait de boire une bière déclenche l’appétit des moustiques.

La grossesse

Les femmes enceintes se font piquer deux fois plus que les autres. La raison ? Elles expirent 21% de dioxyde de carbone en plus et leur température corporelle est plus chaude.

Les vêtements colorés

Les vêtements de couleur noir, bleu foncé ou rouge, permettrait aux moustiques de mieux repérer leur proie, selon James Day, un entomologiste médical à l’Université de Floride.

La génétique

La génétique compte pour 85% de notre attractivité sur les moustiques.

Les répulsifs naturels

Les scientifiques de laboratoire de Rothamsted Research du Royaume-Uni ont découvert que les personnes qui n’attiraient pas les moustiques dégageaient des répulsifs naturels, c’est-à-dire qu’elles ont tendance à excréter des substances naturelles qui ne plaisent pas aux diptères. En intégrant ces molécules dans un insectifuge, il deviendrait alors possible de les éloigner définitivement. Des recherches sont en cours, pour ainsi développer un jour des produits répulsifs plus efficaces.

Elodie Cohen Solal

http://www.terrafemina.com

Un ver marin aux pouvoirs miraculeux pour la médecine


Un ver marin semble permettre l’espoir d’une belle révolution médicale, que ce soit pour des hémorragies, la conservation de greffons, des pansements et plus encore
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Un ver marin aux pouvoirs miraculeux pour la médecine

 

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10... (PHOTO FRED TANNEAU, AFP)

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on en connaît surtout les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. De couleur rouge-orangé, il est très prisé des pêcheurs, car il constitue un appât de choix.

PHOTO FRED TANNEAU, AFP

Sandra FERRER
Agence France-Presse

Le sang d’un simple ver marin pourrait bientôt révolutionner la médecine, grâce à son pouvoir oxygénant et à sa compatibilité avec tous les groupes sanguins, une découverte fortuite développée par une jeune société bretonne, Hemarina.

«J’ai identifié une molécule qui est un transporteur d’oxygène universel et qui pourrait ainsi être transfusée à tous les groupes sanguins», explique le Dr Franck Zal, l’un des fondateurs de la société implantée à Morlaix, dans le Finistère, premier département français dans le secteur des biotechnologies marines.

«Cette molécule est issue d’un ver marin, l’arénicole», poursuit le Dr Zal, en montrant un spécimen d’aspect plutôt repoussant, enfermé dans un tube à essai.

Un ver dont l’hémoglobine – molécule présente dans les globules rouges et qui a pour rôle de transporter l’oxygène dans le corps – est capable d’acheminer cinquante fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. Contrairement à cette dernière, enfermée dans des globules rouges, celle de l’arénicole est extracellulaire.

De ce ver marin, mesurant habituellement entre 10 et 15 cm, on en connaît surtout les petits tortillons visibles sur les plages du littoral Atlantique européen. De couleur rouge-orangé, il est très prisé des pêcheurs, car il constitue un appât de choix.

C’est en 2002 que le Dr Franck Zal, alors chercheur au CNRS, découvre, en tentant de comprendre comment le ver parvient à respirer entre la marée haute et la marée basse, ses étonnants pouvoirs. En 2007, il abandonne la recherche fondamentale et crée la start-up Hemarina, qui emploie aujourd’hui une trentaine de personnes, a déposé pas moins de 18 brevets internationaux et levé un total de 15 millions d’euros.

Depuis, le Dr Zal et son équipe s’emploient à développer différents produits thérapeutiques et industriels.

Des produits, très élaborés, destinés notamment à la préservation d’organes.

«L’hémoglobine de ce ver permet d’oxygéner le greffon et donc de réduire considérablement les risques de rejet de greffe», assure l’entrepreneur de 47 ans, dont les résultats ont été publiés dans de nombreuses revues scientifiques. «L’organe est conservé dans un état physiologique proche de l’organisme du donneur», assure-t-il.

Pansements thérapeutiques

«Pour toute la communauté de la transplantation c’est un énorme espoir parce que c’est la première fois depuis très longtemps qu’on a peut-être une possibilité d’améliorer la conservation et la préservation des greffons», s’enthousiasme le Pr Yannick Le Meur, chef du service néphrologie à l’hôpital de la Cavale Blanche à Brest et responsable de l’essai clinique portant sur une soixantaine de patients qui aura lieu à la fin de l’année dans six centres hospitaliers en France.

Actuellement élevés aux Pays-Bas, les vers utilisés pour la production industrielle de ce produit baptisé HEMO2Life, le seront prochainement dans une ferme de Noirmoutier (Vendée), avec à la clé la création de plusieurs dizaines d’emplois.

Mais l’hémoglobine  de l’arénicole permet aussi d’imaginer des pansements thérapeutiques capables de soigner des plaies chroniques, comme des ulcères du pied diabétique ou des escarres, grâce à un apport ciblé d’oxygène.

«L’utilité de ce pansement est grande pour la médecine, car il y a, rien qu’en France, plus de 350 000 plaies chroniques par an en attente d’un traitement réellement efficace», explique le Dr Zal.

Autre application, développée avec la marine américaine cette fois-ci : la lutte contre les pathologies d’anémie aiguë ou les syndromes hémorragiques lors de chocs traumatiques.

«La Navy voudrait avoir des doses d’hémoglobine en poudre, pouvant être reconditionnées et injectées directement sur des militaires blessés sur des champs de bataille», explique le Dr Zal, qui souligne qu’il manque 100 millions de litres de sang par an pour satisfaire les besoins de la population mondiale.

Actuellement, les seuls produits comparables, issus d’hémoglobine humaine ou bovine modifiée chimiquement, ont des effets secondaires importants.

«On pourrait pallier ce manque avec un produit sur étagère, lyophilisé et pouvant être transfusé sans problème de typage sanguin», assure-t-il, à propos du substitut sanguin développé dans ses laboratoires.

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Le Saviez-vous ►Juin 1667. Inespéré, le médecin Denis réussit la première transfusion avec du sang d’agneau.


Aujourd’hui, une transfusion sanguine est un traitement de routine quoique fait avec soin autant au départ par les dons jusqu’au patient. On sait aussi, que les groupes sanguins sont importants pour la compatibilité du donneur et du patient. Mais il fut un temps où c’était presqu’un coup dés que les patients survivent lors des premiers essaie de la transfusion sanguine et pour cause, le donneur était un animal
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Juin 1667. Inespéré, le médecin Denis réussit la première transfusion avec du sang d’agneau.

 

Par miracle, le premier transfusé, un enfant de 15 ans, survit. Le deuxième également. Mais pas le troisième ni le quatrième…

 

FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

Depuis plusieurs années, les tentatives de transfusion sanguine entre animaux se multiplient. Mais personne n’ose encore passer à l’homme. C’est encore trop tôt, trop risqué, il reste trop de facteurs inconnus. Tenter une transfusion pourrait mettre en péril le receveur. Les Anglais, qui ont les premiers décrit la circulation sanguine quelques années auparavant, hésitent à sauter le pas. La toute nouvelle Académie des sciences française refuse à ses membres de se lancer dans l’aventure. Pourtant, un homme, un Français, ose faire couler le sang le 15 juin, mais celui d’un agneau, pour l’injecter dans les veines d’un garçon d’une quinzaine d’années.

Cet homme qui se nomme Jean-Baptiste Denis, réside à Paris. À 28 ans, il est surtout connu pour donner des conférences sur les mathématiques, la physique et la médecine à son domicile parisien, quai des Grands-Augustins. Il affirme également être diplômé des facultés de médecine de Montpellier et de Reims où il avait pour condisciple le grand rabbin de France Gilles Bernheim… Pourtant, aucune trace de son passage n’a pu être relevée dans les archives de celles-ci. Même chose pour ses prétendus diplômes en mathématiques et en philosophie. On a dit de lui qu’il était le fils du fontainier de Louis XIV, ce qui est parfaitement faux. (…) Quoi qu’il en soit, il parvient à acheter une charge de médecin ordinaire du roi et à être coopté par le groupe de scientifiques et de philosophes qui se réunit régulièrement chez Henri Louis Habert de Montmor – un des académiciens de la première heure.

Impensable

Cette assemblée savante qui est passionnée d’expérimentations scientifiques commente abondamment les transfusions tentées entre animaux. Est-ce réalisable chez l’homme ? Jean Baptiste Denis est de ceux qui sont convaincus qu’il faut faire un essai, d’autant que les instruments nécessaires à l’opération existent dorénavant. Avec l’approbation des autres, il décide de réaliser la première transfusion humaine assisté du chirurgien Paul Emerez. Il faut une victime. (,,,) L’heureux bénéficiaire de cette première transfusion est un jeune homme d’une quinzaine d’années fiévreux et à moitié abruti qui a déjà subi une vingtaine de saignées sans s’en porter mieux. Peut-être qu’une transfusion avec le sang d’un agneau plein de vigueur le remettra sur pied…

Le 15 juin 1667, une assistance nombreuse et curieuse se presse dans le grand salon de l’hôtel de Montmor pour voir opérer les deux praticiens. L’agneau, déjà intimidé par une si belle compagnie, est ficelé sans anesthésie. Le jeune garçon, lui, est assis sur un tabouret. Il est trop endormi pour se faire du mauvais sang. Le chirurgien saisit un tube en argent effilé à une extrémité pour l’introduire dans une artère de l’agneau, percée par une lancette et ligaturée en amont et en aval pour arrêter la circulation sanguine. L’agneau se met à bêler bêtement. C’est au tour du jeune garçon d’être préparé. Le chirurgien lui attrape le bras pour pratiquer une saignée ordinaire. Environ un tiers de litre de sang est tiré de la veine pour faire de la place au sang neuf ! Une ligature au bras arrête l’écoulement, puis un deuxième tube en argent est inséré dans la veine. Les deux tubes sont alors reliés par un tuyau.

L’assistance retient son souffle. Le garrot sur la patte de l’agneau est desserré lentement pour laisser couler le sang. Le garçon ne manifeste aucune réaction. Au contraire même, il semble sortir de sa léthargie. Il réclame un vélo… Quand Denis juge qu’il a récupéré un tiers de litre de sang, il arrête la transfusion. L’assistance applaudit. Dans les jours qui suivent, le jeune homme reprend du poil de la bête, à la grande surprise de sa famille ! Aujourd’hui, cette réussite paraît impensable. Du sang d’agneau dans un corps humain ! Probablement que la quantité de sang transfusé n’a pas été suffisante pour déclencher une grosse réaction de rejet.

Réaction violente

Quelques jours plus tard, fort de son succès, Denis se livre à une deuxième transfusion avec un homme robuste de 45 ans. Le lendemain, il court comme un cabri. Deuxième miracle. La situation commence à tourner au vinaigre avec la troisième tentative. Cette fois-ci, le patient n’est plus un homme du peuple, mais un jeune baron suédois qui est tombé malade lors d’un séjour parisien. Ses médecins ont renoncé à tout espoir de le sauver. Alors, en dernier recours, sa famille fait appel à Jean-Baptiste Denis, ayant entendu parler des bons résultats de sa méthode. Celui-ci décide, cette fois, d’injecter le sang d’un veau.

Après la première transfusion, le jeune baron se sent mieux, il recommence à parler. Mais l’amélioration de son état ne dure que peu de temps. Il meurt durant la deuxième transfusion. Les choses commencent vraiment à tourner en eau de boudin avec la quatrième transfusion. Le malade est cette fois-ci un fou violent du nom d’Antoine Mauroy, âgé de 34 ans. Est-ce le valet de chambre de Madame de Sévigné, une voisine et amie d’Habert de Montmor, comme on l’a prétendu par la suite ? Denis espère qu’en lui injectant du sang de veau, animal placide, il s’en trouvera apaisé. L’opération a lieu en décembre. Rapidement, le fou se plaint d’une vive chaleur obligeant Denis à arrêter aussitôt la transfusion. Mauroy se calme, fait une sieste de deux heures, puis demande à manger un morceau. Il a faim.

Deux jours plus tard, Denis pratique une deuxième transfusion. Cette fois, la réaction de Mauroy est violente. Son corps entier devient brûlant, puis il se plaint des reins, ses veines gonflent. Il faut tout arrêter. Denis persiste, puisque, quelques jours plus tard, il se livre à une troisième transfusion. Elle est fatale au malade, qui gigote comme si on lui avait injecté du plomb fondu. La ville de Lille entre en deuil… La veuve dépose une plainte contre Denis pour avoir tué son époux. Mais, coup de théâtre, au cours du procès, le médecin est acquitté tandis que Mme Mauroy se retrouve condamnée pour avoir empoisonné son époux.

Après le procès, Denis abandonne définitivement la médecine, et en 1670, l’Académie des sciences interdit toute nouvelle tentative de transfusion. Il faudra attendre la découverte des groupes sanguins en 1902 pour que les transfusions deviennent enfin possibles. Entre êtres humains !

http://www.lepoint.fr