La Grande Barrière de corail pourrait être sauvée grâce à des haut-parleurs sous-marins


Des fois, on se demande comment les scientifiques peuvent avoir des idées qui paraissent un trop simplistes et pourtant …. Des haut-parleurs sous-marine pour faire du bruit sur la Grande Barrière de corail autant dans les parties vivants que morts. Et il semble que cela fonctionne, cela combiner à d’autres mesures de protection, cela pourra vraiment aider les coraux.
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La Grande Barrière de corail pourrait être sauvée grâce à des haut-parleurs sous-marins

La Grande Barrière de corail pourrait être sauvée grâce à des haut-parleurs sous-marins© Pixabay

Par Chloé Gurdjian

Des scientifiques ont découvert une nouvelle méthode pour aider les coraux australiens, en grand danger à cause du réchauffement climatique.

La Grande Barrière de corail fait partie des merveilles de notre planète. A ce titre, elle est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais ce massif, lieu de vie de nombreuses espèces marines, est en grand danger à cause, notamment, du réchauffement climatique. De nombreux coraux dépérissent, entraînant un blanchiment des récifs. Afin d’inverser la tendance, les scientifiques se penchent sur de nouvelles méthodes de protection.

Dans une étude publiée le 29 novembre dernier dans le journal Nature Communications, des biologistes expliquent leur dernière trouvaille. Tim Gordon et ses collègues ont installé des enceintes sous-marines dans des zones où le corail était mort, à proximité de Lizard Island. Ces haut-parleurs diffusaient le son de massifs coralliens en bonne santé et pleins de vie, peuplés de différentes espèces de poissons. Ils se sont alors aperçu que ces sons attiraient 50% de poissons en plus, et que ces poissons restaient dans les environs.

« Les poissons sont essentiels pour que les récifs coralliens fonctionnent comme des écosystèmes sains, explique Tim Gordon dans l’étude. Augmenter les populations de poissons de cette manière pourrait aider à relancer les processus de récupération naturelle, en neutralisant les dégâts que nous constatons sur de nombreux récifs coralliens dans le monde. »

Attirés sur des récifs morts, les poissons les nettoient, permettant aux coraux de se régénérer.

Selon Steve Simpson, autre biologiste ayant participé à l’étude, les récifs coralliens en bonne santé sont des endroits extrêmement bruyants, et les poissons juvéniles sont à la recherche de ces bruits lorsqu’ils cherchent un endroit pour s’installer.

« Les récifs deviennent silencieux lorsqu’ils sont dégradés – à mesure que les crevettes et les poissons disparaissent – mais en utilisant des haut-parleurs pour restaurer ce paysage sonore perdu, nous pouvons à nouveau attirer les jeunes poissons », indique-t-il.

Les biologistes de l’étude précisent bien que seule, cette méthode ne sauvera pas les récifs coralliens. Mais associée à d’autres mesures, pour lutter contre le changement climatique, la surpêche et la pollution de l’eau, elle pourrait accélérer le rétablissement de cet écosystème fragile.

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L’Australie s’apprête à déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de Corail


À cause de manque dans la loi, la boue accumulée lors des inondations dans le Queensland peut effectuer un déversement d’un million de tonnes de boue supplémentaire près de Grande barrière de corail. Le travail sera fait par l’entretien portuaire. La Grande barrière de corail perd déjà beaucoup, alors quoi penser de l’avenir suite a toute cette boue supplémentaire.
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L’Australie s’apprête à déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de Corail

 

Des sédiments approchant de la Grande Barrière de Corail, au large de Townsville, après les inondations du Queensland, en Australie, le 13 février 2019 | Matt Curnock / AFP

Des sédiments approchant de la Grande Barrière de Corail, au large de Townsville, après les inondations du Queensland, en Australie, le 13 février 2019 | Matt Curnock / AFP

Repéré par Léa Polverini

L’interdiction de déverser des boues dans la région ne recouvre pas les opérations d’entretien portuaire.

Repéré sur The Independent

À peine deux semaines après les grandes inondations dans le Queensland qui ont ravagé le nord-est de l’Australie et laissé dans le Pacifique 14 milliards de mètres cubes de sédiments, l’Australie vient d’autoriser le déversement d’un million de tonnes de boue supplémentaire près de la Grande Barrière de Corail. Il s’agit d’un plan d’«élimination» des déblais issus du dragage industriel réalisé dans le port de Hay Point, l’un des plus gros terminaux charbonniers du monde

«Le rejet des boues de curage dans les eaux du patrimoine mondial revient à traiter notre récif comme une décharge», s’est indignée Larissa Waters, sénatrice du parti des Verts australiens.

Faille dans la loi

Le permis a pourtant été délivré par le Parc marin de la Grande Barrière, en vertu d’un point aveugle dans les textes de loi: si le déversement de boues dans la région est censé être illégal, l’interdiction ne couvre pas le rejet de déchets produits lors des travaux d’entretien du port.

«La politique du gouvernement doit changer pour interdire tout déversement en mer, de sorte que le Parc marin de la Grande Barrière ne puisse pas permettre d’utiliser les eaux du récif comme une alternative moins chère au traitement des boues», a déclaré Waters au Guardian.

De son côté, la Corporation des ports de vrac du Queensland septentrional a affirmé dans un communiqué que cette opération n’aura que peu d’impact sur l’environnement:

«Le dragage d’entretien consiste à transférer les sédiments qui se déplacent le long de la côte et qui s’accumulent au fil des ans à l’endroit où ont lieu nos opérations de transport maritime. […] Il est important de noter que nos rapports d’évaluation ont révélé que les risques pesant sur les zones protégées, dont le Parc marin de la Grande Barrière et les habitats sensibles, sont majoritairement faibles, avec quelques impacts de court terme possibles sur les fonds marins.»

Début février, les sédiments apportés par les inondations laissaient pourtant entrevoir la perspective de dommages irréparables sur le récif, l’accumulation de boue ayant pour effet de bloquer la lumière du soleil vers les profondeurs, empêchant la photosynthèse nécessaire à la survie du corail.

En trente ans, les récifs de la Grande Barrière ont perdu plus de la moitié de leur surface. Mais le dragage d’entretien du port débutera à la fin du mois de mars, et devrait durer une quarantaine de jours.

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Grande Barrière: les coraux ayant survécu au blanchissement sont plus résistants


Même si c’est une belle nouvelle, que la Grande Barrière de corail en Australie semble se remettre des épisodes de blanchissement et de devenir plus résistance, rien n’est gagné. C’est peut-être un simple répit avant que les changements climatiques s’accentuent.
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Grande Barrière: les coraux ayant survécu au blanchissement sont plus résistants

 

La partie septentrionale de la Grande Barrière australienne,... (Photo GARY CRANITCH, JAMES COOK UNIVERSITY, archives AFP)

La partie septentrionale de la Grande Barrière australienne, la plus gravement touchée en 2016, l’a « bien moins » été en 2017, selon des chercheurs, alors que certaines parties des coraux ont été soumises aux mêmes niveaux de stress au cours des deux étés.

PHOTO GARY CRANITCH, JAMES COOK UNIVERSITY, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Sydney

Les espèces de la Grande Barrière de corail qui ont survécu au blanchissement dû à l’augmentation de la température de l’eau sont plus résistantes face aux nouveaux épisodes de réchauffement l’année suivante, ont indiqué mardi des scientifiques voyant « le bon côté des choses » pour cet écosystème en danger. 

La Grande Barrière de corail, ensemble de récifs de 2 300 km situé au nord-est de l’Australie et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avait été frappée par deux vagues consécutives de blanchissement, en 2016 et 2017.

Sous la pression de facteurs environnementaux inhabituels, comme le réchauffement de l’eau, les coraux stressés expulsent les petites algues avec lesquelles ils ont une relation symbiotique, qui leur donnent couleur et énergie. 

Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui est réversible, puisque les coraux touchés peuvent ensuite retrouver leur couleur si la température de l’eau baisse et que les algues expulsées s’y implantent de nouveau

En 2016 et 2017, des bandes entières de corail ont été endommagées ou sont mortes durant une vague d’événements climatiques sans précédent, en particulier parmi les ramifications en forme de plateaux qui sont les plus sensibles à la chaleur. 

Mais une récente étude publiée dans la revue scientifique britannique « Nature Climate Change » a montré que la réponse du récif avait varié entre les deux années. 

« Nous étions stupéfaits de trouver moins de blanchissement en 2017, alors que les températures étaient encore plus extrêmes que l’année précédente », a expliqué le professeur Terry Hughes de l’Université James Cook (Australie), qui a dirigé l’étude. 

La partie nord de la barrière, qui avait le plus souffert en 2016, a « beaucoup moins » blanchi en 2017, bien que certains récifs aient été soumis à des niveaux de stress thermique similaires les deux étés. 

Dans les zones centrales du récif, les scientifiques ont observé les mêmes niveaux de blanchissement en 2016 et 2017, alors même que la zone a été plus exposée à la chaleur en 2017. 

En outre, les coraux de la zone sud-la moins touchée de la Grande Barrière – qui avaient souffert d’un blanchissement minime la première année n’ont fait état d’aucun blanchissement la seconde. 

« Cela nous a surpris, parce que si les coraux de la zone sud s’étaient comportés de la même façon la deuxième année que la première, 20 à 30 % d’entre eux auraient dû blanchir et ça n’a pas été le cas », a expliqué Terry Hughes à l’AFP. 

« Il semblerait donc que la trace des expériences subies la première année a renforcé les coraux de façon à les acclimater à de plus fortes chaleurs la deuxième année… C’est en quelque sorte le bon côté des choses. »

Selon le professeur Hughes, il est encore trop tôt pour dire si le plus grand récif corallien du monde sera frappé début 2019 par une nouvelle vague de blanchissement, après le printemps caniculaire qui a touché le Queensland, un État australien qui borde la Grande Barrière. 

Des études plus anciennes ont montré que les récifs coralliens risquent l’extinction à l’échelle mondiale si la température à la surface de la Terre augmente de deux degrés Celsius par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle. 

Les récifs coralliens constituent moins de 1 % de l’environnement marin sur la Terre, mais sont reconnus comme l’habitat naturel d’environ 25 % de la vie marine, jouant le rôle de berceau pour de nombreuses espèces de poissons. 

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Le Saviez-Vous ► La grande barrière de corail a échappé 5 fois à la mort en 30 000 ans


Aux cours des millénaires, la grande barrière de corail a risqué 5 fois de disparaître. Sois par manque d’eau, ou trop d’eau ou encore trop de sédiment. Ce sont des causes naturelles ! Alors que la 6 ème fois, elle ne pourra probablement pas s’en remettre à cause de l’être humain.
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La grande barrière de corail a échappé 5 fois à la mort en 30 000 ans

 

Crédits : pixabay

par  Mehdi Karam

« I’m A Survivor! » chantaient les Destiny’s Childs. Désormais, cette chanson peut devenir l’hymne de la grande barrière de corail, qui vit sa sixième vie.

Comme le rapporte une étude publiée le 28 mai dans Nature par des chercheurs de l’université de Sidney, le récif corallien le plus important au monde a échappé à la mort cinq fois en 30 000 ans.

Les premières fois se sont produites il y a 30 000 ans et 22 000 ans. À l’époque, la chute du niveau des océans exposait les récifs à l’air libre, entraînant l’endommagement de la barrière. Il y a 17 000 ans et 13 000 ans, c’était l’inverse : l’augmentation important du niveau de la mer a failli noyer les coraux, incapables de survivre à de grandes profondeurs.

La dernière fois que la grande barrière a failli disparaître, c’était il y a 10 000 ans. Ni l’augmentation ni la baisse du niveau de l’eau n’étaient de la partie. Ce qui a failli la tuer, c’était la pauvre qualité des eaux, victime d’une accumulation de sédiments. Heureusement, à chaque fois, les capacités d’adaptation – et de migration – des coraux ont permis à la structure de survivre.

Si les coraux ont réussi à retarder l’échéance jusqu’ici, il semblerait néanmoins que leur fin soit proche. L’action de l’homme accélère à la fois la baisse de qualité des eaux ainsi que l’augmentation de son niveau.

«Nos découvertes donnent peu de raisons de penser à une résistance de la grande barrière de corail au cours des prochaines décennies », expliquent les chercheurs dans l’étude.

Source : Nature

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Les crèmes solaires sont nocives pour les océans (mais des alternatives existent)


Ceux qui ont la chance de passer des vacances près de la mer. Il ne faut surtout pas oublier la crème solaire. Cependant, certaines crèmes sont très néfastes pour les  coraux et c’est une des causes du blanchissement de récifs. Et même si une personne ne baigne pas, la crème solaire se retrouve au sol ou quand on prend une douche, cela  contamine quand même la mer. On dit qu’il y a 14 000 tonnes de crème solaire qui aboutissent dans les mers. On doit donc trouver des crèmes qui respecte l’environnement
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Les crèmes solaires sont nocives pour les océans (mais des alternatives existent)

 

 

PHOTOGRAPHIE DE DAVID FLEETHAM, VWPICS/REDUX

Des composés chimiques présents dans les crèmes solaires peuvent se déverser dans les océans et ainsi s’attaquer aux coraux. Des alternatives aux écrans solaires existent.

 

Vue de loin, la Grande Barrière de corail australienne s’apparente à un joyau sous-marin. Les coraux colorés du récif servent de jardin subaquatique à un écosystème marin vibrant de vie et attirent des visiteurs venus du monde entier. Les plongeurs peuvent nager aux côtés de milliers d’espèces de poissons ayant élu domicile dans le récif. Les voyageurs les plus chanceux peuvent même apercevoir les tortues de mer ou les dugongs qui composent cet écosystème.

Cette biosphère est cependant fragile. La hausse des températures ainsi que les produits chimiques nocifs déversés dans les eaux provoquent le blanchissement du récif, jadis éclatant. Nous garderions même certaines de ces toxines sur notre peau.

Lorsque vous nagez avec de la crème solaire sur la peau, des composés chimiques comme l’oxybenzone sont susceptibles de s’infiltrer dans l’eau puis d’être absorbés par les coraux. Ces substances peuvent alors perturber la reproduction et le cycle de croissance des coraux, conduisant ainsi à leur blanchissement.

Même si vous ne vous baignez pas après avoir appliqué de la crème solaire, elle risque de s’écouler pendant votre douche. Les aérosols pulvérisent souvent d’importantes quantités d’écran solaire dans le sable qui finissent par être emportées dans les océans. Chaque année, près de 14 000 tonnes de crème solaire finissent dans les mers.

Si nous sommes à l’origine de cette contamination, nous sommes également à même d’aider ces fragiles écosystèmes marins à guérir. Le 1er mai, les législateurs hawaïens ont adopté un projet de loi visant à interdire la vente d’écran solaire contenant de l’oxybenzone et de l’octinoxate, autre composé chimique néfaste. Hawaï est le premier État à prendre une telle mesure, qui pourrait entrer en vigueur d’ici le 1er janvier 2021.

DES RÉCIFS MENACÉS

La pollution menace les récifs coralliens du monde entier et les coraux d’une majorité de sites touristiques parmi les plus prisés sont en danger. Outre la Grande Barrière de corail, les nombreux visiteurs dans les baies d’Hawaï, dans les Îles Vierges des États-Unis ainsi qu’en Israël rendent les récifs particulièrement vulnérables.

La baie de Hanauma sur l’île d’Oahu, parc d’État formé au sein d’un cône volcanique, en est un exemple flagrant. Ses vagues turquoises et ses récifs coralliens frémissants attirent près d’un million de touristes chaque année, faisant de ce lieu l’un des plus fréquentés d’Hawaï pour la plongée libre. Cette baie abrite 450 espèces de poissons ainsi que les plus grands récifs de l’île d’Oahu.

LANCER LE DIAPORAMA

Hurricane Hole, dans le Monument national du récif corallien des îles Vierges, situé au large de Saint John, est également une destination populaire. Ce monument subaquatique protège 35 kilomètres d’habitats marins, dont 30 espèces de coraux. Les visiteurs peuvent faire de la plongée libre dans les mangroves aux côtés des coraux, des poissons et d’invertébrés aquatiques.

La réserve naturelle de coraux d’Eilat, en Israël, en est un autre exemple. Le golfe d’Eilat abrite les seuls récifs coralliens du pays et constitue en cela une attraction majeure aux yeux des touristes. Grâce à des ponts bâtis au-dessus des récifs, les visiteurs peuvent admirer les coraux ainsi que les poissons colorés qui évoluent dans le golfe. Il est également possible de faire de la plongée sous-marine le long du récif afin d’avoir une vue privilégiée.

Si les récifs coralliens viennent à disparaître, nous aurons perdu un écosystème vital. L’économie mondiale en serait également impactée, puisqu’ils constituent une attraction touristique importante ainsi qu’une source de revenus pour ces sites touristiques populaires.

POUR LA SANTÉ DES RÉCIFS

L’interdiction imminente à Hawaï ne signifie pas que les gouvernements attendent de nous que nous cessions d’utiliser de la crème solaire. L’écran solaire permet toujours de protéger contre les risques de brûlures et le cancer de la peau. Bonne nouvelle : il existe des alternatives plus sûres, que ce soit pour notre peau, qui sont dénuées d’oxybenzone.

Chaque année, Haereticus Environmental Lab publie une liste des crèmes solaires sans danger pour l’environnement. Des organisations telles que l’Environmental Working Group éditent également un guide sur les écrans solaires avec lesquels vous pouvez vous badigeonner les yeux fermés. Ceux à base de minéraux, notamment de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc, sont à préférer à ceux à base d’oxybenzone car ils présentent moins de risques. Les crèmes qui ne contiennent pas de nanoparticules ne peuvent pas être ingérées par les coraux et sont donc plus sûres. Certaines combinent nanoparticules et particules de taille normale ; le Consumer Products Inventory propose une base de données qui vous indique si votre crème solaire contient des nanoparticules.

Certaines agences de voyage obligent les touristes à n’utiliser que de l’écran solaire biodégradable pour des destinations populaires comme le Mexique. Des hôtels et des compagnies aériennes hawaïennes distribuent gratuitement des échantillons de crème solaire dépourvue de composés chimiques nocifs pour les récifs. La majorité de ces hôtels informent leurs clients de ces restrictions ou les font figurer sur leur site web.

Selon les dermatologues, les vêtements sont aussi efficaces que l’écran solaire pour protéger la peau des rayons du soleil. Seul bémol, ils ne couvrent pas l’intégralité du corps. De nombreuses compagnies offrent des tenues de protection contre le soleil, comme des combinaisons à manches longues ou des maillots de bain qui recouvrent le corps. En dernier recours, rien de tel qu’un bon vieux t-shirt.

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En Australie, le réchauffement climatique a changé 99 % des tortues vertes en femelles


Les changements climatiques ont des conséquences autant sur l’humain, la faune et la flore qu’elle soit marine ou terrestre. En Australie, dans les coins les plus chauds, les tortues vertes n’ont pratiquement plus de mâles, de sont presque tous des femelles qui naissent. Alors que dans une zone tempérée, la parité est plus respectée
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En Australie, le réchauffement climatique a changé 99 % des tortues vertes en femelles

 

Crédits : Blue Bay Divers

par  Mehdi Karam

 

Au nord de la Grande barrière de corail australienne, l’écrasante majorité des 200 000 spécimens de tortues vertes vivant ici sont des femelles.

Cela n’a pas toujours été le cas. Autrefois, la parité était respectée. Mais depuis que le réchauffement climatique frappe cette zone, il influe grandement la détermination du sexe des nouveaux-nés lors de la période d’incubation, explique une étude publiée le 8 janvier dans la revue Current Biology par des chercheurs de l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Deux populations génétiquement différentes de tortues vertes cohabitent autour de la Grande barrière de corail – l’une réside autour des îles de Raine et l’autre se reproduit au sud. Afin de recenser le sexe de tous ces reptiles, les chercheurs ont capturé des tortues aux alentours des îles de Howick, terrain de chasse commun à ces deux espèces. Résultat : 99,1 % des jeunes tortues et 86,8 % des adultes nés dans les coins les plus chauds du territoire étaient des femelles.

En revanche, pour les tortues originaires de contrées plus froides, la parité est déjà plus respectée : 65 % de mâles et 69 % de femelles. S’il fallait une preuve supplémentaire de l’impact du réchauffement climatique sur la faune mondiale, la voici.

Source : Current Biology

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Grande barrière: des chercheurs réussissent à transplanter du corail


On sait que les coraux ont la vie difficile à cause des menaces des changements climatiques, aux activités de l’être humain et d’espèces invasives. Des chercheurs ont réussi une nouvelle méthode qui semble très prometteuse pour transplanter des nouveaux coraux
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Grande barrière: des chercheurs réussissent à transplanter du corail

 

Vue des airs de la Grande barrière de... (PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

Vue des airs de la Grande barrière de corail australienne.

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Agence France-Presse
SYDNEY

Des scientifiques ont réussi à élever du corail de la Grande barrière de corail en Australie et à le transplanter dans une autre zone de ce joyau du patrimoine mondial, un projet qui leur donne l’espoir de restaurer les écosystèmes endommagés à travers le monde.

Les chercheurs de l’Université australienne Southern Cross, qui ont rendu publique leur étude dimanche, ont collecté fin 2016 de grandes quantité d’ovules et de sperme de coraux à Heron Island, au large de la côte orientale.

Ils ont produit des quantités massives de larves qu’ils ont ensuite transplantées dans des zones endommagées de la Grande barrière, qui est menacée par le réchauffement climatique.

Huit mois plus tard, les scientifiques ont constaté que le corail juvénile avait survécu et grandi.

« La réussite de cette nouvelle recherche ne s’applique pas seulement à la Grande barrière de corail, elle a potentiellement une pertinence internationale », a déclaré Peter Harrison, directeur des recherches.

« Elle montre qu’on peut restaurer et réparer des populations coralliennes endommagées, dans des endroits où la production naturelle de larves a été compromise ».

« Jardinage corallien »

Cette technique est différente de la méthode utilisée actuellement dite du « jardinage corallien » qui consiste à casser des branches de corail sain pour les réimplanter sur des récifs, dans l’espoir qu’elles repousseront, ou de l’élevage de corail dans des pépinières, souligne M. Harrison.

La méthode avait été testée auparavant avec succès aux Philippines sur un récif fortement endommagé par la pêche à la dynamite.

Le chercheur s’est dit optimiste quant à la possibilité qu’elle puisse être utilisée à grande échelle.

« Les résultats sont très prometteurs. Nos travaux montrent que l’apport de fortes densités de larves permet l’obtention de davantage de coraux ».

Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1981, la Grande barrière s’étend sur environ 345 000 km2 le long de la côte australienne et constitue le plus vaste ensemble corallien du monde avec 3000 « systèmes » récifaux et des centaines d’îles tropicales.

Mais elle est menacée par la récurrence de graves épisodes de blanchissement de ses coraux provoqués par le réchauffement climatique, par les activités industrielles ou agricoles ou encore par l’acanthaster pourpre, une étoile de mer invasive.

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Signes de répit dans l’épisode de blanchissement des récifs coralliens


Un répit pour les coraux dans des océans Pacifique, Atlantique et Indien après une période de 3 ans de blanchissement. Espérons que cela pourrait éviter leurs disparitions
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Signes de répit dans l’épisode de blanchissement des récifs coralliens

 

Le blanchissement des récifs coralliens se produit quand les... (PHOTO AP)

Le blanchissement des récifs coralliens se produit quand les coraux, stressés par l’augmentation de la température, expulsent les algues microscopiques avec lesquelles ils vivent en symbiose.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Washington

Le blanchissement des récifs coralliens dans le monde paraît s’atténuer après un épisode de trois ans, le plus long depuis les années 1980, a indiqué l’Agence américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA).

Des prévisions de la National Oceanic et Atmospheric Administration montrent que le blanchissement ne se produit plus dans les trois bassins océaniques Atlantique, Pacifique et Indien, ce qui suggère probablement la fin de ce phénomène destructeur d’un écosystème marin fragile et vital.

Les scientifiques vont surveiller étroitement les températures à la surface des océans et le blanchissement des coraux au cours des six prochains mois pour confirmer la fin de cet événement dont la NOAA avait déclaré le début en 2015.

Les prévisions de blanchissement établies par l’agence sur les quatre prochains mois montrent certains risques pour les récifs coralliens à Hawaï, en Floride et dans les Caraïbes à la fin de l’été.

Depuis 2015, tous les récifs coralliens tropicaux autour du globe ont connu une température de l’eau au-dessus de la normale et plus de 70% ont subi ce réchauffement pendant assez longtemps pour subir un blanchissement.

«Ce blanchissement au niveau planétaire a été le plus sévère, le plus long et le plus étendu et peut-être le plus dévastateur jamais observé», a relevé Mark Eakin, le coordinateur de la Nasa chargé de la surveillance de ces écosystèmes.

Ce phénomène se produit quand les coraux, stressés par l’augmentation de la température, expulsent les algues microscopiques avec lesquelles ils vivent en symbiose, les zooxanthelles.

Elles fournissent aux coraux leur nourriture et donnent leurs couleurs à leur squelette calcaire.

Si les zooxanthelles ne retournent pas dans le tissu corallien, le corail meurt.

Les récifs coralliens américains ont été particulièrement touchés avec deux années de blanchissement sévère en Floride et à Hawaï ainsi que trois années dans les îles Mariannes et quatre ans à Guam.

Plus tôt en 2017, la montée de la température de l’eau a entraîné un important blanchissement dans la Grande Barrière en Australie pour la deuxième année consécutive et également dans les Samoa américaines, fortement affectées début 2015.

La NOAA relève également que dans certains endroits les récifs coralliens n’ont pas blanchi malgré le réchauffement de l’eau.

Les scientifiques examinent ces zones pour déterminer s’il y a des traits particuliers dans ces coraux ou leur environnement.

Le premier blanchissement à l’échelle planétaire s’est produit en 1998 au moment où le courant équatorial chaud du Pacifique, El Niño, a été particulièrement intense. Un second épisode a été observé en 2010.

Alors que les coraux peuvent survivre et se régénérer d’un blanchissement modéré, un phénomène de cette nature sévère et prolongé est souvent fatal pour ces organismes.

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Le Saviez-Vous ► 10 endroits en voie de disparition


A cause des changements climatiques, du manque de geste concret contre la pollution, la déforestation, les exploitations a outrances du ventre de la terre, nous verrons quelques sites disparaitre dans le monde dans 5 a 100 ans environs.
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10 endroits en voie de disparition

Réchauffement climatique, montée des eaux, pollution de l’air, les conséquences de l’activité humaine se font sentir partout sur la planète. Résultat : plusieurs endroits, parmi les plus beaux sur Terre, vont disparaître.

Voici 10 de ces endroits de rêve qui ne seront plus que ça dans quelques années : des rêves.

 

1. La Grande Barrière de corail : d’ici 100 ans

 10 endroits en voie de disparition

* Sur la photo, une vue aérienne de la Grande Barrière de corail, à Cairns, en Australie, le 7 août 2009. (Photo : Phil Walter/Getty Images)

La Grande Barrière de corail est le plus grand récif corallien du monde, avec près de 3000 récifs et 900 îles, sur une superficie de 344 400 kilomètres, soit la grandeur de la Hollande, de la Suisse et du Royaume-Uni réunis.

Située en mer de Corail, au large du Queensland, en Australie, c’est la plus grande structure créée par des organismes vivants au monde et c’est aussi la seule chose vivante sur Terre visible de l’espace.

La montée de la température des océans, la pollution de l’eau et l’acidification des eaux affaiblissent et tuent les coraux, un phénomène en augmentation continue dans les océans où se retrouvent des zones de corail.

En 2030, 60 % des récifs de corail de la Grande Barrière seront morts et la situation est irréversible.

D’ici 100 ans, quand tout le corail de la Grande Barrière sera mort, huit mille ans de création naturelle auront disparu.

2. Les Seychelles : d’ici 100 ans

 10 endroits en voie de disparition

* Sur la photo, un palmier sur une plage de l’île de Praslin, aux Seychelles, le 6 mars 2012. (Photo : ALBERTO PIZZOLI/AFP/Getty Images)

Les Seychelles sont un archipel de 116 îles situé dans l’océan Indien et rattaché au continent africain. On y compte 90 000 citoyens.

C’est le paradis des centres de villégiature luxueux, mais les îles sont en danger à cause de l’érosion de la plage, suite à la mort du corail.

Érosion, réchauffement climatique, dans moins de 100 ans, tout l’archipel des Seycgelles sera submergé.

3. Les Maldives : d’ici 100 ans

 10 endroits en voie de disparition

* La photo, prise le 9 septembre 2013, montre une vue aérienne de l’île de Male, la capitale des Maldives. (Photo : ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images)

Les Maldives,  ce sont 1199 îles, dont 202 habitées, d’Asie du Sud,  situées au sud de l’Inde. C’est le plus petit pays d’Asie en terme de population (400 000) et en surface de terre. C’est aussi l’une des destinations vacances les plus exclusives au monde.

C’est aussi le pays le plus bas au monde, avec une élévation moyenne de seulement 1,5 m (4 pieds 11 po) au-dessus du niveau de la mer.

D’ici 100 ans les Maldives se mériteront peut-être le titre peu enviable de premier pays ayant disparu sous la mer. Le risque est si grand qu’en 2008 le gouvernement maldivien a décidé d’acheter des terres dans d’autres pays pour ses citoyens qui seront déplacés suite à la montée des eaux.

Comme d’autres îles dans sa situation, les Maldives souffrent aussi de la dégradation de ses récifs de corail.

 

4. Venise : d’ici 80 ans

 10 endroits en voie de disparition

* La photo, prise le 10 juillet 2013, montre l’une des principales voies navigables de Venise. (Photo:  GIUSEPPE CACACE/AFP/Getty Images)

La ville italienne, sûrement la plus romantique de toutes les villes du monde, va se noyer. La cité aux canaux coule depuis longtemps, mais l’augmentation du nombre d’inondations chaque année rendra Venise inhabitable à la fin de ce siècle.

Le tourisme est aussi un facteur. En 2007, 21 millions de touristes ont visité Venise (soit 40 fois la taille de sa population).

La place St-Marc est inondée chaque année : 10 fois en 1900, 40 fois en 1980 et 60 fois en 2000. Et les inondations sont de plus en plus sévères, passant de 144 cm en juin 2000 à 147 en juin 2002.

5. La mer Morte : d’ici 50 ans

 10 endroits en voie de disparition

* Sur la photo, un homme flotte dans la mer Morte. (Photo : Kristen Elsby/ Getty Images )

La mer Morte est un lac salé du Proche-Orient, partagé entre Israël, la Jordanie et la Palestine et alimenté par le fleuve Jourdain.

C’est le plan d’eau le plus salé au monde. Alors que la salinité moyenne de l’eau de mer oscille entre 2 et 4 %, celle de la mer Morte est d’environ 28 %, avec 274 grammes de sel par litre. Y nager, c’est y flotter.

Aucun poisson et aucune algue ne peuvent subsister dans de telles conditions, d’où son nom de « mer morte », même si l’on sait maintenant qu’y vivent des organismes microscopiques.

Le lac est lourd d’histoire, pourtant au cours des quarante dernières années, il a rapetissé d’un tiers et s’est enfoncé de 80 pieds. Le niveau de l’eau descend de 4 pieds par année. Les hôtels et les restaurants qui donnaient sur son rivage sont maintenant situés à un mille du lac.

Les experts croient que la mer Morte va disparaître d’ici 50 ans, à cause des pays voisins qui tirent leur eau du fleuve Jourdain, l’unique source d’eau de la mer Morte.

En décembre 2013, Israël, la Jordanie et l’Autorité palestinienne ont signé un accord pour sauver la mer Morte par la construction d’un canal. Mais le projet est encore au stade de projet.

6. Les glaciers des Alpes : d’ici 40 ans

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* Sur la photo, la pleine lune sur les Alpes autrichiennes. (Photo : Erin Butler/Getty Images)

Les Alpes, une chaîne de montagnes européenne administrée par huit pays, l’Italie, la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l’Autriche, l’Allemagne et la Slovénie, forment une barrière de 1 200 km entre la Méditerranée et le Danube. Le plus haut sommet est le Mont Blanc, avec 4 810 mètres.

Les glaciers et les stations de ski des Alpes sont à une altitude plus basse que celle des Montagnes rocheuses, par exemple, et donc plus susceptibles aux effets du réchauffement climatique.

Les températures ont augmenté deux fois plus que la température moyenne globale depuis le 19e siècle, grimpant de près d’un degré à chaque décennie. Résultat : les glaciers alpins ont perdu 20 % de leur masse depuis les années 1980.

La disparition des glaciers est prévue d’ici 40 ans à cause de ce réchauffement climatique.

7. Les forêts malgaches : d’ici 35 ans

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* Sur la photo, un lémurien saute d’un arbre à Antananarivo, à Madagascar, le 21 juillet 2014 (Photo : David Rogers/Getty Images)

Madagascar est une île au large de l’océan Indien séparée de l’Afrique par le canal de Mozambique. C’est la quatrième plus grande île du monde après le Groenland, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Bornéo.

L’île est entourée d’autres îles et archipels, dont l’île Maurice, les Seychelles les Comores et La Réunion.

Depuis 20 siècles s’y rencontrent des peuples venant d’horizons divers. Ancienne propriété française, le pays a gagné son indépendance en 1960, mais c’est, selon l’ONU, l’un des pays les moins avancés au monde.

Aujourd’hui, 33 000 des  200 km carrés (20 000 des 120 000 milles carrés) de la forêt originale ont été détruits, à force d’exploitation, d’exploration et de braconnage. D’ici 35 ans, c’est toute la forêt malgache qui aura disparu et avec elles, une faune et une flore unique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, dont ses célèbres habitants, les lémuriens.

Plus de 80 % de la flore et de la faune de Madagascar ne se retrouve nulle part ailleurs sur terre, mais les réserves fauniques n’occupent que 5 % du territoire.

8. Le bassin du Congo : d’ici 25 ans

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* Sur la photo, prise le 6 avril 2006, à Bumba, au Congo, DRC, des villageois pagaient dans leurs canots de bois. (Photo : Per-Anders Pettersson/Exclusive by Getty Images)

Le bassin du Congo couvre quatre millions de kilomètres le long du fleuve Congo, en Afrique. Il comprend sept pays africains, soit le Burundi, le Rwanda, l’Angola, le Cameroun, la République africaine centrale, la République démocratique du Congo et la République du Congo.

93,2 millions de personnes y vivent et on s’attend à ce que cette population double d’ici 2035.

Selon les Nations Unies, jusqu’aux deux tiers de la faune et de la flore du bassin du Congo disparaîtront d’ici 2040.

En attendant, chaque année, 10 millions d’acres de forêts se dégradent à cause de l’exploitation minière et forestière, de l’élevage et des guérillas.

Le bassin du Congo renferme la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie.

Les forêts tropicales produisent près de la moitié de l’oxygène mondial.

9. Le parc national de Glacier : d’ici 15 ans

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* Sur la photo, une vue à partir du sentier Highlne, près de Logan Pass, dans le parc national de Glacier, dans le Montana, aux États-Unis. (Photo : MyLoupe/UIG via Getty Images)

Le parc national de Glacier est un parc national américain situé dans l’État du Montana, à la frontière entre l’Alberta et la Colombie-Britannique.

Le parc est constitué de montagnes qui abritent des dizaines de glacier, 200 chutes, 712 lacs, dont la plupart sont encore sans nom, 260 espèces d’oiseaux, plus d’un millier d’espèces de plante et une soixantaine de mammifères.

Il fait partie d’un écosystème protégé plus vaste, l’Écosystème de la couronne du continent.

Alors qu’on comptait au moins 150 glaciers sur le territoire du parc de Glacier, on n’en trouve plus que 25. L’accélération du réchauffement climatique abaissera ce chiffre à zéro d’ici 2030.

Non seulement le parc se retrouvera sans glacier, mais tout son écosystème sera affecté. On parle ici d’une superficie de plus de 4000 kilomètres carrés (1 million d’acres).

Le Taj Mahal : dans 5 ans

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* Sur la photo, le Taj Mahal, vu du sud, le 28 mai 2013 à Agra, en Inde.  (Photo : Daniel Berehulak/Getty Images)

(Source)

Le Taj Mahal (ou « palais de la couronne », en persan) est un mausolée de marbre blanc construit en Inde au 17e siècle par un empereur moghol en mémoire de son épouse.

Le Taj Mahal est considéré comme un joyau de l’architecture moghole, un style qui combine les architectures islamique, iranienne, ottomane et indienne.

C’est l’un des lieux les plus visités du monde avec 3,4 millions de visiteurs chaque année.

Les rives du fleuve Yamuna, où est érigé le Taj Mahal, sont polluées par la pluie acide causée par une raffinerie voisine. La pollution jaunit le marbre blanc du mausolée. Pour tenter de contrôler la pollution affectant le Taj Mahal, le gouvernement indien a créé une zone protégée de 10 400 km carrés (4 000 pi carrés) autour du monument.

Comme le fleuve Yamuna rétrécit de 5 pieds par an, son déclin a créé des fissures à certains endroits du Taj Mahal. Les minarets qui entourent le monument montrent des signes d’inclinaison, tandis que la fondation de bois s’assèche, faute d’eau.

Pour empêcher sa dégradation totale, dans cinq ans le gouvernement indien fermera l’accès au Taj Mahal à un public qui ne pourra plus l’admirer que de loin.

http://actualites.sympatico.ca/

Une plaque sous-marine australienne pourrait céder et provoquer un tsunami


La Terre est constamment en état de changement, elle bouge dans ses entrailles et quand elle a de grand mouvements … des risques de catastrophes écologiques sont probable … mais il est difficile de dire quand ..
Nuage

 

Une plaque sous-marine australienne pourrait céder et provoquer un tsunami

 

La Grande barrière de corail australienne, où se... (Photo Reuters)

La Grande barrière de corail australienne, où se situe la plaque sous-marine qui inquiète les scientifiques.

PHOTO REUTERS

Agence France-Presse
Sydney

Une immense plaque sous-marine près de la Grande barrière de corail, au large de l’Australie, montre les premiers signes d’effondrement, ce qui pourrait provoquer un tsunami lorsqu’elle lâchera, ont indiqué des scientifiques vendredi.

Des géologues marins de l’université James Cook en Australie utilisent depuis 2007 des techniques de pointe pour cartographier en 3D les endroits les plus profonds et les plus inaccessibles de la Barrière. Ils ont ainsi découvert des dizaines de canyons sous-marins.

Lors d’une récente expédition, ils ont repéré une plaque d’environ un kilomètre cube, reste d’un très ancien glissement de terrain sous-marin, perchée sur le plateau continental.

«Les glissements de terrain sous-marins sont un phénomène géologique connu et bien documenté mais nous ne savions pas s’il y en avait près de la Barrière de corail», a indiqué à l’AFP le géologue Robin Beaman.

«Nous avons trouvé ce bloc énorme, qui ressort. Il est posé en haut d’un canyon sous-marin, il va vers la pente et il est au début du processus d’effondrement», a ajouté le scientifique.

Personne ne peut prévoir quand cela se produira, «demain» ou dans des dizaines d’années, «mais il est important de savoir que c’est là», a-t-il dit. «Il est absolument certain que cela va s’effondrer et lorsque ça tombera, ce sera une chute d’un kilomètre dans le bassin au-dessous».

«Cela provoquera un tsunami localisé qui affectera la côte de l’État (australien) du Queensland, à environ 70 km de là», a déclaré le géologiste.

«Nous ne voulons pas angoisser les gens mais nous devons savoir que c’est là et ce qui se passera quand ça tombera».

Les scientifiques ont effectué cette découverte alors qu’ils étaient en mission sur le Southern Surveyor, un vaisseau de la marine scientifique australienne.

http://www.lapresse.ca