Les génies naissent-ils avec leur don ?


Peut-on naitre avec une grande intelligence. La génétique peut y être pour quelque chose, mais l’environnement dans lequel la personne évolue doit sûrement aider à éveiller ou agrandir les possibilités qui s’offrent devant elle. Je suis a peu près certaines que dans des coins les plus pauvres, il y a des génies, mais faute d’avoir les outils pour évoluer, ils ne peuvent pas s’épanouir.
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Les génies naissent-ils avec leur don ?

 

 

Crédits : Oren Jack Turner, Princeton, N.J. — The Library of Congress

par Yohan Demeure

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S’il est indéniable que les génies possèdent un don, une question se pose : le don est-il à mettre en lien avec la génétique ou avec le milieu dans lequel l’individu évolue ? Autrement dit, les génies reçoivent-ils leur don à la naissance ?

Bach, Curie, Darwin, Renoir et bien d’autres, des noms représentant des familles connues pour avoir compté plusieurs « talents » dans leurs rangs. Cependant, il est peut-être un peu excessif de parler ici de génie lié à un héritage génétique, car les causes de cette transmission ne sont pas connues. Par ailleurs, d’autres talents tels que Michel-Ange, Léonard de Vinci ou encore Einstein n’ont ni parents ni descendance, ce qui laisse penser que le don est également lié à un milieu socioculturel adéquat et propice pour le développement du don en question.

Plusieurs études se sont intéressées à la question génétique, focalisant leurs recherches sur les jumeaux monozygotes n’ayant pas grandi ensemble. Une étude menée en 2011 par l’Université d’Édimbourg (Écosse) avait soumis les jumeaux à un test de QI. Ces derniers avaient alors obtenu des résultats très similaires, ce qui prouve le rôle de l’ADN en ce qui concerne les capacités cognitives. Les chercheurs pensent même que l’ADN peut expliquer 50 % des différences individuelles concernant le QI !

Évoquons également une curieuse histoire : celle du journaliste américain David Plotz qui avait déjà démontré en 2005 que l’ADN ne faisait pas tout. L’intéressé avait analysé les résultats scolaires de 200 enfants nés à partir des semences provenant d’une banque de sperme de Prix Nobel. Selon les résultats de l’époque, l’héritage génétique favorable ne suffit pas pour devenir un génie, sous-entendu sans l’environnement adéquat.

Ainsi, le milieu dans lequel l’enfant évolue pourrait agir sur l’expression de ses gènes, cependant les études dans ce domaine viennent à manquer. En tout cas, cela n’enlève rien au pouvoir de la génétique, mais cette dernière ne serait pas le seul facteur et l’avenir nous dira peut-être si le milieu est une notion aussi importante que le supposent les scientifiques.

Sources : Science & VieWashington Post

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Le Saviez-Vous ► Aux origines mythologiques des éclipses de Soleil


L’être humain a toujours essayer de trouver des explications aux phénomènes qu’il ne connait pas. Auparavant, les éclipse solaire, dépendant des cultures, étaient considérés comme de mauvais présages, le démon, de mauvais génie, voir même des dragons ou des chiens qui avalaient le soleil. Aujourd’hui, les scientifiques ont pu prédire à la seconde près l’apparition de ce phénomène céleste naturel. Il demeure quand même des croyances qui persiste encore aujourd’hui
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Aux origines mythologiques des éclipses de Soleil

 

éclipse

Une éclipse solaire partielle aux États-Unis en 1994.

SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA

L’origine des éclipses totales de Soleil est longtemps demeurée mystérieuse avant que la Lune ne soit identifiée comme la seule coupable. Elles appartenaient au répertoire de la mythologie… puis les sciences ont pris progressivement le relais.

ECLIPSE. Le 21 août 2017, les Américains vont vivre une éclipse totale de Soleil. Le phénomène est aujourd’hui bien connu grâce au travail des astrophysiciens au cours des siècles derniers, mais il n’en a pas toujours été de même au cours de l’histoire de l’humanité. Confrontées à la disparition inattendue du Soleil en plein jour, les différentes cultures passées ont cherché à donner un sens à ce phénomène, y voyant l’intervention d’une divinité, d’un démon ou parfois même d’un génie malin. Il a fallu du temps avant que le véritable coupable, c’est à dire la Lune, ne soit identifié. Rétrospective.

« De mauvais présages »

Pendant longtemps, les éclipses ont été « perçues comme des mauvais présages », explique Robert Massey, de la Royal Astronomical Society britannique. 

En Chine, on considérait que le fautif était un dragon céleste qui dévorait le Soleil. On essayait ainsi de faire lâcher prise à l’assaillant mythologique en faisant du bruit, notamment en frappant sur des tambours ou divers objets. Du côté de la Corée ou des Vikings, on croyait encore que c’étaient des chiens qui tentaient de voler l’astre solaire.

LUNE.

« Il a fallu les observations des astronomes et l’étude du mouvement du Soleil et de celui de son satellite naturel, pour comprendre que c’est la Lune qui à chaque éclipse s’interpose devant le Soleil », souligne Pascal Descamps, astronome à l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) à Paris.

Des observations millénaires

Les éclipses font l’objet d’observations depuis des millénaires. A partir de 700 avant Jésus-Christ et jusqu’à 50 av. J.-C., les Babyloniens les ont méthodiquement consignées sur des tablettes. Les Chinois aussi surveillaient attentivement ce phénomène, jugé très important pour l’Empereur. Et gare à ceux qui échouaient dans leurs prédictions ! En 2137 avant notre ère, deux astronomes de cour, les frères Hi et Ho, auraient eu la tête tranchée pour avoir échoué à prédire l’éclipse. Des anecdotes comparables parsèment notre culture héllénique : l’historien grec Hérodote raconte que Thalès de Milet aurait été capable de prédire une éclipse en 585 av. J.-C. L’éclipse se serait produite lors d’une bataille entre les Lydiens et les Mèdes, suite à quoi les belligérants auraient alors déposé les armes, y voyant une injonction des dieux à cesser le combat. Une thèse contestée par les astronomes contemporains, mais qui a marqué l’Histoire.

PRÉDICTION. C’est au IIè siècle de notre ère, avec le grec Ptolémée et son grand traité d’astronomie, que la connaissance précise des différents paramètres nécessaires pour prédire correctement une éclipse a été acquise, souligne Pascal Descamps.

« À la Renaissance, et très certainement grâce à l’invention du télescope (vers 1600) et aux travaux de Copernic, ies éclipses totales de Soleil n’étaient plus considérées comme un événement particulièrement effrayant », considère Robert Massey.

Le moine polonais Copernic (1473-1543) a en effet théorisé le fait que c’est la Terre qui tourne autour du Soleil, et non l’inverse comme le pensait Aristote. Et il y a quelque 300 ans, le Britannique Edmond Halley a réalisé une carte décrivant de façon presque exacte la trajectoire de l’ombre induite par l’éclipse de Soleil totale sur l’Angleterre en mai 1715.

« Le triomphe du rationalisme »

De nos jours, les scientifiques savent prédire les éclipses avec une extrême précision (moins d’une seconde).

« De ce fait, les éclipses peuvent être perçues comme une célébration du rationalisme », relève l’Agence spatiale européenne (ESA) sur son site.

Toutefois certaines croyances ont la vie dure et résistent aux explications scientifiques, pointe pour sa part l’agence spatiale américaine (Nasa) sur son site. La Nasa dresse ainsi une liste des « idées fausses » autour des éclipses. Parmi elles, le fait que les femmes enceintes ne doivent pas regarder le spectacle parce que cela peut faire du mal au bébé ou bien que la nourriture préparée pendant une éclipse peut être empoisonnée par les radiations qui s’échappent de la couronne solaire. Autant d’affirmations sans fondement scientifique.

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Lydia, 12 ans, a battu Einstein au test de QI


J’imagine la fierté des parents que leur fille puissent être au niveau, même plus élevé que Stephen Hawking et Albert Einstein. Espérons que cette jeune fille fera des bons choix, car toutes les portes sont ouvertes pour avoir un avenir prometteur … Tout en accordant un temps pour être un enfant de son âge
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Lydia, 12 ans, a battu Einstein au test de QI

 

A seulement 12 ans, elle surclasse Einstein au test de QI. 

A seulement 12 ans, elle surclasse Einstein au test de QI.

GENIE – Une jeune fille a réussi un test de QI avec la note maximale possible. Bonne nouvelle : vous pouvez essayer de la battre.

 

« Il a le QI d’Einstein ! » Peut-être vous êtes-vous exclamé ainsi, admiratif, de la célérité d’un ami ou d’un collègue. Peut-être devriez-vous changer de référence pour Lydia Sebastian, seulement 12 ans.

Cette jeune fille, vivant dans l’Essex, en Grande Bretagne a en effet surclassé le savant à l’origine de la théorie de la relativité. Elle a obtenu un résultats de 162 au test de QI supervisé par l’institut Mensa. Là où on estime qu’Albert Einstein ou Stephen Hawking ont atteint (seulement) 160. A titre indicatif, vous et moi devrions être autour de 100.

QI : faites le test

Cela faisait un an que Lydia claironnait son envie de participer à ce test. Au yeux de la petite fille qui écumait les tests de QI sur Internet, celui de l’institut Mensa représentait une sorte de graal et ses parents ont fini par lui offrir le voyage vers le grand défi. Il faut dire que ce club regroupe la crème des génies. Parmi eux, seulement 1% atteint le niveau maximal.

Bien entendu, l’intelligence ne se mesure pas qu’à l’aune du QI, qui mesure une forme de logique de l’esprit (la mémoire, l’aptitude mathématique, le raisonnement). L’intelligence sensible est aussi essentielle dans le devenir des individus. Mais en attendant de voir ce qu’accomplira Lydia quand elle sera grande, vous pouvez déjà tenter de vous confronter à elle en passant un premier test ici. 

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Le Saviez-Vous ► Portraits de savants fous


Les savants sont-ils excentriques, souffrent-ils des troubles du comportement ou sont des psychopathes en puissance ou simplement plus créatif que les autres  Voici quelques exemples de ces savants particuliers
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Portraits de savants fous

 

Par Gilbert Charles

Les grands génies n’ont pas toujours l’esprit clair. Certains inventeurs célèbres étaient aussi des savants fous. Deux chercheurs américains tirent leur portrait.

C’est un paradoxe que l’on ne peut que constater : la science, domaine de la raison et de la mesure, attire souvent les esprits les plus dérangés. Tout comme on trouve des psychopathes avérés parmi les chefs d’Etat (de Hitler à Idi Amin Dada), certains savants dont les idées et les inventions ont marqué l’Histoire se sont révélés être de véritables cinglés. Dans un récent ouvrage, Le Panthéon des savants fous, deux chercheurs américains, Daniel Wilson, spécialiste de robotique, et Anna Long, experte en psychologie, se sont employés à dresser une galerie de portraits de ces cerveaux brillants qui travaillaient du chapeau. Certains réels, d’autres fictifs, mais tous atteints de graves troubles mentaux.

Ainsi le Dr Folamour, transfuge nazi paranoïaque du film de Stanley Kubrick, a-t-il été inspiré par deux physiciens de chair et d’os, Edward Teller – l’un des ingénieurs de la première bombe atomique – et Wernher von Braun – père du projet Apollo de conquête de la Lune.

Tout comme le fameux Pr Tournesol, archétype de l’illuminé en blouse blanche créé par Hergé, inspiré d’Auguste Piccard, chimiste et aéronaute belge né en Suisse – inventeur en 1930 du principe de la cabine pressurisée. Cet excentrique bourré de tics et débraillé a passé sa vie entre ciel et mer, à battre des records d’altitude et de profondeur dans des nacelles de ballons et des bathyscaphes de sa création. Adulé par la presse, qui se moquait de ses cheveux en pétard, il était en réalité d’une timidité maladive.

Des cas de pathologies inquiétants

A côté de ces sympathiques fêlés, on trouve des cas de pathologies inquiétants. Celle, par exemple, du physicien serbe Nikola Tesla, inventeur du principe du radar, du courant alternatif et de la radio. Ce génie solitaire et terrifié par les microbes finira par élever des pigeons dans son appartement en prétendant avoir reçu des messages d’extraterrestres habitant Mars et Vénus. Diagnostic : l’homme, qui se lavait sans cesse les mains et réclamait 18 serviettes à chaque repas, souffrait d’un trouble obsessionnel compulsif.

Plus grave, certains de ces crânes d’oeuf fêlés ont acquis un pouvoir démesuré, dont ils ont usé et abusé. Tel Trofim Lyssenko, un pervers sadique sans formation scientifique parvenu aux plus hauts postes de la recherche soviétique en développant des théories farfelues sur la transmission des caractères acquis. Fils de paysans ukrainiens peu doué pour les études, il décroche un poste de jardinier dans une petite station de recherche en agronomie avant d’être repéré par les autorités communistes. L’imposteur se voit offrir, en 1929, la direction d’un laboratoire, puis ouvrir les portes de l’Académie Lénine des sciences agronomiques. Il détestait ses collègues scientifiques, qu’il n’hésita pas, sous Staline, à faire arrêter et déporter. 

Dans la même veine, signalons encore le cas de Sidney Gottlieb, chimiste de la CIA, qui a supervisé pendant les années 1960 des expériences sur les hallucinogènes, dans l’espoir de contrôler l’esprit humain. Bégayant, affecté d’un pied bot et dépourvu de scrupules, il testait sur des prisonniers politiques pendant la guerre du Vietnam les effets de l’héroïne et du LSD, tentant parallèlement d’empoisonner des chefs d’Etat communistes. Fidel Castro a ainsi échappé à une boîte de cigares au cyanure qui lui était destinée. La mort de l’un de ses cobayes, qui s’est jeté du 13e étage sous LSD, a mis un terme à ses recherches. Peu importe. L’illuminé est parti en Inde, travailler dans une léproserie.

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Neurosciences : le mystère des surdoués… par accident


Le cerveau est imprévisible, il peut lors d’une agression, d’une commotion cérébrale ou autre devenir tout bonnement un génie dans divers domaine
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Neurosciences : le mystère des surdoués… par accident

 

Une petite trentaine de « génies » accidentels ont été recensés dans le monde. Ces personnes victimes de commotion cérébrale se retrouvent soudainement dotés de talents extra-ordinaires. ©Nils Jorgensen/REX/REX/SIPA

 

Une petite trentaine de « génies » accidentels ont été recensés dans le monde. Ces personnes victimes de commotion cérébrale se retrouvent soudainement dotés de talents extra-ordinaires.

SYNESTHÉSIE. La vie de Jason Padgett, un ancien vendeur de meubles de Tacoma (État de Washington, États-Unis), a pris une étrange tournure un soir de 2002, alors qu’il sortait d’un bar à karaoké.  Violemment agressé dans la rue, il est victime d’une sévère commotion cérébrale dont il garde des séquelles : un syndrome de stress post-traumatique, une anxiété sociale et… un talent nouveau pour le dessin ! Le jeune homme se met en effet à représenter des figures géométriques complexes et affirme vivre une expérience de synesthésie (mélange des sens) inexpliquée : il « voit » les équations mathématiques prendre forme dans son esprit.

Le mystère du « syndrome savant acquis »

En fait, Jason Padgett développe ce que les spécialistes appellent un « syndrome savant acquis ». Et il n’est pas le seul. En 1994, un chirurgien américain de 42 ans, Tony Cicoria, est foudroyé près d’une cabine téléphonique. Il en garde des problèmes de mémoire mais aussi une envie irrépressible d’écouter et jouer du piano. Il compose ses premiers morceaux en 2007 et ne cesse depuis de donner des récitals.

Une petite trentaine de « génies » accidentels ont été ainsi recensés dans le monde. D’où ces dons émergent-ils ? Berit Brogaard, neuroscientifique à l’université du Missouri (Saint Louis, États-Unis), a scanné le cerveau de Jason Padgett en IRM fonctionnelle. Selon son étude, publiée dans Neurocase en 2013, ce dernier présente des lésions du cortex visuel, et, à proximité, une activation anormalement élevée du cortex pariétal de l’hémisphère gauche : celui-ci est connu pour être associé aux nouvelles images visuelles, aux mathématiques et à la planification des actions.

Selon la chercheuse, les cellules nerveuses agressées libéreraient en mourant une forte concentration de neurotransmetteurs qui entraînerait une réorganisation des neurones voisins. Des connexions nerveuses inédites se formeraient alors dans les circuits neuronaux, pouvant faire jaillir de nouvelles capacités.

NUMÉRIQUE. Cet article est extrait de Sciences et Avenir n°815, actuellement en vente.

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Le bonheur de l’humanité


Ce qui est pire encore, c’est que nous avons l’histoire qui nous rappelle certaines erreurs et de ses conséquences mais curieusement, nous n’avons toujours pas compris
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Le bonheur de l’humanité

 

 

« L’humanité serait depuis longtemps heureuse si les hommes mettaient tout leur génie non à réparer leurs bêtises, mais à ne pas les commettre. »

George Bernard Shaw

Le génie


Il y a tellement de potentiel parmi les hommes et les femmes .. d’intelligence qui pourrait servir pour le bien de l’humanité si le monde voulait vraiment être heureux et laisser tomber leur égo
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Le génie

 

 

L’humanité serait depuis longtemps heureuse, si tout le génie que les hommes mettent à réparer leurs bêtises, ils l’employaient à ne pas les commettre.

George Bernard Shaw

Langue d’une nation


Apprendre plusieurs langues est un acquis, mais ne jamais négliger d’embellir notre langue d’origine et de continuer de l’utiliser car sans la langue, c’est notre histoire, notre science, notre éducation que nous mettons en péril
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Langue d’une nation

 

 

 

« Le plus grand des crimes, c’est de tuer la langue d’une nation avec tout ce qu’elle renferme d’espérance et de génie.  »

Charles Nodier

Mathématicien à 14 ans: "Je ne suis pas un génie!"


On aimerait tous avoir des enfants qui réussissent a l’école .. alors pourquoi pas !!! Si on peut détecté les forces de nos enfants quand ils sont jeunes, nous pouvons éveillée leur aptitudes et le reste sera par sa volonté de réussir. J’aime bien l’exemple de ce jeune homme qui ne veut pas se qualifier de génie étant donné qu’il travaille pour se rendre a son but
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Mathématicien à 14 ans: « Je ne suis pas un génie! »

 

Moshe Kai Cavalin, un mathématicien de 14 ans bientôt diplômé de l’Université de Californie à Los Angeles, n’aime pas qu’on le qualifie de « génie ». S’il résoud aujourd’hui les équations les plus complexes, c’est juste parce qu’il n’a « pas perdu de temps ».

L’adolescent ne s’est pas réveillé un beau matin en se jouant de problèmes mathématiques sur lesquels des étudiants deux fois plus âgés que lui s’arrachent les cheveux. Il étudie avec passion et acharnement depuis l’âge de deux ans et pour lui, l’appeler « génie », revient à rabaisser ses efforts.

« +Génie+, c’est seulement un mot, comme le coefficient intellectuel, un chiffre inventé par des gens qui ne prennent pas en compte toutes les autres choses qui font un individu », déclare-t-il à l’AFP à la cafétéria de l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).

« Ce que j’essaie de faire, c’est de trouver la sagesse à travers le savoir. Et exercer la sagesse est bien mieux qu’être un génie », affirme-t-il.

Moshe Kai a aussi publié un livre, « We can do » (Nous pouvons le faire), en chinois puis en anglais, « pour aider les parents à encourager leurs enfants ».

« J’en suis à un point que beaucoup de gens jugent impossible pour mon âge », écrit le jeune auteur dans son ouvrage. « Je suis arrivé à la lune, mais quiconque le souhaite vraiment peut aller plus loin que la Voie Lactée ».

Né à Los Angeles d’une mère chinoise et d’un père brésilien, Moshe Kai savait faire des additions et des soustractions à l’âge de 4 ans. C’est à ce moment que ses parents ont mis en place un programme d’éducation intensif en mathématiques, musique, arts martiaux et lecture.

Un programme enseigné à domicile, plusieurs écoles ayant refusé d’accueillir l’enfant, considéré comme une distraction potentielle pour les autres élèves.

Les études, l’absence de télévision et la pratique de jeux vidéo éducatifs l’ont conduit à gagner des championnats internationaux d’arts martiaux, décrocher un diplôme de plongée ou s’inscrire à l’université à huit ans, où il affiche aujourd’hui la meilleure moyenne.

« Je ne fais que tirer profit de ce que j’ai », assure Moshe Kai, qui porte un petit chapeau très à la mode chez les jeunes californiens. « Tout le monde a le potentiel pour être spécial, mais il faut savoir en tirer parti. Beaucoup ne le font pas. Je travaille dur, je prépare les choses longtemps à l’avance et j’atteins mes objectifs », explique l’adolescent.

« Nous autres, les étudiants, nous devons profiter des opportunités d’apprendre qui nous sont offertes. Car elles ne se représenteront pas », écrit-il dans son livre.

La mère, qui accompagne son fils depuis le début de ses études supérieures en l’attendant à la sortie des cours, balaie les critiques qui lui sont faites sur la façon dont elle a élevé son fils.

– « Heureux » –

« Les gens me demandent pourquoi je lui mets tellement la pression, mais je ne lui mets aucune pression, il est heureux comme ça! », déclare Shu Chen, 47 ans, qui vit avec son fils et son mari de 61 ans dans une résidence de la cité universitaire.

Malgré ses aptitudes exceptionnelles, Moshe Kai ne ressemble pas à un adulte en miniature. Il a l’humour des garçons de son âge — et aussi leur timidité, même si ses propos sont souvent plus mûrs que ceux de ses pairs.

« Le but de mon livre n’est pas de dire comment être un génie ou devenir intelligent, mais comment vivre mieux », dit-il.

Une fois qu’il aura son diplôme de mathématicien en poche — probablement cette année — Moshe Kai devra choisir entre une spécialisation en mathématique pure, astrophysique ou physique théorique. Il n’a pas encore décidé.

« Je n’ai que 14 ans, j’ai encore beaucoup de temps pour choisir ».

Et l’amour, dans tout ça ?

« Je suis encore très jeune pour m’impliquer dans une relation. On verra plus tard », dit-il en riant.

© 2012 AFP

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