Le Saviez-Vous ► Combien de personnes sont tuées par des volcans?


Les Britanniques se sont basés des médias, archives publiques et documents historiques pour évaluer le nombre de victimes des éruptions volcaniques depuis l’an 1500. Malgré le nombre de volcans actifs dans plus de 80 pays, il n’y a pas eu beaucoup de morts depuis tous ces siècles. Même le volcan Kilauea à Hawaï n’a pas encore fait de victime, malgré la force  de l’éruption.
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Combien de personnes sont tuées par des volcans?

 

Le volcan Kilauea à Hawaï, le 23 mai 2018. | RONIT FAHL / AFP

Le volcan Kilauea à Hawaï, le 23 mai 2018. | RONIT FAHL / AFP

 

Repéré par Camille Jourdan

Repéré sur BBCvol

Le Kilauea, à Hawaï, est en éruption depuis plusieurs semaines. Heureusement, il n’a fait aucune victime.

Tous les ans, une soixantaine de volcans entrent en éruption. En ce moment, les Hawaïens voient la lave s’écouler du Kilauea. Si la situation semble à peu près sous contrôle, ce n’est pas toujours le cas; certaines éruptions ont fait de très nombreuses victimes. Combien environ? La BBC s’est penchée sur la question.

Grâce à des reportages dans les médias, à des archives publiques ou encore à des documents historiques, le site britannique a estimé que depuis l’an 1500, les volcans avaient tué environ 280.000 personnes. Seulement six éruptions auraient été fatales à plus de 60% de ces victimes, a calculé la BBC. Beaucoup de volcans en éveil sont donc restés inoffensifs, du moins pour l’homme.

Parmi les éruptions les plus meutrières, on peut citer celle du lac Nyos, au Cameroun; en 1986, ce lac de cratère volcanique a fait plus de 1.500 morts, intoxiqués pour la plupart au gaz carbonique. Car, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas souvent la lave brûlante qui se révèle fatale, car elle progresse lentement, détaille la BBC. À l’inverse, les «lahars» peuvent s’avérer extrêmement dangereux: ces coulées de boues, mêlées à des débris d’arbres ou même de maisons, ont notamment fait des ravages en Colombie, en 1985. De la même manière, c’est aux «écoulements pyroclastiques», et non à la lave, que l’on doit la disparition de Pompéi; ce sont des avalanches brûlantes qui mélangent de la vapeur d’eau, des gaz, mais aussi des pierres et des cendres… Ils s’écoulent à toute allure, pouvant tout dévaster sur leur passage.

Dans le monde, environ 1.500 volcans sont toujours actifs, étalés dans 81 pays.

800 millions de personnes vivent dans un rayon de moins de 100 kilomètres de ces cratères, soit «à portée de main des risques mortels en cas d’éruption», signale la BBC.

Heureusement, la quasi totalité des volcans sont aujourd’hui surveillés, au moins par satellite, ce qui permet de détecter les activités anormales.

Néanmoins, «tous les deux ans environ, un volcan qui ne s’était jamais réveillé entre en éruption», constate la BBC.

http://www.slate.fr/

L’eau pétillante est-elle aussi saine que l’eau ordinaire ?


Pour le peu d’étude sur les eaux gazeuses qui sont une alternative aux sodas, on peu sans craindre en boire, le seul bémol, c’est qu’ils peuvent éroder l’émail des dents, mais très faiblement
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L’eau pétillante est-elle aussi saine que l’eau ordinaire ?

 

Crédits : Pixabay / yunjeong

par Brice Louvet

Quand il s’agit des avantages nutritionnels ou des dangers éventuels de l’eau gazeuse, les mythes sur la santé abondent. Est-ce que l’eau pétillante érode vos dents ? Ou vos os ? Est-elle aussi hydratante que l’eau du robinet ordinaire et ordinaire ?

Bien qu’il n’y ait pas encore beaucoup de recherches sur ce sujet, plusieurs études suggèrent que oui, l’eau gazeuse vous hydrate aussi bien que l’eau plate. En fin de compte, l’eau gazéifiée n’est que de l’eau ordinaire infusée de gaz carbonique. En revanche, si l’eau est consommée trop vite, les bulles de gaz pourraient simplement vous donner l’impression d’avoir assez bu trop rapidement en vous remplissant l’estomac. Éventuellement, cela pourrait avoir un impact sur la quantité d’eau que vous buvez. Mais qu’en est-il de l’affirmation selon laquelle l’eau gazéifiée est plus susceptible d’éroder les dents et le calcium osseux ?

Aucune étude scientifique ne prouve aujourd’hui que le fait que boire de l’eau gazeuse a un effet sur vos niveaux de calcium. En revanche, elle pourrait effectivement éroder légèrement votre émail dentaire – la surface extérieure dure de vos dents. Cela est dû à l’acide carbonique,  un sous-produit de l’eau et du gaz carbonique qui donne à l’eau gazeuse son goût vif et légèrement acidulé. Des études ont montré que l’acide carbonique peut en effet avoir un léger effet érosif sur vos dents si l’eau gazeuse est consommée régulièrement, et sur une longue période. L’eau pétillante sera en revanche moins érosive que les boissons gazeuses aromatisées au citron vert, au citron ou au pamplemousse par exemple, qui contiennent des niveaux d’acide carbonique plus élevés.

Les acides dans les boissons pétillantes non sucrées restent néanmoins très faibles. À titre de comparaison, boire des sodas régulièrement entraîne environ 100 fois plus de dommages aux dents qu’une simple eau pétillante. Faites simplement attention à la teneur en sel, qui peut parfois s’avérer trop élevée. Et ceci pour des raisons de santé bien plus que de goût : consommer une eau trop riche en sodium quand on souffre de rétention d’eau, d’hypertension artérielle, de problèmes cardiaques ou d’une maladie rénale peut être dangereux.

Ah, et non, l’eau gazeuse ne fait pas grossir. L’eau occupe simplement pas mal de place, créant une sensation de satiété. Mais rien de plus. Vous l’évacuerez très facilement.

Source

http://sciencepost.fr/

Pollution en Inde : mourir en respirant


L’inde a dépassé la Chine en pollution, des millions de personnes meurent de respirer cet air pollué. Les personnes âgées et les enfants sont les plus susceptibles de souffrir de problème pulmonaire. Gandhi avait prédit tout cela, si les choses ne changeaient pas
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Pollution en Inde : mourir en respirant

 

La qualité de l’air est devenue un grave enjeu de santé publique en Inde, alors que le pays est maintenant plus pollué que la Chine. Les poumons des Indiens sont mis à rude épreuve et même le Taj Mahal en est victime.

Un reportage de Thomas Gerbet, correspondant en Inde

« Puisse Dieu empêcher l’Inde de s’industrialiser à la manière de l’Occident. »

La mise en garde du Mahatma Gandhi, en 1928, n’a pas été entendue.

Le sage poursuivait ainsi : « Si toute une nation de cette taille se mettait à exercer une exploitation économique du même type, elle dévasterait le monde comme un nuage de sauterelles. »

À l’époque, il y avait 300 millions d’Indiens. Aujourd’hui, ils sont un milliard de plus.

Aucun autre pays au monde, même la Chine, ne subit une telle pression sur son environnement. Pour la première fois l’an dernier, le nombre d’Indiens morts prématurément à cause de la pollution a dépassé le voisin chinois. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime le nombre de victimes à plus d’un million par année.

Les hôpitaux de New Delhi ont constaté une augmentation de 300 % des consultations pour des problèmes pulmonaires liés à la pollution. En fait, aujourd’hui, plus de la moitié des Indiens ont des problèmes respiratoires plus ou moins aigus. Les premiers touchés sont les personnes âgées et les enfants.

Une mère et son fils, dans un parc de la capitale New Delhi.

Une mère et son fils dans un parc de New Delhi Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet

« Ces derniers temps, ça devient insupportable, on a parfois du mal à respirer », raconte Sahanara Khan, qui joue avec son fils de 4 ans dans un parc de la capitale.

La pollution lui cause des problèmes de peau. Ça m’inquiète beaucoup, pour lui et pour moi. Sahanara Khan

Pour la première fois l’an dernier, le nombre d’Indiens qui sont morts prématurément à cause de la pollution a dépassé celui de la Chine. Il y a maintenant plus d’un million d’Indiens, chaque année, qui meurent à cause de l’air qu’ils respirent.

Une cimenterie, dans le nord-est de l'Inde.

Une cimenterie, dans le nord de l’Inde. Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet

Greenpeace a analysé les données du gouvernement indien sur la qualité de l’air. Résultats : la majorité des grandes villes sont gravement polluées, à un niveau en moyenne quatre fois supérieur aux standards nationaux.

« Si on les compare avec les normes de l’OMS, c’est de 12 à 13 fois plus », ajoute le porte-parole de l’organisation, Sunil Dahiya.

Plusieurs analyses montrent que passer une journée à New Delhi, c’est comme fumer de 17 à 20 cigarettes. Sunil Dahiya, porte-parole de Greenpeace Inde

L’Inde est encore fortement dépendante du charbon pour produire son électricité. Dans la banlieue de New Delhi, l’une des centrales les plus polluantes vient d’être autorisée à reprendre ses activités.

« Ça va de pire en pire, parce qu’il n’y a pas vraiment eu encore d’actions sérieuses pour tenter de contrôler cette pollution », croit le militant de Greenpeace.

Le gouvernement indien semble commencer tout doucement à réagir. Début avril, il a interdit la circulation des centaines de milliers de véhicules qui roulaient avec le diesel le plus polluant.

Le Taj Mahal change de couleur à cause de la pollution

Le Taj Mahal, mausolée de marbre blanc, vieux de 350 ans.

Le Taj Mahal, célèbre mausolée de marbre blanc, vieux de 350 ans Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet

Le Taj Mahal est lui aussi victime de la pollution : il jaunit. Tout ça à cause du gaz carbonique, des pluies acides et de la combustion des déchets. Un grand nettoyage de l’édifice est en cours.

« Pour nettoyer le Taj Mahal, ils utilisent de l’argile blanche, explique Kishore Gupta, un guide indépendant, accrédité par le ministère du Tourisme. Ils mélangent ça avec plusieurs substances gardées secrètes et ça donne un paquet de boue, comme un masque de beauté qu’ils déposent sur le marbre durant une semaine. Et quand ça sèche, ça retire toute la poussière, et ensuite ils lavent à l’eau et avec une brosse souple. »

Une autre menace plane sur le Taj Mahal : en plus de jaunir, le monument verdit. Ce sont les crottes des moustiques venus de la rivière à proximité qui sont en cause. Une rivière envahie par les algues vertes.

« Si les moustiques sont venus, c’est parce que l’eau est sale, affirme Kishore Gupta. Donc, ça a un lien avec la pollution. Le gouvernement travaille aussi là-dessus. Ils ont le projet de construire un barrage en arrière du Taj Mahal pour garder l’eau propre. »

Le courant de la rivière vient tout droit de New Delhi, 250 kilomètres plus au nord. Avec l’air, la pollution de l’eau est un autre énorme problème dans le pays. En Inde, le flushgate, c’est tous les jours.

http://ici.radio-canada.ca

La sécheresse frappe les forêts de la planète


Les arbres dans le monde ne croissent plus comme avant et n’absorbent donc pas autant de CO2. Le résultat pourrait être néfaste pour nous. Sècheresses et feux de forêt, sans compter le surplus d’insectes que l’on voit présentement, pourrait s’intensifier
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La sècheresse frappe les forêts de la planète

 

La chaleur et la sécheresse limitent la croissance... (PHOTO JOSH EDELSON, archives Agence France-Presse)

La chaleur et la sécheresse limitent la croissance des arbres.

PHOTO JOSH EDELSON, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

CHARLES CÔTÉ
La Presse

Vanté comme un fertilisant par les climatosceptiques, le gaz carbonique rejeté par milliards de tonnes dans l’atmosphère par les humains n’a pas l’effet escompté : à cause de la sécheresse, les arbres ne poussent pas plus vite et n’en absorbent pas plus.

C’est ce qui ressort de deux études publiées récemment, l’une sur la forêt boréale canadienne et l’autre sur l’ensemble des forêts du monde.

Certains scientifiques – et c’est aussi un des arguments des climatosceptiques – comptaient sur la capacité des plantes d’absorber plus de gaz carbonique, le principal gaz à effet de serre (GES).

Des expériences en vase clos laissaient croire que cela pourrait se produire.

En effet, le gaz carbonique, ou CO2, est le principal matériau de construction des arbres. Les feuilles le capturent grâce à la photosynthèse, conservent le carbone pour créer le bois et libèrent l’oxygène.

DEUX TABLEAUX

La question se pose donc : s’il y a plus de CO2 dans l’atmosphère, les arbres pourront-ils pousser plus vite ?

Malheureusement, ce n’est pas ce qui se passe dans les forêts. C’est plutôt la sécheresse qui domine. Et elle joue sur deux tableaux.

« La capacité des arbres de croître plus vite en présence de CO2n’est pas vraiment là », affirme Martin Girardin, chercheur scientifique au Service canadien des forêts et professeur associé à l’UQAM.

M. Girardin et son équipe ont étudié plus de 2800 échantillons de croissance d’arbres prélevés à partir de 2001 sur 598 parcelles forestières d’un bout à l’autre du Canada. La recherche a été publiée dans la revue Proceedings de l’Académie des sciences des États-Unis.

Résultat : en dépit d’un taux plus élevé de CO2, on n’observe aucune augmentation du taux de croissance entre 1950 et 2002. Et ce, même si au cours de cette période, le taux de CO2dans l’atmosphère est passé de 300 à 390 parties par million, une augmentation de 30 %.

L’explication : la chaleur et la sécheresse limitent la croissance des arbres.

«Dans l’Est du pays, on pense que les canicules affectent beaucoup les arbres. Dans l’Ouest, c’est plus clair que la disponibilité de l’eau est le facteur dominant.»

Martin Girardin

Donc, les arbres n’ont pas capté plus de carbone, à tout le moins au-dessus du sol. En effet, on ne dispose pas de données sur la croissance des racines, une lacune de cette étude, note Christian Messier, titulaire de la chaire CRSNG/Hydro-Québec, sur le contrôle de la croissance de l’arbre, à l’UQAM.

« On avait beaucoup espéré que l’augmentation du CO2 accélérerait la croissance, mais on voit que ce n’est pas le cas », résume M. Messier.

L’autre recherche va plus loin sur le plan de la compréhension du phénomène.

Car même si la croissance des arbres n’est pas stimulée par le CO2, les forêts mondiales ont, au net, absorbé plus de CO2 que prévu entre 1998 et 2012, période où le réchauffement climatique a ralenti.

ENCORE LA SÉCHERESSE

Mais ce n’est pas pour les raisons que les scientifiques espéraient.

C’est ce que conclut l’équipe menée par Ashley Ballantyne, de l’Université du Montana, dont la recherche est publiée cette semaine dans Nature Climate Change.

La raison ? Encore la sécheresse. En effet, s’il y a moins d’eau, il y a moins de décomposition dans le sol des forêts. Et la décomposition est principale source de CO2 des écosystèmes forestiers.

L’ennui, c’est que cette tendance pourrait bien être passagère, avec le réchauffement qui est revenu en force en 2015 et 2016, deux années de chaleur record.

« Alors que le réchauffement reprend, on s’attend à ce qu’une plus grande part du carbone terrestre retourne dans l’atmosphère », concluent les auteurs.

En effet, explique M. Messier, la méthodologie des deux recherches ne tient pas compte des incendies et des infestations, deux facteurs qui contribuent à renvoyer du carbone dans l’atmosphère.

« C’est sûr que les feux vont augmenter dans les écosystèmes, dit-il. C’est déjà commencé. Les insectes aussi. »

http://www.lapresse.ca/

Comment devenir plus intelligent en deux minutes sans même vous forcer


En fait, ce n’est pas pour devenir plus intelligent, mais plutôt comment garder notre concentration et notre mémoire au maximum dans une journée. Des stratégies qui ne sont pas garanties, mais qui elles ne peuvent pas nuire non plus
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Comment devenir plus intelligent en deux minutes sans même vous forcer

 

François Dominic Laramée

 

Oubliez les logiciels d’entraînement du cerveau et les suppléments alimentaires miracles : pour être plus brillant, il suffit de suivre trois conseils si simples que même votre patron devrait les comprendre. C’est la science qui le dit.

Souffrez-vous parfois du syndrome de l’imposteur, cette désagréable impression de ne pas être à la hauteur de ce que l’on pense de vous? Moi, c’est maladif. Peu importe ce que je fais ou comment je le fais, j’ai toujours l’impression d’être au bord de la catastrophe, de l’échec monumental qui va finalement convaincre tout mon entourage que je ne vaux pas un clou rouillé et me précipiter, une bonne fois pour toutes, dans la déchéance que je mérite.

Par exemple, le paragraphe que vous venez de lire constitue la sixième ouverture que j’ai écrite pour cette chronique. Oui, j’en ai scrappé cinq autres qui étaient encore pires. Sérieusement.

Or, quand on souffre du syndrome de l’imposteur, on est constamment à l’affût de nouvelles manières d’être plus efficace et plus performant, ou du moins d’en avoir l’air, histoire de retarder l’inévitable le plus longtemps possible. Et cette semaine, j’en ai trouvé trois, dont les vertus ont été plus ou moins démontrées par la science.

Les voici donc sans plus tarder. En tant que lecteur de Branchez-vous, vous n’en avez pas besoin puisque vous êtes déjà pas mal toujours la personne la plus brillante dans la pièce où vous vous trouvez, mais qui sait, peut-être ces techniques pourraient-elles améliorer le fonctionnement du cerveau de votre superviseur ou de votre député. Je suis certain que vous en connaissez au moins un ou deux à qui ça ne ferait pas de tort.

Stratégie no 1 : Ouvrez la fenêtre de temps en temps

Photo : Sharon Hall Shipp.

Photo : Sharon Hall Shipp.

Une étude menée à l’université Harvard tend à démontrer ce que tous ceux qui ont eu le malheur de travailler dans une grande tour à bureaux du centre-ville soupçonnent depuis la nuit des temps: la qualité de l’air dans les espaces fermés nuit au fonctionnement du cerveau.

Pendant six jours, les chercheurs ont soumis un groupe de professionnels à un environnement contrôlé où ils pouvaient faire varier la concentration de gaz carbonique et de composés organiques volatils dans l’air – le genre de cochonneries qui émanent des tapis et des produits de nettoyage industriels utilisés dans les bureaux, par exemple. À la fin de chaque journée, les volontaires devaient compléter une tâche qui mesurait leurs performances cognitives : capacité de réaction, stratégie, souplesse, etc.

Résultat? Les performances étaient 61% plus élevées à la fin d’une «journée verte», au cours de laquelle les participants avaient respiré de l’air pur, qu’à la fin des journées où ils avaient été exposés à un environnement de bureau typique ou «enrichi» de particules malsaines. Maintenant, imaginez ce qui se produit quand vous avez une réunion avec 12 personnes dans une salle fermée en fin d’après-midi et qu’on vous demande de plancher sur une stratégie vitale pour l’avenir de l’entreprise…

Stratégie no 2 : Couchez-vous à une heure régulière

Photo : Tom Lin.

Photo : Tom Lin.

Tiens, une autre raison d’abolir les changements d’heures (…) : les perturbations du rythme de sommeil circadien entraînent des changements chimiques dans le cerveau qui pourraient entraîner des troubles de la mémoire et de l’apprentissage.

Des chercheurs de l’université de Californie à Irvine ont provoqué des perturbations du sommeil – une sorte de décalage horaire artificiel – chez des souris génétiquement modifiées pour présenter les symptômes de la maladie d’Alzheimer et chez des souris normales. Le premier groupe a immédiatement démontré des difficultés d’apprentissage; après trois jours, les deux groupes avaient des problèmes de mémoire.

Bien sûr, rien ne garantit que le même phénomène se produit chez l’être humain que chez la souris, même si les ressemblances physiologiques entre les deux espèces constituent justement la raison d’effectuer ce genre d’étude. Mais quiconque a déjà essayé de se concentrer après une nuit de quatre heures se doute qu’il doit y avoir quelque chose de vrai là-dedans.

Stratégie no 3 : Éteignez votre cellulaire au volant

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On le sait depuis des années, parler au téléphone pendant que l’on conduit nuit à la concentration, même avec un système à mains libres. Donner des commandes vocales à l’ordinateur de bord de sa voiture n’est pas plus souhaitable, notamment parce que ces maudites machines-là ne comprennent jamais rien du premier coup. Mais jusqu’à quel point est-ce nuisible?

Des chercheurs de l’université d’Utah ont calculé qu’un conducteur aux prises avec un système «modérément distrayant» a besoin d’environ 15 secondes pour retrouver sa pleine concentration à la fin de l’interaction. Dans le cas des pires systèmes, ceux qui rendent dingue à force de tout comprendre de travers, le délai de récupération atteint 27 secondes. Pour une voiture qui roule à 40 km/h, cela correspond à une période d’inattention totale ou partielle au cours de laquelle le véhicule parcourt trois fois la longueur d’un terrain de football. Ça compte.

Sans parler du fait qu’un accident mortel serait très néfaste pour la performance de votre cerveau, lui aussi.

Bonne nouvelle en passant : la proportion d’adolescents canadiens qui textent au volant aurait diminué des trois quarts entre 2012 et 2014. C’est déjà ça de pris.

Et dans la vraie vie, on fait comment?

Ceci dit, même les meilleures habitudes d’hygiène cérébrale ne garantissent rien. Par exemple, travailler la fenêtre ouverte à tous les jours, me coucher à des heures régulières, me lever naturellement sans réveil-matin et m’abstenir à la fois de conduire ET de parler au cellulaire ne m’ont jamais permis de me débarrasser de mon syndrome de l’imposteur. Mais ça ne peut pas nuire

Et si jamais vous rencontrez un cas comme le mien, suggérez-lui de lire cet article qui explique que se sentir stupide de temps en temps est une bonne chose, parce que c’est la preuve que ce que l’on fait est assez difficile pour mériter d’être fait!

http://branchez-vous.com/

Climat : la concentration de CO2 franchit un seuil historique


Depuis plus de quarante, cinquante ans qu’on parle de la pollution et plus nous avançons dans le temps, plus les chiffres parlent d’eux-mêmes … On s’inquiète des coûts des changements pour améliorer l’environnement alors que c’est beaucoup plus qu’une question d’argent, mais l’héritage que nous laissons derrière nous aux générations avenir, de la vie humaine en générale… Alors avant de penser de coloniser la planète Mars, peut-on agir sur l’avenir même de la Terre
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Climat : la concentration de CO2 franchit un seuil historique

 

Paysage avec usine au moyen plan.

Paysage avec usine au moyen plan.  Photo :  AFP/David McNew

C’est désormais fait : la concentration de gaz carbonique dans l’air a franchi la barre symbolique des 400 parties par million (ppm). Il s’agit d’un seuil inégalé depuis des millions d’années et signe d’un réchauffement inquiétant, selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Cette mesure, effectuée au-dessus du volcan Mauna Loa d’Hawaï dans le Pacifique, est considérée comme « préliminaire » pour le moment, a précisé la NOAA. Ce résultat constitue néanmoins un argument de taille qui permet de montrer le rôle de l’homme dans le réchauffement planétaire. Depuis 1958, la courbe croit sans cesse.

S’appuyant sur des prélèvements dans la glace polaire, la NOAA indique que jusqu’à la révolution industrielle et le recours massif aux énergies fossiles, le taux de concentration de CO2 n’avait pas dépassé les 300 ppm durant au moins 800 000 ans.

« La dernière fois que la planète a connu une concentration de plus de 400 ppm de CO2, c’était il y a environ 3 millions d’années, quand la température globale était deux à trois degrés plus élevés qu’à l’ère préindustrielle », a précisé Bob Ward, directeur de la communication de l’Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l’environnement, à la London School of Economics.

Si on ne parvient pas à contenir le réchauffement à une hausse de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels, comme le préconise la communauté internationale, on pourrait faire face à un emballement du système climatique avec une série d’évènements extrêmes, mettent en garde les scientifiques.

La solution est connue, rappelle Bob Ward : « nous ne pourrons réduire les niveaux de dioxyde de carbone qu’en réduisant nos émissions globales ».

http://www.radio-canada.ca