Le Saviez-Vous ► Pourquoi les chiens se lèchent-ils les babines ?


Se lécher les babines pour un chien, c’est un peu comme exprimer ses états d’âme, a moins que ce soit pour la bouffe. Cependant, il peut aussi indiquer, s’il est stressé, qu’il veut apaiser une situation, qu’il est malade, et bien d’autres choses.
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Pourquoi les chiens se lèchent-ils les babines ?


chien marron leche babines

Crédits : skeeze/Pixabay

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Lorsque votre chien se lèche les babines, vous supposez naturellement qu’il a faim, qu’il a senti une odeur alléchante ou encore qu’il vient de terminer son repas. Pourtant, il arrive parfois qu’il le fasse alors qu’il n’y a pas de nourriture en vue.

Comment l’expliquer ? En réalité, plusieurs raisons peuvent pousser un chien à se lécher les babines, en dehors de l’appel de la nourriture. Voici lesquelles !

1. Il est stressé

Si votre chien se lèche les babines alors que vous êtes en train de le réprimander ou qu’il se trouve dans un endroit qui le rend mal à l’aise (vétérinaire, marché, toiletteur…), c’est le signe qu’il est stressé. En effet, le fait de se lécher les babines est un comportement nerveux et auto-apaisant. Un peu comme le fait de se ronger les ongles par exemple.

2. Il veut apaiser la situation

Si votre chien se lèche les babines alors qu’il est face à une personne ou à un chien menaçant, cela signifie qu’il tente d’apaiser les tensions. Il fait part de ses intentions pacifiques et de sa volonté d’éviter le combat. Il s’agit donc d’un signe de soumission. C’est sa manière à lui d’hisser le drapeau blanc, en somme.

3. Il est confus ou frustré

Si votre chien a tendance à se lécher les babines, voire à bâiller, lorsqu’il est en pleine séance d’éducation, c’est parce qu’il a du mal à comprendre ce que vous attendez de lui. Vos ordres le plongent dans une certaine confusion qui le rend mal à l’aise. C’est donc le signe qu’il vaut mieux mettre un terme à la séance. Mais tout en terminant sur une note positive (un ordre facile par exemple).

4. Il est malade

Le léchage des babines peut également être causé par des nausées, des allergies, des plaies au niveau des lèvres, des piqûres d’insectes, des maladies dentaires ou encore des douleurs dans la bouche. Mais d’autres affections plus graves peuvent être en cause, notamment une épilepsie, une obstruction intestinale, une pancréatite, une maladie du foie ou un retournement d’estomac.

Ainsi, si vous observez, en plus du léchage des babines, d’autres symptômes inhabituels (vomissements, fatigue, perte d’appétit, salivation excessive…), prenez rapidement rendez-vous chez votre vétérinaire.

5. Il a avalé un épillet

Dès la fin du printemps et jusqu’à la fin de l’été, les épillets représentent un véritable danger pour nos amis canins. En effet, ces petites herbes au bout pointuse détachent des hautes herbes et peuvent pénétrer dans les oreilles, les yeux, l’anus, les coussinets, la gueule ou encore le nez des chiens. Le problème, c’est qu’une fois qu’elles sont logées dans un orifice, elles se déplacent. Elles peuvent alors percer tous les organes qu’elles rencontrent sur leur chemin.

épilletCrédits : Kurt Stüber/Wikimedia Commons

Ainsi, si votre chien se lèche constamment les lèvres, éternue ou secoue la tête de manière excessive après un retour de balade, un épillet peut être en cause. Dans ce cas, il s’agit d’une urgence vétérinaire.

6. Il est déshydraté

La déshydratation chez le chien peut être provoquée par un temps chaud, une activité physique intense ou une maladie. Dans tous les cas, si votre chien se lèche les babines et que sa peau manque d’élasticité, donnez-lui de l’eau en abondance !

À noter que pour vérifier l’élasticité de la peau d’un chien, il suffit de lui pincer doucement la peau avec les doigts. Puis de la soulever aussi haut que possible (sans lui faire mal !). Lorsque la peau est relâchée, elle doit normalement retrouver sa forme initiale rapidement. Si ce n’est pas le cas, l’animal est déshydraté.

Source

https://animalaxy.fr/

Il est tout à fait humain de s’énerver contre son wifi


Intéressant !!! Sans doute, qu’un moment donné, vous avez vécu ce genre d’expérience, un moment passionnant et hop ! Plus rien. Un peu comme une panne de courant lors d’un film, ou un évènement sportif, vraiment intéressant au moment le plus captivant, panne de courant, ou plus d’internet. La frustration pouvant aller a des injures. Un peu comme une panne de courant lors d’un film, ou un évènement sportif, vraiment intéressant au moment le plus captivant, panne de courant, ou plus d’internet. C’est notre façon comme un animal pris au piège de réagir jusqu’à ce qu’on retrouve notre calme.
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Il est tout à fait humain de s’énerver contre son wifi


L'animal qui sommeille en nous se réveille au moindre bug de wifi. | Norbu Gyachung via Unsplash

L’animal qui sommeille en nous se réveille au moindre bug de wifi. | Norbu Gyachung via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Lorsque nous devons affronter des frustrations aussi triviales qu’une panne d’internet, rationalité et logique sont balayées.

Repéré sur The Guardian

Nous marchons sur deux jambes, nous habillons, aimons l’art et nous délectons des joies de l’esprit d’un livre bien écrit: loin de nous l’idée de nous considérer comme des animaux guidés par leur seul instinct. Mais imaginez-vous au moment-clé de cet épisode final tant attendu –le dernier de Game of Thrones, par exemple, à cet instant précis où une unique pensée vous habite tout entier: que va-t-il se passer? Imaginez que soudain, l’image se gèle sur le visage de votre héros et qu’une triste conclusion s’impose: le wifi ne fonctionne plus.

Un événement d’une triste banalité qui peut pourtant produire un fort sentiment de rage, comme un animal pris au piège qui lutterait pour sa vie pour s’en délivrer. Mais nous ne pouvons ni mordre, ni griffer notre box wifi, cet ennemi carré qui nous fixe de ses deux LED rouges. Ainsi émerge, selon le Dr Douglas Fields, neurologue aux Instituts américains de la santé, une frustration bestiale.

Liberté contrainte

Dans son livre Pourquoi nous craquons: comprendre le circuit de la rage dans notre cerveau, il recense plusieurs facteurs qui nous font perdre la raison, ces déclencheurs de nos pulsions primaires. Celui qui est à l’œuvre dans la panne de wifi est, explique-t-il, le «stopping trigger». Il décrit une situation où notre liberté est contrainte, stoppée par un facteur externe: le piège pour l’animal, le lag du wifi pour nous:

«Les animaux lutteront violemment pour échapper aux contraintes, jusqu’à se ronger la patte s’ils sont pris dans un piège. Les humains ne sont pas différents, affirme le chercheur. Le fait d’être attaché, coincé, emprisonné ou empêché de poursuivre ses désirs déclenchera cette poussée de rage. L’émotion qui l’accompagne est la frustration.»

Un peu comme lorsqu’on est coincé dans un bouchon ou un ascenseur. La seule issue consiste alors à essayer d’agir: d’où la personnification de l’objet de nos tourments, en hurlant sur sa box –«Pourquoi tu me fais ça?!»–, en pestant contre les feux rouges ou en tambourinant sur les portes de l’ascenseur.

Selon Fields, la seule issue pour nous sortir de cet état de rage serait de reprendre le contrôle. Et quand c’est impossible, de respirer un grand coup.

http://www.slate.fr/

Le Saviez=Vous ► Quels sont les types de personnes que vous devriez toujours éviter ?


C’est important de bien s’entourer et d’éviter les personnes toxiques qui nous nuit plus qu’autre chose.
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Quels sont les types de personnes que vous devriez toujours éviter ?

 

Bruno René Marchal Master 2 Comportement humain & Comportement animal (2001)

 

  • L’égocentrique

Ça commence par le plus facile. L’égocentrique est la personne toxique qu’on détecte sans trop d’efforts. À être en relation avec une personne auto-centrée sur elle, on finit par se sentir complètement seul. L’égocentrique ne vous valorisera pas, ni vous demandera de nouvelles. Il ne s’intéresse pas réellement à vous, il vous côtoie car il vous considère comme un outil qu’il utilise pour agrandir sa confiance en lui.

  • L’envieux

Le pire chez l’envieux ? Avoir envie de faire envie à ceux qu’il envie. Vous suivez ? L’envieux est un éternel insatisfait qui aura beau avoir tout, ça ne lui suffira pas. Plutôt que de se centrer sur sa vie et ses petits bonheurs, l’envieux rêve de la vie des autres. Il a tout, mais il veut encore plus. Il est doué, mais les autres font toujours mieux que lui. Passer trop de temps avec un envieux, c’est voir la vie du mauvais côté puisque qu’à ne jamais se contenter d’une réalisation, il la banalise et lui fait perdre sa valeur.

  • Le tordu

Pas trop compliqué non plus à repérer, le tordu est du genre à tout compliquer. Il est celui qui analysera tout jusqu’au moindre détail – souvent issu de sa simple interprétation suggestive – pour tirer le pire de l’histoire et vous faire sentir mal. On dit que l’origine du tordu, viendrait de cette satisfaction à créer le malheur. On dit toujours que le malheur des uns fait le bonheur des autres, et donc surtout du tordu !

  • La « Gossip Girl »

La « gossip girl » n’est pas qu’une simple adepte des potins. La « gossip girl » tire plaisir du malheur des autres : elle aime scruter, se renseigner un peu trop, répéter des choses qu’elle ne devrait pas pour créer un malaise voire une tension entre plusieurs personnes. La mademoiselle potin est donc fatigante et provoque la remise en question qui n’était pas forcément nécessaire. Alors on se concentre sur soi, on ne parle pas des autres, on mise sur les choses positives du quotidien et on fuit quand on sent arriver le point potin du jour.

  • Le capricieux

Le capricieux, c’est l’adulte-enfant qui peut vous pousser à bout. De manière incontrôlée ou non, le capricieux fait en sorte de mettre mal à l’aise et de retourner la situation à son avantage, créant presque une culpabilité chez l’autre. Généralement, le capricieux reporte sa frustration sur vous et peut vite devenir insupportable au quotidien. Lui, on ne cherche même pas à le comprendre, on l’évite de toute urgence…

  • La victime

Le plus agaçant, sans doute. Ça commence toujours de la même façon : au départ vous êtes compréhensif et à l’écoute, vous avez de l’empathie et tentez de l’aider. Puis vient la phase d’énervement : la victime n’aime rien, elle est pessimiste et décline toute responsabilité car tout devient insurmontable. Les moments difficiles deviennent infranchissables plutôt que d’être perçus comme un défi à relever qui enrichit. La victime décide de souffrir et elle transmet sa souffrance en emportant les autres dans son gouffre.

  • Le manipulateur

On peut pardonner au tordu, car son état vient peut-être d’un manque de confiance, mais le manipulateur est rarement inconscient de ses actes. Le manipulateur use et abuse de vous en se prenant pour votre ami/amant. Vos faiblesses, vos forces, ce que vous adorez et ce qui vous agace, … Il sait tout de vous pour en tirer profit. Parce que le manipulateur a toujours un but. Il tentera donc de bien vous connaître car plus il en sait sur vous, plus il arrive facilement à ses fins.

  • Le juge

Le juge, il sait toujours tout et tout mieux que tout le monde. Au lieu d’apprécier les gens et l’instant présent, le juge scrute, pèse le pour et le contre et comme son nom l’indique, émet un jugement pour tout, même la plus insignifiante des choses. De quoi créer le doute en vous. Le juge est donc un moralisateur qui sait faire ressortir les défauts pour faire oublier les qualités. Il provoque ainsi trop d’interrogations. Rester soi-même et assumer ses choix est essentiel alors on l’évite.

  • L’arrogant

Attention, une personne arrogante peut juste être désagréable. Mais elle est quand même très souvent toxique ! Parce que l’arrogance, c’est la fausse confiance. Et moins on a confiance en soi, plus on est perturbé et capable du pire. Pour avoir le dessus, on garde en tête que l’arrogant s’habille de plusieurs masques et peut parfois créer des rôles pour dissimuler ses doutes et son sentiment d’insécurité.

  • Le détracteur

Sûrement le plus négatif dans la liste des personnes toxiques. Pessimiste, râleur, inquiet et peureux, … S’entourer d’un détraqueur est le meilleur moyen de développer un esprit triste et négatif pour voir le verre à moitié vide et s’embarquer dans un tourbillon de désespoir. Si on exagère (ou pas) le détraqueur peut même vous entraîner vers la dépression s’il vous cueille dans un moment de fragilité.

https://fr.quora.com/

Le Saviez-Vous ► 17 raisons médicales qui pourraient expliquer votre mauvaise humeur


La mauvaise humeur, peut-être passager ou plus fréquentes. Il se peut qu’une personne ait un mauvais caractère, mais aussi pour des raisons médicales
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17 raisons médicales qui pourraient expliquer votre mauvaise humeur

 

Votre caractère n’est peut-être pas la cause de votre mauvaise humeur, d’autres raisons sont possibles.

Un manque de sommeil

Faites du sommeil une priorité si vous voulez être de bonne humeur. De sept à neuf heures par nuit, et non les cinq ou six que dorment bien des adultes.

« Le sommeil est essentiel à la santé mentale ; le manque de sommeil rend plus irritable », affirme le Dr Steven Lamm, clinicien directeur du centre de santé masculine de la faculté de médecine Langone (NYU). « C’est comme lorsqu’un bébé pleurniche – après quelques heures de sommeil, il se sent mieux.

Il est bien normal d’avoir des sautes d’humeur quand la mémoire flanche et qu’on commence à oublier des conversations ou l’endroit où l’on a mis ses clés.

« En général, je pense que la frustration découle de la non-satisfaction des besoins », déclare le Dr Jeffrey Deitz, psychiatre de la région new-yorkaise. « Aux yeux de quelqu’un de l’extérieur, la frustration peut ressembler à de l’irritabilité ou à des sautes d’humeur. »

Des douleurs chroniques

Une douleur, comme un mal de dos, peut vous rendre de mauvaise humeur en raison de l’inconfort qu’elle provoque.

« Les gens ne veulent pas admettre qu’ils souffrent, alors ils deviennent irritables, dit le Dr Lamm. Ils se fâchent facilement parce qu’ils ont mal. »

Une dépression légère

« La dépression se décline en diverses intensités, de la dépression passagère qui fait partie de la vie normale à la dépression clinique qui peut bouleverser toute l’existence », affirme le Dr Deitz.

Sans nuire au fonctionnement quotidien, une dépression légère peut rendre une personne grincheuse, pessimiste ou même belliqueuse

De l’anxiété

Une échéance ou un événement à venir peut susciter de l’inquiétude, mais une personne atteinte de trouble de l’anxiété vit dans l’angoisse en tout temps.

« Une personne anxieuse est en état d’hypervigilance et peut réagir à la moindre provocation, explique le Dr Deitz. Un petit problème peut provoquer chez elle une réaction très vive et la mettre de mauvaise humeur. »

Une consommation exagérée de caféine

« La caféine exerce un profond impact sur le cerveau, selon le Dr Lamm. C’est un stimulant alors, si on est en manque, cela peut provoquer fatigue et irritation. »

Une personne « accro » au café peut être de mauvaise humeur si elle n’a pas eu sa « dose » ou si elle en a trop consommé.

Une insuffisance cardiaque

La lassitude est un signe d’insuffisance cardiaque. La personne qui en souffre s’inquiète de son essoufflement, des médicaments qu’elle prend et de sa santé en général, ce qui mettrait n’importe qui de mauvaise humeur. De plus, les problèmes cardiaques peuvent nuire à la circulation du sang dans le cerveau, siège du contrôle des émotions.

« Tout ce qui perturbe l’afflux sanguin au cerveau, en particulier aux lobes frontaux, peut rendre irritable », affirme le Dr Deitz.

Le trouble dysphorique prémenstruel

Bien des femmes constatent un changement de leur humeur quelques jours avant leurs menstruations, mais si ces symptômes durent plus d’une semaine et sont intenses, il pourrait s’agir d’un trouble dysphorique prémenstruel.

 « Le syndrome prémenstruel est un bon exemple des changements hormonaux qui affectent l’humeur, explique le Dr Lamm. Chez certaines femmes cependant, il est suffisamment intense et prolongé pour est très perturbant. »

La périménopause

Un peu avant la ménopause, certaines femmes subissent des variations hormonales rapides qui peuvent causer insomnie, bouffées de chaleur et irritabilité.

« On constate une variation rapide et importante des hormones féminines, en particulier de la progestérone qui est liée à l’agressivité chez la femme », dit le Dr Deitz.

Le trouble du déficit de l’attention

Une personne non diagnostiquée, mais atteinte d’un trouble du déficit de l’attention (TDA) peut s’emporter quand on lui reproche de ne pas terminer un travail sur lequel elle n’arrive pas à se concentrer.

« Une personne atteinte de TDA est irritable parce qu’on lui en demande trop », affirme le Dr Lamm.

Il ne faut pas poser trop vite ce diagnostic, car un trouble bipolaire traité par erreur comme un TDA peut aussi causer des sautes d’humeur, en raison des effets du médicament sur le cerveau et le système nerveux, prévient le Dr Deitz.

Une commotion cérébrale

Une blessure à la tête peut provoquer une commotion, même si la victime n’a pas perdu connaissance. Surveillez les manifestations de vertiges ou d’étourdissements et les changements d’humeur prolongés.

« Si une dizaine de jours après une blessure à la tête, la personne change de personnalité et s’emporte sans raison, elle pourrait avoir subi une lésion cérébrale grave », met en garde le Dr Deitz.

Pilules amaigrissantes

« Lorsqu’une personne a des sautes d’humeur, je me demande toujours ce qu’elle avale », affirme le médecin.

Il s’intéresse en particulier au, selon lui x médicaments amaigrissants en vente libre qui« survoltent le métabolisme, font transpirer, rendent les gens anxieux et favorisent les accès de colère ».

Des médicaments

Surveillez bien les effets secondaires de certains médicaments ! La prednisone parfois prescrite contre les allergies ou l’asthme, par exemple, cause souvent des sautes d’humeur.

« À fortes doses, la prednisone suscite un stress physiologique qui peut être source d’irritabilité, selon le Dr Deitz. Il faut être à l’affût de tout changement. »

Une hyperthyroïdie

Une surproduction d’hormones thyroïdiennes peut se traduire par des palpitations cardiaques, une sudation excessive et une sensation d’hyperactivité.

« C’est ce qu’on appelle ‘être sur les nerfs’, affirme le Dr Lamm. Cette sensation peut provoquer de l’irritabilité. »

Un trouble obsessionnel compulsif

Les gens obsédés par le rangement et l’ordre risquent davantage de se fâcher si quelque chose n’est pas à sa place.

« Une personne atteinte d’un trouble obsessionnel compulsif (TOC) est tout à fait heureuse quand on la laisse faire ce qu’elle veut. Elle se fâche toutefois quand on essaie de modifier ses routines », .

http://selection.readersdigest.ca/

Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?


Incel pour célibataire involontaire avait été créé d’abord un soutien et d’entraide pour les hommes et femmes qui n’avaient jamais de rendez-vous. Mais certains hommes dans les réseaux sociaux, on reprit cette idée pour les hommes seulement qui n’arrivent pas avoir une satisfaction sexuelle. Alek Minassian avait des propos misogyne, de haine et il a tué avec un véhicule-bélier plusieurs personnes majoritairement des femmes. Il s’est inspiré Elliot Rodger qui en 2014 a fait 6 morts avant de se suicider. C’était pour lui un châtiment pour les femmes qui l’avaient rejeté
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Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?

 

Le mouvement controversé a des racines canadiennes.

 

  • Agence France-Presse

Misogynie froide ou frustration rageuse? Le mouvement « incel », dans le collimateur des enquêteurs après l’attaque au véhicule-bélier de Toronto, renvoie à des personnes animées d’un mépris des femmes, voire d’une haine, accusées d’être responsables de leur insatisfaction sexuelle.

Cette piste est explorée par la police canadienne qui a reconnu que les 10 morts et les 14 blessés de l’attaque lundi sont « majoritairement des femmes ».

Message énigmatique

Alek Minassian, 25 ans, le conducteur de la camionnette qui a foncé dans la foule lundi, faisant 10 morts et 14 blessés, « a posté sur Facebook un message énigmatique » quelques minutes avant d’ensanglanter la rue Yonge, a indiqué la police.

Facebook a reconnu avoir désactivé le compte de l’assassin présumé, mais des médias canadiens ont pu saisir une capture d’écran du dernier message qui dit notamment:

« La Rébellion Incel a déjà commencé! Nous allons renverser tous les Chads et les Stacys! Vive le Gentleman Suprême Elliot Rodger ».

Sous-culture web

Les termes employés dans ce message renvoient au lexique privilégié sur les sites internet de la sous-culture « incel », abréviation anglophone pour « involontairement célibataire », tels que certains forums Reddit ou 4chan, ou surtout Incels.me qui recense des milliers d’utilisateurs mais dont l’accès est interdit aux femmes.

Les hommes qui n’ont jamais eu –ou que très rarement– de relations sexuelles, « malgré de nombreuses tentatives » sont la quasi majorité, et il est strictement proscrit de raconter sur ces forums « ses expériences sentimentales ou sexuelles réussies ».

« Chads » et « Stacys » sont ainsi des termes utilisés dans cette communauté pour désigner respectivement un archétype d’hommes et de femmes épanouis sexuellement.

De manière générale, le langage employé y est cru, violent et souvent raciste.

La sous-culture « incel » s’inscrit dans un mouvement « masculiniste » et sexiste plus large sur internet, appelé « manosphère », se voulant une réponse au regain de popularité du féminisme.

Assassin misogyne

La référence dans le message à Elliot Rodger renvoie à l’auteur de la tuerie d’Isla Vista, en 2014 en Californie. Cet homme avait fait six morts sur le campus d’une université de Santa Barbara, avant de se suicider. Il avait expliqué dans une vidéo diffusée avant son crime que cette attaque planifiée était un « châtiment » pour les femmes qui l’avaient rejeté.

« Je massacrerai jusqu’à la dernière blonde gâtée pourrie et prétentieuse que je verrai (…) Toutes ces filles que j’ai tant désirées, elles m’ont toutes rejeté et regardé de haut comme si j’étais un sous-homme », disait cet Américain de 22 ans.

Selon l’avocat de la famille Rodger, le jeune homme souffrait du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme comprenant des troubles des interactions sociales ou de la communication. Alek Minassian souffrait de la même maladie, selon sa mère.

Idéologie​​​​​​

Le terme « incel » a été inventé à la fin des années 1990 par une Canadienne qui voulait que son site internet serve de plateforme « de soutien et d’entre-aide » pour les hommes et les femmes qui comme elle « étaient célibataires ou seuls et qui n’avaient jamais de rendez-vous galants« , a-t-elle expliqué au Globe and Mail, horrifiée que son concept ait été dévoyé de la sorte.

Aujourd’hui, « incel » et la manosphère en général constituent une idéologie à part entière dont le but est de « terroriser les femmes et les normies« , ceux qui ont une vie sentimentale et sexuelle normale, estime le journaliste Arshy Mann qui a longuement enquêté sur le sujet.

S’il est avéré que Minassian a rédigé le « message énigmatique » sur son profil Facebook, et qu’il faisait bien partie de la communauté « incel », son attaque au véhicule-bélier découlerait d’une idéologie haineuse bien énoncée et condamnée devant les tribunaux comme telle, note M. Mann sur Twitter.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

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Parole d’enfant ► Crise d’adolescence


Les crises d’adolescence peuvent-ils être aussi tôt que 5 ans 😉
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 Crise d’adolescence

 

 

Maman raconte

Ana panique depuis 5 minutes
Elle essaie de contenir ta frustration en
courant ou … je sais pas mais ouf…
Soudain elle me regarde…

– Je crois que je fais ma première crise d’ado

Ana-Jézabelle, 5 ans / 13 août 2017

Le Saviez-Vous ► Que veulent vraiment dire les expressions faciales des chats ?


Les chats peuvent aussi exprimer leurs émotions par leurs expressions faciales quand ils sont inconfortables ou qu’ils ont peur
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Que veulent vraiment dire les expressions faciales des chats ?

 

Une gueule un peu ouverte, un regard de côté, un clignement des yeux… des chercheurs ont décrypter toutes ces expressions communes aux chats pour en connaître la signification en utilisant un système habituellement employé pour analyser les émotions humaines.

Les humains ne sont pas les seuls êtres à faire transparaître leurs émotions sur leur visage. Les animaux aussi ont une vaste palette d’expressions faciales que de nombreux chercheurs tentent depuis des décennies d’identifier. Une nouvelle étude réalisée par des scientifiques australiens et britanniques est parvenue à en cataloguer de nouvelles grâce à l’utilisation d’une technologie normalement appelée FACS (pour Facial Action Coding System) destinée à reconnaître les réactions humaines en fonction de critères spécifiques.

Des animaux insatisfaits

Appliquée aux chats et rebaptisée pour l’occasion CatFACS, ce système a permis de décoder certaines expressions observées sur 29 chats issus de refuges, en présence d’un humain ou bien seuls dans une cage. La plus flagrante est celle de la frustration qui se manifeste à la fois de manière faciale, à travers un lèchement de museau plissé, une gueule entrouverte, une langue légèrement sortie et des oreilles baissées, et vocale (miaulement sourd, feulement).

Les yeux des matous en disent également long sur leur confort. En effet, alors que l’on attribuer les clignements à de l’interrogation ou de l’indifférence, ils traduiraient en réalité de la peur lorsqu’ils sont rapprochés. Une crainte moindre se traduira par un regard et une tête tournée vers la gauche. En revanche, s’ils sont détendus, leurs mirettes et leur museau se dirigeront vers la droite. En revanche, le bonheur ou la tristesse n’ont pas pu être clairement codifiés.

https://wamiz.com/

Les 7 miroirs de l’âme


Les histoires qui font réfléchir nous font comprendre ou questionner sur différentes choses .. est-ce qu’on a raison de se mettre en colère devant une injustice … la colère ne sert pas a grand chose .. ce sont notre attitude pour changer les choses qui est sans doute la meilleur réponse quoique cela n’est pas toujours facile car nous sommes souvent en confrontations avec nos sentiments, nos croyances, notre éducation
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Les 7 miroirs de l’âme

 

 

Il y avait une fois un jeune prince qui trouvait les gens autour de lui méchants et égoïstes. Il en parla un jour à son précepteur qui était un homme sage et avisé et qui confia une bague au prince…
 
– « Cette bague est magique. Si tu la tournes trois fois sur elle-même, un génie t’apparaîtra. Toi seul le verras. Chaque fois que tu seras insatisfait des gens, appelle-le. Il te conseillera. Mais fais attention : ce génie ne dit la vérité que si on ne le croit pas. Il cherchera sans cesse à te tromper. »
 
Un jour, le prince entra dans une violente colère contre un dignitaire de la cour qui avait agi contre ses intérêts. Il fit tourner trois fois la bague. Aussitôt, le génie apparut:
 
– « Donne-moi ton avis sur les agissements de cet homme », dit le prince.
 
– « S’il a fait quelque chose contre toi, il est indigne de te servir. Tu dois l’écarter ou le soumettre. »
 

À ce moment, le prince se souvint des paroles étranges de son précepteur.
 
– « Je doute que tu me dises la vérité », dit le prince.
 
– « Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Tu peux bien sûr asservir cet homme, mais tu peux aussi profiter de ce désaccord pour apprendre à négocier, à traiter avec lui et trouver des solutions qui vous satisfassent tous deux. »
 
Parcourant un jour la ville avec quelques compagnons, le prince vit une immense foule entourer un prédicateur populaire. Il écouta un instant le prêche de cet homme et fut profondément choqué par des paroles qui contrastaient violemment avec ses propres convictions. Il appela le génie.
 
– « Que dois-je faire ? »
 
– « Fais-le taire ou rends-le inoffensif », dit le génie. « Cet homme défend des idées subversives. Il est dangereux pour toi et pour tes sujets. »

Cela me paraît juste, pensa le prince. Mais il mit néanmoins en doute ce que le génie avait dit.
 
-« Tu as raison », dit le génie, « je mentais. Tu peux neutraliser cet homme. Mais tu peux aussi examiner ses croyances, remettre en cause tes propres certitudes et t’enrichir de vos différences. »
 
Pour l’anniversaire du prince, le roi fit donner un grand bal où furent conviés rois, reines, princes et princesses. Le prince s’éprit d’une belle princesse qu’il ne quitta plus des yeux et qu’il invita maintes fois à danser sans jamais oser lui déclarer sa flamme. Un autre prince invita à son tour la princesse. Notre prince sentit monter en lui une jalousie profonde. Il appela alors son génie.
 
– « Que dois-je faire, selon toi ? »
 
– « C’est une crapule », répondit le génie. « Il veut te la prendre. Provoque-le en duel et tue-le. »

Sachant que son génie le trompait toujours, le prince ne le crut pas.
 
– « Tu as raison », dit le génie, « je cherchais à te tromper. Ce n’est pas cet homme que tu ne supportes pas, ce sont les démons de tes propres peurs qui se sont éveillés quand tu as vu ce prince danser avec la princesse. Tu as peur d’être délaissé, abandonné, rejeté. Tu as peur de ne pas être à la hauteur. Ce qui se réveille en toi dans ces moments pénibles te révèle quelque chose sur toi-même. »
 
À l’occasion de la réunion du grand conseil du royaume, un jeune noble téméraire critiqua à plusieurs reprises le prince et lui reprocha sa façon de gérer certaines affaires du royaume. Le prince resta cloué sur place face à de telles attaques et ne sut que répondre. L’autre continua de plus belle et à nouveau le prince se tut, la rage au cœur. Il fit venir le génie et l’interrogea.
 
– « Ôte-lui ses titres de noblesse et dépouille-le de ses terres », répondit le génie. « Cet homme cherche à te rabaisser devant les conseillers royaux. »
 
– « Tu as raison », dit le prince. Mais il se ravisa et se souvint que le génie mentait.
 
– « Dis-moi la vérité » continua le prince.
 
– « Je vais te la dire », rétorqua le génie, « même si cela ne te plaît pas. Ce ne sont pas les attaques de cet homme qui t’ont déplu, mais l’impuissance dans laquelle tu t’es retrouvé et ton incapacité à te défendre. »
 
Un jour, dans une auberge, le prince vit un homme se mettre dans une colère terrible et briser tables et chaises. Il voulut punir cet homme. Mais il demanda d’abord conseil au génie.
 
– « Punis-le »,
dit le génie. « Cet homme est violent et dangereux. »
 
– « Tu me trompes encore », dit le prince.
 
– « C’est vrai. Cet homme a mal agi. Mais si tu ne supportes pas sa colère, c’est avant tout parce que tu es toi-même colérique et que tu n’aimes pas te mettre dans cet état. Cet homme est ton miroir. »
 
Une autre fois, le prince vit un marchand qui voulait fouetter un jeune garçon qui lui avait volé un fruit. Le prince avait vu filer le vrai voleur. Il arracha le fouet des mains du marchand et était sur le point de le battre lorsqu’il se ravisa.
 
– « Que m’arrive-t-il », dit-il au génie. « Pourquoi cette scène m’a-t-elle mis dans cet état ? »
 
– « Cet homme mérite le fouet pour ce qu’il a fait », répondit le génie.
 
– « Me dis-tu la vérité ? »
 
– « Non », dit le génie. « Tu as réagi si fortement parce que l’injustice subie par ce garçon t’a rappelé une injustice semblable subie autrefois. Cela a réveillé en toi une vieille blessure. »
 
Alors le prince réfléchit à tout ce que le génie lui avait dit.
 
– « Si j’ai bien compris », dit-il au génie, « personne ne peut m’énerver, me blesser ou me déstabiliser. »
 
– « Tu as bien compris », dit le génie. « Ce ne sont pas les paroles ou les actes des autres qui te dérangent ou que tu n’aimes pas, mais les vieux démons qui se réveillent en toi à cette occasion : tes peurs, tes souffrances, tes failles, tes frustrations.
 
Si tu jettes une mèche allumée dans une jarre d’huile, celle-ci s’enflammera. Mais si la jarre est vide ou qu’elle contient de l’eau, la mèche s’éteindra d’elle-même.
 
Ton agacement face aux autres est comme un feu qui s’allume en toi et qui peut te brûler, te consumer, te détruire. Mais il peut aussi t’illuminer, te forger, te façonner et faire de l’autre un allié sur le chemin de ta transformation. Toute rencontre difficile devient alors une confrontation avec toi-même, une épreuve, une initiation. »
 
– « J’ai besoin de savoir encore une chose », dit le prince. « Qui es-tu ? »
 
– « Je suis, moi aussi, ton reflet dans le miroir. »

Frustration


Comment de fois qu’on passe nos frustrations, nos colère, notre fatigue, notre impatience sur des gens qu’on aime et pourtant ils ne sont pas la cause de notre état d’âme
Nuage

 

Frustration

 

« C’est affreux, comme nous pouvons être durs avec les gens qui comptent le plus pour nous, en sachant souvent que l’on fait une erreur, mais juste pour exprimer des frustrations qui ne tiennent qu’à nous-mêmes… »

Douglas Kennedy

Le chantage affectif des enfants


Les crises des enfants … comment les gérer pour ne pas se sentir manipuler et que par la suite, ils deviennent de plus en plus exigent dans ses demandes .. Ne jamais oublier qu’un jeune enfant vit le moment présent … le moment qu’il demande quelque chose, qu’il pique sa crise et qu’il passe a autre chose
Nuage

 

Le chantage affectif des enfants

 

Nadia Gagné
Le Droit

Julie est la maman d’une charmante petite fille âgée de 3 ans, Lydia.

Un jour, alors que Julie recevait sa meilleure amie Mélanie à la maison, Lydia lui a fait une de ses premières crises de colère. Elle lui a demandé un biscuit au chocolat à sa mère et Julie a refusé afin d’éviter de lui couper l’appétit juste avant le souper. Rouge de colère, Lydia lui a crié:

«T’es pas fine, je te déteste, je m’en vais vivre dans une autre famille!»

Les yeux de Julie se sont remplis de larmes. Il faut dire qu’elle vient de vivre un divorce après avoir réalisé que son mari la trompait. Elle supporte très mal de sentir que sa fille – la seule chose qui lui reste, selon elle – la rejette ainsi. Résignée, elle s’apprêtait à aller lui chercher les fameux biscuits, mais Mélanie s’est empressée de la retenir par le bras et de lui dire:

«Je t’en supplie, fais-moi confiance, ne lui donne pas son biscuit et attendons de voir ce qu’elle va faire».

À la grande surprise de Julie, mais exactement comme Mélanie l’anticipait, Lydia s’est mise à pleurer et à faire une crise. Elle est même allée dans sa chambre pour préparer un petit baluchon, pour ensuite sortir sur le balcon. En voyant cela, Julie a paniqué, mais elle s’est un peu calmée lorsqu’elle a vu Lydia s’asseoir sur le balcon en boudant. Au bout de trois minutes, elle est rentrée dans la maison pour demander à sa mère à quoi elle avait envie de jouer! Inutile de dire que Mélanie était heureuse d’avoir suggéré à son amie d’ignorer la crise de Lydia.

Évidemment, dans cet exemple, Lydia ne savait plus quoi faire une fois qu’elle avait mis le pied sur le balcon! À trois ans, on n’est pas vraiment assez débrouillard pour faire une fugue… La période de trois minutes qu’elle a attendue dehors correspond environ au temps qu’aurait duré un retrait dans un coin, sur une chaise ou dans sa chambre, si Julie avait utilisé cette technique. En fait, ce qui s’est produit, c’est que Lydia s’est aperçue que sa colère et ses menaces ne lui apportaient pas ce qu’elle désirait. Ensuite, sa colère a diminué, puis elle a eu envie de passer à autre chose.

Les enfants sont comme ça: ils disent des gros mots et font des menaces sans vraiment évaluer la portée de leurs paroles. Ensuite, ils oublient rapidement, puisqu’ils ont une capacité de vivre le moment présent (même si parfois, ça représente un inconvénient de ne pas pouvoir penser à long terme, comme pour Lydia qui n’a pas évalué qu’elle ne connaissait pas de famille adoptive près de chez elle!).

C’est exactement la même chose qui se produit lorsque deux enfants entrent en conflit et qu’ils se disent des choses aussi graves et lourdes de portée comme

«Je te déteste, tu n’es plus mon ami».

Qu’arrive-t-il habituellement cinq minutes plus tard? Ils jouent ensemble.

Gérer ses émotions

Plusieurs parents au coeur sensible sont bouleversés lorsqu’ils entendent leurs enfants leur dire qu’ils ne les aiment plus. C’est encore pire si le parent se sent vulnérable psychologiquement, comme lorsqu’il vit une épreuve qui affecte son estime de soi (une séparation, une perte d’emploi, etc.).

Dans ce cas, il est plus à risque de se laisser «manipuler» par les paroles de son enfant. Remarquez: le mot «manipuler» est entre guillemets, et ce n’est pas juste pour faire joli! Un enfant ne dit pas ces paroles pour manipuler ses parents. Il les dit parce qu’il ne sait pas comment exprimer sa frustration autrement. C’est au parent de maintenir sa consigne, afin que l’enfant apprenne où se situent les limites de ses parents, comment mieux exprimer et gérer sa frustration.

Pour enseigner tout cela à son enfant, il faut rester calme et savoir soi-même gérer ses émotions. Si on devient émotif, c’est comme ajouter de l’huile sur le feu: l’enfant fera encore plus souvent des crises, et elles seront plus intenses.

Donc, face aux paroles parfois méchantes de son enfant, au lieu de se dire qu’il ne nous aime plus, un parent devrait plutôt se dire:

«Tiens, tiens… Voilà une occasion de lui montrer que ‘non’ veut dire ‘non’ et qu’il peut apprendre à se calmer et à mieux exprimer sa colère».

Peut-être qu’en 2100, la technologie nous permettra de brancher un décodeur sur nos tout-petits et nous permettre de comprendre ce dont ils ont réellement besoin lorsqu’ils nous disent des méchancetés… En attendant, un soupçon de jugement, une pincée d’humour, une grande dose de patience et beaucoup d’amour peuvent aider tous les parents à passer au travers cette étape plus ou moins difficile du développement de leur enfant.

Une psy vous répond

Q: J’ai un petit garçon de 2 ans et demi, Louka, dont le papa n’est pas du tout dans le portrait… Il commence à me demander où est son père. Comment lui répondre sans rien lui cacher, de manière à ce qu’il puisse comprendre et surtout, comment faire cela en douceur?

R: Il ne faut pas minimiser l’impact de l’absence d’un père pour les enfants qui vivent cette situation. À long terme, ils peuvent se sentir rejetés, ce qui peu affecter leur estime de soi. Ceci étant dit, plusieurs enfants s’en sortent bien. Une bonne façon d’aborder le sujet, c’est de lui lire une histoire. Quelques suggestions: Vivre seul avec papa ou maman, de Catherine Dolto-Tolitch, ou Marguerite veut un papa, de Clara Le Picard. Plus tard, il faudra lui affirmer qu’il n’est pas responsable du départ de son père. Et si votre enfant vous pose des questions sur son père, dites-lui la vérité en évitant de ternir son image. Bonne chance!

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