Le Saviez-Vous ► Rôle des taches, taille du cou… Chiffres et infos insolites sur la girafe


Quel bel animal la girafe avec son long cou et ses grandes jambes sans oublier ses taches. Vous imaginez que son coeur est à environ 2 mètres de son cerveau ? Et pour boire, c’est un peu compliqué pour cette bête. Ces tâches pas une girafe n’est pareil …
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Rôle des taches, taille du cou… Chiffres et infos insolites sur la girafe


Nairobi (AFP)

La girafe, considérée comme « vulnérable » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), a perdu 40% de sa population entre 1985 et 2015. Voici quelques faits étranges ou cocasses concernant l’une des icônes de l’Afrique, et plus grand animal terrestre au monde.

La hauteur du cou

La girafe peut mesurer jusqu’à 5,5 mètres de haut, et impressionne particulièrement par la taille de son cou.

Comme chez l’homme, le cou de la girafe ne compte que sept vertèbres, mais chacune d’entre elles mesure quelque 25 cm de long.

Ce cou est particulièrement utile pour atteindre les feuilles des arbres dont les girafes se nourrissent. Il est toutefois trop court pour permettre à la girafe d’atteindre le sol avec son museau pour boire de l’eau sans qu’elle plie ou écarte les pattes, une entreprise difficile pour cet animal longiligne.

Heureusement pour elle, la girafe n’a pas besoin de boire tous les jours, car elle s’hydrate avec les plantes qu’elle ingère.

Le cou est aussi utilisé pour un rituel très élaboré dans lequel les girafes s’affrontent en balançant leur cou pour établir leur domination.

Les taches

Avec son pelage tacheté, ses longues pattes et son cou, la girafe – animal charismatique qui ne fait toutefois pas partie du célèbre « Big Five » (lion, éléphant, rhinocéros, buffle et léopard) – a reçu le nom latin de « camelopardalis », qui veut dire chameau-léopard.

Ces taches ne servent pas qu’à se camoufler. Selon la Fondation pour la préservation de la girafe, chaque tache est entourée d’un système très élaboré de vaisseaux sanguins qui fonctionne comme une fenêtre thermique, permettant de réguler la température du corps.

Comme une empreinte digitale pour l’homme, chaque girafe a un pelage au motif unique.

Grosse langue, gros cœur

Chez cet animal hors de proportion, la langue peut mesurer jusqu’à 50 cm et lui permet de brouter avec plus de facilité les étages supérieurs de son arbre favori, l’acacia.

Les scientifiques pensent que la couleur bleue-noire de la langue la protège d’une exposition prolongée au soleil. Il est également largement accepté que la salive de la girafe a des propriétés antiseptiques pour protéger sa langue des épines de l’acacia.

Le coeur d’une girafe pèse 11 kilos et est assez puissant pour relever le défi d’envoyer le sang jusqu’au cerveau, situé à environ deux mètres de lui.

Afin de protéger le cerveau de changements subits de pression sanguine lorsqu’elle se penche en avant pour boire, le système coronaire de la girafe comporte des valves qui régulent le flux sanguin. Il possède également des vaisseaux sanguins élastiques qui se dilatent et se contractent pour réguler ce flux.

Les vaisseaux sanguins des pattes de la girafe ont été étudié par la Nasa pour la conception des combinaisons spatiales.

Reproduction

Parmi les mammifères, les girafes ont une des plus longues périodes de gestation: 15 mois. Elles accouchent debout, ce qui signifie que leur progéniture tombe de près de deux mètres de haut en naissant.

Cette étonnante introduction à la vie met les nouveaux-nés sur leurs pattes et prêts à courir en moins d’une heure. Un bébé girafe est plus grand que la moyenne des humains adultes.

Dans la nature, les girafes peuvent vivre jusqu’à 25 ans, contre 35 ans en captivité.

Génétique

L’ancêtre de la girafe est un animal ressemblant à une antilope de près de 3 m de haut, qui sillonnait les forêts d’Asie et d’Europe il y a entre 30 et 50 millions d’années. L’animal vivant qui lui est le plus proche est l’okapi.

En septembre 2016, une étude scientifique a montré qu’il y avait en fait quatre espèces distinctes de girafes et non une seule séparée en neuf sous-espèces, comme on le pensait jusque-là. Des discussions sont en cours pour faire reconnaître cette taxonomie par l’IUCN, ce qui favoriserait la mise en place de mesures de protection spécifiques.

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Certaines caractéristiques des taches du girafon sont transmises par sa mère


Les girafes sont facilement identifiables avec leur long coup et leurs taches. Ce que les scientifiques ont pu constater est la forme, la couleur et la circularité des taches sont transmises par la mère. Cela pourrait être un moyen d’identifier les girafes d’une même famille étant donné qu’ils ne changent pas avec l’âge
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Certaines caractéristiques des taches du girafon sont transmises par sa mère

Taches d'une girafe

Certaines caractéristiques des taches des girafes seraient transmises par la mère à ses girafons.

© XAVIER ORTEGA/SOLENT/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

A quoi servent les taches des girafes ? Ces motifs sont-ils héréditaires ? Une équipe de chercheurs a apporté des éléments de réponse à ces questions dans une nouvelle étude parue dans le journal scientifique PeerJ.

Un long cou, des taches dispersées sur le corps : il n’en faut souvent pas plus pour distinguer une girafe d’un autre animal. Mais à l’instar des rayures du zèbre, il reste difficile d’expliquer les variations de ces motifs ainsi que leur utilité. Selon une étude parue le 2 octobre 2018 dansPeerJ, ces taches seraient particulièrement importantes pour la survie et certaines de leurs caractéristiques seraient génétiques.

Une survie accrue grâce à des motifs spécifiques

Les motifs présents sur le corps des animaux et notamment des mammifères, peuvent jouer plusieurs rôles : la régulation de la chaleur corporelle, le camouflage ou encore la reconnaissance entre congénères. Bien souvent, ils influencent la survie de l’animal et/ ou sa reproduction. Soutenus par l’Université de Pennsylvanie, trois chercheurs ont photographié des girafons Masaï (Giraffa camelopardalis tippelskirchii) en Afrique et ont évalué leur survie. Première constatation : la forme des taches et leur taille joue un rôle dans la survie de l’animal. Les girafons arborant des taches plus larges (et donc moins nombreuses) et dont les contours sont moins lisses ont plus de chances de survivre durant les premiers mois de leur vie.

« Il est possible que ces caractéristiques favorisent le camouflage de ces girafons dans la végétation », supposent les chercheurs.

Sur 11 caractéristiques, 2 sont transmises par la mère

Cette étude a également permis de valider une hypothèse vieille de 50 ans.

 « Le Dr Anne Innis Dagg – la pionnière des recherches de terrain sur les girafes en Afrique – a montré en 1968 que la forme, le nombre, les zones et la couleur des taches des girafes peuvent être hérités mais son analyse provenait une petite population vivant dans un zoo, explique dans un communiqué Monica Bond, co-auteure de l’étude. Nous avons utilisé sur des girafes sauvages des moyens modernes d’imagerie et des techniques d’analyse pour confirmer ses conclusions ».

En photographiant les robes des girafes et en comparant celles des petits à celles de leur mère grâce à un logiciel, les chercheurs ont noté que deux caractéristiques sur 11 semblent héritées : la circularité (taches sphériques ou plus elliptiques) et la forme des contours (lisses ou dentelés). Cependant, il leur a été impossible de confirmer la transmission de la couleur à cause des variations de luminosité entre les photos.

Comparaison de la forme des taches des mères (à gauche) avec celle des girafons (à droite) © PeerJ / DE Lee

Ces motifs ne changeant pas avec l’âge, ils pourraient être d’excellent moyen d’identification des animaux et pourquoi pas, permettre de supposer des liens de parenté entre eux. En outre, étudier ces taches permettra peut être un jour de comprendre pourquoi et comment ces formes complexes ont évolué sur leur corps.

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Le Saviez-Vous ► Les étonnantes techniques des animaux pour dormir


Chacun a sa technique pour dormir, même les animaux. Chez les animaux sauvages, il est important de penser à sa sécurité avant tout, surtout ceux qui sont les plus susceptibles de tomber entre les pattes des prédateurs
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Les étonnantes techniques des animaux pour dormir

 

 

Suricate, cachalot, hippopotame, girafe, les animaux dorment aussi… mais en déployant parfois de surprenantes techniques.

Le suricate dort en meute

L’instinct de meute du suricate se retrouve aussi dans son sommeil. Le groupe forme une pile pour protéger la matriarche qui se trouve au centre, mais aussi pour conserver la chaleur pendant la nuit, car ils sont très sensibles au froid.

Le cachalot dort à la verticale

Les cachalots passent environ 7% de leur journée endormis à la verticale, sous la surface de l’eau. Ils restent ainsi pendant des périodes de dix à quinze minutes, sans jamais respirer. Ce comportement n’a été découvert qu’en 2008. On pense qu’il pourrait s’agir de l’animal qui dort le moins au monde.

L’hippopotame respire toutes les cinq minutes

Les hippopotames dorment immergés dans des eaux peu profondes, et remontent respirer à la surface toutes les cinq minutes tout en restant endormis. Ils dorment ainsi seize heures par jour.

La girafe ne dort que quelques minutes par jour

La girafe est l’animal terrestre qui dort le moins au monde. Elle ne peut pas se cacher quand elle dort et devient alors une proie facile. Pour cette raison, les girafes se recroquevillent pour dormir le temps de quelques minutes seulement. En tout, elle n’ont besoin que d’une demi-heure de sommeil par jour.

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Le Saviez-Vous ► Quel est l’animal qui dort le plus ? Et celui qui dort le moins ?


J’aurais pensé que le paresseux serait le plus dormeur, mais non … Alors que le moins dormeur je m’en doutais un peu
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Quel est l’animal qui dort le plus ? Et celui qui dort le moins ?

 

Nathalie Mayer
Journaliste

 

    L’être humain passe environ un tiers de sa vie à dormir. Cela peut sembler beaucoup. Pourtant, il est loin de détenir la palme du plus gros dormeur du monde animal.

    Découvrez quels sont les animaux qui dorment le plus et ceux qui ont besoin de très peu de sommeil.

    Tous les animaux ont, à un moment ou à un autre, besoin de repos. Et certains, un peu — beaucoup — plus que d’autres. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser ni le loir, ni la marmotte ni même le paresseux ne sont les animaux qui dorment le plus. Ce dernier ne passe que 60 % de son temps à dormir.

    Les animaux les plus gros dormeurs de la planète

    Parmi les plus gros dormeurs de la planète, on peut citer le koala, la chauve-souris et le tatou géant. Notez que le lion et le tigre passent également pour des animaux qui dorment beaucoup, mais s’ils passent le plus clair de leur temps allongés, ils ne figurent pas au top 3 des animaux dormeurs.

    Les plus grands dormeurs sont donc :

  • Le koala ; il arrive à dormir jusqu’à 22 heures par jour ! Une véritable performance. Le reste du temps, il mange exclusivement des feuilles d’eucalyptus. Un régime alimentaire qui suffit à son métabolisme mais qui lui apporte peu d’énergie et demande de longues heures de digestion.

  • La chauve-souris ; elle n’ouvre l’œil que quatre petites heures par jour… ou plutôt par nuit, puisqu’elle en profite alors pour chasser les insectes nocturnes dont elle se nourrit.

  • Le tatou géant ;  il ne se repose pas moins de 18 heures par jour. Tout comme l’opossum et le python.

Pour comparaison, sachez que le bébé humain a besoin de quelque 16 heures de sommeil par jour, le chat domestique entre 12 et 16 heures et le chien entre 12 et 14 heures.

 

Avec seulement deux heures de sommeil par jour, la girafe est l’animal qui dort le moins. © Sponchia, Pixabay, CC0 Public Domain

Avec seulement deux heures de sommeil par jour, la girafe est l’animal qui dort le moins. © Sponchia, Pixabay, CC0 Public Domain

Les animaux qui dorment le moins

À l’autre extrémité du classement, on trouve des animaux qui dorment incroyablement peu comme l’éléphant et le cheval et, surtout, la girafe.

L’éléphant et le cheval ne dorment que quelque deux à trois heures par jour. Mais la palme de l’animal qui dort le moins revient à la girafe qui dort en moyenne deux heures par jour. Elle peut même se contenter d’une petite demi-heure de sommeil et de quelques minutes de sommeil profond par jour. Autre particularité de ces animaux : ils dorment généralement debout et n’ont besoin de s’allonger que pour entrer en sommeil paradoxal.

http://www.futura-sciences.com

La girafe a un morceau de métal autour de la jambe


En Afrique, ceux qui travaillent à la protection des animaux on beaucoup de travail avec le braconnage et les accidents. Des vétérinaires de Lewa Wildlife Conservancy sont intervenues auprès d’une girafe coincée dans une sorte de bande métallique. Pas facile d’aider un animal sauvage qui ne comprend pas ce qui se passe. Il faut éviter les coups de patte et ensuite la remettre debout avec les moyens du bord
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La girafe a un morceau de métal autour de la jambe

 

Les scientifiques cherchent à savoir quels animaux pètent (c’est très sérieux)


Cela peut vous faire sourire, mais la question est souvent posée par les enfants qui rencontrent des scientifiques, alors mieux vaut avoir une réponse qui satisfait leur curiosité.
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Les scientifiques cherchent à savoir quels animaux pètent (c’est très sérieux)

 

Hippopotame | ligiera via Pixabay CC License by

Hippopotame | ligiera via Pixabay CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Ils mettent une base de données pour réunir le plus d’informations possibles.

Ce n’est peut-être pas la question que vous vous posez en premier en vous baladant dans un zoo ou en regardant un documentaire animalier, mais elle est pourtant passionnante: est-ce que cet animal pète? Depuis quelques jours, des scientifiques ont décidé de répondre à cette question pour le plus grand nombre d’espèces possible. Le Washington Post raconte que, grâce au hashtag #DoesItFart («Est-ce que ça pète?») et un document Google partagé, ils ont commencé à lister l’existence (ou l’absence) de flatulences ou non chez plus de soixante espèces.

Il apparaît très logiquement que la plupart d’entre eux ont effectivement des gaz. Les rats, les zèbres, ou les reptiles comme le Pogona flatulent. Plus une chauve-souris est grosse et plus ses pets seront sonores. Les girafes, étant donné leur taille, se délestent de leurs gaz «à hauteur du visage d’un homme», précise un chercheur sur le document Google.

Un autre explique que les lynx sont de gros péteurs, et que «les pets consécutifs à l’ingestion d’écureuils sont les pires».

Les oiseaux, à l’inverse n’ont pas le besoin biologique d’en faire, même si comme le soulignait Popular Science en 2009, cela peut arriver. Les espèces marines comme les moules ne sont pas concernées par la question. Logique. En revanche, vous serez ravis d’apprendre que certaines espèces de serpents appartiennent aux plus sournois des émetteurs de gaz: après un bruit presque imperceptible accompagnant souvent des excréments, une odeur «très sèche et sauvage» vous prend à la gorge.

«Les orangs-outans pètent! Assez souvent en fait. J’ai déjà eu des bébés orphelins qui pétaient lorsqu’ils me grimpaient dessus.»

Toutes ces anecdotes peuvent sembler juste amusantes, mais elles ont en réalité un intérêt particulier. Les enfants posent souvent la question aux scientifiques qu’ils rencontrent, il s’agit donc d’une passerelle très intéressante pour les intéresser à la nature.

«C’est au moins une opportunité de créer un lien avec un public large et d’amener de nouvelles personnes dans la conversation», explique David Steen, de l’université d’Auburn. Adriana Lowe, autre chercheuse de l’université de Kent, explique de son côté que «Le régime et le système digestif des animaux représentent un champ d’étude important et fascinant, et le pet fait partie de tout cela».

Et puis, on le sait, les pets de vaches sont responsables de fortes émissions de méthane, gaz qui contribue largement au réchauffement de la planète. Etudier les gaz d’animaux est donc loin d’être du vent. 

http://www.slate.fr/

Au Congo, des girafes sont tuées pour leur queue


Une queue de girafe donne un certain statut social dans certaines tribus congolaises. Ce ne sont pas toutes les traditions qui sont bonnes et celle-ci est parmi une des mauvaises traditions. Ce sont des mentalités qui est probablement plus difficile à changer, malgré qu’ils doivent être conscients que tuer une girafe pour ce genre de chose est interdit
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Au Congo, des girafes sont tuées pour leur queue

 

Au Congo, des girafes sont tuées par des braconniers uniquement dans le but de leur couper la queue. © ARDEA/MARY EVANS/SIPA

Au Congo, des girafes sont tuées par des braconniers uniquement dans le but de leur couper la queue. © ARDEA/MARY EVANS/SIPA

 

Par Anne-Sophie Tassart

Au Congo, des girafes sont tuées par des braconniers uniquement dans le but de leur couper la queue.

BRACONNIERS. En juin 2016, le réalisateur de documentaires, David Hamlin, a pris l’avion direction la République Démocratique du Congo. En mission pour le célèbre magazine National Geographic, Hamlin s’est rendu au Parc national de la Garamba, situé à proximité de la frontière avec le Soudan du Sud. Dans ce lieu très boisé de 5.180 kilomètres carrés, il est très difficile d’apercevoir des girafes : il n’en reste qu’une quarantaine dans ce qui est le second parc le plus vieux d’Afrique. Le réalisateur a néanmoins pu en apercevoir trois dans une clairière. Malheureusement, douze heures après, les rangers ont entendu des coups de feu. Une fois sur place, la patrouille a découvert trois corps de girafes de Kordofan (Giraffa camelopardalis antiquorum) étendus sur le sol. Interrogé par le National Geographic, David Hamlin raconte :

« Ça a été horrible pour moi et mon équipe. Le fait de réaliser que les animaux tués étaient sûrement ceux que nous avions croisé… ». 

Une dot pour le futur beau père

La queue des trois mammifères a été coupée mais a. En effet, au Congo, cette partie du corps des girafes peut être utilisée en dot pour le père de la futur épouse lors d’une demande en mariage. Aucun autre « morceau » n’a été prélevé. Le but n’était donc pas de se nourrir mais bien d’obtenir les queues des animauxes queues de girafes sont également le symbole d’un certain statut social dans plusieurs communautés.

Actuellement, il ne resterait plus que 2.000 girafes de Kordofan dans le centre de l’Afrique. La lutte contre le braconnage dans cette zone est menée par l’ONG African Parks et par une agence gouvernementale : l’Institut Congolais pour la protection de la nature. Les troubles civils dans cette région ont conduit a une augmentation des actes de braconnage ces dernières années. Les spécialistes craignent désormais que les girafes de Kordofan deviennent aussi menacées que les éléphants ou les rhinocéros sur le continent africain.

http://www.sciencesetavenir.fr/

La naissance d’un girafon


Au zoo de Memphis aux États-Unis, les visiteurs ont eu la surprise de voir la naissance d’un girafon.(Bon, je ne sais pas si c’est récent) … Oui, c’est extraordinaire, mais cela me dérange de voir naitre un bébé dans un tel environnement qui ne ressemble pas à ce qui devrait être. Au lieu d’être sur l’herbe, il est dans une sorte d’arêne à la vue de tous
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La naissance d’un girafon

Le cou de la girafe enfin expliqué par la génétique


Les scientifiques pensent avoir trouvé comment l’impressionnante anatomie qui est un vrai défi pour le système cardiovasculaire, ainsi que les muscles et le squelette de l’animal. Cette découverte pourrait aussi être utile à l’homme pour des traitements des maladies cardiovasculaires et d’hypertension
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Le cou de la girafe enfin expliqué par la génétique

 

La girafe est le plus haut des animaux terrestres. © sivanadar, Shutterstock

La girafe est le plus haut des animaux terrestres. © sivanadar, Shutterstock

Marie-Céline Jacquier,

La comparaison des génomes de la girafe et de son proche cousin, l’okapi, a permis d’identifier des gènes qui expliquent l’exceptionnelle anatomie de la girafe. Car avoir de longues jambes et un long cou impose aussi des contraintes aux systèmes cardiovasculaire et musculo-squelettique.

L’origine du long cou et des longues jambes de la girafe intrigue l’humanité depuis bien longtemps. Il a même été l’objet de conflits entre les théories de Lamarck et de Darwin. Mais cette anatomie particulière est aussi un véritable défi pour le système cardiovasculaire avec un cœur qui doit envoyer du sang au cerveau, situé 2 m plus haut, ou des vaisseaux qui doivent s’adapter à un changement rapide de pression si la girafe baisse la tête pour boire. Ce sont aussi des contraintes pour le système musculo-squelettique, qui doit supporter la masse d’un corps allongé à la verticale, et pour le système nerveux, qui doit relayer l’information rapidement partout.

Ici, des chercheurs ont séquencé les génomes de la girafe Masaï et de l’okapi, son proche cousin, lui aussi de la famille des Giraffidae, et les ont comparés avec d’autres mammifères. La recherche, menée par Douglas Cavener de la Penn State University et Morris Agaba du Nelson Mandela Afrikans Institute of Science and Technology (Tanzanie) est parue dans Nature Communications.

Il y avait une grande proximité des séquences de la girafe et de l’okapi, comme l’explique Douglas Cavener sur CBSNews :

« Les séquences génétiques de l’okapi sont très semblables à celles de la girafe parce que l’okapi et la girafe ont divergé d’un ancêtre commun il y a seulement 11 à 12 millions d’années – relativement récemment sur une échelle de temps de l’évolution. » Mais l’okapi n’a ni le long cou, ni les longues jambes de la girafe.

Grâce à ces comparaisons, les chercheurs ont sélectionné 70 gènes de la girafe qui suggéraient une adaptation évolutive, comme des modifications de séquences protéiques qui pouvaient changer la fonction de la protéine. Plus de la moitié de ces 70 séquences codaient pour des protéines qui contrôlent le développement du squelette, du système cardiovasculaire ou nerveux.

Des gènes impliqués dans le développement du système cardiovasculaire

Parmi les 70 gènes identifiés, FGFRL1 a particulièrement intéressé les chercheurs car il est essentiel au développement normal du squelette et du système cardiovasculaire, chez les humains et les souris. Trois gènes homéotiques ont aussi été identifiés : HOXB3, CDX4 et NOTO. Comme certains contrôlent à la fois le développement du squelette et du système cardiovasculaire, la stature et le système cardiovasculaire ont probablement évolué en parallèle grâce à des modifications touchant un petit nombre de gènes. Les solutions trouvées par la girafe pour adapter sa physiologie à sa taille pourraient être utiles au traitement de maladies cardiovasculaires ou aux problèmes d’hypertension chez les humains.

Des gènes du métabolisme mitochondrial et du transport des acides gras volatils ont également divergé chez la girafe ; ils pourraient être liés à son régime alimentaire particulier qui comprend des plantes toxiques.

Cette recherche fondamentale a aussi comme objectif de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur les girafes :

« Nous espérons que la publication du génome de la girafe et des indices sur sa biologie unique attirera l’attention sur cette espèce au vu de la récente baisse brutale des populations de girafes. »

En effet, depuis 2000, les populations de girafes ont diminué de 40 % en raison du braconnage et de la perte d’habitat :

« À ce taux de déclin, le nombre de girafes dans la nature va tomber en dessous de 10.000 d’ici la fin de ce siècle. »

Il existe neuf sous-espèces de girafes, dont deux quasiment éteintes.

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Le Saviez-Vous ► La girafe est le seul mammifère qui ne baille pas


Malgré que la girafe peut dormir 2 heures par 24 heures, elle ne baille pas, du moins, comme la baleine, elle n’a jamais été prise sur le fait d’un bâillement
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La girafe est le seul mammifère qui ne baille pas

 

La girafe ne baille pas contrairement aux autres animaux de la planète à sang chaud ou froid. La girafe, mammifère terrestre, et les baleines n’ont, jusqu’à l’heure, jamais été prises en photo en plein bâillement.

L’être humain peut bailler 250 000 fois dans une vie. Le bâillement chez les animaux comme chez l’Homme peut être expliqué par l’ennui, la faim, mais dans la plus part du temps par la fatigue et la somnolence. Le bâillement s’effectue par une contraction des muscles du visage et du diaphragme via une inspiration et une expiration.

Connue pour son long et impressionnant cou, la girafe a également une langue très longue qui peut facilement atteindre les 50 centimètres. Elle est également connue pour sa queue qui est parmi les plus longues des mammifères soit 2,5 mètres. La girafe peut avoir un girafon tous les deux ans et les mamans s’arrangent pour qu’une seule femelle s’occupe des petits, le temps que les autres s’occupent de la nourriture. Les girafes dorment debout et très peu, soit deux heures maximum sur 24 heures.

Jean Baptiste

http://www.journalducanada.com/