Un collège américain offre des boucliers pare-balles à ses élèves


Les jeunes qui quittent une école pour te rendre au lycée, en plus d’avoir le stress de l’inconnu, les jeunes sont alimenté par la peur des fusillades. Pour couronner le tout, dans un lycée, il offre une plaque qui agirait mieux, semble-t-il que le gilet pare-balles qu’ils mettent dans leur sac à dos. Je trouve cela terrible, les écoles ne devrait pas être un enjeu politique, ces jeunes vont là pour préparer leur avenir et non pour que ce soit leur dernier jour.
Nuage

 

Un collège américain offre des boucliers pare-balles à ses élèves

 

Premier jour de classe  | Ty Hatch via Flickr CC License by

Premier jour de classe | Ty Hatch via Flickr CC License by

Repéré par Aurélie Rodrigues

Repéré sur Newsweek

Dans le sillage des tueries de masse en milieu scolaire.

(….) Aux États-Unis, les futurs lycéens et futures lycéennes ont d’autres préoccupations. Les récentes fusillades de masse ont instauré un climat de peur dans les couloirs des établissements scolaires.

C’est pourquoi les élèves de St. Cornelius, un collège privé de l’État de Pennsylvanie, ont reçu des cartables pare-balles ou plutôt des «plaques de protection» à glisser dans leur sac à dos en guise de cadeau de remise de diplôme.

Comme l’explique Newsweek, ces boucliers sont capables de stopper les armes de poing les plus puissantes: .44 Magnum ou .357 Sigs. Ces protections seraient aussi en mesure de stopper les balles de fusils d’assaut (le plus souvent utilisés dans les tueries de masse) qui utilisent un calibre plus petit.

Les plaques Unequal font moins d’un centimètre d’épaisseur pour 25 centimètres de large et 30 centimètres de hauteur et empêchent toute perforation bidirectionnelle. Rob vito indique que même les gilets pare-balles les plus performants –portés par les militaires et les forces de l’ordre– n’offrent pas une aussi grande protection.

Des protections pour éviter le pire

À l’origine de ces plaques de protetion: Unequal Technologies, une entreprise spécialisée dans la création et la fabrication de matériel de protection pour l’armée, les forces de l’ordre et les athlètes:

«Quand on a vu cette épidémie de tueries de masse, on s’est dit qu’il fallait qu’on fasse quelque chose. C’est triste de se dire que ces tragédies nous obligent à inventer ce genre de protections», explique Rob Vito, son PDG. L’entreprise a fait don de ces protections à toute une classe de collège.

En mars dernier, le New York Times faisait part d’un bien triste constat: depuis la tuerie de l’école primaire Sandy Hook, le 14 décembre 2012 dans le Connecticut, 148 personnes sont tombées sous les balles d’assaillants dans le milieu scolaire.

Ces tueries de masse ont boosté le marché des équipements et systèmes de protection aux États-Unis. Rien que l’année dernière, les ventes ont atteint les 2,7 milliards de dollars (environ 2,3 milliards d’euros). Car la sécurité a un coût: les plaques Unequal avoisinent les 130 euros. (197 $ cad)

«J’ai peur pour nos enfants. Le minimum que l’on puisse faire c’est de les protéger et ces boucliers en sont capables. J’espère qu’ils vont tous le porter une fois au lycée», souligne Barbara Rosini, directrice de l’école St. Cornelius.

«C’est super cool comme objet. Je pense vraiment que ça peut nous aider à être mieux protégés. Parcontre, j’espère ne jamais avoir à l’utiliser», témoigne Jake Nicosia qui fait parties des collégiens et collégiennes ayant reçu un bouclier Unequal.

http://www.slate.fr/

Les fusillades dans les écoles «en augmentation constante»


Si cela prend une étude pour l’augmentation des fusillades de masse dans les écoles américaines, voilà que c’est fait. Cette augmentation semble dût à la faciliter que des adolescents puissent avoir accès aux armes. Je crois que cette étude montre clairement qu’il est important de changer les normes sur les armes à feu aux États-Unis pour protéger les enfants
Nuage

 

Les fusillades dans les écoles «en augmentation constante»

 

Les années 1990 ont représenté une décennie particulièrement... (Photo Brian Snyder, Reuters)

Les années 1990 ont représenté une décennie particulièrement tragique avec 36 personnes tuées dans 13 fusillades.

PHOTO BRIAN SNYDER, REUTERS

 

Agence France-Presse
Tampa

Les fusillades dans les écoles américaines, en «augmentation constante», ont fait davantage de morts au cours des 18 dernières années que tout au long du XXe siècle, révèle jeudi une étude.

Publiée dans le Journal of Child and Family Studies, cette étude a comptabilisé les fusillades de masse – dans lesquelles au moins quatre personnes ont été tuées ou blessées -, ainsi que le nombre d’enfants de 5 à 18 ans tués dans celles-ci depuis 1940.

L’étude exclut ainsi les fusillades entre bandes rivales ainsi que celles intervenues dans des universités.

Les États-Unis n’ont pas connu de fusillade de masse correspondant à ces critères jusqu’en 1940 lorsque le directeur d’un collège a tué deux responsables d’établissements, un responsable du système éducatif local et deux enseignants avant de se suicider, pensant qu’il allait être renvoyé à la fin de l’année scolaire, indique l’étude.

Celle-ci ne fait état d’aucune fusillade de masse dans les années 1950 et 1960, avant une «augmentation constante» des tueries dans les établissements scolaires qui a débuté en 1979 lorsqu’une adolescente de 16 ans, mentalement fragile, a tué dans une école primaire deux adultes et en a blessé un troisième ainsi que huit élèves.

Les années 1990 ont représenté une décennie particulièrement tragique avec 36 personnes tuées dans 13 fusillades.

De 2000 à 2018, l’étude a dénombré 66 décès dans 13 fusillades, soit davantage que les 55 morts des 22 fusillades survenues entre 1940 et 1999.

«En moins de 18 ans, nous avons déjà vu plus de décès liés à des fusillades dans des écoles que tout au long du XXe siècle», souligne Antonis Katsiyannis, de l’université de Clemson en Caroline du Sud.

«Une tendance alarmante est que l’écrasante majorité des tireurs du 21e siècle était constituée d’adolescents, suggérant qu’il est maintenant plus facile pour eux d’accéder à des armes et qu’ils souffrent plus fréquemment de problèmes de santé mentale ou qu’ils ont moins d’aptitudes en matière de résolution des conflits».

L’étude révèle que 60% des fusillades de masse examinées par les chercheurs ont été perpétrées au XXe siècle par des adolescents de 11 à 18 ans, contre 77% depuis les années 2000.

La violence causée par les armes à feu aux États-Unis constitue une «épidémie à laquelle il faut remédier», conclut l’étude.

http://www.lapresse.ca/