Un chant raciste plonge l’Université de l’Oklahoma dans la tourmente


J’avoue que je suis vraiment naïve, je ne pensais pas qu’en 2015, que les Américains soient autant racistes. Bon, je sais qu’il y a encore des groupes qui prônent la suprématie blanche, mais que des jeunes qui ont une éducation, c’est effrayant. Bon,, je ne sais pas non plus ou est rendu le racisme au Québec, ou ailleurs, mais les USA, qui sont tellement fiers de proclamer même dans les films et séries télévisées face au drapeau américain : liberté, respect pour tous les êtres humains peut importe la couleur, religion ..,, La réalité en est tout autre
Nuage

 

Un chant raciste plonge l’Université de l’Oklahoma dans la tourmente

 

Des dizaines de personnes, dont le professeur Georges Henderson, ont participé à une manifestation pour dénoncer la vidéo raciste lundi matin.

Des dizaines de personnes, dont le professeur Georges Henderson, ont participé à une manifestation pour dénoncer la vidéo raciste lundi matin. Photo :  PC/AP/The Oklahoman/Steve Sisney

L’Université de l’Oklahoma a expulsé lundi l’une des plus importantes fraternités étudiantes de son campus, Sigma Alpha Epsilon (SAE), après la diffusion d’une vidéo qui montre certains de ses membres entonner une chanson ouvertement raciste.

« Il n’y aura jamais un nègre dans SAE. Vous pouvez le pendre à un arbre, mais il ne sera jamais des nôtres », y chantent des étudiants à l’unisson sur l’air de « Si tu aimes le soleil ».

L’extrait d’une dizaine de secondes semble avoir été tourné dans un autobus bondé d’étudiants portant des smokings, mais on ne sait pas qui a filmé la scène, ni à quel moment.

La vidéo a fait parler d’elle après que le groupe Unheard Movement, une association afro-américaine fondée dans la foulée de la mort de Michael Brown, à Ferguson, l’eut mise en ligne sur YouTube dimanche.

La direction nationale du réseau Sigma Alpha Epsilon a publié un communiqué dimanche soir pour dénoncer ce chant « inacceptable et raciste ». Elle a présenté ses excuses et a annoncé qu’elle allait fermer sa branche locale.

Le président de l'université, David Boren, s'est adressé aux manifestants. Il a dénoncé la vidéo raciste.

Le président de l’université, David Boren, s’est adressé aux manifestants. Il a dénoncé la vidéo raciste. Photo :  PC/AP/The Oklahoman/Steve Sisney

Dans une conférence de presse tenue lundi, le président de l’Université de l’Oklahoma, David Boren, a annoncé la rupture de tous les liens avec la branche locale de SAE et a ordonné à tous ses membres de quitter le local mis à leur disposition d’ici mardi minuit.

« J’ai un message pour tous ceux qui ont abusé de leur liberté d’expression d’une manière si répréhensible : vous êtes lamentables. Ce type de comportement est contraire à toutes nos valeurs. » Le président de l’Université de l’Oklahoma, David Boren

« Si d’aventure des étudiants de l’université étaient impliqués, ce comportement ne serait pas toléré », a-t-il prévenu.

Cette histoire est mise au jour au moment où le racisme ambiant est revenu au cœur des débats aux États-Unis, après la mort de jeunes hommes noirs abattus par des policiers blancs.

Elle surgit en outre alors que diverses cérémonies ont eu lieu en fin de semaine pour souligner le 50e anniversaire de la marche de Selma, en Alabama, un évènement déterminant dans la lutte pour les droits civiques des Noirs.

L’Université de l’Oklahoma compte environ 27 000 étudiants, dont environ 5 % sont Noirs.

Des dizaines de personnes ont marché sur la campus de l'université. 

Photo :  PC/AP/The Oklahoman/Steve Sisney

http://ici.radio-canada.ca/

Taza


En  février 2002, je suis partie a l’aventure seule vers le Maroc, pour 3 mois et rester dans une famille d’acceuil.  Le plus loin que j’ai pu aller était le Mexique alors traverser le continent pour un pays complétement différent était une belle occasion.  Le dépaysement total assuré.  J’ai rencontrer des gens attachant , d’abord mes hôtes ainsi que les clients du cybercafé de la famille et une journaliste qui avait entendu parler de moi. Elle m’a demander d’écrire un poème à l’occasion de la journée internationale de la poésie avec d’autres poètes dont certains connu la-bas. Le député de la culture m’a invité a un souper après que chaque poètes avait dédier leur oeuvres au public … Ce poème avait été éditer par la suite dans le journal de Taza a cette époque. Ce fût une expérience enrichissante ..
Nuage

 

Taza

 

 
Cité de grandeur d’autrefois vite oubliée dans les ruines
Laissée à elle-même côtoyant les événements du passé au devenir
Mélange d’un hier lointain au présent incertain cherchant racine
Jusqu’au coeur de l’essence de l’âme d’où des rêves à cueillir
 
Tout devant mes yeux se dessine un monde différent
Des moments gravés qui  récoltés au long des années
D’une époque d’avant et d’aujourd’hui qui se glisse dans l’histoire doucement
Se propagent à de simple regard vers milles images de l’éternité
 
Mon coeur qui a appartenu à un monde sans nom à un monde d’Occident
Se retrouve balancé à cette ville découvrant certains secrets qui m’étaient inconnus
Voir cette chaleur humaine se diffuser  au son des salam m’a fait apprécier cet enchantement
Que mon âme en cavale a trouvé refuge avec ce sentiment de bienvenu
 
Cette ville qui le jour  devient des rues agitées d’êtres de tous les coins
Essayant d’attraper la vie au passage pour contempler quelques trésors
Car  la richesse dévoile ici un autre visage sans hypocrisie sans venin
Qui ne reste qu’à exploser de tous ses feux donnant un autre décor
 
Puis survient la nuit, étrange sensation qui naît dans mon intérieur
Chaque artère métamorphosée à un désert que seul le vent est maître
En guise de trêve,  les visions du jour viennent s’inscrire à jamais dans mon coeur
Parfumer ma peau, mon âme de divers arômes à saveur champêtre
 
Je ne peux oublier ces visages, ces épisodes, ces couleurs enfin tout ce qui meublent le temps
Je ne peux oublier les cinq échos de l’appel qui deviennent mon appel vers ce créateur
Je ne peux oublier cette fraternité ensemencée de réel sentiment
Non je ne peux oublier Taza et la générosité des gens qui y demeurent

 
Rachel Hubert (Nuage)
13 Mars 2002

Un jour peut-être…


Peut-on espérer que nos enfants et petits enfants pourront raconter que le monde a abaisser ses rancunes, ses désespoirs, ses luttes contre les différences. Peut-on rêver qu’un jour le monde sera meilleur ou la nature serait en communions avec les êtres-vivants, que la terre sera une maison d’amitié, d’amour pour tous les gens de la terre.  C’est peut-être une utopie, mais je suis persuader que si on change la vision ne fut que d’une personne, cela entrainera un effet d’enchainement a la condition que l’on transmettent de bonnes valeurs et si la vie a changer pour un .. il a changer pour deux, trois … Regarder Gandhi, ou bien le Dalaï-lama, mère Teresa, et d’autres dans l’histoire de ce monde ont réussit a changer quelque chose …
Nuage

Un jour peut-être…

Ton enfant découvrira des mots qu’il ne comprendra pas
Il te questionnera sur la guerre,
sur le racisme, sur la violence
.
Il cherchera des raisons de tant de larmes,
tant de souffrances, tant de morts.
Il s’inquiétera des demi-vérités,
des injustices et des trahisons
.

Il te dira : Parle-moi de beauté, de réconciliation, de vérité et d’harmonie.

Et ce jour-là, peut-être…
que tu voudras supprimer les frontières,
remplacer tes clôtures par des fleurs.
Tu voudras changer ton regard
Tu voudras chanter la liberté
dans les rues de la Somalie
dans les parcs de la Bosnie
dans la brousse du Rwanda

Un jour peut-être
ton enfant regardera le monde autrement.
En parcourant les routes du Québec
il croisera des jeunes et des aînés
qui luttent pour un mieux-être quotidien.
Peut-être que ton enfant se fera le héraut de l’humanité.

En découvrant la force de l’amour,
le dynamisme de l’espérance,
la puissance de la foi
il voudra écrire le mot FRATERNITÉ sur tous les continents.

Je te souhaite d’être là, à ses côtés
.

(Auteur inconnu)