Une femme avale une cuillère en tentant de sortir une arête de sa gorge


J’ai déjà avalé une tranche de concombre tout rond par inadvertance et cela a fait vraiment mal, alors une cuillère ?? Comment cet ustensile ne pouvait pas lui faire mal ?
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Une femme avale une cuillère en tentant de sortir une arête de sa gorge

 

© YouTube.

La mésaventure se passe en Chine. Après s’être coincée une arête de poisson dans la gorge, une Chinoise a voulu la retirer à l’aide d’une cuillère mais elle a avalé cette dernière.

Comme le rapporte le Daily Mail, Lili, une Chinoise, est restée quatre jours avec une cuillère de 13 centimètres de long dans le ventre.

Alors qu’elle avait une arête de poisson coincée dans la gorge, elle a entrepris de l’enlever à l’aide d’une cuillère en métal. Sauf qu’au lieu de déloger l’arête, elle a avalé le couvert.

Une opération délicate

Le problème est arrivé juste avant le grand festival de Quingming en Chine. Plusieurs jours sont fériés pour l’occasion. Selon le journal Shenzhen Evening News, c’est pour cette raison que Lili aurait eu peur de se rendre à l’hôpital. Elle est donc restée sans rien faire mais a déclaré ne ressentir aucune gêne ni inconfort.

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15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement


Le cancer à malheureusement plusieurs façons de s’installer, cependant, il s’annonce généralement par certains symptômes avant de s’aggraver. Il est important avant de sauter aux conclusions en s’auto diagnostiquant ou écoutant n’importe qui, n’importe où (comme les réseaux sociaux, les blogs), de se référer (physiquement) à un médecin pour avoir l’heure juste.
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15 symptômes de cancer que les femmes ignorent probablement

 

Signes de cancer méconnus : des difficultés à avaler.

Aleksandra Suzi / Shutterstock

Par Alyssa Jung, RD.com

De nombreux signes de cancer ressemblent à des symptômes d’autres maladies ; il est donc facile de passer à côté. Tous les médecins que nous avons rencontrés s’accordent sur ce qui suit : apprenez à connaître votre corps, et si vous notez une douleur inhabituelle ou autre changement qui persiste et s’aggrave, allez consulter le vôtre.

 

Saignements après la ménopause

Même après la ménopause, les femmes peuvent avoir de légères pertes. Mais si vous vous mettez soudain à faire des hémorragies importantes semblables à des menstruations, ce pourrait être le signe précoce d’un cancer de l’utérus, dit l’oncologue Maurie Markman. La bonne nouvelle c’est que les femmes au stade 1, quand le cancer ne s’est pas disséminé, ont un taux de survie sur cinq ans de 88 %, selon la Société américaine du cancer. Reader’s Digest travaille avec l’organisation américaine Stand Up to Cancer, qui finance des projets de recherche d’avant-garde pour permettre aux patients de recevoir plus rapidement de nouveaux traitements.

Apparition d’inégalités et de décoloration sur la peau des seins

Les femmes sont à l’affût d’une grosseur anormale. Mais il y a d’autres modifications des seins qui signalent un cancer. Si des fossettes apparaissent sur vos seins, qu’un mamelon s’invertit, que vous avez de l’enflure, de la sensibilité ou une légère décoloration de la peau vers un rouge ou un rose profond, il faudrait s’en inquiéter, dit le Dr Rich Wender, de la Société américaine du cancer.

« Ces signes n’indiquent pas un cancer à tout coup, mais beaucoup de femmes tardent à consulter en espérant que ce n’est rien », dit-il.

Signes de cancer méconnus : des ballonnements persistants.i

Stock/Christian Martinez Kempin

Ballonnements

Presque toutes les femmes sont ballonnées à un moment donné, surtout pendant leurs menstruations. Mais si les ballonnements continuent après votre cycle ou que vous êtes constamment constipée, ce pourrait être le symptôme d’un cancer des ovaires ou de l’utérus.

« Si cela fait plusieurs semaines que ça dure, sans amélioration, ce n’est pas normal, commente le Dr Wender. Consultez votre médecin. »

De nombreuses patientes avec un cancer ovarien n’ont eu que de vagues symptômes, comme des ballonnements ; elles les ont ignorés pendant des mois avant de consulter, raconte le Dr Moshe Shike, du Centre du cancer Memorial Sloan Kettering, à New York. Un autre signe de cancer des ovaires est la sensation d’être rassasiée alors que votre appétit a beaucoup diminué.

Menstruations anormales ou douleur pelvienne

Les règles irrégulières sont un phénomène assez courant. Mais si vos saignements augmentent mois après mois, si vous saignez entre les menstruations, ou si vous avez des douleurs pelviennes, demandez à votre médecin de vous faire passer une échographie transvaginale pour éliminer un cancer de l’utérus, des ovaires ou du vagin.

Toux chronique

Il nous arrive toutes de tousser en ayant l’impression qu’on va expulser un poumon. Mais si vous vous mettez à tousser pendant plus de trois semaines sans autre symptôme de rhume ou d’allergie (nez congestionné, par exemple), ce pourrait être le signe précoce de cancer du poumon. La leucémie aussi peut donner des symptômes qui ressemblent à une bronchite ou à un mauvais rhume de poitrine.

« Si la toux est différente d’autres fois, qu’elle persiste ou que vous toussez un peu de sang, il faut s’en occuper », dit le Dr Markman.

Certains patients atteints d’un cancer du poumon ont une douleur thoracique qui remonte dans l’épaule ou descend dans le bras.

Signes de cancer méconnus : des maux d'estomac ou des nausées.

iStock/svetikd

Mal à l’estomac ou nausées

Les maux d’estomac sont courants. Cependant si vous avez des crampes persistantes à l’estomac, ou vous vous sentez nauséeuse tout le temps, consultez le médecin. Ce n’est peut-être qu’un ulcère, mais ce pourrait être aussi un symptôme de leucémie, ou de cancer de l’œsophage, du foie, du pancréas, ou d’un cancer colorectal

Signes de cancer méconnus : une fièvre ou des infections fréquentes.

MinDof/Shutterstock

Fièvre ou infection fréquente

Si vous êtes plutôt en bonne santé, mais que vous tombez malade ou que vous faites de la fièvre plus souvent, ce pourrait être le signe précoce d’une leucémie. Il s’agit d’un cancer du sang qui déclenche la production de globules blancs anormaux, qui sapent la capacité du corps à combattre les infections en affaiblissant le système immunitaire. Soyez attentives aux symptômes grippaux, tels que courbatures ou fièvre qui ne s’estompent pas.

Difficultés à avaler

Un mal de gorge peut rendre la déglutition difficile ou douloureuse, mais s’il persiste des semaines ou s’aggrave, consultez votre médecin. C’est un signe courant de cancer de la gorge ou de l’estomac, sans compter le cancer du poumon.

Signes de cancer méconnus : des ecchymoses.

iStock/lzf

Ecchymoses

Vous vous réveillez avec un bleu qui vous étonne – peut-être vous êtes vous simplement cognée dans la salle de bain la veille. Mais si vous commencez à remarquer des ecchymoses fréquentes, à des endroits étranges comme sur les doigts ou la main, c’est une situation alarmante. Ces ecchymoses peuvent être le signe d’une leucémie, selon les Cancer Treatment Centers aux États-Unis. Avec le temps, la leucémie diminue la capacité du sang à transporter l’oxygène et il se forme de petits caillots.

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Le Saviez-Vous ► La diphtérie : de garottillo à Balto


Une maladie qui longtemps n’avait pas de remède, la diphtérie a causé la mort de beaucoup d’enfants et aussi des adultes. Aujourd’hui, ily a un vaccin et l’histoire de Balto, ce chien de traîneau est rentré dans l’histoire grâce a sa ténacité d’aller porter le sérum en Alaska. Il y a encore des cas surgissant ici et là, à cause de l’absence de la vaccination
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La diphtérie : de garottillo à Balto

 

 

Jacques Beaulieu

Chroniqueur et communicateur scientifique


 

Le premier est espagnol, le second, américain. Ces deux termes n’ont aucun lien entre eux si ce n’est une des maladies les plus meurtrières de l’histoire humaine : la diphtérie. Jusqu’à la fin du XIXème siècle, elle formait la plus grande cause de mortalité infantile. Et comme bien des maladies, elle semble aussi vieille que l’homme. Mais, comme le terme actuel diphtérie n’a fait son apparition qu’il y a à peine quelque deux cents ans, ses manifestations historiques sont plus difficiles à cerner.

L’Antiquité

Six siècles avant notre ère, le médecin indien D’havantare décrit les symptômes d’une maladie mortelle que l’on pourrait traduire par : maladie de la gorge fermée.

Il s’agit : « d’une affection dans laquelle se produit, par suite d’une augmentation de la lymphe du sang, un gonflement de la gorge caractérisé par de l’angoisse et de la douleur et qui, détruisant les organes, devient incurable en obstruant les canaux aériens. » (traduit librement du livre de Joseph O’Dwyer, M.D., Acute and Chronic Forms of Stenosis of the Larynx, New York, William and Wood Company, 1889).

 Plusieurs siècles plus tard, au début de notre ère, Arétée de Cappadoce parlait d’une maladie semblable qu’il nomme : ulcère syriac ou mal égyptien faisant ainsi référence à une épidémie de la maladie qui courrait alors en Égypte et en Syrie. Gatien (IIIème siècle après J.-C.) parlera d’expectoration membraneuse.

Le Moyen-Âge et la Renaissance

L’historien Baronius cite des épidémies qui auraient sévi à Rome en 856 et en 1004. En 1576, Baillou, un médecin français, cite ainsi un chirurgien qui aurait ouvert un patient mort de cette maladie :

«Le chirurgien affirme avoir ouvert le cadavre d’un homme enlevé par cette dyspnée et par une maladie inconnue. Il trouva une humeur épaisse et résistante tendue comme une membrane dans le larynx, devant l’orifice de la trachée, de telle façon que l’air extérieur ne pouvait ni entrer ni sortir librement et qu’elle avait causé une suffocation soudaine.» (Édouard Delthil, Traité de la diphtérie, sa nature microbienne, son origine ornithologique probable, Paris 1891).

La maladie portait alors plusieurs noms : angine pestilentielle, morbus strangulatorius, angine couenneuse, etc.

Du terme garrotillo

En Espagne, on l’appelait la garrotillo en référence au garrot qu’utilisait le bourreau lors d’exécution par strangulation des criminels condamnés.

Les dix-septième et dix-huitième siècles

Alors qu’à cette époque, diverses potions à base d’arsenic ou de zinc ainsi que la trachéotomie étaient les seules thérapies recommandées, arriva Louis Mercado, médecin privé du roi d’Espagne Philippe III. Il avait remarqué qu’un enfant atteint de la maladie l’avait transmise à son père en le mordant alors que celui-ci lui retirait des matières obstruant sa gorge. L’origine transmissible de la maladie était pour la première fois soulignée. Nous sommes alors en 1620.

La première vraie description de la diphtérie est attribuée au médecin français Pierre Fidèle Bretonneau. Dans son livre intitulé : Des inflammations spéciales du tissu muqueux, et en particulier de la diphtérite paru à Paris en 1826, il établit les distinctions entre la maladie qu’il nomma alors la diphtérite et les trois autres types d’angines : les angines banales, les angines couenneuses et les angines scarlatineuses. Conscient de l’origine microbienne de la diphtérie, il ne put malheureusement jamais le prouver, le microscope n’étant pas encore inventé.

Le dix-neuvième siècle

Comme bien des sciences de la vie, la microbiologie est alors en plein essor. Ainsi la bactérie qui cause la diphtérie est identifiée par Theodor Klebs en 1883 et isolée un an plus tard par Friedrich Löffler. Elle portera le nom de Corynebacterium diphteriae ou bacille de Löffler-Klebs. Löffler avait pressenti que la bactérie n’était pas directement en cause, mais que la maladie serait plutôt le résultat d’une toxine émise par celle-ci. Deux autres noms célèbres vont corroborer cette hypothèse. En effet les travaux d’Alexandre Yersin, découvreur du bacille de la peste (Yersinia pestis) et Émile Roux, cofondateur de l’Institut Pasteur, réussiront avec leurs collaborateurs une sérothérapie curative qui fera chuter la létalité de la diphtérie de 40% à 2%. Un grand pas venait d’être franchi dans la lutte contre cette maladie. Nous sommes alors en 1894. Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, au New York City Department of Health’s diagnostic laboratory, le premier laboratoire municipal aux États-Unis, la docteure Anna Wessels Williams et son associé, William H. Park réussirent à partir d’une souche spécifique de la diphtérie (qu’on appelle encore de nos jours la souche Park-William) à produire une antitoxine 500 fois plus efficace ce qui permit de diminuer d’autant les coûts de production.

Les premiers vaccins

En 1913, le médecin allemand Emil Adolf von Behring, un proche collaborateur du très connu Robert Koch (découvreur du bacille responsable de la tuberculose), met au point un premier vaccin formé d’un mélange de toxine et d’antitoxine de la diphtérie. Le vaccin s’avère très efficace en laboratoire, mais, malheureusement totalement inefficace chez les humains. À l’époque deux théories s’affrontaient pour expliquer les défenses naturelles contre les agents infectieux : la théorie cellulaire et la théorie humorale. Grâce à ses travaux, Behring avait accordé ses lettres de noblesse à cette dernière ce qui lui valut un prix Nobel de la physiologie dès 1901. C’est à un vétérinaire et biologiste français que reviendra la paternité du premier vaccin efficace contre la diphtérie. En 1923, Gaston Ramon découvre qu’en mélangeant la toxine diphtérique avec un peu de formol il obtient un produit très efficace qu’il nomme anatoxine diphtérique et qui sera finalement utilisé avec succès comme vaccin.

Des résultats rapides

L’effet des vaccinations ne tarda pas à se faire sentir. Ainsi au Canada la vaccination de masse a débuté dès 1930. Alors qu’en 1924, il y avait eu 9 000 cas de diphtérie de signalés, une vingtaine d’années plus tard, on ne comptait guère plus de 5 cas de répertoriés. En 2011, un seul cas pour tout le pays fut recensé.

Du terme Balto

En 1925, dans un petit village d’Alaska surgit une épidémie de diphtérie. Les habitants de Nome avaient désespérément besoin du sérum antidiphtérique pour sauver leurs enfants. Après avoir envoyé des télégrammes à toutes les villes et villages des alentours, on apprend que le sérum serait disponible à Anchorage situé à plus de 1600 kilomètres de Nome. Une tempête empêche tout avion de décoller et il fut décidé d’utiliser des traineaux tirés par des chiens pour effectuer l’aller-retour. C’est grâce à un de ces attelages que l’on put sauver bien des vies dans le village. Celui-ci était dirigé par le maître-chien Gunnar Kaasen dont l’équipage de chiens Husky avait comme chien de tête, Balto qui devint instantanément un héros national. À Central Park, à New York, une sculpture en bronze fut érigée à l’image de Balto avec ces mots gravés : Endurance – Fidélité – Intelligence. Son histoire fut l’objet d’un dessin animé qui fit fureur partout aux USA. Et lorsque le vrai Balto décéda en 1933, ses restes furent empaillés et cédés au Musée d’histoire naturelle de Cleveland. Depuis 1973, une course annuelle de traineaux à chiens à lieu reprenant l’itinéraire de Balto, c’est la course Iditarod.

C’est ainsi que le vingtième siècle vit la fin des épidémies dévastatrices de la diphtérie. Enfin presque… Puisqu’en 1974, sur la Côte-Nord du Saint-Laurent, une épidémie de diphtérie toucha une douzaine de patients pour la grande majorité de jeunes travailleurs forestiers. Les trois premiers atteints en moururent. L’épidémie se déclara le 5 septembre et était complètement subjuguée à la fin du mois d’octobre. Une intervention rapide et efficace de la santé publique avait sauvé la situation. Plus loin de nous, en 1995 une autre épidémie éclata en Russie et en Roumanie et fut aussi contrée. Finalement, en 2011 au village de Kimba en Nigérie, 13 enfants décédaient d’une étrange maladie. Il s’agissait en réalité de la diphtérie. Plus d’une centaine de cas y furent identifiés dont vingt-quatre en moururent. Une absence de vaccination et un retard à se faire soigner furent les responsables de cette épidémie.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-vous ► Expression : Avoir un chat dans la gorge


Un chat dans la gorge arrive souvent au moment. Cette expression serait née probablement suite a une confusion qui est resté dans le langage de tous les jours
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Avoir un chat dans la gorge 

 

Être enroué.

Drôle d’image, quand même !
Comment le fait d’être enroué a-t-il pu être comparé au fait d’avoir un félin dans la gorge, pauvre bête forcément paniquée, griffant et mordant pour s’échapper de ce lieu étroit et inhospitalier ?

Eh bien la seule explication qu’on ait de cette métaphore est proposée par Pierre Guiraud, en 1961 dans son « les locutions françaises » : il semble que cela vienne d’une confusion ou jeu de mots entre ‘matou’, le fameux chat qui s’incruste dans la gorge, et ‘maton’.

Ce dernier terme, désignait à l’origine du lait caillé ou les grumeaux de ce lait. Par extension, cela a aussi désigné des amas de poils, de laine, de fibre de papier qui peuvent obstruer des orifices.

Or, lorsqu’on a la voix enrouée, c’est souvent qu’on est malade et qu’on a des glaires dans la gorge, glaires que, par comparaison aux grumeaux du lait caillé ou aux choses qui bouchent des conduits, on peut appeler un maton ou, par erreur ou jeu de gru-mot, un matou donc un chat.

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J’AI LA GORGE QUI GRATTE…


Déjà le rhume n’est pas une sinécure sans compter la toux qui n’est pas plus discrète .. qu’il faut que la gorge s’en mêlent … comme il est difficile de tout éviter mieux vaut prendre le temps d’atténuer les symptômes en attendant que cela passe … mais si cela empire ..  mieux vaut consulté
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J’AI LA GORGE QUI GRATTE…

 

J’ai la gorge qui gratte…

Nous connaissons tous cette sensation de démangeaisons ou de picotements dans le fond de la gorge.

Mais d’où viennent ces petits maux de gorge?

Nécessitent-ils systématiquement une intervention médicale? Comment les soigner? Comment les prévenir?

Le tour de la question « gorge qui gratte »… en quatre questions.

1. J’ai la gorge qui gratte… La faute à quoi?

Plusieurs causes peuvent être à l’origine de cette sensation de gorge qui gratte.

Le plus souvent, ces petits maux de gorge sont l’une des manifestations d’une infection virale bénigne, comme un rhume ou une pharyngite.

À la gorge qui picote, s’ajoutent alors bien souvent d’autres symptômes: nez bouché, toux…

Autre cause possible: une irritation du fond de la gorge, due à la pollution atmosphérique, au tabac ou à une allergie.

Il arrive aussi que des remontées acides provenant de l’estomac provoquent cette sensation de gorge qui gratte.

2. J’ai la gorge qui gratte… C’est grave, Docteur?

Non!

La plupart du temps, ces petits maux de gorge sont sans gravité et disparaissent spontanément au bout de quelques jours.

Certains signes doivent cependant vous inciter à consulter votre médecin:

  • si les douleurs se font persistantes et/ou qu’elles s’aggravent,
  • si vous éprouvez des difficultés à respirer ou à déglutir,
  • si ces maux de gorge s’accompagnent de fièvre, d’un gonflement des ganglions du cou ou de courbatures.
3. J’ai la gorge qui gratte… Comment je me soigne?

Ces petits maux de gorge ont beau ne pas être graves, ils n’en sont pas moins désagréables.

La bonne nouvelle: une série de trucs et astuces permettent de traverser ce moment pénible avec un peu plus de facilité.

Ces traitements sont purement symptomatiques (soulagent les symptômes). Oubliez d’ores et déjà les antibiotiques, qui ne sont d’aucune utilité pour venir à bout d’affections causées par des virus.

  • Pour soulager la gorge, buvez beaucoup.
    Privilégiez des boissons comme de l’eau ou des infusions au thym, par exemple.
  • Vous pouvez également avoir recours aux pastilles à sucer et aux sprays pour la gorge.
  • Utilisez un humidificateur pour pallier une atmosphère intérieure trop sèche et propice à cette sensation de gorge qui gratte.
  • Dernier allié de choix: le sommeil.
    Plonger dans les bras de Morphée vous aidera à passer plus facilement ce cap.
4. J’ai la gorge qui gratte… Aurais-je pu le prévenir?

Oui et non. Quatre astuces pour limiter les risques:

  • Evitez les substances irritantes comme la fumée de cigarette.
  • Votre collègue se mouche toutes les 10 minutes, tousse et/ou se racle la gorge avec insistance?
    Prenez vos distances
    !
    La plupart de ces infections se transmettent en effet par le biais de petites gouttelettes que nous émettons lorsque nous parlons, toussons ou éternuons.
  • Accordez une attention particulière à l’hygiène de vos mains.
  • Faites fi du froid pour quelques minutes:
    ouvrez grand les fenêtres
    pour aérer l’intérieur de votre logement ou de votre bureau.
    La bonne fréquence? Au minimum une fois par jour.

Aude Dion, journaliste santé

http://www.e-sante.be