Votre manière de taper sur votre ordinateur pourrait révéler votre genre


Grâce à des algorithmes, il est possible de savoir à 95 % si c’est un homme ou une femme avec la lettre N au O, et du M au O. Ils pensent que cela pourrait aider à identifier des auteurs de cyberattaque
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Votre manière de taper sur votre ordinateur pourrait révéler votre genre

 

Taper à la machine | Adikos via Flickr CC License by

Taper à la machine | Adikos via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

Repéré sur Digital Investigation, Science

Avec plus de 95% de fiabilité, un programme informatique serait capable de détecter votre sexe à votre seule façon de frapper sur les touches de votre clavier.

 

Si votre webcam ou l’appareil photo de votre téléphone connaissent votre visage, votre clavier pourrait détecter… votre sexe.

Selon une étude en passe d’être publiée dans la revue Digital Investigation, des modèles informatiques semblent capables de détecter si c’est un homme ou une femme qui frappe les touches d’un clavier, avec un degré de fiabilité pouvant dépasser les 95%.

Avant d’arriver à ce résultat, Ioannis Tsimperidis, Avi Arampatzis et Alexandros Karakos, chercheurs en ingénierie informatique à l’université de Thrace (Grèce), ont enrôlé soixante-quinze volontaires –trente-six hommes, trente-neuf femmes– et ont enregistré leurs habitudes de frappe au quotidien et dix mois durant. Les scientifiques ont ensuite passé leurs données brutes à la moulinette d’un programme de leur cru, baptisé «IsqueezeU», afin de soupeser la pertinence de différents marqueurs potentiels de genre, comme le temps séparant les pressions entre telle ou telle touche ou le temps d’une seule pression.

Selon ce programme, certaines caractéristiques seraient bien plus prédictives que d’autres: le champion toutes catégories est le temps moyen pour passer du N au O, suivi du laps de temps séparant le M du O. Le programme n’est pas capable de dire si les hommes ou les femmes pressent ces touches plus vite ou plus souvent, simplement qu’il existe une différence significative entre les sexes dans la vitesse et la fréquence d’utilisation du clavier.

Tellement significative qu’une fois intégrées dans cinq algorithmes d’apprentissage différents, ces données allaient permettre de prédire le sexe d’un frappeur de clavier avec 78% de fiabilité pour le modèle le plus médiocre et à 95,6% pour le modèle le plus efficace.

Selon les chercheurs, leurs travaux pourraient notamment servir à identifier les auteurs de cyberharcèlement ou de vol d’identité sur internet. Tsimperidis, Arampatzis et Karakos prévoient aussi d’augmenter la fiabilité de leurs modèles en y implémentant d’autres facteurs comme la latéralité manuelle ou le niveau d’études de leurs volontaires –qu’ils espèrent plus nombreux lors de leurs futures expériences.

http://www.slate.fr/

Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques


Il faut faire taire les clichés sur les maladies entre hommes et femmes dans le cadre de la médecine, Les femmes réagissent autrement que les hommes mais ils peuvent souffrir d’une même maladie. La dépression,.Les maladies cardiovasculaires et autres n’ont pas les mêmes symptômes entre une femme et un homme.
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Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

 

Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

Genre et santé : les différences ne sont pas que biologiques

Des chercheurs ont réalisé une série de six films d’une minute pour alerter sur les préjugés dans six domaines de la médecine et de la recherche, et promouvoir ainsi une médecine plus égalitaire.

Les femmes vivent-elles plus longtemps que les hommes ? Sont-elles plus à risque de dépression ? Les troubles cardiaques sont-ils majoritairement masculins ? Et l’ostéoporose est-elle réservée aux femmes ? Les femmes et les hommes ont-ils un cerveau différent ?

Le CNRS et l’université Paris Diderot sont les deux seuls établissements de l’enseignement supérieur à être dotés d’un service ou équivalent dédié à l’égalité femmes-hommes. Avec le soutien du ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation, et la participation du comité d’éthique de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), ils ont décidé de couper court à ces clichés en réalisant une série de six vidéos. Le but est de sensibiliser un large public aux inégalités de santé.

Attention aux clichés !

« En matière de santé, femmes et hommes ne sont pas logés à la même enseigne, non seulement pour des raisons biologiques, mais aussi pour des raisons sociales, culturelles et économiques pas toujours prises en compte », explique l’Inserm.

Résultat : ces préjugés influencent les pratiques médicales, la recherche, l’enseignement et le comportement des patient·e·s ainsi que des professionnels de santé en matière d’accès au soins.

Pour remédier à ce problème, une série de six films, d’une durée d’environ une minute chacun, intitulée « Genre et Santé : attention aux clichés ! », a été publiée en français, anglais et en version sous-titrée sur la chaîne YouTube de l’Inserm. On y parle de dépression, de durée de vie, de maladies cardiovasculaires, d’ostéoporose, de douleur, et d’imagerie cérébrale. Ces vidéos ont été mises à disposition en préambule au colloque international JRS Inserm qui se tiendra à Paris le 23 novembre 2017 sur le thème « Sexe et genre dans les recherches en santé : une articulation innovante ».

http://www.santemagazine.fr/