Les oiseaux aussi souffrent du froid, voici comment les aider


Généralement, il est recommandé de ne pas nourrir les oiseaux, car ils peuvent devenir dépendant et délaissé les insectes. L’hiver, cela peut-être beaucoup plus difficile pour eux de survivre. Un coup de pouce de notre part peut améliorer leur qualité de vie. On ne doit pas donner n’importe quoi, mieux vaut une alimentation adaptée à nos petites bêtes à plumes pendant la saison froide.
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Les oiseaux aussi souffrent du froid, voici comment les aider

 

Rouge-gorge

Les rouges-gorges peuvent souffrir du froid.

© MARK HAMBLIN/REX/REX/SIPA

Par Anne-Sophie Tassart

La neige, le froid, le gel affectent de nombreux organismes, l’homme n’est pas la seule espèce touchée. Par exemple, les oiseaux comme les merles, les perdrix et les rouges-gorges s’épuisent davantage, leur accès aux ressources étant limité. Par conséquent, ils se déplacent moins et deviennent plus vulnérables. La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) a donc tenu à rappeler qu’il est possible de leur venir en aide notamment en mettant de la nourriture à leur disposition.

L’association indique sur son site internet que les mangeoires et les abreuvoirs doivent être disposés au centre du jardin, « dans un endroit dégagé, éloigné des murs, buissons et branches latérales afin d’éviter l’accès aux prédateurs ».

Pour éviter que les oiseaux, trop nombreux, se volent dans les plumes mais aussi pour limiter la propagation de maladies, la LPO recommande de disposer plusieurs équipements différents (à suspendre, des plateaux etc…) et de les nettoyer régulièrement.

Quels aliments donnés aux oiseaux en période de froid prolongé ?

Enfin, le point essentiel : quelle nourriture donner à ces animaux ? L’association déconseille de disposer trop de graisses animales et de leur préférer les graisses végétales « si possible à base d’huile de colza ». Le pain doit être évité tandis que le lait est proscrit : les oiseaux étant totalement incapables de le digérer (en ingurgiter peut les tuer).

« Seuls les dérivés laitiers cuits, tels que le fromage, peuvent être donnés en très petite quantité », précise la LPO. Autres aliments à éviter : le pain, les mélanges de graines « très bon marché » et les biscuits pour animaux domestiques.

Selon la LPO, les meilleurs aliments sont :                                                                                                                                                            

Un mélange optimal de graines composé d’1/3 de tournesol noir, de cacahuètes et de maïs concassé
Les pains de graisse végétale simples
Les pains de graisse végétale mélangés avec des graines, des fruits rouges ou des insectes
Des graines de tournesol
(non grillées et non salées), si possible non striées, les graines noires sont meilleures et plus riches en lipides
Des cacahuètes
(non grillées et non salées) 
Les amandes, noix, noisettes et maïs concassés (non grillées et non salées)
Les petites graines de millet ou d’avoine
Les fruits décomposés
(pomme, poire flétrie, raisin)

Un petit « plus » qui ne doit plus être apporté après le mois de mars

Cependant, les oiseaux ne doivent pas être nourris toute l’année. Ces suppléments ne sont qu’à délivrer durant la mauvaise saison, en période de froid prolongé, globalement de mi-novembre à mars, explique l’association.

« Il n’est pas conseillé de nourrir les oiseaux au printemps et en été car beaucoup d’entre eux deviennent insectivores à cette saison et cela peut créer une relation de dépendance vis-à-vis des jeunes oiseaux nés dans l’année qui doivent apprendre à se nourrir par eux-mêmes », ajoute-t-elle.

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Les chutes du Niagara sous la glace


Il a eu de grands froids, même extrême en fin de semaine passé. Le mercure a bien des endroits était acceptable, mais le vent donnait une sensation à des températures encore plus froide. Les chutes Niagara ont donc connu eux aussi des moments tellement froids que l’eau a geler autour des chutes
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Les chutes du Niagara sous la glace

 

 

Le 29 mars 1848, un embâcle exceptionnel avait provoqué un gel complet des trois chutes situées entre le lac Érié et le lac Ontario. Des épisodes de gel partiel ont été notés en 1885, 1902, 1906, 1911, 1932, 1936, 2014 et 2017.

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les feuilles des arbres sont-elles si différentes ?


Pourquoi en Amazonie, les feuilles des plantes, des arbres peuvent être si grande à comparer aux arbres les températures peuvent aller jusqu’au gel. ? La relation entre soleil, accessibilité à l’eau, l’humidité ainsi que la température ont des impacts sur la grandeur des feuilles
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Pourquoi les feuilles des arbres sont-elles si différentes ?

 

Bananiers

Bananiers en Micronésie.

SUPERSTOCK/SIPA

Par Loïc Chauveau

La taille des feuilles des plantes varie d’un facteur 100.000 ! Une étude complète portant sur 7600 espèces de plantes dans toutes les zones climatiques détaille les influences qui façonnent la principale zone de contact des végétaux avec leur environnement.

LUXURIANCE. La modeste Cassiope tétragone qui couvre les sols de toundra arctique arbore des feuilles de moins d’un millimètre carré. A l’autre bout du spectre, le bananier présente des appendices de plus d’un mètre carré ! Entre les deux, toutes les tailles existent. Mais quels sont les mécanismes qui conditionnent la surface foliaire ? A priori, la réponse est évidente. En présence de chaleur et d’eau en abondance, les plantes sont plus luxuriantes. Une équipe internationale menée par Ian Wright de l’Université Macquarie en Australie a vérifié cette assertion. Leurs résultats, qui font la Une de Sciencedu 1er septembre, révèlent une réalité beaucoup plus complexe.

L’étude croise la taille des feuilles de 7600 espèces situées dans 700 zones climatiques différentes.

« Partout, tout se résume à une question de budget énergétique quotidien. En réalisant le bilan des gains et pertes d’énergie à la fois durant le jour mais aussi durant la nuit, il est possible de déterminer si la température de la feuille dépassera les seuils létaux situés entre -5°C et +50°C », explique Vincent Maire, chercheur à l’Université du Québec à Trois Rivières (Canada) et co-auteur de l’étude.

Il existe bien des zones géographiques où la chaleur et l’abondance d’eau font qu’il n’y a pas de limite théorique à la taille des feuilles. Il s’agit principalement du bassin amazonien et de la forêt équatoriale africaine. Là, les plantes ont suffisamment d’eau pour rafraîchir leurs feuilles en permanence par transpiration et maintenir une température optimale pour la photosynthèse, loin de la température de l’air ambiant.

Dans le reste de la zone intertropicale où l’eau est moins disponible, les feuilles sont plus petites « car le risque de surchauffe est trop grand durant la journée pour les grandes feuilles due à leur incapacité à perdre rapidement la grande quantité de chaleur acquise par le rayonnement solaire», poursuit Vincent Maire.

Des feuilles plus petites pour éviter de geler!

MODELE. En revanche, en zone tempérée, en altitude et dans les zones arctiques, ce n’est pas le risque de surchauffe qui est le facteur limitant, mais le risque de gel durant la nuit.

« Avec une couche isolante d’air importante, la grande feuille dissipe une trop grande part d’énergie dans les longues longueurs d’onde vers le ciel, qui ne peut pas être compensée par la température de l’air ambiant. Ce phénomène peut provoquer un gel même lorsque la température de l’air ambiant est supérieure à zéro », assure Vincent Maire.

Résultat : sur 51% de la surface de la planète, c’est le risque de dommages par le gel durant la nuit qui est le facteur limitant de la taille des feuilles et non la chaleur du jour.

« C’est une idée nouvelle qui bat en brèche l’idée que seules la chaleur et l’eau expliquent la taille des feuilles », salue Patrick Laufs, chercheur à l’Institut Jean-Pierre Bourgin (Inra-AgroparisTech) qui n’a pas participé à l’étude.

Cette règle énergétique prévaut pour expliquer les différences de taille au sein d’une même espèce selon leur emplacement au sud ou au nord de son aire de répartition. De même un même arbre peut produire des feuilles de taille différente, celles de la canopée en contact avec le rayonnement solaire étant plus petites que celles poussant à l’ombre de la canopée.

Ces résultats sont le fruit d’une double approche, empirique et théorique. En prenant en compte le rayonnement solaire, la pluviométrie, la température, le modèle théorique reconstitue le bilan énergétique d’une feuille et calcule sa taille maximale. Les valeurs observées ne dépassant pas cette taille maximale, ce modèle à l’échelle de la feuille s’en retrouve globalement validé. Ce modèle peut avoir plusieurs applications.

«Pourquoi ne pas s’en servir pour optimiser la taille des feuilles des plantes cultivées et ainsi améliorer les rendements agricoles? », propose Patrick Laufs.

 « Ce travail prédictif va aussi permettre de mieux calculer le rôle de stockage de carbone des plantes dans le cadre d’une évaluation du rôle des végétaux comme puits de gaz à effet de serre », assure Vincent Maire.

Même les paléontologues y trouveront leur compte, en déduisant de la taille des feuilles fossilisées les conditions climatiques dans le passé de la Terre.

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Quand les feuilles refusent de tomber


Nous avons eu un automne assez particulier cette année, les couleurs au début étaient assez terne à ce que nous sommes habitués. Et les feuilles ont vraiment tardé pour tombées. À certains endroits, des arbres ont encore leurs feuilles mêmes si elles ont connu des périodes de gels. Les conséquences, peut-être le printemps sera moins feuillus, des arbres fruitiers porteront moins de fruits … En fait, c’est seulement au printemps qu’on aura les réponses
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Quand les feuilles refusent de tomber

 

Début de décembre inhabituel dans l'île Sainte-Hélène. Comme... (Photo François Roy, La Presse)

Début de décembre inhabituel dans l’île Sainte-Hélène. Comme c’est le cas à divers endroits dans la grande région métropolitaine, de nombreux arbres sont encore entièrement couverts de feuilles.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

 

PIERRE GINGRAS
La Presse

De nombreux arbres de la grande région métropolitaine sont toujours couverts de leurs feuilles. Elles devraient pourtant être tombées depuis des semaines. Séchées, recroquevillées, elles restent accrochées aux branches en dépit du gel, de la neige et du vent. Phénomène rare, beaucoup n’ont même pas changé de couleur au cours de l’automne.

Explications.

UN AUTOMNE EXCEPTIONNEL

Le beau temps, les températures très douces et l’absence de gel important au cours de l’automne dans la grande région métropolitaine ont eu un effet insoupçonné sur une multitude d’arbres et arbustes.

Les feuilles n’ont pas changé de couleur ou ont carrément « oublié » de tomber. On a même vu parfois des fleurs apparaître sur des lilas ou des pommetiers, comme au Jardin botanique, ou encore des bourgeons floraux sur le point d’ouvrir. Puis, du 9 au 10 novembre, la température est passée de 9 °C à -9 °C. Les feuilles ont gelé. Non seulement elles ne sont pas tombées, mais, étrangement, elles persistent à s’accrocher solidement aux branches.

UN MYSTÈRE NON RÉSOLU

Beaucoup d’espèces ornementales originaires d’Europe ou d’Asie perdent normalement leurs feuilles tardivement, souvent au début de novembre, n’étant pas totalement adaptées à notre climat. C’est le cas de l’érable rouge de Norvège, des lilas ou du nerprun, trois espèces très répandues chez nous. D’autres, comme le chêne fastigié d’Europe, très populaire à Montréal, conservent leurs feuilles fanées tout l’hiver. Par contre, le phénomène actuel touche aussi de nombreuses espèces indigènes, comme certains bouleaux, chênes ou tilleuls.

« C’est inusité. Le hic, c’est qu’on ne sait pas vraiment pourquoi cette année ces feuilles restent attachées aux branches », indique Alain Cogliastro, chercheur en écologie forestière et botaniste au Jardin botanique.

UN CYCLE ININTERROMPU

En automne, lors du changement de coloration, la feuille cède progressivement ses réserves restantes pour les fixer à la branche en vue du prochain printemps. Il y a alors formation d’un bouchon au point d’attache de la tige qui entraîne la chute de la feuille. Il semble que ce phénomène ne s’est pas produit cette saison en raison des conditions météorologiques douces, explique Alain Cogliastro. Ce qui pourrait expliquer aussi pourquoi les feuilles sont si tenaces aux branches, même si elles devraient évidemment tomber au cours des prochains mois.

« Manifestement, le climat n’a pas fini de nous surprendre », dit-il.

LES CONSÉQUENCES PRÉVISIBLES

Si l’adaptation progressive des arbres et des plantes à l’hiver (aoûtement) ne s’est pas faite normalement, les tissus tendres de l’extrémité des branches risquent de geler au cours de l’hiver. Les bourgeons qui ont produit des fleurs n’en produiront plus au printemps et ceux qui se sont gorgés d’eau risquent aussi de geler, ce qui pourrait entraver partiellement la floraison de certains arbres ornementaux et la production des arbres fruitiers. Cette situation, pas plus d’ailleurs que la chute particulièrement tardive des feuilles, ne devraient pas nuire à la santé des arbres. Les variétés ornementales plus fragiles pourraient cependant souffrir davantage.

CHEZ LES PÉPINIÉRISTES

En production commerciale, un automne clément présente un défi particulier. Début novembre, arbres, arbuste et vivaces sont couchés ou déposés sur le sol et recouverts de toiles isolantes pour être maintenus à une température constante jusqu’au printemps. Or cette année, l’opération s’est déroulée un peu trop tôt par rapport à l’activité biologique des végétaux, notamment parce que la main-d’oeuvre étrangère devait partir à date fixe. Les plantes étaient souvent couvertes de feuilles lors de l’entreposage et la température était élevée, conditions très propices à l’apparition de maladies, explique Marc Légaré, conseiller en pépinière à l’Institut québécois du développement de l’horticulture ornementale.

ATTENTION AU GAZON !

Ce n’est qu’au printemps prochain que l’on pourra mesurer les répercussions de l’automne sur nos arbres, si répercussions il y a. Même situation en pépinière et dans les centres de jardinage. L’agronome Claude Gélinas, de Varennes, conseille par ailleurs d’éviter que les feuilles ne s’accumulent sur le gazon, et de profiter des périodes de beau temps pour les éliminer ou de passer la tondeuse pour les déchiqueter. Elles peuvent faire pourrir la pelouse, dit-il. Les feuilles porteuses de maladies comme la tache goudronneuse de l’érable devraient aussi être éliminées, sans quoi les spores maléfiques se disperseront dès les premiers jours du printemps.

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Le Saviez-Vous ► Été indien


Cette année au Québec, on peut dire que nous avons un bel été indien. La chaleur un peu chaude, les couleurs magnifiques de l’automne est enchanteur et plus quand nous avons la chance d’avoir ciel bleu d’azur. Joe Dassin, a fait mention de l’été indien dans une ses chansons, mais que ce soit en France, en Italie, en Suède cela porte un autre nom
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Été indien

 

Nathalie Mayer
Journaliste

L’expression « été indien » est traduite de l’expression anglaise : « indian summer ».

 Lorsqu’elle apparaît aux États-Unis, sans doute à la fin du XVIIIe siècle, elle fait référence à une particularité du climat continental d’Amérique du Nord. Cette particularité se produit au Canada et aux États-Unis, entre le début du mois d’octobre et la mi-novembre.

L’été indien correspond à une période de météo étonnamment clémente pour la saison et qui arrive après une première période de gel. Si les nuits restent fraîches et les matins brumeux, la journée le temps est alors doux, ensoleillé et sec. Les températures dépassent d’au moins 5 °C les normales de saison et peuvent dépasser, parfois allègrement, les 25 °C. L’été indien peut durer entre 3 et 8 jours.

 

Si les journées d’été indien sont ensoleillées, les matinées restent brumeuses. © Splashi, Pixabay, CC0 Creative Commons

Si les journées d’été indien sont ensoleillées, les matinées restent brumeuses. © Splashi, Pixabay, CC0 Creative Commons

L’été indien : un phénomène météorologique

En Europe, on peut observer un été indien lorsqu’un anticyclone tenace vient s’installer sur le continent. Même si ceci arrive rarement, on assiste alors à ce que les météorologues qualifient de blocage : les perturbations océaniques sont tenues à l’écart pendant plusieurs jours. Le temps est sec et si les vents du sud s’en mêlent, ils soufflent sur notre pays des masses d’air subtropicales faisant monter les températures.

Notez qu’en France, avant que Joe Dassin ne le popularise, l’été indien était plutôt qualifié d’été de la Saint-Denis — qui se fête le 9 octobre. En Italie, on parle d’été de la Saint-Martin — qui correspond d’ailleurs à la période opposée aux Saints de glace —, en Suède, d’été de la Toussaint, en Angleterre, d’été de la Saint-Luc et en Espagne, d’été de la Saint-Michel.

http://www.futura-sciences.com/

Les changements climatiques mettent en péril la production mondiale de café


Je n’ose imaginer des journées sans cafés. Ce serait dramatique pour les amateurs de café. Au-delà de notre besoin de caféine, il y a bien pire. Les pays dont les familles vivent grâce à la caféculture risque d’avoir de gros problème pour survivre de cette plantation avec les changements climatiques, déjà que la demande est plus forte que l’offre, cela va être difficile pour eux
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Les changements climatiques mettent en péril la production mondiale de café

 

SUPEROKE VIA GETTY IMAGES

Les changements climatiques mettent en péril la production mondiale de café, dépassée par la demande ces dernières années, ont mis en garde des experts et les autorités colombiennes lors du premier Forum mondial des pays producteurs.

« Tout le monde va être touché. Le café est très sensible aux légères variations de température. A mesure qu’elle (la température) montera, tous (les pays) seront affectés », a déclaré à l’AFP le Brésilien José Sette, directeur exécutif de l’Organisation internationale du café (OIC), qui réunit 43 pays exportateurs et sept importateurs.

Les surfaces cultivables destinées au café pourraient être réduites de moitié en 2050 à cause de la hausse des températures qui favorise en outre le développement de maladies touchant la plante, selon un rapport de l’Institut de climatologie australien de 2016.

Production inférieure à la consommation

Selon l’OIC, la production est inférieure à la consommation depuis deux ans.

Entre octobre 2015 et septembre 2016, 151,3 millions de sacs de 60 kilos de café ont été consommés, soit un déficit de 3,3 millions de sacs comblé par la surproduction des années précédentes.

Depuis 2012, la consommation de cette matière première connaît une croissance annuelle moyenne de 1,3%, ajoute l’organisme.

Une production inférieure ne pourrait pas répondre à la demande mondiale, a expliqué à l’AFP Roberto Vélez, le gérant de la Fédération nationale des producteurs de café de Colombie (FNC), troisième producteur mondial.

« Les chocs climatiques sont beaucoup plus virulents », a prévenu M. Vélez lors du Forum qui a fermé ses portes mercredi à Medellin (département d’Antioquia, nord-ouest), la deuxième ville du pays.

Il a pris l’exemple de la vague de gel de 1975 au Brésil, principal producteur et exportateur de grains d’or noir, qui a détruit la moitié de la récolte.

Si un tel scénario venait à se répéter, « d’où sortirions-nous 25 millions de sacs ? », a-t-il demandé.

Fortes pluies

En 2016, le Brésil a récolté 51,4 millions de sacs, mais une baisse de 11,3% cette année est attendue, en raison du cycle biennal négatif de la variété arabica.

Le président colombien Juan Manuel Santos a prévenu durant le Forum que les terres brésiliennes seront à l’avenir moins aptes à la culture de café, le réchauffement global affectant davantage les pays éloignés de la ligne de l’Equateur.

De son côté, Roberto Vélez a mis en garde contre la concentration des récoltes au sein des principaux producteurs (Brésil, Vietnam, Colombie, Indonésie et Honduras), où un éventuel phénomène climatique mettrait en danger l’offre.

Ainsi, « cette année il ne va pas y avoir (de production de café) dans certaines régions » de Colombie, a-t-il souligné, expliquant que le pays sud-américain avait dû réduire d’au moins 14 millions de sacs les projections de production pour 2017 à cause des fortes pluies enregistrées entre novembre 2016 et début mars.

Quelque 25 millions de familles dans 60 pays vivent de la production de café, un marché de 100 milliards de dollars au niveau mondial, selon les chiffres de l’OIC du premier trimestre 2017.

La réponse des producteurs pour faire face au changement climatique repose sur deux axes: adaptation et atténuation de cet impact, résume M. Sette.

Selon ce responsable de l’OIC, le premier point concerne toute la société et les pays, dépassant le secteur de la caféiculture, ce qui rend essentiel la réduction des émissions de carbone.

Concernant le deuxième axe, les solutions passent par un changement des sites de plantation, l’accompagnement des plants de café par d’autres espèces qui leur apportent de l’ombre, la création de variétés plus résistantes et l’accroissement de la production par hectare.

La viabilité des producteurs, dont les revenus sont directement touchés par la perte de récoltes, est un des principaux défis du secteur, selon ces experts.

L’économiste américain Jeffrey Sachs a fait valoir que les revenus des producteurs ont baissé de deux tiers depuis les débuts du XXe siècle.

« Lorsqu’il y a un problème lié au changement climatique, ces familles de producteurs, nous parlons de millions de personnes, ont faim et connaissent de graves problèmes », a indiqué Fernando Morales, fondateur de Café for Change, un projet basé à Strasbourg qui soutient les petits producteurs.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Truc Express ► Faites votre propre déglaçant maison en combinant ces 3 ingrédients


Un déglaçant maison qui peut-être très économique avec des ingrédients qui sont à la porter de la main. (surtout que l’alcool à friction se vend au magasin du dollar et donc moins cher qu’en pharmacie)
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Faites votre propre déglaçant maison en combinant ces 3 ingrédients

 

On ne vous souhaite pas de malheurs mais la pluie verglaçante, la neige et le gel feront partie de notre quotidien très bientôt alors au lieu d’attendre d’être pris au dépourvu, pourquoi ne pas prendre les devants cette année en prévoyant le coup à l’avance.

Mais au lieu de dépenser pour des sels déglaçants qui polluent l’environnement et qui rongent le béton, optez plutôt pour cette astuce maison simple, économique et efficace.

En boni, vous avez déjà tous les ingrédients qu’il vous faut à la maison – Vous serez donc toujours en mesure de déglacer vos marches et vos trottoirs dans le temps de le dire.

POUR FAIRE VOTRE DÉGLAÇANT EXPRESS MAISON, VOICI CE DONT VOUS AUREZ BESOIN:

  • 1/4 de gallon d’eau tiède
  • 3 gouttes de détergent à vaisselle
  • 1 once d’alcool à friction (alcool isopropylique)

MARCHE À SUIVRE:

  • Combinez les 3 ingrédients et versez le tout dans un gallon d’eau vide.
  • Versez la mixture sur les surfaces à déglacer.
  • La glace fondra en quelques minutes.

Gardez cette recette en tête… C’est simple et ça marche!

PS: En passant, ça ne regèle pas, grâce à l’alcool à friction 🙂

http://www.trucsetbricolages.com/

Ces poissons gelés ne sont pas morts de la façon que l’on pense


C’est un décor bizarre que de voir sur lac des poissons dans des blocs de glace. Pourtant, ce sont des conditions météorologiques qui ont fait que les poissons épuisés n’avaient pas assez d’oxygène pour survivre
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Ces poissons gelés ne sont pas morts de la façon que l’on pense

 

|  Par Hilary Hanson

    C’est un cliché dur et beau à la fois. Le ministère de l’Intérieur américain a partagé cette semaine sur son compte Twitter une image d’un banc de poissons morts, gelés dans des blocs de glace.

    La photographe Kelly Preheim, qui a pris ce cliché au lac Andes dans Dakota du Sud aux Etats-Unis en 2015, a raconté que la vraie raison de la mort de ces poissons était le manque d’oxygène dans ce lac.

    « Quand la glace épaisse se forme à la surface d’un lac, surtout si elle est couverte de neige, elle bloque le soleil et les algues, les plantes ne photosynthétisent pas et ne produisent pas d’oxygène, ce qui épuise les niveaux d’oxygène, explique Kelly Preheim. Si les plantes aquatiques et les algues meurent et se décomposent par la suite, elles consomment également de l’oxygène, (…) de sorte que les poissons finissent par suffoquer par manque. »

    Comment expliquer maintenant la présence de ces blocs de glace?

    « Quand le temps est extrêmement froid, de la glace se forme en abondance. Elle peut avoir été entraînée ici vers le rivage par des vents violents. »

http://quebec.huffingtonpost.ca/

La saison du nid-de-poule est ouverte


Tout Québécois le sait : quand la belle saison pointe son bout du nez, les nids-de-poule eux font l’apparition sur nos routes causé par le gel et dégel ainsi que les camions poids lourds. C’est le cauchemar pour automobilistes, mais une manne pour les garagistes
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La saison du nid-de-poule est ouverte

 

Avec les variations soudaines de températures et les pluies abondantes de cette... (PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE)

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

ROSS MAROWITS
La Presse Canadienne

Avec les variations soudaines de températures et les pluies abondantes de cette semaine, le nid-de-poule aura la cote ce printemps. Et les garagistes en auront plein les bras.

Jantes déformées, pneus fissurés, suspensions défoncées, désalignement sérieux: l’automobiliste en sera quitte pour une bonne colère contre «la Ville» et une facture salée chez le carrossier – entre 200 et 500 $, selon la gravité de la blessure… ou la profondeur du nid.

Jack Bayramian, propriétaire du Garage Décarie, à Montréal, admet qu’environ 30 % de ses revenus annuels sont une gracieuseté des nids-de-poule. Et son collègue Ben Lalonde, d’Ottawa, soutient que 2016 sera probablement la pire depuis une douzaine d’années côté nids-de-poule.

On ne tient pas de statistiques sur l’industrie du nid-de-poule au Canada. Aux États-Unis, un sondage mené par l’American Automobile Association (AAA) suggère que les automobilistes dépensent 3,0 milliards US chaque année en moyenne en frais de réparations pour des dommages causés par les nids-de-poule. Le CAA, petit frère canadien de l’AAA, doit mener son propre sondage cette année.

Même si certains garagistes remercient chaque printemps la manne des nids-de-poule, d’autres, amoureux de la voiture bichonnée et de la sécurité du client, déplorent que cette dépense inattendue vienne souvent rogner sur le budget d’entretien général.

Si la facture ne dépasse pas trop la franchise de l’assurance, la plupart des automobilistes paieront de leurs poches les réparations dues aux nids-de-poule, pour ne pas envenimer leur dossier. Certains autres auront le coeur bien accroché et intenteront aussi une poursuite contre leur municipalité. Pour plusieurs grandes villes canadiennes, printemps rime en effet avec plaintes citoyennes pour nids-de-poule, qui seraient parmi les plus fréquentes de toutes.

«Le tableau est particulièrement noir cette année», admet Bryden Denyes, un responsable du pavé à Ottawa.

La Ville a colmaté 51 000 nids-de-poule jusqu’ici cette année, contre 20 200 à la même époque l’an dernier, mais un peu moins qu’il y a deux ans. L’hiver très rigoureux de l’an dernier avait amené moins de gels-dégels – 11 cycles, contre 28 cette année.

Lionel Perez, conseiller municipal de Montréal responsable notamment des Infrastructures, explique que la lutte aux nids-de-poule est constante, surtout dans une ville qui a négligé les investissements dans ses artères.

Une consolation? Edmonton enregistre depuis neuf ans 455 000 nouveaux nids-de-poule chaque année en moyenne.

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Le Saviez-Vous ► Les mangeoires des refuges


Un sujet important, mais que je ne peux pas appliquer vu la politique des logements où j’habite. Nous n’avons plus de droit de nourrir les oiseaux même l’hiver. Connaitre les besoins des oiseaux pour mieux les aider a passer l’hiver surtout le temps est plus froid ou qu’il y a plus de neiges que le normal est un atout pour eux comme pour nous
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Les mangeoires des refuges

 

 

En hiver les oiseaux doivent affronter des conditions difficiles car les aliments naturels deviennent rares : les insectes meurent ou hibernent et la quantité de fruits et de graines diminue.

Les oiseaux vont alors commencer à rechercher de nouvelles sources de nourriture et un certain nombre d’entre eux sera attiré par les mangeoires. Si les oiseaux sont peu nombreux autour des mangeoires, cela signifie qu’ils ont encore assez de nourriture dans leur milieu naturel.

Ainsi les mésanges noires ne sortiront des bois où elles vivent habituellement uniquement si leurs ressources alimentaires sont devenues plus rares et il est donc peu probable qu’elles fréquentent les jardins lors d’un hiver doux. Lorsqu’il y a beaucoup de faînes de hêtre, les mésanges bleues et charbonnières qui vivent dans les jardins en été, se déplacent dans les zones boisées ou elles trouveront leur nourriture favorite. À l’inverse les années de faible production de faînes, les mésanges bleues et charbonnières des bois viennent passer l’hiver dans les jardins où elles dépendent alors de la nourriture des mangeoires. Pour ces mêmes raisons, certains oiseaux de montagne descendent dans les plaines pour éviter la neige et le gel et trouver ainsi plus facilement leurs sources de nourriture.

Par contre d’autres oiseaux n’attendent pas la raréfaction de leur source de nourriture pour venir aux mangeoires, c’est le cas des tarins ou des verdiers qui recherchent des noisettes ou des graines de tournesol dans les mangeoires, même s’il n’y a pas encore de pénurie alimentaire. Par ailleurs, plus l’hiver est froid, plus nombreuses sont les espèces d’oiseaux susceptibles de profiter des mangeoires. Ainsi la mangeoire pourra recevoir la visite d’hôtes plus rares comme les becs-croisés, les jaseurs de Bohème, les troglodytes, les pinsons du Nord ou les bruants des roseaux. L’hiver peut même modifier le comportement habituel des oiseaux lors de conditions extrêmes, ainsi les rouges-gorges, qui sont des oiseaux très territoriaux, se nourriront alors côte à côte.

Le plus grand danger pour les oiseaux en hiver, n’est pas tant le froid que le manque de nourriture. C’est la diminution de la nourriture disponible, comme par exemple dans le cas d’une période de neige prolongée, recouvrant le sol et les arbres, qui est responsable de la mortalité des oiseaux en hiver. Un sol dur, gelé, fait que les vers s’enfoncent plus profondément dans le sol, empêchant alors les oiseaux de se nourrir. Même s’ils parviennent à en trouver de la nourriture, le temps et les efforts qu’il leur faut fournir leur font perdre une énergie précieuse. En hiver les jours sont très courts et les nuits très longues, les oiseaux ont donc moins de temps pour trouver à manger. Certains s’adaptent comme ils peuvent. Ainsi de nombreuses mésanges bleues profitent de l’éclairage public pour faire des heures supplémentaires. Si la période de neige et de glace se prolonge, les mangeoires deviennent alors des refuges absolument vitaux pour de nombreuses espèces, qui quitteront leur environnement habituel pour se diriger vers les villes et les villages. D’autres espèces plus rares se présenteront alors aux mangeoires.

Dans des conditions hivernales extrêmes, lorsque les eaux sont gelées et que les flaques de boue sont raidies par la glace, les oiseaux aquatiques et les échassiers souffrent. Les hérons et les martins-pêcheurs doivent se rendre sur le littoral pour trouver des eaux libres, les bergeronnettes grises ne trouvent plus d’insectes sur les berges des cours d’eau, les grives et les rouges-gorges ne peuvent plus plonger leur bec dans la terre gelée. En les nourrissant régulièrement les oiseaux des jardins, on permet aux populations d’oiseaux sauvages d’avoir un peu plus de nourriture et de survivre plus facilement.

 

Les oiseaux sont parfaitement capables de supporter le froid et même de résister aux basses températures, mais dans des conditions extrêmes leurs besoins énergétiques s’en trouvent augmenté, car les oiseaux ont besoin davantage de combustible pour se réchauffer. Lorsque les nuits sont très froides, les oiseaux perdent du poids, certains oiseaux perdant même 10 % de leur poids ou même parfois davantage en une seule nuit de gel. Ils doivent donc compenser absolument cette perte de poids durant les courtes heures de jour. La nourriture est le carburant qui leur permet de garder leur chaleur. Plus il fait froid et plus il leur faut brûler de carburant. Si la nourriture est trop rare, la mort survient en quelques heures, et elle frappe même le petit oiseau en pleine forme, s’il ne trouve pas de quoi manger pour reconstituer ses réserves énergétiques. Les troglodytes, les mésanges à longue queue et les roitelets huppés sont donc des espèces particulièrement fragiles. C’est donc la faim qui tue les oiseaux et non le froid et la pire des choses à faire, c’est d’interrompre leur nourrissage, car les oiseaux se livreront alors à une compétition sévère pour les maigres ressources alimentaires naturelles restantes.


 

Proportionnellement ce sont plus particulièrement les petits oiseaux qui ont besoin de manger de grandes quantités de nourriture. En hiver, un oiseau comme le rouge-gorge ou la mésange bleue doit pouvoir manger chaque jour une quantité de nourriture équivalente au quart ou au tiers de son poids corporel. Un troglodyte doit manger continuellement s’il veut survivre. Lors d’un hiver exceptionnellement froid, jusqu’à 90 % des individus de cette espèce d’oiseaux peuvent mourir. La raison de cette mortalité au froid est liée à une surface corporelle proportionnellement plus grande chez les petits oiseaux. Comme les déperditions de chaleur se font plus rapidement, ils doivent donc manger proportionnellement beaucoup plus. Les oiseaux doivent maintenir une température corporelle qui se situe entre 40 et 44,4° C. C’est la température la plus élevée de toutes les espèces animales. Les passereaux doivent manger vite et beaucoup s’ils veulent maintenir cette température corporelle et survivre en hiver. C’est pourquoi manger continuellement est pour les petits oiseaux, une question de survie.

Si le nourrissage contribue à la survie des oiseaux en cas de mauvais temps, aucune espèce ne dépend entièrement d’une seule source de nourriture. Dans la nature, les oiseaux doivent s’adapter à la plus ou moins grande disponibilité des aliments et la survie dépend de leur faculté à trouver rapidement de nouvelles sources.

Il y a toutefois deux situations dans lesquels ils dépendent du nourrissage. Premièrement, en cas de froid extrême, lorsque les aliments naturels ne sont plus accessibles, une mangeoire bien remplie peut sauver des oiseaux. Deuxièmement, dans les nouveaux lotissements, en particulier lorsque les jardins sont encore nus, l’installation de quelques mangeoires permettra le maintien d’une forte population. Les oiseaux ne se nourrissent pas dans un seul jardin, ils en visitent plusieurs dans un même quartier. Là où des mangeoires entretiennent une population artificiellement élevée, les oiseaux pourraient souffrir d’une pénurie s’ils étaient obligés de revenir à une alimentation entièrement naturelle, en particulier à la fin de l’hiver, lorsque les ressources sont encore limitées. Pour certaines espèces, la concurrence peut s’avérer fatale.

Il existe deux manières de nourrir les oiseaux de jardin :

• Planter des arbres, des arbustes qui porteront des fruits, des baies, des graines ou qui vont attirer des insectes.

• Fournir vous-même la nourriture dans des mangeoires.

À quelle époque commencer le nourrissage

Avant tout il est important de comprendre que dès que vous commencez à nourrir les oiseaux, vous signez une sorte de contrat moral avec les oiseaux, qui vous oblige à poursuivre le nourrissage sans interruption jusqu’à l’arrivée du printemps. N’arrêtez pas le nourrissage en plein milieu de l’hiver, car les oiseaux ont leurs habitudes et ils viendront visiter vos mangeoires dès qu’ils auront découvert toutes les ressources qu’elles contiennent. Par temps de gel, un voyage inutile pour trouver une mangeoire vide n’arrangerait pas les affaires de vos visiteurs.

Commencez le nourrissage avec les premiers jours de gel (fin octobre à fin novembre selon la région). Dès que le temps se radoucit définitivement (vers le mois de mars), arrêtez progressivement le nourrissage.

Encore un dernier avertissement: ne gavez pas vos oiseaux. Il est totalement insensé de leur présenter des repas pantagruéliques. En augmentant le nombre des visiteurs, vous augmentez également les risques de salmonellose et de tuberculose qui sont des maladies infectieuses très fréquentes chez les oiseaux sauvages. L’objectif premier du nourrissage est de fournir un supplément de nourriture et non de rendre les oiseaux tributaires de la mangeoire, ni de leur désapprendre à rechercher les graines et les insectes dans leur milieu naturel.

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