Une bombe de la 2e guerre mondiale découverte dans la centrale de Fukushima au Japon


Encore les bombes de la Deuxième Guerre Mondiale hantent les sols. C’est quand même assez terrifiant qu’une bombe de cette époque a été retrouver près de la centrale nucléaire de Fukushima qui a des explosions lors du séisme et tsunami en 2011
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Une bombe de la 2e guerre mondiale découverte dans la centrale de Fukushima au Japon

 

Centrale de Fukushima-Daiichi

Vue aérienne du réacteur 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

KOTA KAWASAKI / YOMIURI / THE YOMIURI SHIMBUN

Par Sarah Sermondadaz

Une bombe américaine de 1945 aurait été déterrée à 1 km des réacteurs dans l’enceinte de la centrale sinistrée de Fukushima Daiichi.

Alors que le japon a fêté le funeste anniversaire des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki d’août 1945, une mauvaise nouvelle peut en cacher une autre. Un objet oblong de 85 cm de long pour 15 cm de diamètre, suspecté d’être une bombe, a ainsi été découvert le 10 août 2017 dans l’enceinte de la centrale nucléaire accidentée Fukushima Daiichi, a indiqué Tepco. L’engin, qui pourrait dater de la Seconde guerre mondiale,  a été découvert par un employé d’une société de construction chargée par l’exploitant nucléaire japonais de bâtir un nouveau parking, à une distance d’un kilomètre des réacteurs 2 et 3 du site, selon un porte-parole de Tepco.

La centrale est construite sur une ancienne base aérienne militaire

« Nous avons prévenu les services de police de Futaba qui sont désormais chargés de suivre le dossier », a indiqué un porte-parole de Tepco.

A la police désormais de prendre en charge le déminage de l’engin après avoir évalué ses risques d’explosion. Les travaux de construction ont été interrompus sur le site, mais le périmètre de sécurité ne concerne pas les équipes qui travaillent actuellement près des réacteurs, à environ 1 kilomètre de là, a précisé la compagnie. La centrale nucléaire Fukushima Daiichi fait actuellement l’objet d’importants travaux en vue du démantèlement de ses six réacteurs, dont quatre ont été sévèrement saccagés par des explosions à la suite des violents séisme et tsunami survenus en 2011.

SOUS-TERRAIN. Comment expliquer la présence d’armes de guerre dans le sous-sol ? La région où est implantée la centrale Fukushima Daiichi, située sur les municipalités de Futaba et d’Okuma, abritait en fait une base aérienne de l’armée nippone en temps de guerre et a subi des bombardements américains en 1945, selon les informations dont dispose Tepco. Or, des bombes américaines sont toujours occasionnellement retrouvées au Japon, même plus de 70 ans après la fin du conflit.

Avec AFP

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Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux


Ceux qui vont réintégrer Fukushima, sont vraiment courageux. La vie ne sera probablement pas facile pour vivre, aucun travail et tout recommencer à zéro sans savoir si le danger de radiation est encore présent malgré ce qu’en disent les autorités
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Six ans après Fukushima, des centaines de Japonais rentrent chez eux

 

Le reportage d’Ève Couture

Six ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon provoquée par un important séisme suivi d’un tsunami, plusieurs centaines de ses résidents s’apprêtent à rentrer chez eux.

Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Depuis novembre, les personnes qui se sont enregistrées auprès des autorités ont le droit de passer une nuit en ville. Les restrictions seront totalement levées à la fin mars pour certaines parties de la ville de Namie et de trois autres villes.

Une soixantaine d’employés s’affairent dans l’hôtel de ville de Namie, largement intact, pour préparer le retour d’anciens habitants.

Environ 53 % des habitants ont toutefois affirmé ne plus vouloir y retourner, selon un sondage du gouvernement publié fin septembre.

Située à 4 km de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima Daiichi, la municipalité est la localité la plus proche du cœur de la tragédie.

Les habitants se sont dits préoccupés par les risques d’irradiation ou la sécurité de la centrale en cours de démantèlement, une opération qui doit durer 40 ans.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima.

Des policiers procèdent à des opérations de recherche à Tomioka dans la région de Fukushima. Photo : La Presse canadienne/Koji Harada/Kyodo News

Les jeunes ne reviendront pas. Il n’y a ni emplois ni éducation pour les enfants. Yasuo Fujita, un ancien habitant qui tient un restaurant à Tokyo

Namie, qui comptait 21 500 habitants avant le séisme et le tsunami dévastateurs du 11 mars 2011, s’est vidée.

Yasuo Fujita ajoute n’avoir aucune envie de vivre près d’un lieu de stockage du sol contaminé, qui est désormais systématiquement retiré par les services de nettoyage.

Dans la localité voisine de Tomioka, la persistance de la radioactivité ne permet pas le retour des habitants.

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima

La premier ministre du Japon, Shinzo Abe, se recueille lors des commémorations du sixième anniversaire de la tragédie de Fukushima. Photo : Reuters/Koji Sasahara/Pool

Commémorations

Des foules se sont recueillies entre autres à Sendai, à Ishinomaki, à Rikuzentakata et à Minamisanriku samedi pour souligner le sixième anniversaire de la pire catastrophe depuis Tchernobyl en 1986.

Des milliers de personnes ont déposé en silence des fleurs et des bougies le long des 500 kilomètres de côtes des régions touchées par la triple catastrophe.

À la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011, 18 446 personnes ont péri ou disparu. L’accident de la centrale nucléaire a forcé le déplacement de 123 000 Japonais.

Une minute de silence a été observée dans tout le pays, au moment précis où a eu lieu le tremblement de terre de magnitude 9, qui a déclenché une gigantesque vague meurtrière.

Une cérémonie officielle en présence de Shinzo Abe s’est tenue à Tokyo.

Le premier ministre du Japon a promis de « prendre soin tant des esprits que des corps » des personnes touchées et de « développer les régions touchées, dans le respect de leurs besoins ».

De nombreux déplacés ont cependant reproché aux autorités de presser le retour des résidents dans les régions contaminées afin de rendre la situation plus propice à la venue des Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

« Nous ne sommes pas responsables de l’accident de la centrale nucléaire. Nous ne faisons que demander aux autorités de prendre des mesures pour aider les personnes évacuées, mais elles ne le font pas. Je ne peux accepter cela et je ne comprends pas pourquoi nous devons nous trouver dans cette situation si difficile », a lancé Miyako Kumamoto, du Comité de liaison des organisations de victimes de la catastrophe nucléaire, lors d’une conférence de presse avant les commémorations.

Elle demande la poursuite des aides financières et une reconnaissance du statut des victimes.

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Tsunami au Japon : un ponton s’échoue un an plus tard aux États-Unis


Nous avons vue un ballon, une moto s’échouer sur les côtes de l’Amérique du Nord … voici un ponton qui est parti a la dérive suite au tsunami au Japon en 2011 pour venir échouer chez nos voisins Américains
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Tsunami au Japon : un ponton s’échoue un an plus tard aux États-Unis

 

Un énorme ponton qui s’était détaché d’un port du Japon lors du tsunami de mars 2011 s’est échoué mardi sur une plage de l’État de l’Oregon.   © AP/Oregon Parks and Recreation

Plus d’un an après qu’un tremblement de terre et un tsunami dévastateurs eurent frappé le nord-est du Japon, un ponton de 20 mètres de long qui s’était détaché d’un port lors de la catastrophe s’est échoué mardi sur une plage de l’État de l’Oregon, aux États-Unis.

Le consulat japonais a confirmé mercredi l’origine du ponton de 165 tonnes, constitué principalement de béton et de métal et arborant une plaque commémorative du port de Misawa. Les tests de radiation effectués se sont également révélés négatifs.

En collaboration avec le gouvernement fédéral et d’autres États de la côte ouest, les autorités de l’Oregon tentent maintenant de trouver la meilleure façon d’évacuer les débris de la plage. Le ponton pourrait être découpé en morceaux sur place ou bien être renvoyé à la mer.

Selon les estimations du gouvernement nippon, cinq millions de tonnes de débris ont été rejetés vers la mer après le tsunami, mais la quasi-totalité a ensuite coulé au fond de l’eau. Quelque 1,5 million de tonnes de débris pourraient toujours flotter sur les mers.

Le 11 mars 2011, un violent séisme de magnitude 8,9 (relevée à 9 par la suite) a frappé le nord-est du pays, provoquant un important tsunami. La catastrophe a durement endommagé les réacteurs de la centrale Fukushima-Daiichi implantée dans cette zone, engendrant une série d’accidents nucléaires, considérée comme l’une des pires que l’histoire a connues.

En date du 6 juin 2012, le nombre de morts et de disparus s’élève à 18 879, selon les services de police japonais. Pour le moment, 15 861 personnes décédées ont été comptabilisées, mais 3018 autres sont encore portées disparues, leurs corps n’ayant pas été retrouvés.

D’ailleurs, plus de 4000 hommes sont toujours mobilisés pour effectuer des recherches, notamment dans la préfecture de Fukushima, où la tâche s’est complexifiée par la radioactivité provoquée par les accidents nucléaires à la centrale.

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