« Du jamais vu » : les incendies en Australie expliqués par des climatologues


Cela fait déjà 4 mois qu’une partie de l’Australie brûle, et on ne sait pas quand cela va arrêter. Il est temps de réfléchir sur nos actions envers l’environnement. Le climat australien a changé, la température moyenne a augmenté, il fait plus secs et avec ces incendies, la fumée se répands sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande et peu aller jusqu’en Antarctique qui accéléra la fonte des glaciers.
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« Du jamais vu » : les incendies en Australie expliqués par des climatologues

Des résidents observent des flammes géantes ravager les arbres.

L’Australie est en proie à une centaine d’incendies ravageurs depuis septembre.

PHOTO : GETTY IMAGES / BRETT HEMMINGS

Radio-Canada

Pourtant habituée aux incendies, l’Australie vit depuis plusieurs mois une situation cauchemardesque sans précédent.

Depuis septembre, 23 personnes ont péri dans les feux de forêt aggravés par des conditions météorologiques catastrophiques, des dizaines d’autres sont portées disparues, et une surface équivalant à deux fois celle de la Belgique a été dévorée par les flammes.

Les feux ont été meurtriers aussi pour la vie sauvage, tuant quelque 480 millions d’animaux, dont des kangourous et des koalas, mais aussi des reptiles, selon une étude de l’Université de Sydney.

Et quatre mois après le début des incendies, la situation ne semble pas s’améliorer. Samedi, les températures ont dépassé les 40 degrés Celsius et des vents violents continuaient de souffler, attisant les centaines de feux, dont la plupart ne sont pas encore maîtrisés.

« C’est du jamais vu, c’est certain », tranche Mark Parrington, scientifique en chef au Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF).

Selon mon expérience, il est possible de voir des feux intenses sur de larges zones pour une semaine ou même quelques semaines, mais les voir pendant quatre mois dans une seule zone en particulier… c’est assez surprenant. Mark Parrington

L’Australie connaît une sécheresse et des températures plus élevées que la normale en raison notamment du dipôle de l’océan Indien, un phénomène climatique similaire à celui du courant chaud cyclique El Niño, dans le Pacifique.

Avec l’affaiblissement des vents de l’ouest provenant de la région équatoriale, les eaux chaudes des profondeurs océaniques se déplacent de l’océan Indien vers l’Afrique, alors que les eaux froides remontent dans l’est. Pour l’Australie, cette différence dans les températures se traduit par un climat plus sec et plus chaud partout au pays.

Deux kangourous dans une zone enveloppée par une fumée orange.

Quelque 480 millions d’animaux, dont des mammifères, des poissons et des reptiles, ont été tués dans les incendies en Australie.

PHOTO : GETTY IMAGES / SAEED KHAN

Une conséquence des changements climatiques?

Mais ce phénomène à lui seul ne suffit pas à expliquer l’intensité des feux ravageurs. L’Australie souffre de sécheresse depuis des années, même sans le phénomène du dipôle. L’est du pays, notamment la Nouvelle-Galles du Sud, le Queensland et l’État de Victoria, où les feux de forêt sont les plus dévastateurs, a connu les plus faibles précipitations jamais enregistrées.

La Nouvelle-Galles du Sud, État dont Sydney est la capitale, a reçu 36 % moins de pluie que la moyenne au cours des deux dernières années, selon l’agence météorologique du gouvernement australien.

La température moyenne au pays a d’ailleurs augmenté de 1,52 degré Celsius depuis 1910, d’après les données officielles, ce qui représente un nouveau record.

Michael Mann, climatologue de renom et professeur de sciences atmosphériques à l’Université d’État de Pennsylvanie, se trouvait en vacances en Australie il y a quelques semaines. Dans une lettre d’opinion publiée dans le journal britannique The Guardian, il affirme avoir « personnellement été témoin des changements climatiques ».

Ce qui se passe actuellement en Australie est un signe précurseur pour les autres pays – un avant-goût de ce à quoi ressemblera notre avenir si nous n’agissons pas rapidement, a-t-il déclaré à CBC News.

Il dénonce notamment le projet d’exploitation de la mine de charbon Carmichael, la plus grande mine dans le monde, qui donnera lieu à des émissions de 4,49 gigatonnes de CO2 par an.

L’autre conséquence des incendies qui inquiète les climatologues est l’effet de la fumée sur les glaciers de la Nouvelle-Zélande : leur couleur a viré du blanc au brun, ce qui contribue à l’accélération de leur fonte.

Et cette fumée peut voyager loin, selon M. Parrington.

Une fois dans la haute troposphère, la fumée peut être transportée à des milliers de kilomètres par le courant-jet, explique-t-il. Et tout dépôt de suie ou de noir de carbone en Antarctique affectera la réflectivité des glaces et entraînera ainsi une accélération de la fonte, ajoute-t-il.

Pour M. Mann, la solution passe désormais par l’action climatique.

Ce que nous réserve l’avenir est bien pire en l’absence d’actions concrètes pour le climat, assure-t-il.

D’après les informations de Nicole Mortillaro, de CBC News.

https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► 13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Nous sommes dans la saison préférée du rhume et de la grippe. Le premier quoique dérangeant, n’est pas vraiment grave, alors que le deuxième dépend de notre état général. Il est important de s’isoler pour ne pas contaminer les autres, s’hydrater et le repos.
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13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Voici ce qu’il faut faire quand on a la grippe.ROMARIOIEN/SHUTTERSTOCK

Sunny Sea Gold

Contrairement au rhume – qui est dérangeant, mais généralement pas dangereux – il faut prendre la grippe au sérieux. Voici les choses à ne pas faire si vous attrapez la grippe cette année.


Ce qu’il faut faire quand on a la grippe… (et que vous savez déjà)

Il faut boire beaucoup de liquides, se reposer et manger de façon saine, nous le savons. Mais nous avons des habitudes qui peuvent prolonger la maladie et ses misères. Pour guérir plus vite d’une grippe et ne pas avoir de complications, voici ce que les médecins vous recommandent de ne pas faire. Faites attention à ces choses dans la maison qui peuvent transmettre le rhume et la grippe!


On ne peut jamais prévoir comment la grippe frappera cette année, selon la Dre Nesochi Okeke-Igbokwe, spécialiste en santé et mieux-être à New York. Mais une chose est sûre:

«Le virus de l’influenza est extrêmement contagieux et se propage très vite. Essayer de masquer vos symptômes pour aller au travail ou à l’école quand vous combattez une infection virale n’est jamais bon. Vous ne faites qu’exposer plus de personnes à la maladie.»

Même si certains employeurs froncent les sourcils quand on prend des congés de maladie, si vous avez la grippe, restez chez vous, c’est vraiment mieux pour tout le monde. Et essayez ces huiles essentielles pour soulager le rhume et la grippe!

Ne courez pas à l’urgence si vous avez la grippe.DD IMAGES/SHUTTERSTOCK

Ne courez pas à l’urgence

La grippe peut vraiment être grave et même dangereuse pour certains groupes de personnes, selon les centres américains de prévention et de contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention [CDC]):

  • enfants de moins de 5 ans;

  • personnes de plus de 65 ans;

  • femmes enceintes;

  • patients des centres de santé pour maladies chroniques;

  • immunodéprimés;

  • asthmatiques;

  • cardiaques et diabétiques.

À moins d’appartenir à l’un de ces groupes, votre organisme devrait être capable de combattre la maladie.

«La grippe ne vous garantit pas une admission à l’hôpital et vous ne serez pas nécessairement très malade», continue la Dre Okeke-Igbokwe.

Ne vous pelotonnez pas contre les autres

Il faut ralentir vos activités quand vous avez la grippe, mais s’il vous plaît ne vous blottissez pas contre ceux que vous aimez et ne les embrassez pas!

«Le virus de la grippe est extrêmement contagieux. Restez chez vous, mais loin de vos proches», commente le Dr Justin Skolnick, urgentologue à Manahawkin.

N’économisez pas sur le lavage des mains quand vous avez la grippe.LIGHTFIELD STUDIOS/SHUTTERSTOCK

N’économisez pas sur le lavage des mains

Vous pouvez facilement contaminer ceux qui vous entourent en allumant une lampe.

«La plupart des gens ne se rendent pas compte que le virus de la grippe peut survivre jusqu’à 24 heures sur les surfaces dures, explique le Dr Skolnick. Le lavage des mains est donc primordial.» 

Ne veillez pas tard devant la télévision

C’est tellement agréable de regarder un bon film, bien emmitouflé, quand on se sent malade. Mais regardez la télé durant la journée et allez vous mettre au lit tôt. Une étude publiée en 2019 dans le Journal of Experimental Medicine démontre qu’une bonne nuit de sommeil stimule l’efficacité de certaines cellules immunitaires, les cellules T.

«Votre système immunitaire a besoin de temps pour monter ses défenses», explique le Dr Ian Tong, directeur médical de Doctor on Demand à Palo Alto (Californie). «Le repos et un bon sommeil renforceront votre système immunitaire. Dormez le plus possible pour donner à votre corps la chance de récupérer

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre de la grippe sous une douche froide.BRIZMAKER/SHUTTERSTOCK

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre sous une douche froide

Vous tenez d’un parent que de la glace fondante ou une douche froide est un bon moyen de faire tomber la fièvre.

«Mais, en fait, l’eau froide va plutôt faire remonter votre température encore davantage», dit la Dre Patricia Whitley-Williams, professeure et chef du département de pédiatrie à la faculté de médecine Rutgers Robert Wood Johnson, au New Jersey. «C’est de l’eau tiède qu’il faut pour faire baisser la fièvre.»


N’allez pas à une réception (ni à toute forme d’invitation)

Vous vous ennuyez de vos sorties, mais «si vous avez la grippe, même si vos symptômes sont bénins, oubliez la vie sociale», avertit le Dr Amesh Adalja, du Centre pour la sécurité de la santé à l’université Johns Hopkins, à Baltimore.

Les gouttelettes infectées libérées par la toux peuvent parcourir au moins 2 mètres dans l’air. Et puis, l’alcool peut vous déshydrater et affaiblir votre système immunitaire: votre organisme aura encore plus de difficulté à combattre le virus.

Ne prenez pas trop de médicaments

Nous avons tendance à prendre immédiatement de l’acétaminophène pour soulager les douleurs et abaisser la fièvre. Mais attention si vous prenez déjà des médicaments contre la toux, la congestion ou l’insomnie. Beaucoup de ces produits qui traitent plusieurs symptômes contiennent aussi de l’acétaminophène, ce qui vous fera doubler les doses et pourrait causer des dommages au foie.

Il faut rester hydraté en buvant de l’eau quand vous avez la grippe.PROGRESSMAN/SHUTTERSTOCK

Ne laissez pas tomber les liquides

«Il faut rester hydraté en buvant de l’eau, du thé décaféiné, des boissons pour sportifs et d’autres boissons non sucrées pour empêcher la déshydratation qui accompagne la fièvre», affirme le Dr Tong.

Plusieurs études donnent à penser que l’eau peut éclaircir temporairement le mucus, ce qui fait que vous vous sentirez moins congestionné.

Ne demandez pas à votre médecin de vous prescrire des antibiotiques

Le rhume et la grippe sont causés par des virus. Or les antibiotiques ne sont efficaces que pour les infections bactériennes. Non seulement ils ne vous aideront pas à guérir, mais ils pourraient être nocifs.

Prendre des antibiotiques quand vous n’en avez pas besoin augmente la résistance des bactéries aux antibiotiques et les rend plus difficiles à éradiquer. Ces superbactéries peuvent rester dans votre organisme et provoquer plus tard des infections graves, qui vous obligeront à prendre des médicaments plus forts ou exigeront une hospitalisation.

Ne vous astreignez pas à un entraînement exigeant

Des exercices légers sont bons pour le système immunitaire, mais un entraînement intensif peut aggraver votre état.

«Le déni de la maladie peut faire plus de tort que de bien, commente le Dr Tong. Il faut absolument dormir et vous reposer. Si vous adorez votre entraînement, baissez-en l’intensité en vous contentant de marcher pendant deux ou trois jours ou jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux.»

Ne toussez pas dans vos mains quand vous avez la grippe.RAWPIXEL.COM/SHUTTERSTOCK

Ne toussez pas dans vos mains

Évidemment, il vaut mieux tousser ou éternuer dans vos mains que répandre des gouttelettes chargées de virus dans l’air ambiant. Mais après, vous allez déposer le virus sur tout ce que vous touchez, y compris la poignée de la salle de bains lorsque vous irez vous laver les mains.

Le virus de la grippe peut survivre pendant des heures sur les objets lisses et infecter d’autres personnes. Aussi, toussez dans un mouchoir ou dans le creux de votre coude.

Ne restez pas en présence d’un fumeur

Vous savez déjà que la fumée de tabac est mauvaise pour vos poumons, que vous soyez fumeur ou qu’il s’agisse de fumée secondaire. Mais ceci est deux fois plus vrai quand vous êtes malade, car la fumée de cigarette affaiblit l’immunité contre les infections. C’est ce que montre les études, dont une publiée en 2017 dans Oncotarget. La fumée secondaire irrite les poumons et peut aggraver la congestion et la toux.

https://www.selection.ca/

Le ciel est rouge sang en Indo­né­sie à cause des feux de forêts


Le brûlage des terres non maîtrisé avec les feux de forêts combinés ont donné un ciel rouge sang en Indonésie. Cela donne un paysage apocalyptique . Il y aurait des petites particules d’environ 0,05 micromètres qui change la couleur. Et ces particules les habitants les respirent, cela causera sûrement des problèmes pulmonaires
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Le ciel est rouge sang en Indo­né­sie à cause des feux de forêts


Crédits : DR/Face­book

par  Adrien Gingold

Une habi­tante de la province de Jambi en Indo­né­sie a capturé samedi 21 septembre des images d’un ciel devenu tota­le­ment rouge à cause des effets combi­nés du brûlage des terres et des feux de forêts qu’ils entraînent, relaie le site de la BBC.

Chaque année pendant la saison sèche, les Indo­né­siens brûlent leurs terres afin de chas­ser d’éven­tuelles mala­dies, provoquant d’im­por­tants incen­dies non-maîtri­sés, créant une brume de fumée qui peut finir par recou­vrir toute la région de l’Asie du Sud-Est.

Mais ce weekend-end, le ciel de Jambi est devenu rouge sang, comme le prouvent les clichés postés sur la page Face­book d’Eka Wulan­dari, 21 ans, une jeune habi­tante du village de Mekar Sari, et parta­gés plus de 34 000 fois.

Un ciel qui, d’après elle, faisait « mal aux yeux et à la gorge ».

Crédits : DR/Face­book

Selon un expert en météo­ro­lo­gie inter­rogé par la BBC, cette couleur inha­bi­tuelle était due à un phéno­mène appelé diffu­sion de Rayleigh.

Le profes­seur Koh Tieh Yong, de l’uni­ver­sité des sciences sociales de Singa­pour, explique : « Dans le brouillard de fumée, il y a de toutes petites parti­cules d’en­vi­ron 0,05 micro­mètre ou même moins qui peuvent avoir tendance à disper­ser plus la lumière rouge que la lumière bleue, chan­geant la couleur que vous perce­vez de l’air. Notam­ment vers midi, lorsque le soleil est au-dessus de nos têtes. »

Si quelques doutes quant à la véra­cité des photos ont été émis, la jeune femme confirme :

« Tout est authen­tique, j’ai moi-même pris ces photos avec mon propre télé­phone. »

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Quand la pollution n’a pas de frontières


Si le vent pousse la poussière du Sahara de l’autre côté du monde, alors que penser de la pollution qui ne respecte aucune règle des frontières. Même le mur frontalier de Donald Trump ne peut pas l’empêcher de la pollution des villes les plus polluées au monde de s’étendre. On ajoute les la pollution des voitures, des foyers, et des causes comme des incendies … Les causes naturels nous ne pouvons pas grand chose, mais la pollution fait par l’homme, c’est tous les pays du monde qui doit y voir.
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Quand la pollution n’a pas de frontières

 

Une journée polluée à Shanghai, en Chine... (photo Johannes EISELE, archives agence france-presse)

Une journée polluée à Shanghai, en Chine

PHOTO JOHANNES EISELE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

MATHIEU PERREAULT
La Presse

(WASHINGTON) Notre journaliste assiste au congrès annuel de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS), la plus importante rencontre de science généraliste du monde, qui a pris fin hier, dimanche, dans la capitale des États-Unis.

Réduire la pollution atmosphérique est de plus en plus difficile dans les pays occidentaux. Les émissions de pays émergents comme la Chine et l’Inde voyagent beaucoup plus loin que prévu, révèle une nouvelle génération de satellites capables de suivre d’heure en heure les polluants. En Californie, la moitié des impacts des nouvelles normes antipollution sont ainsi annulés, ont expliqué dimanche des chercheurs au congrès annuel de l’AAAS.

Ozone

Depuis 20 ans, malgré un resserrement des normes sur la pollution automobile, le taux d’ozone au sol en Californie n’a presque pas bougé, alors qu’il a diminué dans l’est des États-Unis, où les normes sont moins sévères. Cela est essentiellement dû à la croissance économique en Chine, selon Meiyun Lin, de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).

« Environ 20 % de l’ozone au sol en Californie provient de la Chine, dit Mme Lin. On peut maintenant le voir grâce aux nouveaux satellites qui font des analyses horaires, mais cela confirme des observations faites il y a quelques années sur la base des autres polluants associés à l’ozone. Il y a moins de monoxyde de carbone lié à l’ozone provenant de la Chine qu’avec l’ozone issu de la combustion de véhicules ou d’usines ou les incendies de forêt en Californie. Cela dit, au niveau régional, par exemple en Asie et en Europe, et à l’intérieur des pays, il y a du transport de monoxyde de carbone d’une région à l’autre. »

Particules fines

La moitié des efforts de réduction de la pollution en particules fines de moins de 2,5 mm (PM2,5) en Californie sont maintenant annulés par l’effet des PM2,5 provenant de la Chine, selon Daven Henze, de l’Université du Colorado, qui participait au même colloque.

« La Chine, depuis quelques années, fait un effort de réduction de ses émissions, alors la croissance de la pollution se rendant jusqu’en Californie diminue depuis quelques années. Mais cet effort antipollution est essentiellement dirigé vers les zones industrialisées dans l’est de la Chine. Dans l’ouest du pays, où l’industrialisation est encore à un stade précoce très polluant, les émissions de PM2,5 à destination des autres pays augmentent. C’est la même chose en Inde. Cela fait que le Bangladesh, par exemple, ne pourrait que rester au même point, sur le plan du taux de PM2,5, même en éliminant totalement ses propres émissions. »

M. Henze a fait une analyse des décès liés à la pollution transfrontalière et a établi pour chaque pays un bilan des morts liées à la pollution qu’il exporte et des morts liées à la pollution qui arrive dans ce pays en provenance de l’étranger. La pollution « exportée » par la Chine et les pays producteurs de pétrole du Moyen-Orient et d’Afrique cause dans d’autres pays deux fois plus de morts que la pollution « importée ». Le Canada cause légèrement (1,1 fois) plus de morts à l’étranger, selon ce même calcul.

Sécheresse

Un autre phénomène affecte la lutte contre la pollution atmosphérique : dans les zones frappées par la sécheresse, la végétation absorbe moins d’ozone.

« Dans le sud-ouest des États-Unis, frappé par plusieurs vagues de sécheresse, et en Californie, ça accentue le problème de l’ozone exporté par la Chine, dit Mme Lin, de la NOAA. Il faut tenir compte de l’augmentation de la fréquence des sécheresses avec les changements climatiques dans l’évaluation des coûts des nouvelles réglementations sur l’ozone au sol. »

Londres

En novembre dernier, une étude portant sur 2000 enfants de Londres, parue dans la revue The Lancet, a conclu que les règles antipollution sévères mises en place en 2008 dans la capitale britannique – notamment l’interdiction des voitures et camions fabriqués avant 1990 – n’avaient eu aucun effet sur la santé des enfants. S’agit-il d’un effet de la pollution transfrontalière ?

« C’est possible, ce serait exactement ce que nous prédisons », dit Pieternel Levelt, de l’Institut royal météorologique des Pays-Bas, un autre participant au colloque sur la pollution transfrontalière.

L’étude du Lancet prédisait cependant que des normes encore plus sévères à Londres, qui à partir d’avril vont interdire toute voiture à essence fabriquée avant 2005 ou diesel fabriquée avant 2015, auraient, elles, un effet sur la santé des enfants. L’auteur de l’étude du Lancet, Chris Griffiths, de l’Université Queen Mary de Londres, avait expliqué à La Presse que la pollution transfrontalière avait été prise en compte, mais qu’elle n’avait pas un effet important.

Prédictions

Les nouveaux satellites permettant de suivre les panaches de pollution d’heure en heure pourraient permettre une meilleure adaptation des réglementations antipollution aux circonstances météorologiques.

« Dans plusieurs villes européennes, par exemple, on interdit la circulation de voitures diesel quand il y a des épisodes importants de smog, dit Mme Lin. On pourra réagir à l’avance en détectant les panaches de pollution quand ils se forment dans d’autres pays et se dirigent vers notre ville, et réduire considérablement le nombre d’épisodes de smog au lieu de seulement intervenir quand ils sont déjà actifs. »

Les foyers

La pollution liée aux foyers au bois voyage-t-elle aussi ?

« Il y a beaucoup de PM2,5 dans la fumée, qui voyage sur des milliers de kilomètres, et aussi des particules plus grosses, des PM10, qui voyagent sur des centaines de kilomètres », répond Daven Henze, de l’Université du Colorado, interrogé après le colloque de l’AAAS.

Une ville réglementant les émissions des foyers, comme Montréal, peut-elle donc voir ses efforts annulés par ceux de sa banlieue ?

« Potentiellement, dit M. Henze. Aux États-Unis la réglementation sur les foyers au bois a surtout été appliquée dans le Nord-Est, dans toute la région, alors ce n’est pas vraiment un problème. Mais il pourrait y avoir des effets sur les limites des États réglementant les foyers. »

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EN CHIFFRES

De 38 à 50 parties par milliard (ppb): Taux d’ozone au sol moyen à Montréal en 2017

De 88 à 105 ppb: Maximum (99e percentile) du taux d’ozone au sol moyen à Montréal en 2017

De 6,2 à 8,6 ppb: Taux de particules fines (PM2,5) moyen à Montréal en 2017

De 25 à 32 ppb: Maximum (99e percentile) du taux de particules fines (PM2,5) moyen à Montréal en 2017

63 ppb: Cible d’ozone au sol au Canada

62 ppb: Cible d’ozone au sol au Canada à partir de 2020

28 microgrammes par mètre cube (µg/m3): Cible de particules fines (PM2,5) sur 24 heures au Canada

27 µg/m3: Cible de particules fines (PM2,5) sur 24 heures au Canada à partir de 2020

Sources : Conseil canadien des ministres de l’Environnement, Ville de Montréal

https://www.lapresse.ca/

Piles: une bombe à retardement cachée dans vos tiroirs


     

    Ce n’est peut-être pas très courant, mais cela arrive que des piles non utilisées peuvent provoquer des incendies. Il semble que les piles lithium-ion devraient porter une attention particulière. Ainsi que toutes piles que l’on recharge dans un endroit sécuritaire
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    Piles: une bombe à retardement cachée dans vos tiroirs

    Les piles de Damien Morris ont surchauffé dans un tiroir, déclenchant un incendie qui aurait pu détruire sa maison.

    COURTOISIE DAMIEN MORRIS

    Les piles de Damien Morris ont surchauffé dans un tiroir, déclenchant un incendie qui aurait pu détruire sa maison

  • Kevin Bissett

      Après avoir installé ses décorations de Noël cette année, Damien Morris s’est retrouvé avec quelques piles en trop et a fait ce que la plupart des gens font: les ranger dans un tiroir en attendant d’en avoir besoin.

      Ces piles ont toutefois déclenché un incendie qui aurait pu détruire sa maison située à Charlottetown, sur l’Île-du-Prince-Édouard.

      M. Morris n’avait aucune idée que les piles pouvaient représenter un tel danger et il a décidé de partager son histoire afin d’informer le public au sujet d’un phénomène qui, selon les experts, est beaucoup plus courant qu’on ne pourrait le croire.

      Plus de 100 plaintes en un an

      Au cours de la dernière année, Santé Canada a reçu plus de 100 plaintes de la part de consommateurs concernant les piles. Les problèmes rapportés allaient du simple dégagement de chaleur à l’incendie.

      Selon Andrew Hulan, un agent de la sécurité des produits à Santé Canada, tout type de pile pourrait potentiellement comporter un risque, mais celles au lithium-ion font plus souvent l’objet de plaintes.

      M. Hulan a expliqué que le matériel utilisé pour fabriquer ce genre de pile était très réactif à l’air et que, si une fuite survenait, le résultat était explosif.

      En juillet, l’association des services des incendies de Terre-Neuve-et-Labrador a publié un avertissement après que des piles au lithium-ion eurent apparemment provoqué deux incendies dans la province.

      L’un de ces incendies, qui a jeté à la rue un frère et une soeur à Saint-Jean de Terre-Neuve, a été mis sur le compte des piles d’une voiture téléguidée pour enfant.

      Heureusement, l’incendie ayant éclaté dans la résidence de Damien Morris le 18 novembre a eu un dénouement moins tragique.

    À 2 h 30 du matin, nous avons entendu nos détecteurs de fumée se mettre à sonner. Je me suis levé et j’ai réveillé les enfants. Ma femme s’est aussi levée et a dit: « Ça sent bizarre ».Damien Morris

    La famille a descendu au rez-de-chaussée pour trouver les lieux complètement enfumés. La fumée était plus épaisse dans la cuisine et semblait s’échapper de l’un des tiroirs.

    «J’ai ouvert le tiroir et tout s’est mis à brûler. Je l’ai rapidement refermé, je l’ai retiré, j’ai demandé à ma femme d’ouvrir la porte-fenêtre et je l’ai lancé à l’extérieur», a relaté le résidant de Charlottetown.

    «Les dommages n’étaient pas trop importants. C’était surtout la fumée qui avait abîmé la maison.»

    D’après Damien Morris, les équipes d’urgence sont arrivées et le chef du service des incendies a déterminé que les piles «C» et «D» que le propriétaire de la maison avait rangées dans le tiroir étaient à l’origine de l’incendie.

    «Les deux connecteurs mâles se sont touchés, générant de la chaleur et mettant le feu aux linges à vaisselle», a expliqué M. Morris.

    Attention avec la recharge des piles

    Raynald Marchand, le directeur général du Conseil canadien de la sécurité, a souligné que les problèmes survenaient souvent lorsque les gens rechargeaient les piles près d’objets en tissu ou d’autres combustibles.

    «Lorsque vous rechargez des piles, il est important de le faire dans un endroit sécuritaire afin qu’elles ne surchauffent pas et préférablement quand vous êtes à la maison», a-t-il conseillé.

    «Les ordinateurs, qui sont dotés de grosses piles, sont souvent rechargés pendant qu’ils reposent sur un divan ou un lit et peuvent dégager beaucoup de chaleur lorsqu’ils sont en train d’être rechargés.»

    M. Marchand a précisé que les piles au lithium-ion étaient particulièrement à risque parce qu’elles étaient très puissantes et que les connecteurs étaient fréquemment situés sur le même côté.

    Raynald Marchand et Andrew Hulan ont tous les deux recommandé de ranger les piles dans leur emballage d’origine ou dans un contenant fait de matériaux non inflammables.

    Ils ont aussi affirmé que les piles usagées devraient être rapportées à un centre de recyclage et jamais jetées dans une poubelle ou dans un feu.

    https://quebec.huffingtonpost.ca/

    MONDE INDE "L’airpocalypse" à Delhi, la mort à petit feu


    Faut-il vraiment attendre d’en être rendu à une pollution si intense pour réagir. !! Montrer des poumons artificiels en extérieur en montrant comment l’air les noircit, n’aide pas vraiment, a diminuer ce qui cause ce smog intense
    Nuage

     

    « L’airpocalypse » à Delhi, la mort à petit feu

     

    Tuberculeux, Yogesh Kumar a la respiration sifflante suite à la récente ablation d’un poumon. Ses docteurs indiens ignorent s’il pourra survivre à l’extérieur de cet hôpital de Delhi, dans un des airs les plus pollués au monde.

    L’atmosphère de Delhi c’est une condamnation à mort pour lui », commente Srinivas K. Gopinath, chirurgien thoracique à l’établissement Sir Ganga Ram, où le jeune homme de 29 ans est traité.

    Comme chaque année, la capitale indienne traverse ces jours-ci un effroyable épisode de pollution atmosphérique. Une brume toxique voile le paysage, s’immisce dans les appartements, les bureaux, les galeries de métro. L’atmosphère dégage une odeur de brûlé.

    Toussant, expectorant, haletant depuis la mi-octobre déjà, la mégapole de 20 millions d’habitants est entrée lundi de plain-pied dans l‘ »airpocalypse« . Les niveaux de pollution ont brusquement bondi en raison de l’intensification des brûlis agricoles des régions alentours.

    Lundi matin à 07H00 (01H30 GMT), l’ambassade américaine à New Delhi enregistrait une concentration de particules fines PM2,5 supérieure à 620 microgrammes par m3 d’air. L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) recommande de ne pas dépasser 25 en moyenne journalière.

    Chaque automne, les hôpitaux locaux voient débarquer des légions de patients toussant et respirant avec difficulté, implacable rappel du grave danger à la santé publique que pose la pollution de l’air.

    Pour les plus vulnérables comme Yogesh Kumar, le « smog » peut s’avérer un tueur invisible

    . « À l’intérieur (de l’hôpital), la qualité de l’air est maintenue, mais une fois qu’il sortira le mauvais air commencera à l’affecter », explique à l’AFP le médecin Gopinath. « Sa résistance est faible. Il n’a qu’un poumon qui est désormais très précieux. Imaginez devoir affronter un air aussi exécrable avec seulement un poumon. »

    Poumons noirs

    La pollution atmosphérique est une malédiction qui, au-delà de Delhi, affecte presque tout le nord de l’Inde à cette période de l’année. Le froid et l’absence de vent plaquent au sol les émissions polluantes, les empêchant de se disperser.

    La situation culmine fin octobre-début novembre avec les brulis des régions rurales du nord de l’Inde et du Pakistan: les agriculteurs recourent au feu pour nettoyer leurs champs à bon marché des rebuts de la récolte du riz, afin de pouvoir planter le blé. Le pic est généralement atteint pour la fête des lumières hindous de Diwali, qui tombe cette année mercredi, lorsque les fumées de millions de pétards viennent épaissir un air déjà suffoquant.

    Les particules en suspension présentes dans le « smog » accentuent les risques de maladies cardiovasculaires et de cancer des poumons. Les plus petites d’entre elles (PM2,5), grandes comme un trentième d’un diamètre de cheveu humain, parviennent à s’infiltrer dans l’organisme et le sang, à travers les poumons.

    La pollution de l’air est particulièrement dévastatrice pour les enfants, selon une récente étude de l’OMS. Chaque année, environ 600.000 mineurs de moins de quinze ans en meurent dans le monde. Au-delà des risques entraînés par l’exposition à la pollution durant la grossesse, la toxicité de l’atmosphère peut entraver le développement neurologique de l’enfant et le rend plus vulnérable aux maladies.

    « Un enfant qui naît à Delhi prend des goulées d’air pollué équivalent à 20 à 25 cigarettes au premier jour de sa vie », s’alarme Arvind Kumar, un éminent spécialiste des poumons de la capitale. La pollution de l’air est « le nouveau tabac », a averti le mois dernier le directeur général de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus lors de la première conférence mondiale sur « la pollution de l’air et la santé ».

    Pour sensibiliser les résidents de Delhi aux répercussions de la pollution, un hôpital de la ville a installé ce week-end une paire de poumons artificiels en extérieur, montrant comment l’air les noircit petit à petit.

    Nombre de patients vus par Arvind Kumar portent déjà les marques d’une vie passée à respirer l’air funeste de Delhi.

    « Ce sont des non-fumeurs et même eux ont des poumons noirs », dit-il. « Même des adolescents ont des taches noires dans leurs poumons. C’est effrayant. »

    Nation de 1,25 milliard d’habitants aux besoins de croissance immenses, l’Inde est débordée par le fléau de la pollution de l’air. Les quelques mesures prises par les autorités n’ont eu que peu d’effets. En 2015, la contamination atmosphérique, terrestre et aquatique était présumée responsable de 2,5 millions de décès dans ce pays, plus lourd bilan humain de la planète, d’après une étude publiée dans la revue scientifique The Lancet.

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    Les incendies de forêt se répercutent sur la qualité de l’eau


    Les incendies de forêt ont des conséquences bien sûr sur l’environnement immédiat, sur les gens restant à proximité. Il y a aussi sur les cours d’eau qui subissent les conséquences de ces incendies. En effet la qualité de l’eau peut-être compromise même dans les zones urbaines qui sont loin des feux.
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    Les incendies de forêt se répercutent sur la qualité de l’eau

     

    Une équipe de chercheurs provenant de diverses universités... (PHOTO Mark RALSTON, archives AFP)

    Une équipe de chercheurs provenant de diverses universités tente de déterminer comment les incendies de forêt influencent les écosystèmes et la qualité de l’eau.

    PHOTO MARK RALSTON, ARCHIVES AFP

    BOB WEBER
    La Presse Canadienne

     

    La fumée n’est pas le seul inconvénient que font subir les incendies de forêt aux personnes vivant loin des sinistres.

    Une équipe de chercheurs provenant de diverses universités tente de déterminer comment ces incendies influencent les écosystèmes et la qualité de l’eau.

    Selon une membre de l’équipe, Monika Emelko, de l’Université de Waterloo, les incendies de forêt sont « particulièrement éprouvants pour l’eau ».

    « Si l’incendie est intense, s’il ravage une grande superficie du bassin hydrographique, alors il peut avoir des répercussions très importantes pouvant être durables sur l’approvisionnement en eau », a-t-elle souligné.

    L’équipe a été créée il y a plus de 10 ans à la suite de l’incendie de Lost Creek, dans le sud de l’Alberta. Son travail s’est révélé si précieux qu’elle a récemment reçu des subventions totalisant environ 9 millions de dollars pour étudier comment la transformation des zones forestières attribuable aux flammes touche la qualité de l’eau.

    Les forêts ont été la proie des flammes depuis la nuit des temps. Toutefois, le phénomène a changé de visage au tournant du siècle.

    L’intensité et la vitesse de propagation des flammes ont augmenté. Des incendies, qui, auparavant, se seraient éteints pendant la nuit continuent de faire rage le lendemain. À Lost Creek, les pompiers avaient signalé une muraille de flammes atteignant une hauteur de 150 mètres au milieu de la nuit.

    Selon un article publié en 2016, les effets de ce sinistre se faisaient toujours sentir dans les cours d’eau plus d’une décennie plus tard.

    Le ruissèlement commence plus tôt et est plus rapide, augmentant l’érosion et asséchant les forêts. Certains nutriments, comme le phosphore, ont crû de façon exponentielle, ce qui est excellent pour les insectes aquatiques, mais aussi pour les algues.

    « Certains de ces ruisseaux ont été étouffés par les algues », fait remarquer un autre chercheur de l’équipe, Uldis Silins de l’Université de l’Alberta. « Nous avons constaté des effets durables et assez profonds sur la qualité de l’eau et l’écologie aquatique ».

    L’équipe a découvert des effets similaires pour d’autres incendies étudiés. Elle a même retracé des conséquences sur des écosystèmes situés à des centaines de kilomètres en aval des flammes, entraînant de graves répercussions sur le traitement des eaux en milieu urbain.

    « La qualité de l’eau peut varier considérablement, a souligné Mme Emelko. La contamination n’est pas le plus important défi ni le plus commun des programmes de traitement des eaux. Ce sont plutôt les grandes variations de la qualité de l’eau. »

    Les nutriments qui étouffent les ruisseaux peuvent créer une croissance microbienne dans les conduites d’eau et les réseaux de distribution. Ils peuvent aussi réagir avec les produits chimiques utilisés pour purifier l’eau et former des éléments eux-mêmes nocifs.

    Selon elle, on doit aussi songer à la sécurité des approvisionnements d’eau, là où la ressource est présente. Une grande partie des cours d’eau se nourrit de la forêt. Ainsi, les deux tiers de l’eau utilisée en Alberta proviennent de ces régions boisées.

    « Lorsque nous avons commencé à travailler sur les incendies de forêt et l’eau, on nous avait dit qu’il ne s’agissait que d’un problème ponctuel et que nos travaux ne seraient pas pertinents pour la communauté scientifique dans son ensemble. Les choses ont beaucoup changé. »

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    Une centaine de cas de cancer chez les pompiers


    Être pompier est une des professions les plus importantes dans nos villes. Leur travail n’est plus comme autrefois, ou il n’y avait que la fumée dense et le feu à se méfier. Aujourd’hui les matériaux informatiques, les plastiques, bois traités bref tout ce qui rend la fumée encore plus nocive autant directement chez les pompiers et les contaminants qui se retrouvent sur leurs vêtements et outils qui peuvent engendrer entre autres le cancer du poumon, vessie et du rein.
    Nuage

     

    Une centaine de cas de cancer chez les pompiers

     

    De 2002 à 2018, 109 pompiers montréalais ont présenté... (Edouard Plante-Fréchette, archives La Presse)

    De 2002 à 2018, 109 pompiers montréalais ont présenté une réclamation à la CNESST pour faire reconnaître un cancer dû à leur travail.

    EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

     

    PIERRE-ANDRÉ NORMANDIN
    La Presse

    Une centaine de cas de cancer ont été recensés chez les pompiers montréalais depuis 2002 en raison de leur exposition à des fumées nocives en combattant des incendies. Estimant que ses sapeurs font face à des risques accrus devant la prolifération des substances nocives, le Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) introduira de nouvelles mesures en 2018 pour réduire la contamination.

    Les incendies que les pompiers doivent combattre sont de plus en plus dangereux en raison de la prolifération des matériaux informatiques, de plastiques, de bois traités et de retardateurs de flammes dégageant des fumées nocives en brûlant.

    De 2002 à 2018, 109 pompiers montréalais ont présenté une réclamation à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) pour faire reconnaître un cancer dû à leur travail.

    Du lot, 87 demandes ont récemment été acceptées, tandis que 14 ont été refusées. Huit autres cas sont toujours en attente d’une décision. Les principaux cas reconnus touchent le cancer de la vessie (24), du rein (20) et du poumon (16). Ces informations ont été compilées par le SIM en vue du témoignage de son directeur, Bruno Lachance, devant la Commission de la sécurité publique, le 13 mars.

    En 2010, une recherche de l’Institut atlantique de recherche sur le cancer confirmait le risque de cancer auquel s’exposent les pompiers dans leur travail.

    En fait, les incendies qu’ils doivent combattre sont de plus en plus dangereux en raison de la prolifération des matériaux informatiques, de plastiques, de bois traités et de retardateurs de flammes. Ceux-ci dégagent en effet des fumées nocives en brûlant.

    Les sapeurs se trouvent exposés de diverses façons, que ce soit en inhalant la fumée ou en entrant en contact avec des matériaux contaminés, comme leurs habits ou leurs outils.

    Reconnaissance tardive au Québec

    Le Québec a été l’une des dernières provinces à reconnaître les risques de cancer auxquels les pompiers s’exposent.

    C’est seulement depuis avril 2016 qu’une demi-douzaine de cancers a été ajoutée à la liste des lésions professionnelles associées à ce métier. Ce changement faisait suite à plusieurs jugements de tribunaux québécois qui avaient reconnu des cancers liés au travail de sapeurs.

    « Le Québec affichait un retard important en la matière », reconnaît le SIM.

    Dans sa présentation, le 13 mars, le directeur Bruno Lachance exposera les efforts déployés par le SIM depuis 2016 pour contrer les contaminants et ainsi prévenir les risques de cancer.

    Le corps de sapeurs a notamment contribué aux travaux de la CNESST pour publier un guide des bonnes pratiques pour l’entretien des habits de pompiers. Le SIM a de plus instauré une « politique de tolérance zéro » rendant obligatoire le port de la tenue intégrale de combat, dont la partie faciale de l’appareil respiratoire.

    « Aucun pompier ne peut oeuvrer sans être muni de sa partie faciale sous air lors d’une intervention », précisera le directeur du service.

    Les pompiers doivent prendre une douche et changer de vêtements après chaque intervention au feu.

    Nouvelle procédure

    Le SIM compte aller plus loin en 2018 en matière de prévention en mettant en place une nouvelle procédure de décontamination sur les lieux des incendies.

    Après toute intervention au feu, les pompiers devront ainsi désormais faire un « nettoyage de routine » de leurs habits sur place ou dès le retour à la caserne. Tout résidu devra être enlevé avec l’aide d’une brosse, en rinçant à l’eau ou en utilisant du détergent si nécessaire.

    Le SIM procédera également à un « nettoyage avancé » une fois par an. Les habits seront alors confiés à des firmes professionnelles pour effectuer cette tâche en profondeur.

    « Les temps ont bien changé quant à la fierté d’être enfumé, d’être enduit de suie, ainsi qu’à l’image du pompier au feu en héros noirci », exposera le SIM.

    En plus de leurs habits, les pompiers devront désormais se méfier de leurs véhicules. Sur les lieux d’un incendie, les sapeurs devront ainsi veiller à ne plus ouvrir les fenêtres de leurs camions. Ils devront de plus nettoyer l’intérieur de la cabine après toute intervention au feu. Et ce, en utilisant des gants et un masque filtrant les particules. Les outils utilisés lors des interventions devront aussi être nettoyés après utilisation.

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    Le Saviez-Vous ► Pourquoi vous ne devriez pas laisser une bouteille d’eau dans votre voiture


    Cela est rare, mais c’est possible qu’une bouteille d’eau laissée dans une automobile puisse entrainer le feu à l’intérieur de la voiture quand elle est exposée au soleil. D’où l’intérêt d’éviter des risques inutiles
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    Pourquoi vous ne devriez pas laisser une bouteille d’eau dans votre voiture

     

    Par: rédaction

    VIDÉO Un avertissement prodigué par les pompiers de l’Oklahoma’s Midwest City Fire Department.

    U technicien de l’entreprise IUdaho Power Company était en train de prendre sa pause déjeuner lorsqu’il a remarqué que de la fumée s’échappait sous l’accoudoir central de son camion. Rapidement, il a identifié la source de cette fumée, qui n’était autre… que sa bouteille d’eau.

    « J’ai regardé et j’ai remarqué que la lumière était réfléchie à travers ma bouteille d’eau et que c’était en train de mettre le feu au siège », a ainsi déclaré Dioni Amuchastegui dans une vidéo qu’il a partagée sur la page Facebook de son entreprise.

    Rapidement, les pompiers de l’Oklahoma’s Midwest City Fire Department ont profité de la mésaventure de Dioni pour prévenir les citoyens des dangers que peut causer une simple bouteille laissée sur le siège d’une voiture. Selon eux, la lumière du soleil réfléchie par une bouteille d’eau peut atteindre une température extrêmement élevée, ce qui, de surcroît, peut déclencher un feu dans l’habitacle.

    « La lumière du soleil traversera la bouteille qui, quand elle est remplie de liquide, agira comme une loupe », a ainsi déclaré David Richardson, de l’Oklahoma’s Midwest City Fire Department, lors d’une interview accordée à KFOR.

    Bien sûr, les risques qu’un incendie se déclenche de cette façon sont faibles, mais ils existent malgré tout. Pour prévenir tout danger, autant prendre votre bouteille avec vous.

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    Feux de forêt : du vol d’équipement entrave le travail des pompiers


    Ça prend-tu « des sans dessins »(pour rester polis) de voler de l’équipement des pompiers qui luttent depuis des semaines aux feux de forêts en Colombie-Britannique. En plus, la météo n’aide pas du tout, qu’est ce qu’ils ont dans la tête pour voler des objets qui pourraient sauver des bâtiments, des villages, des forêts,
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    Feux de forêt : du vol d’équipement entrave le travail des pompiers

     

    Un pompier à l'oeuvre dans une forêt de la Colombie-Britannique

    Un pompier à l’oeuvre dans une forêt de la Colombie-Britannique Photo : Radio-Canada/Chris Corday

    En plus de la chaleur et la fumée, les pompiers qui luttent contre les feux de forêt en Colombie-Britannique doivent maintenant aussi surveiller leur équipement, puisque du matériel a été volé.

    Radio-Canada avec La Presse canadienne

    Plus de 840 incendies ont ravagé quelque 4260 kilomètres carrés depuis le 1er avril. Kevin Skrepnek, porte-parole du service de lutte contre les incendies de la province, estime que le temps chaud et sec devrait aggraver la situation dans les prochains jours.

    Les autorités ont annoncé mercredi qu’une pompe à eau et dix tuyaux d’incendie ont été volés à Harrop Creek, au nord-est de Nelson, aux prises avec un incendie de forêt.

    « Les actes criminels de la sorte ont un impact sur l’efficacité des efforts contre les incendies et posent des risques de sécurité aux membres du public et aussi aux premiers intervenants », a écrit le service de lutte contre les incendies dans un communiqué.

    La fumée des incendies se répand dans plusieurs communautés, nuisant à la visibilité des appareils qui survolent la région pour combattre les flammes et détecter les brasiers. Environnement Canada a étendu un avis sur la qualité de l’air et un avertissement de chaleur extrême pour la plupart de la côte sud.

    Robert Turner, sous-ministre adjoint chargé de la gestion des services d’urgence, a indiqué que parmi les 300 bâtiments ravagés par les flammes jusqu’à maintenant, 71 étaient des maisons, 116 des remises, 3 des édifices commerciaux, tandis que les 115 restants n’ont pas encore été identifiés.

    Le district régional de Cariboo, celui de Thompson-Nicolas, ainsi que la réserve autochtone d’Ashcroft ont été les endroits les plus durement touchés, mais aucun bâtiment important n’a été détruit.

    Environ 3700 personnes luttent contre les flammes et 108 employés des services d’incendie du Mexique se joindront à eux plus tard cette semaine.

    http://ici.radio-canada.ca/