Comment l’air climatisé a-t-il influencé notre mode de vie?


Personnellement, je ne voulais pas d’air climatisé, sauf que l’an dernier, je n’en pouvais plus. Cette année, je ne voulais pas l’installer, car je croyais que les grandes chaleurs seraient rares, et non, le climatiseur fonctionne à plein régime. Depuis que la climatisation existe, bien des choses ont changé. Il y a moins de morts causé par la chaleur, les bâtiments sont plus haut, plus de gens dans les villes. Cela a un impact sur l’environnement, il serait vraiment avantageux de trouver d’autres moyens plus écologique pour s’acclimater
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Comment l’air climatisé a-t-il influencé notre mode de vie?


Un climatiseur fixé au mur d'une maison.

L’invention de la climatisation a révolutionné notre société.

PHOTO : GETTY IMAGES / ITSARASAK THITHUEKTHAK

Radio-Canada

En ces journées de canicule, de nombreuses personnes prennent probablement pour acquis la climatisation, l’une de ces commodités modernes qui rend la vie au travail, la visite au centre commercial, ou le sommeil un peu plus agréable.

La climatisation a sauvé la vie de nombreuses personnes et, comme certains le suggèrent, a bouleversé le monde.

La climatisation a remodelé notre façon de vivre, a déclaré Tim Harford, économiste et chroniqueur du Financial Times, dans une entrevue accordée à The Atlantic en 2017.

Auteur du livre Fifty Inventions That Shaped the Modern Economy, Harford a consacré un de ces chapitres à l’air climatisé. Selon le chroniqueur, la climatisation a alimenté l’économie, en partie en rendant les gens plus productifs et en leur permettant de travailler mieux et plus longtemps.

Cela a également eu un impact sur la démographie en stimulant le développement de villes dans des pays où la chaleur est insupportable, comme Dubaï et Singapour, a-t-il écrit.

La climatisation a également changé la façon dont les bâtiments ont été construits, provoquant la construction de grands gratte-ciel, où la climatisation peut fournir de l’air frais aux étages supérieurs, initialement réchauffés par la chaleur, explique M. Harford.

Historique

L’invention peut être retracée jusqu’à l’ingénieur américain Willis Carrier, le soi-disant « père de la climatisation ».

En 1902, l’employeur de Carrier a été appelé pour aider une imprimeuse de Brooklyn, qui a découvert que l’humidité dans son usine maculait l’encre.

Selon l’auteur Steven Johnson, qui a écrit How We Got to Now : Six Innovations That Made the Modern World, l’ingénieur américain a trouvé un moyen de déshumidifier l’air dans l’usine. Il a aussi découvert un effet secondaire avantageux : rendre l’air plus frais.

Il continuera de perfectionner son invention afin qu’elle devienne un élément de base pour la majorité des maisons, des immeubles de bureaux et des centres commerciaux aux États-Unis.

Une grande partie du grand public a été exposée pour la première fois à la climatisation dans les « salles de cinéma en plein essor des années 1920 », précise M. Harford.

Plus important encore, l’air froid a sauvé des vies

En 2013, un groupe de chercheurs américains a publié une étude sur les décès liés à la chaleur aux États-Unis et l’impact de la climatisation sur les taux de mortalité.

Ils ont constaté que la mortalité d’une journée extrêmement chaude a chuté d’environ 80 % entre 1960 et 2004, comparativement à 1900 et 1959, et que ce taux était essentiellement attribuable à l’adoption de la climatisation résidentielle.

La situation a radicalement changé, a déclaré Alan Barreca, économiste de l’environnement et professeur agrégé à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).

Notre vulnérabilité à la chaleur extrême a chuté de 80 %, a déclaré M. Barreca. Si nous n’avions pas l’air conditionné, le taux de mortalité lié à la chaleur serait de l’ordre de dizaines de milliers [annuellement] ».

Effets néfastes pour l’écologie

Pourtant, malgré les avantages, la climatisation a un impact majeur sur l’environnement.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié l’an dernier un rapport selon lequel l’utilisation croissante des climatiseurs dans les maisons et les bureaux du monde entier sera l’un des principaux moteurs de la demande mondiale d’électricité au cours des trois prochaines décennies.

La demande mondiale d’énergie provenant des climatiseurs devrait tripler d’ici 2050, selon l’AIEAgence internationale de l’énergie.

Comme les combustibles fossiles demeurent la principale source d’électricité, l’agence affirme que cette demande aura un impact important sur le changement climatique.

La demande croissante d’électricité pour la climatisation est l’un des angles morts les plus critiques du débat actuel sur l’énergie, a déclaré Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIEAgence internationale de l’énergieans un communiqué de presse concernant l’étude de 2018.

Maxime Roy, médecin à la Direction régionale de la santé publique de Montréal, est d’accord pour affirmer que la climatisation peut sauver des vies, surtout pour les personnes vulnérables à la chaleur, notamment les jeunes enfants et les personnes âgées.

Cependant, alors que la climatisation refroidit les maisons, l’air chaud pompé à l’extérieur peut causer des hausses de température dans les quartiers, explique le médecin, également coauteur du rapport sur les 66 décès causés par la chaleur à Montréal l’an dernier.

Mais Alan Barreca croit que les avantages nets de la climatisation l’emportent toujours sur les inconvénients.

Il me semble qu’il s’agit d’un compromis valable, que la protection de nos vies en vaut la peine, a-t-il dit. Et la question est : où pouvons-nous faire des économies ailleurs? C’est trop important pour abandonner.

Adaptation du texte de Mark Gollom de CBC News

https://ici.radio-canada.ca/

Une femme arrêtée pour avoir jeté des chaises du 30e étage… sur une autoroute


Quand cette vidéo a passé dans les réseaux sociaux, plusieurs ont été choqués par le comportement de cette jeune personne. Faut croire qu’elle a compris que son geste était mal vue qu’elle s’est rendu elle-même à la police qui l’a cherchait activement.
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Une femme arrêtée pour avoir jeté des chaises du 30e étage… sur une autoroute

 

Le geste avait été filmé et diffusé sur les réseaux sociaux.

Une jeune femme a été inculpée mercredi de mise en danger de la vie d’autrui et risque la prison pour avoir jeté notamment deux chaises en direction d’une autoroute de Toronto, parmi les plus fréquentées du Canada, du 30e étage d’un gratte-ciel.

Marcella Zoia, 19 ans, s’est rendue d’elle-même mercredi à la police qui la recherchait activement à la suite de la polémique suscitée par son geste – qui aurait eu lieu samedi – après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo filmée par un tiers qui se trouvait avec elle.

Elle risque la prison, notamment pour mise en danger de la vie d’autrui. Elle est visée par trois chefs d’accusation et devait comparaître mercredi devant un juge canadien pour son inculpation formelle.

Personne n’a été blessé et aucun véhicule circulant sur cette autoroute du centre-ville de Toronto n’a été endommagé, a indiqué la police.

Les chaises et d’autres objets ont été jetés du 30e étage d’une des multiples tours d’habitation bordant le lac Ontario.

Selon la presse locale, la jeune femme a des antécédents judiciaires.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le plus haut gratte-ciel en bois va être construit à Tokyo


Présentement, c’est au Canada qu’il existe la plus haut gratte-ciel en bois. Le Japon travaille maintenant pour en construire une encore plus haute en bois. Il semble qu’il soit capable de résister au vent et aux séismes qui sont fréquents dans son pays. Mais c’est un projet à long terme, car il serait fini vers 2041
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Le plus haut gratte-ciel en bois va être construit à Tokyo

 

Le gratte-ciel du conglomérat japonais Sumitomo sera haut de 350 mètres. © Sumitomo Forestry

Le gratte-ciel du conglomérat japonais Sumitomo sera haut de 350 mètres. © Sumitomo Forestry

Marc Zaffagni
Journaliste

 

La société japonaise Sumitomo Forestry veut lancer la construction du plus haut gratte-ciel en bois jamais érigé. Installé au cœur de la capitale Tokyo, celui-ci culminera à 350 mètres et devrait être achevé en 2041.

Actuellement, le plus haut bâtiment du monde majoritairement fait de bois est la Brock Commons Tallwood House, un immeuble de 18 étages pour étudiants, ouvert l’automne dernier par l’université de la Colombie-Britannique à Vancouver (Canada), qui mesure 53 mètres de haut. Sumitomo Forestry compte bien largement battre ce record avec son projet.

Sumitomo est l’un des plus grands conglomérats du Japon ; il étend ses ramifications dans le domaine de l’exploitation forestière. Ce géant a décidé de célébrer son 350e anniversaire, qui tombera en 2041, en construisant le plus haut gratte-ciel en bois du monde.

Le Japon encadre strictement l’usage du bois dans les constructions

Ce bâtiment de 350 mètres de haut érigé à Tokyo comptera 70 étages de bureaux, commerces et habitations, avec un jardin sur le toit. Son architecture en contreventement mêlant 90 % de bois à du métal sera conçue pour résister aux vents violents et aux séismes, auxquels le Japon est régulièrement exposé. 185.000 m3 de bois seront nécessaires pour mener à bien ce projet nommé W350 Project.

 

Le bâtiment comportera 90 % de bois. © Sumitomo Forestry

Le bâtiment comportera 90 % de bois. © Sumitomo Forestry

Le bois est un matériau de construction qui a été beaucoup employé au Japon en raison de son abondance et de ses propriétés de souplesse, qui conféraient aux bâtiments une bonne résistance aux tremblements de terre. Mais la seconde guerre mondiale et les terribles incendies provoqués par les bombardements ont conduit le pays à encadrer drastiquement l’usage du bois dans les constructions (ces bâtiments ne doivent pas dépasser plus de deux étages).

Toutefois, les temps changent et les progrès techniques sur les bois composites ouvrent des possibilités inédites. Le nouveau stade national actuellement en construction au centre de Tokyo pour les Jeux olympiques de 2020 utilise ainsi du bois.

https://www.futura-sciences.com

Ces architectes veulent transformer des troncs d’arbres vides en gratte-ciels


Un concept intéressant ! Utiliser les sequoia mort pour créer une architecture verticale .. en autant que cela n’affecte pas le reste de l’environnement
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Ces architectes veulent transformer des troncs d’arbres vides en gratte-ciels

 

Le HuffPost  |  Par Diane Frances

Des laboratoires, galeries d’exposition et observatoires dans un séquoia géant. Ce projet futuriste d’architectes sud-coréens a été récompensé par la « Skyscraper Competition » 2017, organisée par le magazine d’architecture « eVolo ».

La « compétition des gratte-ciels » distingue chaque année depuis 2006 des idées visionnaires et novatrices qui bouleversent notre compréhension de l’architecture verticale et sa relation avec l’environnement naturel. Sur les 444 dossiers reçus, le jury a sélectionné trois gagnants et décerné 22 mentions honorables, dont une au projet sud-coréen.

« À l’agonie, la nature semble lutter avec les catastrophes naturelles », indique le descriptif de la maquette. « La déforestation est l’un des pires crimes commis sur la nature et l’une des principales causes de catastrophes naturelles. Il est temps de changer, de cesser d’exploiter la nature et de trouver l’équilibre. »

Le séquoia géant, haut de près de 100 mètres, a été massivement détruit par l’homme, et le réchauffement climatique a largement contribué à diminuer son espérance de vie. L’arbre est aussi menacé par la petite taille de ses racines, qui ne parviennent pas à le maintenir debout lorsque son squelette pourrit et se décompose.

Pour y remédier tout en réconciliant l’humain avec la nature, les architectes veulent aménager l’espace vide des troncs. La construction d’un noyau central et d’une structure extérieure attachée à l’écorce aidera ainsi l’arbre à tenir debout longtemps après que son tronc ait pourri.

gratte ciel arbre
gratte ciel arbre
gratte ciel arbre

http://quebec.huffingtonpost.ca

Analemma, un concept de gratte-ciel géant accroché à un… astéroïde


C’est un projet utopique, mais bon, il est permis de rêver. Il y en a qui sont quand même chanceux d’être payé pour concevoir des propositions aussi folles
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Analemma, un concept de gratte-ciel géant accroché à un… astéroïde

 

Le Huffington Post  |  Par Gregory Rozieres


Dubaï peut aller se rhabiller avec Burj Khalifa, son projet de tour la plus haute du monde. Avec ses 828 mètres, elle ne vaut rien comme l' »Analemma tower », qui culmine à… 32 000 mètres de la surface. Et se balade autour du monde. Accrochée à un astéroïde.

Bref, si vous trouvez que l’immeuble improbable en forme de « U » inversé de New-York est un peu extrême, vous n’avez en réalité rien vu. Bon, évidemment, ce concept, imaginé par Clouds AO, a très, très peu de chances de devenir réalité, même à long terme. Mais le cabinet d’architecture est habitué aux projets un peu fous. Ils ont d’ailleurs récemment travaillé sur l’idée d’une maison sur Mars avec la Nasa.

La très hypothétique tour Analemma serait donc en suspension dans le ciel, accrochée à un astéroïde qui tournerait en orbite autour de la Terre et promènerait ainsi la structure.

http://quebec.huffingtonpost.ca

10 façons de mieux vivre en ville l’hiver


L’hiver en ville quand une tempête s’annonce comme celle de dimanche à lundi, (29 cm de neige dans mon coin pays) c’est le branle combat. Pelleter, déneiger l’auto, se rendre au travail. Sinon, c’est de marcher dans les sillons de pneu (car les trottoirs sont impraticables) pour se rendre au bus. Le vent quand il fait froid est qu’on est dans son champ de tir, c’est glacial. Repenser à l’environnement d’une ville peut aider que cela soit moins pénible. Mais dans le fond, nos parents et grands-parents ont vu bien pire que nous, sans chasse-neige pour dégager les rues … Tout se faisait à la pelle
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10 façons de mieux vivre en ville l’hiver

 

Chauffer des ponts, construire des mégatrottoirs, utiliser des miroirs géants: il existe plein de façons de rendre le quotidien plus agréable en ville, en hiver.

Chauffer des ponts, construire des mégatrottoirs, utiliser des miroirs géants: il existe plein de façons de rendre le quotidien plus agréable en ville, en hiver. Photo : iStock

Vous savez ce moment où vous sortez du bureau, il est 16 h 15, il fait déjà nuit noire et vous vous faites happer par un corridor de vent? Ou cet épisode classique, après une tempête, où vous devez escalader une montagne de neige simplement pour atteindre votre arrêt d’autobus? Eh bien, il existe des solutions à tout ça.

Un texte de Laurence Martin

Edmonton accueille cette semaine une conférence internationale sur l’hiver. Seront réunis : urbanistes, ingénieurs et designers de partout à travers le monde, tous désireux de rendre la saison hivernale plus agréable en ville.

En attendant leurs propositions, voici 10 solutions à explorer.

1. Des miroirs qui réchauffent

Ces miroirs permettent à une petite ville norvégienne, située dans une vallée sombre, de recevoir beaucoup plus d'ensoleillement l'hiver.

Ces miroirs permettent à une petite ville norvégienne, située dans une vallée sombre, de recevoir beaucoup plus d’ensoleillement l’hiver. Photo : Reuters/Norsk Telegrambyra AS

En Norvège, la ville de Rjukan a installé trois grands miroirs en haut d’une montagne pour refléter la lumière du soleil sur la place publique. Les trois héliostats – c’est le nom de la technologie – pivotent durant la journée pour suivre la trajectoire du soleil et mieux réchauffer les passants.

2. Des gratte-ciel qui protègent contre le vent

La Tour Edmonton est un bon exemple de construction qui limite les corridors de vent. Les piétons sont moins dérangés par le vent qui descend vers le bas de l'édifice, en raison de la base plus large qui a été installée au pied de la tour.

La Tour Edmonton est un bon exemple de construction qui limite les corridors de vent. Les piétons sont moins dérangés par le vent qui descend vers le bas de l’édifice, en raison de la base plus large qui a été installée au pied de la tour. Photo : Radio-Canada/Geneviève Tardif

Les corridors de vent : l’ennemi numéro 1 des piétons qui marchent au centre-ville par grand froid. On peut toutefois construire des tours qui limitent le problème. Il suffit d’avoir une base plus large et idéalement de planter des arbres, au bas de l’édifice, pour que les piétons soient davantage protégés du vent.

3. Chauffer des ponts

Le pont Roca Spur, au Nebraska, contient du béton chauffé à l'électricité.

Le pont Roca Spur, au Nebraska, contient du béton chauffé à l’électricité. Photo : Radio-Canada/Christopher Tuan

On parle beaucoup ces jours-ci d’avoir des trottoirs chauffants à Montréal, comme il en existe au Michigan. Mais pourquoi pas des ponts ou des viaducs chauffants?

Selon le professeur de génie civil à l’Université du Nebraska, Christopher Tuan, les ponts sont des surfaces particulièrement glissantes pour les automobilistes durant l’hiver. Il faut épandre une quantité importante de sel pour les déglacer, ce qui finit par endommager leur structure.

M. Tuan a mis sur point un « béton chauffé à l’électricité », qui empêche la neige et la glace de s’accumuler sur le pont Roca Spur, au Nebraska.

4. Plus de lumière SVP…

Le manque de luminosité durant les mois d’hiver peut vite miner le moral. Plusieurs villes ont donc commencé à jouer avec leur éclairage extérieur pour garder un peu de couleur après 17 h. Un bon exemple? L’éclairage de façades d’immeubles, d’habitude très sombres le soir.

Un exemple d'éclairage mieux adapté à l'hiver : la compagnie Verkis en Islande souhaite remplacer l'éclairage assez agressant près du vieux port de Reykjavik (image du haut) pour quelque chose de plus tamisé et agréable pour les piétons le soir (image du bas).

Un exemple d’éclairage mieux adapté à l’hiver : la compagnie Verkis en Islande souhaite remplacer l’éclairage assez agressant près du vieux port de Reykjavik (image du haut) pour quelque chose de plus tamisé et agréable pour les piétons le soir (image du bas).   Photo : Verkis

Pas question, par contre, de créer de la pollution lumineuse. Dans certains cas, comme dans le port de Reykjavik, il s’agit de changer l’éclairage pour qu’il soit plus tamisé et donc plus agréable.

5. … mais pas tout le temps!

Une aurore boréale au-dessus de la capitale de l'Islande, Reykjavik. Plusieurs fois par année, la ville ferme ses lumières et incite les résidents à faire de même pour mieux voir les aurores boréales.

Une aurore boréale au-dessus de la capitale de l’Islande, Reykjavik. Plusieurs fois par année, la ville ferme ses lumières et incite les résidents à faire de même pour mieux voir les aurores boréales. Photo : iStock

Parfois, il faut tout éteindre pour admirer les belles lumières hivernales. Il y a quelques mois, la ville de Reykjavik en Islande a éteint pendant une heure son éclairage public pour permettre aux résidents d’admirer les aurores boréales… sans avoir à sortir de la ville.

6. Déneiger les pistes cyclables en premier

Des cyclistes à Copenhague peuvent apprécier les joies du vélo à l'année longue.

Des cyclistes à Copenhague peuvent apprécier les joies du vélo à l’année longue. Photo : iStock

Imaginez si votre réseau de pistes cyclables était non seulement déneigé à longueur d’année… mais qu’il était déneigé en premier, avant de nombreuses routes! Vous pourriez circuler paisiblement à vélo, en admirant votre ville recouverte de blanc. La ville championne de cette pratique? Copenhague.

7. Un stationnement à skis… près du train de banlieue

Ce rangement pour skis de fond (à gauche) a été installé juste à côté d'une station de train de banlieue, à Edmonton.

Ce rangement pour skis de fond (à gauche) a été installé juste à côté d’une station de train de banlieue, à Edmonton. Photo : Radio-Canada/Geneviève Tardif

Pourquoi vous rendre à votre station d’autobus à pied…quand vous pouvez y aller en skiant?

La ville d’Edmonton a installé un support pour ranger, en toute sécurité, les skis de fond, juste à côté d’une station de train de banlieue. Une façon d’intégrer le sport hivernal à vos déplacements quotidiens.

8. Des cabanes chauffantes originales

Le cabane chauffante d'Anish Kapoor

Le cabane chauffante d’Anish Kapoor   Photo : Warming Huts v.2017

Besoin de vous réchauffer entre deux coups de patin? À Winnipeg, des nouvelles cabanes font leur apparition chaque année le long des rivières Rouge et Assiniboine. L’occasion pour des artistes de renommée internationale comme Anish Kapoor de faire aller leur élan créatif.

9. Des mégatrottoirs

Avec une construction comme celle-ci, la neige n’empiète pas sur l'espace réservé aux piétons. Il suffit d'avoir une surface assez large entre la route et le trottoir, où la neige peut s'accumuler.

Avec une construction comme celle-ci, la neige n’empiète pas sur l’espace réservé aux piétons. Il suffit d’avoir une surface assez large entre la route et le trottoir, où la neige peut s’accumuler. Photo : Radio-Canada/Geneviève Tardif

La neige qu’on déblaie sur la moitié du trottoir, après une tempête, ça vous dit quelque chose? Et bien, pour éviter que les trottoirs deviennent impraticables pour les piétons, mieux vaut construire des mégatrottoirs, où la neige peut s’accumuler sans déranger les piétons.

10. Des terrasses ouvertes à l’année longue

La terrasse du Café bicyclette, à Edmonton en plein hiver.

La terrasse du Café bicyclette, à Edmonton, en plein hiver. Photo : Radio-Canada

Siroter un bon chocolat chaud dehors, sans avoir froid, ça vous dirait? C’est ce que proposent maintenant certains cafés, en ouvrant leurs terrasses durant toute l’année. On distribue des couvertures aux clients et on installe des chaufferettes au gaz ou carrément des fours à bois dehors. Attention, par contre, que la terrasse ne se trouve pas en plein couloir de vent!

http://ici.radio-canada.ca/

Et si le gratte-ciel couché était l’avenir du logement?


Peut-être que nous verrons dans un avenir rapproché des édifices à logement très différents à ce que nous connaissons aujourd’hui dans les grandes villes. Si cela permet de laisser du terrain aux animaux sauvages du moins pour un temps … Pourquoi pas ? Par contre, une telle proximité, pourrait déranger plusieurs
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Et si le gratte-ciel couché était l’avenir du logement?

 

The Interlace à Singapour | Buro Ole Scheeren

The Interlace à Singapour | Buro Ole Scheeren

Repéré par Lorenzo Calligarot

Un complexe de gratte-ciel superposés à l’horizontale a fait sensation au Festival mondial de l’architecture.

Parfois, ce sont les idées les plus simples qui sont les plus malignes et le projet Interlace de Singapour en est un bel exemple. Son principe est librement inspiré des constructions de Lego, rapporte Slate.com. Au lieu d’empiler les gratte-ciel à la verticale les uns à côté des autres, les architectes ont décidé de les coucher à l’horizontale puis de les superposer les uns sur les autres. Une innovation qui permet de faire gagner énormément de surface, d’optimiser la vie communautaire et de laisser de la place pour des espaces verts. Une avancée considérable dans une des régions les plus peuplées du monde.

Maquette du projet | Buro Ole Scheeren

The Interlace a été conçu par Ole Scheeren, un architecte allemand à la tête du cabinet d’architecture Buro Ole Scheeren. Sa construction est composée de trente-et-un immeubles d’au maximum six étages et dispose de 1.041 appartements. Le festival mondial de l’Architecture, qui vient de remettre à The Interlace le prix de Bâtiment mondial de l’année, le qualifie dans un communiqué de

«village vertical» offrant«une approche radicalement nouvelle de la vie contemporaine dans un environnement tropical» et désignant le bâtiment comme «l’un des développements résidentiels les plus ambitieux de l’histoire de Singapour».

Le cabinet d’architecte vante lui aussi les avantages de son système de construction dans des propos rapportés par le Financial Times:

«En empilant les immeubles, ce design multiplie les surfaces horizontales peuplées de vastes jardins sur les toits et de terrasses aménagées qui, combinés, augmentent de 112% les espaces verts, soit plus que le site initial sans construction.»

http://www.slate.fr/

La civilisation


C’est un fait que plus la ville est grande autant en superficie qu’en hauteur, il semble avoir plus de pauvres qui essaient de se faire une place. Et on appelle cela la civilisation
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La civilisation

 

Le degré de civilisation d’une société se mesure à la détresse de ses citoyens les plus pauvres, et non au nombre de ses gratte-ciel.

Nikki Gemmel

Londres : un gratte-ciel est accusé de faire fondre des voitures


C’est vraiment étrange comme phénomène. Si vraiment cet édifice est la cause de la chaleur intense dans le stationnement a cause de son architecture, je me demande s’il est fort possible que plusieurs édifices modernes augmentent la chaleur au sol
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Londres : un gratte-ciel est accusé de faire fondre des voitures

 Il s’agit du 20 Fenchurch Street, surnommé le Walkie Talkie. Celui-ci réfléchirait de manière trop intense dans la rue en contrebas les rayons du soleil.

C’est un phénomène incroyable constaté depuis peu. En plein cœur du quartier financier de Londres, d’étranges faits se produisent. De manière inexplicable, pour le moment, les voitures se mettent à fondre. C’est en tout cas ce qu’a constaté Business Insider, reprenant une information exclusive du site City A.M.

Selon Jim Waterson qui rapporte cette histoire le gratte-ciel 20 Fenchurch Street, surnommé le Walkie Talkie, serait la cause de cette bizarrerie. Ce nouveau bâtiment de par son architecture réfléchirait le soleil sur la rue en contrebas.

Dans Business Insider, il explique que « le Walkie Talkie a causé d’importants dégâts à une Jaguar garée dans une rue à proximité ».

Il a aussi recueilli le témoignage de Martin Lindsay. Cet homme, directeur d’une entreprise de carrelage, assure que « de nombreux panneaux situés en contrebas de l’immeuble se retrouvent déformés ».

De plus, le bâtiment est accusé d’avoir gravement endommagé une camionnette. Eddie Cannon, son propriétaire s’insurge sur le site City A.M.

«  Mon van est totalement bousillé. Un grand morceau de plastique  sur le côté gauche et tout le tableau de bord ont fondu » affirme-t-il.

Les architectes du gratte-ciel sont en train de rechercher ce qui pourrait être à l’origine de ces phénomènes. En attendant, par mesure de sécurité, la mairie de Londres a supprimé trois places de stationnement situées à proximité de l’immeuble.

http://www.atlantico.fr/

Japon: Un hôtel de Tokyo démoli étage par étage, jusqu’à sa destruction finale


C’est vraiment super a voir un si grand batiment qui perds ses étages sans causé d’explosions et qu’on minimise la poussiere et le bruit .. C’est une façon de faire qui je pense est mieux pour l’environnement
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Japon: Un hôtel de Tokyo démoli étage par étage, jusqu’à sa destruction finale

Le Grand Prince Hotel, au centre de Tokyo, le 10 novembre 2012 (g) et le 20 février 2013 (d)

Le Grand Prince Hotel, au centre de Tokyo, le 10 novembre 2012 (g) et le 20 février 2013 (d) SEIBU PROPERTIES TAISEI CORPORATION

DESTRUCTION – Finies les explosions et la poussière pour détruire un gratte-ciel, désormais, ils sont démontés étage après étage…

Au Japon, désormais, destruction de gratte-ciel ne rime plus avec explosions et poussière. Les passants d’Akasaka au centre de Tokyo s’en rendent à peine compte, mais le Grand Prince Hotel, qui dominait ce quartier cossu, a perdu en quelques semaines la moitié de sa hauteur. Fermé, il rapetisse étage après étage grâce à une technique impressionnante de démolition.

«Avec les moyens utilisés, le bâtiment rétrécit et va disparaître sans se faire remarquer», explique Hideki Ichihara, un responsable de l’entreprise nippone de construction Taisei.

Le Grand Prince Hotel Akasaka, qui se dressait à l’origine jusqu’à 140 mètres de hauteur (40 étages), perd deux étages, soit 6,4 mètres, tous les dix jours grâce à un dispositif de déconstruction étudié pour éviter les nuisances. C’est le bâtiment le plus élevé jamais démoli au Japon.

Méthode propre

Puisqu’il est exclu de dynamiter les gratte-ciel trop âgés au milieu de la mégapole tokyoïte, même si cela irait plus vite, Taisei a conçu une méthode propre, employée ici pour la deuxième fois, et baptisée «Système de reproduction écologique (Tecorep)».

Avant la démolition, les éléments non structurels du bâtiment sont dégagés, explique le New ScientistPuis, les ouvriers détruisent poutres et planchers en béton. Ils sont évacués par un système de grue générant de l’électricité. Puis le bâtiment est détruit en partant des étages supérieurs, alors que le reste de la structure reste debout grâce à un système de vérins hydrauliques qui traversent les derniers étages et reposent sur le sol d’un autre étage plus bas. Pour limiter l’émission de poussières et particules, la zone en cours de destruction est enchâssée dans une sorte de capuchon géant au-dessus des derniers étages avec une structure extérieure qui l’enserre.

Réduction de 85% des émissions de CO2

Les étages situés dans cet espace cloisonné peuvent ainsi être démolis un par un. La structure est descendue d’un étage à l’autre au fur et à mesure, et les travaux s’effectuent en permanence dans ce milieu fermé. Une méthode propre, plus silencieuse, et surtout plus respectueuse de l’environnement: non seulement les matériaux de construction démantelés sont recyclés, mais Tecorep réduit en plus de 90% les émissions de poussière, de 85% les émissions de dioxyde de carbone lors d’une démolition et le bruit de 20 décibels.

L’hôtel construit il y a 30 ans, surnommé «Aka-Puri», était un symbole de la période de la bulle financière et immobilière, un lieu emblématique de la vie fastueuse et des frasques des Tokyoïtes à la fin des années 1980. On rêvait de s’y marier et d’y passer des nuits romantiques.

«L’Aka-Puri était aimé par tant de gens, il est bien qu’il disparaisse de façon propre», a commenté un porte-parole de la société Seibu, propriétaire des lieux qui prévoit d’y construire un nouvel hôtel et complexe d’affaires.

http://www.20minutes.fr