Le Saviez-Vous ► 13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Nous sommes dans la saison préférée du rhume et de la grippe. Le premier quoique dérangeant, n’est pas vraiment grave, alors que le deuxième dépend de notre état général. Il est important de s’isoler pour ne pas contaminer les autres, s’hydrater et le repos.
Nuage


13 choses à ne pas faire si vous avez la grippe


Voici ce qu’il faut faire quand on a la grippe.ROMARIOIEN/SHUTTERSTOCK

Sunny Sea Gold

Contrairement au rhume – qui est dérangeant, mais généralement pas dangereux – il faut prendre la grippe au sérieux. Voici les choses à ne pas faire si vous attrapez la grippe cette année.


Ce qu’il faut faire quand on a la grippe… (et que vous savez déjà)

Il faut boire beaucoup de liquides, se reposer et manger de façon saine, nous le savons. Mais nous avons des habitudes qui peuvent prolonger la maladie et ses misères. Pour guérir plus vite d’une grippe et ne pas avoir de complications, voici ce que les médecins vous recommandent de ne pas faire. Faites attention à ces choses dans la maison qui peuvent transmettre le rhume et la grippe!


On ne peut jamais prévoir comment la grippe frappera cette année, selon la Dre Nesochi Okeke-Igbokwe, spécialiste en santé et mieux-être à New York. Mais une chose est sûre:

«Le virus de l’influenza est extrêmement contagieux et se propage très vite. Essayer de masquer vos symptômes pour aller au travail ou à l’école quand vous combattez une infection virale n’est jamais bon. Vous ne faites qu’exposer plus de personnes à la maladie.»

Même si certains employeurs froncent les sourcils quand on prend des congés de maladie, si vous avez la grippe, restez chez vous, c’est vraiment mieux pour tout le monde. Et essayez ces huiles essentielles pour soulager le rhume et la grippe!

Ne courez pas à l’urgence si vous avez la grippe.DD IMAGES/SHUTTERSTOCK

Ne courez pas à l’urgence

La grippe peut vraiment être grave et même dangereuse pour certains groupes de personnes, selon les centres américains de prévention et de contrôle des maladies (Centers for Disease Control and Prevention [CDC]):

  • enfants de moins de 5 ans;

  • personnes de plus de 65 ans;

  • femmes enceintes;

  • patients des centres de santé pour maladies chroniques;

  • immunodéprimés;

  • asthmatiques;

  • cardiaques et diabétiques.

À moins d’appartenir à l’un de ces groupes, votre organisme devrait être capable de combattre la maladie.

«La grippe ne vous garantit pas une admission à l’hôpital et vous ne serez pas nécessairement très malade», continue la Dre Okeke-Igbokwe.

Ne vous pelotonnez pas contre les autres

Il faut ralentir vos activités quand vous avez la grippe, mais s’il vous plaît ne vous blottissez pas contre ceux que vous aimez et ne les embrassez pas!

«Le virus de la grippe est extrêmement contagieux. Restez chez vous, mais loin de vos proches», commente le Dr Justin Skolnick, urgentologue à Manahawkin.

N’économisez pas sur le lavage des mains quand vous avez la grippe.LIGHTFIELD STUDIOS/SHUTTERSTOCK

N’économisez pas sur le lavage des mains

Vous pouvez facilement contaminer ceux qui vous entourent en allumant une lampe.

«La plupart des gens ne se rendent pas compte que le virus de la grippe peut survivre jusqu’à 24 heures sur les surfaces dures, explique le Dr Skolnick. Le lavage des mains est donc primordial.» 

Ne veillez pas tard devant la télévision

C’est tellement agréable de regarder un bon film, bien emmitouflé, quand on se sent malade. Mais regardez la télé durant la journée et allez vous mettre au lit tôt. Une étude publiée en 2019 dans le Journal of Experimental Medicine démontre qu’une bonne nuit de sommeil stimule l’efficacité de certaines cellules immunitaires, les cellules T.

«Votre système immunitaire a besoin de temps pour monter ses défenses», explique le Dr Ian Tong, directeur médical de Doctor on Demand à Palo Alto (Californie). «Le repos et un bon sommeil renforceront votre système immunitaire. Dormez le plus possible pour donner à votre corps la chance de récupérer

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre de la grippe sous une douche froide.BRIZMAKER/SHUTTERSTOCK

Ne tentez pas de faire baisser la fièvre sous une douche froide

Vous tenez d’un parent que de la glace fondante ou une douche froide est un bon moyen de faire tomber la fièvre.

«Mais, en fait, l’eau froide va plutôt faire remonter votre température encore davantage», dit la Dre Patricia Whitley-Williams, professeure et chef du département de pédiatrie à la faculté de médecine Rutgers Robert Wood Johnson, au New Jersey. «C’est de l’eau tiède qu’il faut pour faire baisser la fièvre.»


N’allez pas à une réception (ni à toute forme d’invitation)

Vous vous ennuyez de vos sorties, mais «si vous avez la grippe, même si vos symptômes sont bénins, oubliez la vie sociale», avertit le Dr Amesh Adalja, du Centre pour la sécurité de la santé à l’université Johns Hopkins, à Baltimore.

Les gouttelettes infectées libérées par la toux peuvent parcourir au moins 2 mètres dans l’air. Et puis, l’alcool peut vous déshydrater et affaiblir votre système immunitaire: votre organisme aura encore plus de difficulté à combattre le virus.

Ne prenez pas trop de médicaments

Nous avons tendance à prendre immédiatement de l’acétaminophène pour soulager les douleurs et abaisser la fièvre. Mais attention si vous prenez déjà des médicaments contre la toux, la congestion ou l’insomnie. Beaucoup de ces produits qui traitent plusieurs symptômes contiennent aussi de l’acétaminophène, ce qui vous fera doubler les doses et pourrait causer des dommages au foie.

Il faut rester hydraté en buvant de l’eau quand vous avez la grippe.PROGRESSMAN/SHUTTERSTOCK

Ne laissez pas tomber les liquides

«Il faut rester hydraté en buvant de l’eau, du thé décaféiné, des boissons pour sportifs et d’autres boissons non sucrées pour empêcher la déshydratation qui accompagne la fièvre», affirme le Dr Tong.

Plusieurs études donnent à penser que l’eau peut éclaircir temporairement le mucus, ce qui fait que vous vous sentirez moins congestionné.

Ne demandez pas à votre médecin de vous prescrire des antibiotiques

Le rhume et la grippe sont causés par des virus. Or les antibiotiques ne sont efficaces que pour les infections bactériennes. Non seulement ils ne vous aideront pas à guérir, mais ils pourraient être nocifs.

Prendre des antibiotiques quand vous n’en avez pas besoin augmente la résistance des bactéries aux antibiotiques et les rend plus difficiles à éradiquer. Ces superbactéries peuvent rester dans votre organisme et provoquer plus tard des infections graves, qui vous obligeront à prendre des médicaments plus forts ou exigeront une hospitalisation.

Ne vous astreignez pas à un entraînement exigeant

Des exercices légers sont bons pour le système immunitaire, mais un entraînement intensif peut aggraver votre état.

«Le déni de la maladie peut faire plus de tort que de bien, commente le Dr Tong. Il faut absolument dormir et vous reposer. Si vous adorez votre entraînement, baissez-en l’intensité en vous contentant de marcher pendant deux ou trois jours ou jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux.»

Ne toussez pas dans vos mains quand vous avez la grippe.RAWPIXEL.COM/SHUTTERSTOCK

Ne toussez pas dans vos mains

Évidemment, il vaut mieux tousser ou éternuer dans vos mains que répandre des gouttelettes chargées de virus dans l’air ambiant. Mais après, vous allez déposer le virus sur tout ce que vous touchez, y compris la poignée de la salle de bains lorsque vous irez vous laver les mains.

Le virus de la grippe peut survivre pendant des heures sur les objets lisses et infecter d’autres personnes. Aussi, toussez dans un mouchoir ou dans le creux de votre coude.

Ne restez pas en présence d’un fumeur

Vous savez déjà que la fumée de tabac est mauvaise pour vos poumons, que vous soyez fumeur ou qu’il s’agisse de fumée secondaire. Mais ceci est deux fois plus vrai quand vous êtes malade, car la fumée de cigarette affaiblit l’immunité contre les infections. C’est ce que montre les études, dont une publiée en 2017 dans Oncotarget. La fumée secondaire irrite les poumons et peut aggraver la congestion et la toux.

https://www.selection.ca/

La fumée secondaire menace aussi la santé de vos animaux


Chat, chien, oiseau, poisson, cochon d’inde, bref les animaux de compagnie peuvent souffrir de la fumée tertiaire. La fumée tertiaire est le résidu de la fumée secondaire des cigarettes qui se retrouve sur les rideaux, murs, tapis etc .. Même s’il n’est pas prouvé hors de tout doute, il est clair que les animaux souffrent quand les personnes fument près de lui.
Nuage


La fumée secondaire menace aussi la santé de vos animaux


La fumée secondaire menace aussi la santé de vos

CHENDONGSHAN VIA GETTY IMAGES

Ils seront également exposés à la fumée tertiaire — les résidus de fumée secondaire qui se déposent sur les surfaces — d’une manière à tout le moins improbable chez les humains.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL La fumée secondaire peut avoir sur la santé des animaux de compagnie un effet comparable à celui qu’elle a sur la santé des humains, même si la durée de vie plus courte des animaux signifie qu’il est plus difficile de prouver un lien hors de tout doute, ont dit des experts interrogés par La Presse canadienne.

En revanche, ont prévenu les vétérinaires Marie-Odile Benoît-Biancamano et Louis-Philippe de Lorimier, les animaux seront également exposés à la fumée tertiaire — les résidus de fumée secondaire qui se déposent sur les surfaces — d’une manière à tout le moins improbable chez les humains.

«Il faut garder en tête que les animaux de compagnie vivent un peu moins longtemps que les humains, donc on n’aura pas d’exposition pendant 40 ans à des produits de ce type-là, a rappelé la docteure Benoît-Biancamano, qui est pathologiste vétérinaire. Ça se rapprocherait plus de ce qu’on peut voir chez des enfants.»

La Food and Drug Administration des États-Unis prévient sur son site internet que la fumée secondaire peut aggraver les symptômes des chiens qui ont déjà des problèmes respiratoires. On noterait dans les voies respiratoires et les poumons des chiens des changements similaires à ceux constatés chez les humains.

Des études démontreraient, toujours selon la FDA, que les chats qui habitent avec un fumeur sont deux à quatre fois plus susceptibles de souffrir d’un carcinome épidermoïde buccal félin, une forme agressive de cancer de la bouche qui apparaît souvent sous la langue — là où les particules de fumée secondaire ont tendance à s’agglutiner après la toilette.

Ces chats tripleraient aussi leur risque de souffrir d’un lymphome, un cancer du système immunitaire qui ressemble au lymphome non hodgkinien chez l’humain. Un chat souffrant d’un lymphome ne survivra habituellement pas plus de six mois.

«On le sait qu’il y a des risques accrus, a dit le docteur de Lorimier, un oncologue vétérinaire. Si on fait plus d’études, peut-être qu’on va trouver des liens significatifs. On sait que la quantité de nicotine qu’on retrouve dans l’urine des chiens et des chats exposés à la fumée secondaire est suffisamment élevée pour croire qu’il y a un potentiel de risque et peut-être un risque accru. Et en bout de ligne, même si les études n’ont pas démontré de gros lien à part du chat pour le lymphome et le cancer de la bouche, il y a peut-être des liens qui n’ont pas encore été identifiés.»

La docteure Benoît-Biancamano dit qu’elle est parfois en mesure d’observer au microscope des particules noires accumulées dans les poumons des animaux de compagnie. Ces particules sont généralement associées à la pollution de l’air, soit la fumée secondaire, le smog ou autre.

«Bref, ces particules peuvent s’accumuler suffisamment pour qu’on arrive à les observer de visu», a-t-elle indiqué dans un courriel.

Longueur du museau

La race de chien, et donc la longueur de son museau, aura une grande influence sur l’impact de la fumée secondaire.

«Chez certaines races de chiens à museau plus long, il y avait peut-être un risque légèrement accru de cancer des voies nasales. On sait que les chiens ont des voies nasales beaucoup plus développées que les nôtres, avec des cornets nasaux très complexes», a dit le docteur de Lorimier.

La FDA explique que les races dont le museau est long, comme les bergers allemands et les dobermans, développeront davantage de cancers de la cavité nasale, puisque leur museau capture davantage de particules toxiques. Chez les chiens ayant un museau court ou moyen, comme les bouledogues et les pugs, davantage de particules ultrafines rejoignent les poumons, y causant des cancers.

Le docteur de Lorimier évoque toutefois «une étude très récente (qui) a essayé de voir s’il y avait un risque accru de cancer du poumon chez les chiens exposés à la fumée secondaire, et c’est sorti qu’il n’y avait pas de risque accru du cancer du poumon».

Chez le chien, des études témoigneraient aussi d’une association entre la fumée secondaire, une dermatite atopique et des dommages à l’ADN des tissus oropharyngiens.

L’exposition des animaux de compagnie à la fumée tertiaire est par ailleurs radicalement différente de celle des humains.

«Puisque les animaux sont très près du sol, ils vont inhaler des particules tertiaires qui se retrouvent dans les tapis, et évidemment les humains ne se promènent pas à quatre pattes à respirer le tapis, donc ils ne seront pas exposés à ça, a dit la docteure Benoît-Biancamano. L’autre différence chez les animaux, particulièrement chez les chats, est qu’ils vont se lécher, donc en plus ils vont absorber par la bouche les particules qui vont se déposer sur le poil. Ils vont aussi les respirer sur leur poil, en plus de les absorber en se léchant. Particulièrement les chats, qui sont très diligents dans leur toilettage.»

La FDA précise que les animaux peuvent ingérer ces résidus en léchant leur propriétaire, qui devient une autre «surface» sur laquelle ils se déposent.

Le rôle des propriétaires

À défaut de preuves scientifiques aussi solides que chez l’humain, le docteur de Lorimier offre l’anecdote d’un boxer qui souffrait d’un «cancer pulmonaire fulgurant, très avancé et avec des métastases».

«Honnêtement à la radiographie, ça ressemblait plus à ce qu’on voit chez les humains qui sont des fumeurs chroniques», a-t-il dit.

Les deux propriétaires de la bête étaient clairement des fumeurs chroniques, des gens âgés aux doigts jaunis. L’homme confie alors au vétérinaire que le chien insiste pour que la cigarette soit devant son museau quand elle n’est pas dans sa bouche, sinon il devient «agressif».

«D’après moi ce chien-là était dépendant», a dit le docteur de Lorimier.

Cela étant dit, la majorité des propriétaires d’animaux de compagnie ont sa santé à coeur et plusieurs sont prêts à écraser s’il en va de son bien-être.

«Les propriétaires ne sont pas vraiment au courant des dangers, a affirmé la docteure Benoît-Biancamano. Une étude aux États-Unis a montré que quand les propriétaires étaient mis au courant de l’impact que ça pouvait avoir sur leur animal, plusieurs étaient plus motivés à arrêter de fumer.»

Pour certaines personnes, ajoute-t-elle, et souvent des fumeurs de longue date, leur animal de compagnie est leur principal compagnon de tous les jours. Quand ils réalisent que leur tabagisme pourrait leur coûter ce compagnon, ils vont y penser à deux fois.

Le docteur de Lorimier abonde dans le même sens.

«J’ai vu souvent des animaux qui avaient des problèmes qui étaient potentiellement causés par la fumée chronique, et là je pense surtout aux chats asthmatiques, a-t-il dit. Et quand je disais au propriétaire qu’un des facteurs de risque potentiel qui empire ça c’est le fait que vous êtes fumeur et que vous fumez dans la maison, le propriétaire me disait, “je vais arrêter de fumer. Pour moi je sais que je devrais arrêter depuis longtemps, mais là si vous me dites que je nuis à mon animal, je vais arrêter de fumer”. On voyait qu’il se sentait coupable.»

La fumée secondaire ne menace pas uniquement les chiens et les chats, dit la FDA:

Les oiseaux peuvent ingérer des particules de fumée tertiaire en nettoyant leurs plumes. Ils sont à risque, notamment, de pneumonie, de cancer du poumon, de problèmes oculaires, de problèmes de peau et de problèmes cardiaques.

Des cochons d’Inde exposés à la fumée secondaire pendant plus de six mois ont développé des changements pulmonaires microscopiques similaires à ceux vus chez les fumeurs. Ils ont aussi souffert d’emphysème. D’autres ont perdu du poids en raison de l’impact de la fumée secondaire sur leur métabolisme.

Les poissons sont aussi vulnérables, puisque la nicotine se dissout facilement dans l’eau. Lors d’une expérience, un mégot a été jeté dans un aquarium. Quatre jours plus tard, la moitié des ménés âgés de deux semaines qu’il contenait étaient morts.

Pour réduire l’exposition des animaux de compagnie à la fumée secondaire, la FDA recommande de fumer à l’extérieur, de laver régulièrement l’animal pour éliminer les résidus, et de nettoyer tapis, meubles et rideaux à la vapeur.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Défense de fumer… chez vous


La loi antitabac peut permettre avec un bail d’interdire de fumer dans des logements, des condos, même a des anciens locataires, du moins si c’est prouver que la fumée nuit aux autres occupants d’un immeuble et tout cela est légal. Pour ma part, je conçois que c’est mieux surtout pour éviter des incendies dus aux cigarettes ainsi que l’odeur qui rentre par les ventilateurs, l’odeur dans les couloirs et la fumée qui rentre par les fenêtres. Cependant, je crois que cela sera difficile s’il y a plus de logements antitabac pour les fumeurs
Nuage

 

Défense de fumer… chez vous

 

Avec le durcissement des lois antitabac, la majorité... (ARCHIVES REUTERS)

Avec le durcissement des lois antitabac, la majorité des appels que reçoit l’Association pour les droits des non-fumeurs émane de locataires incommodés par la fumée secondaire de leurs voisins.

ARCHIVES REUTERS

 

KATIA GAGNON
La Presse

Vous êtes locataire d’un immeuble qui compte plusieurs logements et vous êtes fumeur. À l’intérieur des délais légaux, votre propriétaire vous informe d’une modification au bail : il vous est désormais interdit de fumer… dans votre propre logement. Question : est-ce légal? Réponse : probablement.

La chasse à la cigarette dans les logements privés, c’est «la dernière frontière» de la lutte antitabac, souligne François Damphousse, de l’Association pour les droits des non-fumeurs.

Avec le durcissement des lois antitabac, la majorité des appels que reçoit le groupe de M. Damphousse émane désormais de locataires incommodés par la fumée secondaire de leurs voisins.

Un non-fumeur sur deux considère que la fumée de tabac qui s’infiltre dans son domicile constitue une nuisance, montre un sondage auprès de 1000 répondants qui habitent dans des immeubles à logements multiples, réalisé par la firme Ipsos pour le compte de l’association. Un foyer sur quatre situé dans de tels immeubles compte au moins un fumeur.

François Damphousse a donc demandé la mise à jour d’un avis juridique au cabinet Fasken Martineau qui datait de 2009, afin de voir quels sont les droits des propriétaires et des locataires incommodés.

Un inconvénient majeur

Et les conclusions de l’avocate Karine Fournier sont claires. Oui, il est possible pour un propriétaire d’interdire à un nouveau locataire de fumer dans son logement. Le propriétaire ne peut pas refuser de louer à un locataire fumeur, mais il a le droit d’exiger que le locataire ne fume pas dans son logement.

«Aucune disposition législative ne prohibe au locateur d’interdire à leurs locataires de fumer dans leur logement. Le bail est un contrat et les parties sont libres d’en négocier les termes », écrit Me Fournier dans l’avis juridique. L’interdiction peut couvrir le logement, «mais aussi toute la propriété du locateur» – le balcon, par exemple.

Dans le cas d’un bail en cours, la situation est un peu plus complexe. Le locataire a le droit de refuser le nouveau règlement, et c’est alors la Régie du logement – ou les tribunaux – qui trancheront la question. Or, la Régie a parfois refusé ce genre de règlements, parce que les régisseurs estimaient qu’il ne respectait pas la vie privée des locataires fumeurs.

Cependant, un jugement de 2008 de la Cour du Québec met du plomb dans l’aile à cette jurisprudence, estime Me Fournier.

«Le droit du fumeur au respect de sa vie privée est limité par le droit des autres occupants d’un immeuble à jouir paisiblement de leur logement.» – Le tribunal dans l’affaire Fowler

«Ce jugement est fondamental, acquiesce Hans Brouillette, porte-parole de la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ). La démarche s’est faite en cours de bail. Et les propriétaires ont gagné. Mais il faut que le tabac cause un problème réel. Le propriétaire ne peut pas interdire de fumer pour le plaisir de le faire.»

Dans l’éventualité où un locataire ne se conforme pas au règlement, le propriétaire peut demander la résiliation du bail. Dans une décision rendue en 2016, la Régie du logement a accédé à de telles demandes de la part du propriétaire et évincé la locataire. Des locataires qui se sont plaints de leur voisin ont aussi obtenu des baisses de loyer devant la Régie.

«Qu’on parle de fumée de cigarette, de cannabis, de BBQ ou encore de bruit, c’est vu comme une perte de jouissance et cela peut faire l’objet d’une plainte», indique Denis Miron, porte-parole de la Régie du logement. Cependant, il n’est pas automatique que la Régie valide un règlement antitabac. «Ça dépend de la preuve qui est présentée», dit-il.

Et les condos?

Cette logique antitabac ne vaut pas que pour les locataires, elle s’appliquerait aussi pour les immeubles de condos, estime l’avocate de Fasken Martineau. En 2015, une ordonnance rendue par la Cour supérieure a imposé au propriétaire d’un condo d’arrêter de fumer dans son appartement. Les copropriétaires non fumeurs avaient démontré l’infiltration de la fumée secondaire dans leurs propres appartements.

Guy Labbé a personnellement vécu cette expérience. Dès le lendemain de son déménagement dans un immeuble de condos de Saint-Hyacinthe, à l’été 2015, il a eu une mauvaise surprise.

«Dès qu’il y avait de la pression négative, comme une hotte de four, la fumée des voisins montait chez nous», dit-il. «Ça sentait partout. Les visiteurs qui venaient chez nous, en repartant, leurs vêtements sentaient la cigarette.»

Les copropriétaires de son immeuble ont fini par adopter un règlement qui interdisait de fumer dans les appartements. Le locataire gros fumeur a d’abord embauché un avocat pour contester le nouveau règlement… puis a baissé les bras et a déménagé.

«On a réalisé que ça n’était pas du tout une folie que de demander ça, dit M. Labbé. Et depuis qu’on l’a fait ici, je reçois plusieurs appels de gens qui veulent faire la même chose dans leur immeuble.»

Les fumeurs de moins en moins tolérés

 

NUISANCE POUR LES VOISINS

44 % des locataires non fumeurs qui habitent dans des immeubles à logements estiment que la fumée des voisins représente un risque pour leur santé, selon le sondage réalisé par la firme Ipsos pour le compte de l’Association pour les droits des non-fumeurs. Le tiers des répondants avait fait des suggestions pour contrer le phénomène, mais la situation est demeurée inchangée dans 75 % des cas. Un locataire non fumeur sur dix a songé à déménager à cause de cela.

UNE MAJORITÉ DES LOGEMENTS

Quelque 60 % des propriétaires indiquent que la plupart de leurs baux comportent une clause interdisant aux locataires de fumer, montre un sondage réalisé auprès de ses membres par la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec.

« C’est désormais une minorité de propriétaires qui permettent aux locataires de fumer dans les logements de leur immeuble », précise Hans Brouillette.

DES HLM SANS FUMÉE

Aux États-Unis, le département d’État à l’Habitation, qui gère plus de 900 000 logements en habitations à loyer modique, a indiqué qu’il sera interdit de fumer dans l’ensemble de ses appartements d’ici un an. Cette politique antitabac procurera des économies de 150 millions par année, surtout attribuables aux incendies évités par l’interdiction de la cigarette dans les logements

http://www.lapresse.ca

La cigarette est interdite dans de nouveaux endroits publics dès ce jeudi


Les fumeurs seront de plus en plus restreints. Certaines mesures sont en vigueur et d’autres le seront à la fin du mois. Dans des endroits publics, des endroits en plein air où il est susceptible que des enfants s’y trouvent. Ils ont été encore plus loin … Simplement pour que des jeunes ou des non-fumeurs et ex-fumeurs soient incommodé par la fumée secondaire
Nuage

 

La cigarette est interdite dans de nouveaux endroits publics dès ce jeudi

 

La cigarette est interdite dans de nouveaux endroits publics dès ce jeudi

PC  |  Par Stéphanie Marin,

MONTRÉAL — Les endroits où les gens pourront fumer deviendront de plus en plus rares dès jeudi: de nouvelles interdictions s’ajoutent et il ne sera plus possible aux fumeurs d’allumer une cigarette sur les terrasses des restaurants et des bars, dans les automobiles en présence de jeunes ainsi que sur les terrains sportifs et de jeux pour enfants.

La loi provinciale concernant la lutte contre le tabagisme a été adoptée à l’unanimité en novembre dernier.

Certaines dispositions sont entrées en vigueur immédiatement, mais pas toutes.

En novembre, la loi avait assimilé les cigarettes électroniques aux traditionnelles: là où sont interdites celles remplies de tabac, les électroniques le sont aussi. Bref, elles ne sont plus admises dans les lieux publics, comme les bars et les lieux de travail.

Et à ces interdictions s’ajoutent en cette fin du mois de mai bon nombre de lieux «en plein air», qui avaient été jusque-là épargnés: les terrasses de bars et de restaurants, les terrains sportifs et les terrains de jeux pour jeunes, comme les camps de vacances.

Les fumeurs seront aussi persona non grata dans les voitures si des jeunes de moins de 16 ans s’y trouvent, dans les aires communes des immeubles d’habitation comportant de deux à cinq logements, et en tout temps dans les centres de la petite enfance et les garderies, dans tous les établissements d’enseignement préscolaire, primaire et secondaire, y compris les centres de formation générale aux adultes et les centres de formation professionnelle.

Les associations contre le tabagisme se réjouissent des interdictions supplémentaires qui seront en place jeudi.

Selon Claire Harvey du Conseil québécois sur le tabac et la santé, «il va y avoir plus de 1,7 million de jeunes protégés des effets de la fumée secondaire», sans compter tous les non-fumeurs et les travailleurs de la restauration.

À l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), on craint toutefois de devoir «jouer à la police», car les fumeurs pris en flagrant délit pourraient écoper d’amendes — tout comme le propriétaire du restaurant.

L’ARQ ne craint toutefois pas outre mesure l’impact sur les revenus des restaurateurs.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Du miel pour atténuer les effets nocifs du tabac ?


Le miel serait une aide pour les fumeurs et ceux qui subissent la fumée secondaire. Sauf que, le miel n’empêchera pas de mourir à cause de la cigarette. Donc cela ne donne pas le feu vert pour continuer à fumer
Nuage

 

Du miel pour atténuer les effets nocifs du tabac ?

 

Le miel aide à lutter contre les radicaux libres. 

Le miel aide à lutter contre les radicaux libres.

Photo: SUPERSTOCK/SIPA

CLARA SAER

ALIMENTATION – Le miel est consommé par l’homme depuis des millénaires. À travers les âges on lui a trouvé de plus en plus de vertus. La dernière ? Il aiderait les fumeurs à se protéger des effets nocifs du tabac.

Vous fumez ? Et bien mangez du miel ! C’est en substance ce qu’il faudrait désormais faire quand on est accro à sa dose de nicotine.

En effet, selon une étude malaisienne, les antioxydants présents dans le fameux nectar produit par les abeilles aurait le pouvoir de contrer le processus de vieillissement des cellules. Car les fumeurs et plus généralement les personnes exposées aux radicaux libres sont plus sujettes aux affections telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète etc.

Un bouclier contre les radicaux libres

En cause la fumée inhalée par les fumeurs. Celle-ci a pour conséquence de générer dans l’organisme un stress oxydatif qui accélère le vieillissement prématuré des cellules. Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont fait prendre quotidiennement du miel à 32 non-fumeurs et à la moitié d’un groupe de 64 fumeurs. L’autre moitié n’en a pas consommé.

Trois mois plus tard, les cobayes qui avaient consommé du miel avaient vu leur taux d’antioxydant (beaucoup plus bas que celui des non-fumeurs à la base) largement remonter. Ce qui ferait du miel un formidable bouclier contre les radicaux libres.

En attendant d’écraser sa dernière cigarette

A noter que cette théorie peut également être appliquée aux fumeurs passifs. Ainsi, si vous fumez, pensez à consommer du miel, certes, mais également à en faire consommer à votre entourage. Mais attention, si le miel possède de puissants pouvoirs protecteurs ce n’est pas non plus une potion magique. En fumant, vous vous exposez à de graves problèmes de santé (cancer, maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires etc.) qu’une consommation de miel ne pourra pas, à elle seule, empêcher.

Rappelez-vous, miel ou pas miel, il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer ( lire nos conseils pour en finir avec la nicotine ici) mais en attendant de franchir le cap, mettez toutes les chances de votre côté avec une alimentation équilibrée et un peu d’exercice régulier et bientôt vous vous régalerez de miel juste pour le plaisir !

http://www.metronews.fr/

Fumer est aussi mauvais pour la santé de votre animal


Ce n’est pas vraiment surprenant, si la fumée secondaire est aussi nuisible pour les non-fumeurs, on peut-être nous pouvons être certains que cela est nuisible pour nos animaux de compagnie et surtout pour les chats
Nuage

 

Fumer est aussi mauvais pour la santé de votre animal

 

Cellules endommagées et possibilité accrue de contracter certains... (Photos.com)

Cellules endommagées et possibilité accrue de contracter certains cancers guettent notamment les animaux exposés à la fumée.

PHOTOS.COM

Agence France-Presse
LONDRES

Fumer est aussi mauvais pour la santé des chiens et des chats, montre une étude de l’université de Glasgow, qui établit un lien entre un environnement enfumé et un risque accru de maladies chez les animaux de compagnie.

Cellules endommagées, prise de poids après la castration et possibilité accrue de contracter certains cancers guettent les bêtes exposées à la fumée, souligne Clare Knottenbelt, professeur de médecine et d’oncologie à l’Institut vétérinaire de cette université écossaise.

«Nous avons déjà démontré que les chiens absorbent une quantité significative de fumée quand ils vivent dans une maison. Notre étude sur les chats montre qu’ils sont encore plus affectés, peut-être à cause de leur toilette minutieuse qui accroîtrait la quantité de fumée absorbée par leur corps», souligne le professeur dans un communiqué publié mardi par l’université de Glasgow.

L’étude permet également de remarquer que les niveaux de nicotine dans les poils diminuent sensiblement si la consommation dans la maison passe au-dessous de 10 cigarettes par jour.

Les chercheurs de Glasgow ont en outre trouvé dans les testicules des mâles castrés un gène marqueur de cellules endommagées plus présent chez les chiens vivant dans un foyer de fumeurs. Ce gène est altéré dans certains cancers du chien, et il l’est moins lorsque le propriétaire fume hors de la maison, réduisant ainsi l’exposition de son animal préféré.

«Le risque pour le fumeur se double d’un risque de tabagisme passif pour les autres et les propriétaires de chiens et de chats oublient souvent le risque qu’ils font courir à leurs animaux», souligne le professeur, qui plaide pour l’arrêt du tabac, «la meilleure solution pour la santé et le bien-être de votre compagnon».

http://www.lapresse.ca/

Système immunitaire : 4 facteurs de risque environnementaux


Nous devons préserver notre système immunitaire pour combattre les infections et maladies de notre corps. Mais certains éléments peuvent diminuer l’action combattive de notre système immunitaire. On ne peut pas toujours les éviter, mais nous pouvons diminuer les risques
Nuage

 

 

Système immunitaire : 4 facteurs de risque environnementaux

 

La plupart du temps, le système immunitaire l’emporte à long terme. Mais la vigueur de ses réactions – elle détermine à quel point vous vous sentirez bien ou mal – dépend de plusieurs facteurs, surtout environnementaux, auxquels on peut difficilement échapper dans le monde d’aujourd’hui, en milieu urbain.

Tiré de Renforcez votre système immunitaire

 

La fumée du tabac, l’ennemie du système immunitaire

La fumée primaire, celle que vous inhalez en fumant, et la fumée secondaire, celle des autres, réduisent l’efficacité de votre système immunitaire – sans parler des risques de maladie cardiaque et de cancer qu’elles vous font courir. Elles font des ravages dans les lymphocytes T qui tapissent les poumons, les rendent de moins en moins capables de réagir aux envahisseurs et augmentent vos risques d’infections des voies respiratoires. Dans vos poumons, les macrophages deviennent moins habiles à détruire les virus, les bactéries et les cellules cancéreuses et à communiquer avec les autres acteurs de la scène immune. La fumée du tabac augmente aussi les anticorps qui déclenchent les réactions allergiques. Voilà pourquoi les fumeurs souffrent beaucoup plus d’allergies que les autres. Plus vous fumez, plus votre système immunitaire en pâtit. Bonne nouvelle : la recherche montre que vous retrouvez une immunité normale à peine quelques mois après avoir cessé de fumer. 

La fumée secondaire est un carcinogène de classe A, coupable de plus de 4 000 cas de cancer du poumon par an chez les non-fumeurs en Amérique du Nord. La fumée peut contenir des carcinogènes

L’air pollué, un facteur nocif à la santé du système immunitaire

Les particules – plus légères que l’air – du smog entrent dans vos poumons et font monter le taux des radicaux libres tandis que la poussière et les substances chimiques respirées peuvent provoquer des mutations génétiques menant au cancer. Les anticorps IgE se multiplient : le corps est plus sensible aux allergènes. À moins de fuir la civilisation, il est difficile d’éviter le smog, surtout si vous vivez dans une grande région métropolitaine.

Limitez les risques! Restez à l’intérieur le plus possible quand il y a beaucoup de smog, habituellement l’après-midi avec une pointe vers 14 heures. Évitez les exercices dehors durant les heures de pointe du matin et du soir, près des grandes artères. Ne restez pas très longtemps dans des lieux mal aérés où l’on utilise des produits chimiques (salons de coiffure ou stations-service) et où l’on vient d’ins – taller de nouveaux tapis ou d’autres sortes d’articles neufs en tissu.

La voiture mine l’immunité. Les gaz d’échappement de l’automobile renferment des produits chimiques toxiques. Des études sur les animaux ont révélé que l’un d’eux, le benzoate de pyrène, déclenche des mutations cellulaires et, avec le temps, diminue la fonction immune en abaissant la production d’IgM, premier anticorps sécrété par le système immunitaire devant un virus. Selon d’autres études, ces mêmes gaz d’échappement réduisent la quantité d’interféron (messager chimique du système immunitaire) émise par les macrophages, affaiblissant d’autant notre résistance aux infections virales. Les citadins qui ne peuvent y échapper se protégeront un peu en absorbant des vitamines antioxydantes (C, E et autres). 

 

Le soleil, un ennemi insoupçonné du système immunitaire

Que vous preniez ou non un coup de soleil, les rayons ultraviolets (UV) font naître des cellules précancéreuses dans la peau et anéantissent l’action de certains macrophages présents dans les couches superficielles de l’épiderme, les cellules de Langerhans. En d’autres termes, le soleil vous expose au cancer tout en vous privant des moyens de le combattre. Portez un habillement couvrant – un chapeau à large bord et des vêtements en tissu léger, mais à mailles serrées – ainsi qu’un écran solaire efficace.

Choisissez une crème solaire à facteur de protection (FPS) de 15 ou plus, contenant de l’oxyde de titane, de l’oxyde de zinc ou du Parsol 1789 (avobenzone), qui défléchissent ou absorbent chimiquement les rayons UV. Les produits additionnés des vitamines C et E promettent de mieux vous protéger. En général, les antioxydants aident à faire échec aux radicaux libres – molécules nocives qui se forment après une exposition au soleil. Si vous prenez un écran solaire vitaminé, appliquez-en généreusement (le quart d’un flacon de 120 ml pour couvrir le corps d’un adulte), sans oublier le devant et l’arrière du cou, le dessous du menton, l’arrière des genoux, les aisselles et leur pourtour ainsi que le dessus des pieds. Protégez vos lèvres avec un rouge à lèvres foncé ou un onguent pour les lèvres renfermant un écran solaire.

L’écran solaire est utile toute l’année. En pénétrant dans les couches supérieures de la peau, ses produits chimiques, tout comme ceux des hydratants et des crèmes de base à écran solaire, augmentent votre résistance au soleil. 

Bien utiliser les antibiotiques pour la santé du système immunitaire

Les bactéries agressives se reproduisent parfois si vite et dégagent si rapidement des toxines qu’elles peuvent nuire à l’organisme de façon irréversible avant que le système immunitaire ne prenne le contrôle de la situation. Les médecins prescrivent alors des antibiotiques – pénicilline, tétracycline, sulfamides, etc. – pour bloquer l’infection.

Mais il y a un pépin. Les antibiotiques perdent de leur efficacité avec le temps. Si quelques bactéries seulement connaissent une mutation et survivent au médicament, elles produisent une nouvelle génération qui résiste à l’antibiotique. À son tour, celle-ci se reproduit, de sorte que l’infection peut revenir ou se répandre aisément. Il faut alors fabriquer de nouveaux antibiotiques pour ces nouvelles bactéries et le cycle recommence. La recherche montre que les anti- biotiques peuvent aussi supprimer l’immunité. Les scientifiques ont découvert, entre autres choses, que la tétracycline inhibe l’aptitude des phagocytes à dévorer et à détruire les bactéries. D’autres antibiotiques ralentissent la production des anticorps et réduisent l’activité des lymphocytes T.

Faut-il éviter les antibiotiques à tout prix ? Bien sûr que non. Ils ont sauvé on ne sait combien de vies ; bien utilisés, ils sauveront peut-être la vôtre. Mais à les prendre sans nécessité, on court plus de risques d’être malade. Qui plus est, parce qu’ils agissent puissamment en si peu de temps, on oublie que la maladie peut avoir des aspects positifs. Certaines infections mineures per- mettent au système immunitaire de se remettre en forme et de décupler sa puissance de combat pour faire face éventuellement à de nouvelles agressions.

Quelques conseils sur les antibiotiques

Seul le médecin est habilité à vous dire si vous pouvez vous passer d’antibiotiques. S’il vous en prescrit, gardez ces directives en mémoire : Suivez le traitement au complet : En l’arrêtant prématurément parce que vous vous sentez mieux, vous permettez aux bactéries toujours vivantes de relancer l’infection. Ne gardez pas d’antibiotiques pour plus tard. Le médecin doit évaluer votre cas chaque fois que vous pensez avoir besoin d’antibiotiques.

Les antibiotiques n’agissent pas contre virus, mais tuent les bactéries – les mauvaises les comme les bonnes. Prenez du yogourt ou des acidophiles pour restaurer rapidement la flore intestinale.

http://selection.readersdigest.ca/

Fumée secondaire: risque de maladie cardiaque chez les enfants


Tout le monde le sait, la cigarette fait grand tord au fumeur, mais la fumée qu’elle dégagent à aussi des conséquences pour l’entourage dont les enfants.
Nuage

 

Fumée secondaire: risque de maladie cardiaque chez les enfants

 

Fumée secondaire: risque de maladie cardiaque chez les enfants

Photo Fotolia

SANDY BAY, Australie – Fumer en présence de ses enfants accroît leurs risques de développer une maladie cardiovasculaire plus tard dans leur vie, selon une nouvelle étude australienne.

Les chercheurs de l’Université de Tasmanie, en Australie, ont constaté que les enfants dont au moins l’un des deux parents fume ont 1,7 fois plus de risques de développer de l’athérosclérose durant leur existence.

Ce risque varie aussi suivant que les parents fumeurs tentent ou non de limiter l’exposition de leur enfant à la fumée secondaire. Ainsi, il est 1,6 fois plus élevé lorsqu’ils tentent de la limiter, mais le risque devient quatre fois plus élevé en l’absence totale de contrôle et de limitation.

«Bien qu’il soit préférable de ne pas consommer de tabac du tout, les parents fumeurs, mais qui tentent tout de même de limiter l’exposition de leurs jeunes à la fumée secondaire, diminuent les risques pour leur progéniture de souffrir d’une maladie cardiovasculaire plus tard dans leur vie», a indiqué l’auteur principal de l’étude, Costan Magnussen.

Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifiqueCirculation.

http://fr.canoe.ca/

La fumée secondaire de la marijuana serait aussi dangereuse que celle du tabac


Alors qu’on parle de vouloir légaliser la marijuana autres que médicales, on remarque les effets négatifs de la fumée secondaire qui durerait plus longtemps que la cigarette et donc, les mêmes risques néfastes pour la santé
Nuage

 

La fumée secondaire de la marijuana serait aussi dangereuse que celle du tabac

 

Les fumées du tabac et de la marijuana... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)

Les fumées du tabac et de la marijuana se ressemblent chimiquement et physiquement, au-delà de leurs ingrédients actifs.

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

La Presse Canadienne
MONTRÉAL

La fumée secondaire de la marijuana serait aussi dangereuse pour le coeur et les vaisseaux sanguins que celle du tabac, indique une étude dont les résultats préliminaires ont été présentés lors d’une récente rencontre de l’American Heart Association.

Le fonctionnement des vaisseaux sanguins de souris a plongé de 70% après 30 minutes d’exposition à la fumée secondaire de la marijuana. Cet effet a été noté même si la fumée secondaire ne contenait pas de tétrahydrocannabinol (THC), une composante de la marijuana responsable de son effet euphorisant.

Une réduction du fonctionnement des vaisseaux sanguins pourrait augmenter les risques d’athérosclérose et mener à une crise cardiaque. L’athérosclérose entraîne l’accumulation de plaques sur les parois et le rétrécissement des vaisseaux sanguins.

Les fumées du tabac et de la marijuana se ressemblent chimiquement et physiquement, au-delà de leurs ingrédients actifs.

L’étude démontre que la THC n’est pas responsable de l’effet néfaste sur les vaisseaux sanguins, et que la présence de nicotine n’est pas requise pour interférer avec leur bon fonctionnement.

Les vaisseaux sanguins ont retrouvé leur fonctionnement normal seulement 40 minutes après la fin de l’exposition à la fumée secondaire de la marijuana. En comparaison, des études précédentes avaient démontré que le fonctionnement normal était rétabli 30 minutes après la fin de l’exposition à la fumée secondaire du tabac.

L’étude a été réalisée par des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco.

http://www.lapresse.ca

Fumée secondaire: des effets néfastes en une heure


La fumée secondaire a beaucoup plus d’impact pour un non-fumeur, qui est confiné dans un même environnement
Nuage

 

Fumée secondaire: des effets néfastes en une heure

 

SAN FRANCISCO – En moins d’une heure, la santé d’un non-fumeur qui prend place dans le véhicule d’un fumeur commencera à se détériorer, selon une nouvelle étude américaine.

Des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco ont demandé à 14 non-fumeurs de s’asseoir sur le siège arrière d’un VUS stationné alors qu’une personne à bord fumait trois cigarettes en une heure. Les fenêtres du véhicule étaient descendues de 10 cm.

Par la suite, les chercheurs ont trouvé dans l’urine des participants un niveau plus élevé de toxines cancérigènes – notamment du butadiène, benzène et autres produits chimiques – comparativement au taux qu’ils présentaient avant l’expérience.

«Cette étude indique qu’un non-fumeur qui prend place pendant environ une heure dans un véhicule où une autre personne consomme du tabac, inspire dans la fumée des composés chimiques qui sont reliés au cancer, ainsi qu’aux maladies cardiaques et des poumons», a dit le chercheur Neal L. Benowitz.

Les résultats de cette étude ont été publiés dans le journal de l’American Association for Cancer Research’s intitulé Cancer, Epidemiology, Biomarkers & Prevention.

http://sante.canoe.ca