Une fillette de 9 ans harcelée à l’école «J’aimerais qu’on me dise comment mourir»


J’ai plusieurs billet sur l’intimidation que vivent les jeunes, c’est un sujet qui m’interpelle beaucoup. C’est vrai que l’intimidation a toujours existé, mais à l’époque que nous vivons elles semblent prendre de plus en plus d’ampleur et fait de plus en plus mal que des enfants ne savent plus quoi et les adultes ne réagissent que quand ils sont acculés au mur devant l’urgence d’agir avant qu’ils ne soient trop tard
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Une fillette de 9 ans harcelée à l’école

«J’aimerais qu’on me dise comment mourir»

 

(Crédit: TVA Nouvelles)

 

TVA Nouvelles

Suite au reportage diffusé jeudi sur TVA qui montrait le calvaire d’un élève battu par ses camarades, une mère a souhaité témoigner de l’intimidation que vit sa fille de neuf ans, élève dans le même établissement scolaire que le jeune garçon.

«Un papier est tombé du matelas, et quand j’ai pris la peine de le lire, il était écrit: « Ça ne me donne rien de vivre, l’école c’est plate, c’est moche, je ne suis juste bonne à rien et j’aimerais qu’on me dise comment mourir »», confie la mère de l’enfant.

La fillette est harcelée depuis septembre par des camarades de l’établissement scolaire qu’elle fréquente, l’école Saint-Sacrement.

«Il faut qu’on fasse quelque chose. La Commission scolaire nous dit d’aller voir la direction, qui nous dit d’en parler aux professeurs. L’enfant leur parle, avant de retourner à la direction, mais les enfants sont tannés de répéter», explique la maman.

Une intervention a été effectuée l’automne dernier: la fillette a été isolée dans la classe, placée d’un côté de celle-ci, tandis que les camarades qui l’intimident ont été placés de l’autre côté, mais la situation est restée la même.

«On est en train de « scrapper » cet enfant-là, a réagi Jasmin Roy, qui a rencontré la mère de la fillette. Ce n’est pas normal qu’il n’y ait pas de mesures d’urgence pour encadrer un enfant qui montre de tels signes de désespoir profond», a ajouté celui qui a créé la Fondation Jasmin Roy dans le but de lutter contre la discrimination et l’intimidation.

Une réunion d’urgence s’est tenue jeudi avec la direction de l’école, qui s’est engagée à élaborer un autre plan pour aider la jeune fille.

«J’ai mis cet enfant au monde, ce n’est pas pour le voir mourir prématurément», a confié sa mère, qui ne sait plus quoi faire pour aider sa fille.

 

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Intimidation ►Les services d’aide débordés d’appels


C’est comme si les québécois se sont réveillée un matin pour s’apercevoir que l’intimidation prend des proportions désastreuses. Pourtant, ce n’est pas la première fois que ces comportements provoquent des suicides chez nos jeunes mais cette semaine c’est comme la goutte qui a fait débordé le vase On ne veut plus que nos jeunes soient intimidés … les parents qui ont vent que leur enfants sont des intimidateurs doivent réagir et ne pas penser que leur enfants sont des anges .. Car on ne pourra pas atteindre la tolérance zéro si les écoles, les parents (les victimes et agresseurs) soient conscient et que nos jeunes soient en confiance de dénoncer tout actes d’intimidations
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Intimidation ►Les services d’aide débordés d’appels

Intimidation - Les services d'aide débordés d'appels

Marjorie Raymond

© Courtoisie

MONTRÉAL – Le suicide de la jeune Marjorie Raymond, victime d’intimidation à l’école, a suscité encore des réactions jeudi.

Les centres d’aide sont débordés d’appels d’élèves ou de parents d’élèves victimes d’intimidation, tout comme d’ailleurs la Fondation Jasmin Roy qui lutte contre l’intimidation et la violence en milieu scolaire.

«Ça n’a pas dérougi depuis la malheureuse nouvelle du suicide de Marjorie, a dit Cédric Beauregard, directeur général de la Fondation. Ça a eu des conséquences. Ça a fait boule de neige, en fait, vers d’autres enfants et d’autres parents qui vivent sensiblement la même chose qu’ont vécue Marjorie et sa mère.»

La Fondation redirige ces personnes qui appellent vers des organismes qui ont développé une expertise dans le traitement d’appels de détresse, comme Tel-Jeunes, Jeunesse J’écoute, LigneParents, Suicide-action ou Gai-écoute.

Briser le silence

Cela dit, tant à la Fondation Jasmin Roy que chez d’autres organismes, on déconseille aux parents de retirer de l’école leurs enfants qui seraient victimes d’intimidation. Cela équivaudrait, dit-on, à pénaliser encore les enfants.

On suggère plutôt aux parents d’établir un dialogue avec les autorités scolaires pour trouver des solutions.

Également, on conseille aux parents de faire un suivi serré des pages Facebook de leurs enfants et d’enregistrer les messages qui seraient assimilables à de l’intimidation.

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Campagne de sensibilisation L’intimidation au féminin


L’intimidation a l’école devient de plus en plus un problème sérieux qu’il est important de réagir maintenant. Il n’y a pas si longtemps des femmes se sont battus pour que leur droit soient reconnu. Elles ont travailler pour qu’on les respecte alors que c’est-il passé pour que nos jeunes d’aujourd’hui subissent autant de violence verbale pouvant aller jusqu’au coup ?
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Campagne de sensibilisation L’intimidation au féminin

L’intimidation au féminin

Crédit photo : Gracieuseté

Valérie considère que sa fille Éloyse n’est plus la même depuis qu’elle a été victime d’intimidation de la part d’une camarade de classe

Par Sarah-Maude Lefebvre | Journal de Montréal

Alors qu’elle dévoilera cette semaine des capsules troublantes sur «l’enfer» vécu par des adolescentes à l’école, la Fondation Jasmin-Roy lance une offensive pour sensibiliser la population à la violence chez les filles, un phénomène méconnu, mais qui prend de plus en plus de place dans l’univers scolaire.

«T’es laide, méchante, menteuse et pas bonne. On t’haït. F… you

Ces mots, entendus pendant des semaines, hantent toujours la petite Éloyse, 7 ans. Dès son entrée en deuxième année, la fillette a été prise en grippe par une camarade. Le harcèlement a eu un impact sur ses notes, son humeur, sa joie de vivre. Aujourd’hui, elle ne veut plus aller à l’école.

«Ce n’est plus la petite fille que j’ai connue. On lui a enlevé sa joie de vivre», soupire sa mère, Valérie.

Comme beaucoup d’autres filles du primaire et du secondaire, Éloyse a été victime d’intimidation par des filles. Depuis quelques années, les cas se multiplient à un point tel que la Fondation Jasmin-Roy a décidé de lancer une offensive cet automne pour sensibiliser parents et enfants.

«Ça va trop loin»

«Nous n’avons pas le choix. Il faut faire quelque chose», dit Jasmin Roy, dont la fondation lutte contre l’intimidation en milieu scolaire.

«Ça se parle à coups de bitch et de salope entre filles à l’école. On a un problème. L’héritage féministe de nos mères et de nos grands-mères ne s’est pas rendu à nos filles.»

«Les filles s’intimident entre elles couramment, poursuit-il. Ça ouvre la porte à des agressions sexuelles quand on banalise certains mots. Certains gars finissent par se dire que ce n’est pas grave de tripoter telle fille si elle est considérée comme une salope de toute façon.»

Pour «réveiller les consciences», la Fondation lance une série de mesures, dont des capsules Web relatant des histoires d’intimidation entre filles.

«Je souhaite que tu crèves, salope»

Josée Roy espère de tout coeur qu’une telle initiative évitera à d’autres adolescentes de vivre le «calvaire» subi l’an dernier par sa fille Catherine-Alexandra.

La pré-adolescente de 13 ans a subi les foudres de son ancienne meilleure amie pendant des mois. Elle s’est fait traiter de tous les noms. Même Josée, sa mère, n’a pas été épargnée, l’intimidatrice se chargeant de répandre la rumeur voulant qu’elle soit une «pute».

Un jour, les choses sont allées trop loin. Sur Facebook, Catherine-Alexandra lit ce message:

«Je souhaite juste une chose, c’est que tu crèves, salope.»

«On a porté plainte, mais les policiers n’ont pu rien faire, étant donné qu’il s’agissait d’un souhait et non d’une menace. Mais ç’a été terrible, ma fille avait toujours peur et ses notes ont baissé. Aujourd’hui, des mois plus tard, elle voit encore un psychologue. Jusqu’où allons-nous laisser les choses aller?»

«ASSEZ, C’EST ASSEZ!»

Plusieurs personnalités publiques, dont Véronique Cloutier, Josée Lavigueur et Caroline Néron, ont accepté d’apparaître dans un court vidéo pour dénoncer la violence entre filles, inquiètes quant à l’ampleur du phénomène. Voici ce que quelques-unes d’entre elles ont à dire à ce sujet.

«J’élève des filles et je veux qu’elles puis-sent traverser la vie en se faisant respecter. Ma grand-mère, ma mère et moi, nous nous sommes battues pour nous faire respecter en tant que femmes. Il faut passer le message à nos filles.» -Guylaine Tremblay, comédienne

«Imaginez d’avoir à composer avec sa fille qui rentre de l’école en pleurs, qui s’enferme dans sa chambre, qui vomit le ma-tin avant de partir à l’école ou tout simplement qui vous dit qu’elle n’a plus envie de vivre.» -Nadja, chanteuse

«Dans nos écoles, les filles utilisent librement des expressions telles que «pute», «salope», «chienne» sans comprendre les conséquences que ces mots auront sur les autres et leur environnement.» -Roxane Gaudet-Loiseau , comédienne

«À cause de l’intimidation, plusieurs de nos filles perdent leur intérêt, elles perdent leur concentration et certaines abandonnent l’école. Ma fille a 11 ans et, déjà, on sent une certaine forme de compétition à l’école.» -Josée Boudreault, animatrice

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