A Moscou, l’hiver est porté disparu


Russie, un pays reconnu pour un pays de froid et de neige, semble manquer de cette substance blanche à certains endroits. À Moscou, la neige n’est pas présente et des fleurs printanières comment leur processus de floraisons. Qu’on aime ou pas l’hiver, cette saison est importante pour les plantes et certains animaux .. En plus, l’hiver, nous protège des insectes vecteurs de maladie.
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A Moscou, l’hiver est porté disparu


A Moscou, l'hiver est porté disparuUne femme pousse un landau à côté de fleurs prématurément écoles à Moscou, le 20 décembre 2019.© AFP/Yuri KADOBNOV

Moscou (AFP)

Pas de neige, pas de ski et déjà les fleurs du printemps: la capitale russe traverse un hiver étrangement doux, qui inquiète dans un pays particulièrement exposé au changement climatique.

Lors des deux dernières semaines, les températures moscovites ont facilement dépassé les quatre degrés. Lundi on attend 7°C, quand en temps normal, la moyenne du mois de décembre est de -6, ce qui est généralement synonyme d’une épaisse couche de neige, pour l’instant désespéramment absente.

Rhododendron, perce-neige, crocus et autres hellébores, au jardin botanique de l’université de Moscou, des plantes annonçant l’arrivée du printemps sont déjà en fleurs, trois mois, si ce n’est plus, avant la période habituelle.

« Un grand nombre de fleurs ont éclos au même moment. Je n’ai jamais vu ça », raconte à l’AFP Anton Doubeniouk, jardinier en chef de ce lieu rassemblant des centaines d’espèces dans le centre de la capitale.

L’annonce des floraisons précoces, causées par cette vague de chaleur, a attiré des visiteurs plutôt partagés sur les bienfaits de cet avant-goût du printemps.

« J’aime ce temps car c’est un hiver européen normal. Et quand les fleurs éclosent, cela fait du bien au moral », se réjouit Svetlana Zolotoukhina, une retraitée de passage.

« Moi je veux de la neige car elle protège les plantes en hiver », affirme de son côté Svetlana Gribkova, une autre visiteuse, botaniste de formation, qui regrette une situation « anormale ».

– 10° de plus –

Selon Rosguidromet, l’agence météo russe, la mégapole de 12 millions d’habitants devrait connaître son année la plus chaude depuis le début des relevés, il y a 150 ans.

« Seul le mois de juillet a été légèrement en dessous des normales de saison », affirme à l’AFP Anatoli Tsygankov, météorologue à Rosguidromet.

Il évoque un mois de décembre « très chaud », pratiquement dix degrés au-dessus des températures moyennes.

D’après l’expert, le phénomène s’explique à la fois par des cyclones passagers venu de l’Atlantique et le changement climatique auquel, selon lui, il est difficile de donner une explication.

Des propos qui font écho à ceux de Vladimir Poutine. Lors de sa conférence de presse annuelle, le président russe a soutenu jeudi que « personne » ne connaissait les causes du changement climatique mondial, semblant vouloir minimiser le rôle humain via l’émission de gaz à effets de serre. Son pays est un grand producteurs d’hydrocarbures.

Mais le président russe a aussi relevé que son pays se réchauffait, et que les conséquences pourraient être catastrophiques.

« C’est un processus très sérieux pour nous (…). Des villes entières sont bâties sur le permafrost, imaginez les conséquences » en cas de fonte massive, s’est inquiété le chef de l’Etat.

Cet été, la Sibérie a par ailleurs été frappé par des feux de forêt exceptionnels que des experts lient directement aux effets du changement climatique.

A Moscou, le directeur de technique de la station de ski de Nagornaïa, offrant une vue imprenable sur la capitale russe, reste lui souriant. La veille, Andreï Kharkhota a pourtant dû fermer ses 20 pistes, car il fait trop chaud pour la neige artificielle.

« Je ne m’inquiète pas, car ici l’hiver arrive toujours », relève-t-il.

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Une agave sur le point d’éclore après 57 ans au Jardin Botanique de Cambridge


Dans un jardin botanique en Angleterre, un agave bleu ou connu aussi sous le nom de fleur de tequila ne fleurit qu’une fois dans sa vie. Sa floraison est pour permettre de semer sa graine. Les botanistes attendent depuis 57 ans, et si tout va bien, la fleur de tequila va fleurir dans 1 mois.
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Une agave sur le point d’éclore après 57 ans au Jardin Botanique de Cambridge

Une agave sur le point d'éclore après 57 ans au Jardin Botanique de CambridgeAgave heteracantha photographiée au jardin botanique de l’Université de Cambridge en 2010.© Magnus Manske / Wikimedia Commons

Par Juliette de Guyenro

Une fleur de tequila, plantée il y a 57 ans, est sur le point d’éclore au Jardin Botanique de l’Université de Cambridge. Il s’agit d’un phénomène particulièrement intéressant pour les botanistes puisque la floraison ne se produit qu’une fois au cours de la vie de cette espèce. A la fin de cette période, a fleur meurt après avoir semé une nouvelle graine.

Une agave bleue, ou fleur de tequila, pourrait éclore très prochainement au Jardin Botanique de l’Université de Cambridge, en Angleterre. C’est la première et unique fois que la plante fleurira. En effet, le phénomène ne se produit qu’une fois chez cette espèce végétale : la floraison terminée, l’agave sème une nouvelle graine et meurt.

Un demi siècle d’attente

La patience des chercheurs botanistes de Cambridge a payé. Après 57 ans d’attente, il se pourrait bien que l’agave du Jardin Botanique de l’Université éclose. Pour la première et unique fois de sa vie. Cette plante appartient, en effet, à la catégorie des espèces monocarpiques, qui ne fleurissent et ne fructifient qu’une seule fois avant de mourir.

Depuis le mois de juin 2019, une tige est apparue et continue de grandir, indiquant une floraison très prochaine. Mesurant plus de 3 mètres, la plante continue de pousser et les scientifiques pourraient être obligés d’ouvrir une partie du toit pour qu’elle puisse continuer de s’épanouir.

Un mystère qui se lève

Depuis qu’elle a été plantée en 1962, même si les scientifiques peuvent affirmer avec certitude que la plante fait partie de la famille des Asparagaceae, ils n’ont pas pu établir l’espèce exacte de la plante. En effet, celle-ci ne peut être déterminée qu’au moment de la floraison selon le spécimen qui éclot à cette période. Selon les botanistes, la plante du Jardin de Cambridge pourrait appartenir à l’espèce Agave heteracantha, mais ils attendent encore son éclosion pour confirmer leur hypothèse.

Le phénomène pourrait ne se produire que dans un mois. Encore un peu de patience donc avant que l’agave ne dévoile sa vraie nature.

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Japon: des cerisiers fleurissent, pourtant ce n’est pas le printemps


Des cerisiers au Japon semblent être un peu déroutés par une activité météorologique agitée cette année avec tous ces typhons. Plusieurs d’entre eux ont fleuri alors que c’est au printemps qu’on voit la beauté de ces arbres à fruits.
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Japon: des cerisiers fleurissent, pourtant ce n’est pas le printemps

 

Deux jeunes japonaises se prennent en selfie durant... (Photo Jorge Silva, archives REUTERS)

Deux jeunes japonaises se prennent en selfie durant la saison de la floraison régulière des cerisiers, en avril.

Agence France-Presse
Tokyo

Les fleurs délicates des cerisiers marquent traditionnellement l’arrivée du printemps au Japon mais cette année elles apparaissent aussi à l’automne, un phénomène rare, a expliqué mercredi une agence de météorologie.

Cette floraison inhabituelle pourrait résulter de la météo enregistrée cette année, avec une saison très active pour les typhons, selon des experts interrogés par les médias japonais. Ces derniers ont repéré les fleurs dans plusieurs endroits réputés pour leurs cerisiers.

Selon l’agence météo Weathernews, plus de 300 personnes dans le pays ont signalé des cerisiers en fleurs dans leur voisinage, lors d’une enquête menée la semaine dernière.

Pour Hiroyuki Wada, un spécialiste de l’Association des fleurs du Japon, l’apparition surprise des fleurs de cerisier peut être liée aux caprices de la météo.

Les violentes tempêtes ont fait tomber les feuilles des arbres, ce qui normalement déclenche une réaction inhibant la floraison jusqu’au printemps, a-t-il expliqué à la télévision publique NHK. Mais, après les typhons, une série de journées inhabituellement chaudes pourraient ensuite avoir semé la confusion chez les arbres et provoqué leur floraison.

« C’est arrivé par le passé mais je ne me souviens pas avoir vu quoi que ce soit à une telle échelle », a-t-il observé.

Le Japon a subi cette année une série de typhons, en particulier Jebi qui a fait 11 morts début septembre et provoqué la fermeture de l’aéroport d’Osaka (Kansai International Airport).

M. Wada pense toutefois que cette floraison hors saison ne devrait pas affecter celle célébrée au printemps, marquée par un déferlement de rose et blanc qui attire des flots de touristes et voit les Japonais se rassembler dans les parcs.

« Les boutons qui ont éclos maintenant ne fleuriront pas au printemps prochain. Mais seul un petit nombre a été observé. Je ne pense pas que cela affectera la floraison » l’an prochain, a-t-il dit à NHK.

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Le Saviez-Vous ► 20 chiffres stupéfiants sur les plantes


Les botanistes ont fait une compilation des plantes connues et plus de 2 000 plantes s’ajoutent à chaque année.
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20 chiffres stupéfiants sur les plantes

 

Les lupins des jardins Lupinus polyphyllus du nord ouest américain ont envahi la Nouvelle Zélande. Le premier "baromètre" des plantes du monde recense 4979 espèces invasives générant des milliards d'euros de dégâts.

Les lupins des jardins Lupinus polyphyllus du nord ouest américain ont envahi la Nouvelle Zélande. Le premier « baromètre » des plantes du monde recense 4979 espèces invasives générant des milliards d’euros de dégâts. CRÉDIT: KEW GARDEN.

Par Rachel Mulot

Combien de plantes sont connues dans le monde ? Et combien sont utiles ? Disparaissent-elles plus vite qu’on ne les découvre ?

Un rapport inédit des Kew Gardens déchiffre le monde à la fois grouillant et fragile du végétal.

RÉCRÉATIF. Saviez-vous que sur les 31.128 plantes dont l’utilité est documentée dans le monde , 1382 sont fumées, bues ou concoctées pour un usage récréatif, social ou rituel (voir l’infographie plus bas) ? C’est l’un des étonnants enseignements que l’on peut tirer du premier et palpitant rapport annuel sur « L’état du monde des plantes » édité par le Centre de recherche botanique des jardins botaniques royaux de Kew (Grande-Bretagne) et dont Sciences et Avenir a choisi d’illustrer les principaux résultats (voir ci-dessous).

« On avait déjà un état du monde des oiseaux, des tortues marines, des villes (…) et même des antibiotiques », souligne Kathy Willis, directrice scientifique des jardins, réputés détenir l’une des plus importantes collections de plantes de la planète dans ses serres et ses jardins de l’ouest londonien. « Mais, malgré son importance vitale, on attendait encore d’avoir un état des lieux du monde de ces plantes qui nous nourrissent, nous habillent ou nous abritent. C’est désormais chose faite »,  s’est-elle félicitée.

Plantes : enfin la compil !

Ce recensement inédit a mobilisé 80 spécialistes pour éplucher plusieurs années durant la littérature scientifique et les bases de données mondiales sous la houlette du conservateur Steve Bachman. Le compteur des plantes vascularisées — c’est-à-dire dotées d’un réseau permettant leur irrigation par la sève – connues sur les cinq continents s’est ainsi fixé à 391.000 espèces, 32.000 d’entre elles venant du seul Brésil. 

Biodiversité, plantes invasives, génomique, évolution du couvert végétal, aires d’intérêt, commerce mondial… »Enfin la compil ! », a t-on envie de s’écrier. L’analyse globale des botanistes est en effet précieuse car des chiffres très disparates voire contradictoires circulaient. Ainsi, selon les états des lieux, on estimait que de 10% à… 64% des végétaux étaient menacés.

« Le risque concernerait en fait près d’une plante sur cinq », précise aujourd’hui Steve Bachman. 

Son évolution pourra être mesurée grâce au baromètre annuel que compte désormais publier les Kew Gardens.

Pour le moment, l’agriculture et le défrichage restent les principaux ennemis, le changement climatique ne pèse encore que de façon marginale. Même si dans les pays où il est mesuré — comme la France via son réseau de phénologie —, on observe déjà des changements dans les saisons, les floraisons, ou encore la répartition des espèces végétales. Les chercheurs s’attendent à ce que les effets de la hausse des températures se fassent sérieusement sentir à partir de 2030.

Plus de 2000 espèces sont découvertes chaque année

Par ailleurs, « plus de 2000 espèces sont découvertes chaque année », précisent les auteurs, après recoupement des principales bases de données mondiales de végétaux et élimination des possibles doublons.

En 2015, grâce à Facebook ou l’ADN, au fond de serres privées comme en pleine nature, ce sont ainsi 2034 nouvelles espèces ont été décrites.

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Le printemps au Japon.


Quand le printemps s’installe enfin, c’est la renaissance de toute la nature après l’hiver. Le printemps au Japon est magique, spectaculaire et d’une très grande beauté
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Le printemps au Japon

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© KRISHNA.WU

Le printemps est arrivé au Japon et avec lui les célèbres sakuras, ces cerisiers ornementaux très connus.

Ces derniers ont toujours été un symbole de beauté éphémère au Japon, les japonais disent en effet que la vie est considérée comme belle et courte, telle une fleur de cerisier.

La tradition des sakuras est donc bien ancrée dans le pays du soleil levant.

Elle est si bien ancrée que chaque soir pendant la saison de la floraison, les journaux télévisés proposent un bulletin météorologique spécial pour voir l’état d’avancement de la floraison des sakuras dans tous le pays. Les japonais peuvent ainsi savoir où les admirer et célébrer le hanami, coutume traditionnelle japonaise d’admiration de la beauté des sakuras dans les jardins, temples, en famille et entre amis autour d’un pique-nique en plein air.

Nous vous invitons à un petit voyage visuel avec ces photos qui ont capturé toute la beauté des cerisiers japonais en fleur.

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Au Royaume-Uni, les plantes à fleur témoignent du réchauffement


Il n’y a pas juste au Québec, que le début de l’hiver a été bizarre, dans ma région, fin décembre jusqu’au 2 janvier, nous étions sur la pelouse et non sur la neige. Ailleurs, en Europe, ce sont les fleurs cultivées que leurs fleuraisons a été plus longues. Et sûrement que cela ne sera pas une exception dans les années à venir
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Au Royaume-Uni, les plantes à fleur témoignent du réchauffement

 

 

Les marguerites comme 367 autres plantes étaient encore en fleurs le 1er janvier en Grande-Bretagne. Sojka Libor/AP/SIPA Les marguerites comme 367 autres plantes étaient encore en fleurs le 1er janvier en Grande-Bretagne. Sojka Libor/AP/SIPA

Par Joël Ignasse

Un nombre anormalement élevé de plantes à fleurs étaient encore en floraison le premier janvier. Les botanistes y voient une conséquence du record des records de chaleur enregistrés en 2014.

FLEURS. Arbousiers, genêts, marguerites, pissenlits… Ils étaient nombreux, ce premier janvier 2015, à être encore en fleurs dans certaines régions du Royaume-Uni. C’est que révèle une vaste enquête menée par la Société botanique de Grande-Bretagne et d’Irlande (BBSI). Un état de fait qui témoigne de l’hiver particulièrement doux au-dessus de la Manche qui conclut une année qui a battu tous les records de chaleur.

15% des plantes en fleurs

Le BBSI organise depuis quatre ans maintenant une campagne de recensement des plantes à fleurs à travers toute la Grande-Bretagne et l’Irlande. Pour ce faire, des dizaines de volontaires sont mis à contribution pour crapahuter dans les campagnes et les villes entre le 1er et le 4 janvier. En tout, les botanistes amateurs ont identifié 2908 plantes à fleurs. Sur ce total, 368 étaient en floraison au moment de l’enquête. Soit environ 15% des espèces. Un chiffre très élevé et largement au-dessus des normes :

« Les manuels nous apprennent qu’il devrait y avoir entre 20 et 30 espèces en floraison à cette époque » révèle Tim Rich du BBSI.

CLIMAT. « C’est extraordinaire » renchérit le botaniste qui attribue en partie ce comptage exceptionnel au nombre croissant de volontaires. Mais il y voit principalement une des conséquences du réchauffement climatique et de l’hiver particulièrement doux que connaît la Grande-Bretagne.

Ce sont dans les zones urbaines que le plus grand nombre d’espèces en fleurs ont été découvertes.

« C’était à prévoir, en ville il y a des coins plus abrités et des sols remaniés qui accueillent des espèces sauvages à croissance rapide » ajoute Tim Rich.

 Autre constat, environ 30% des plantes en fleurs ne sont pas des espèces indigènes mais de variétés importées et cultivées en jardin qui ont prospéré.

« Elles peuvent profiter des automnes doux avant d’être frappées par l’arrivée du gel » conclut le botaniste.

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Niagara Falls Une floraison rarissime


Une fleur rare attire l’attention dans une serre a Niagara Falls, même si elle a un parfum repoussant elle est unique par sa grandeur et que probablement une première floraison au Canada …
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Niagara Falls

Une floraison rarissime

 

 

 

© Courtoisie

NIAGARA FALLS, Ontario – La plus grande fleur au monde, l’ Arum titan, surnommée la «fleur cadavre» en raison de son odeur de pourriture, a finalement éclos au Floral Showhouse de la Commission des parcs du Niagara, à Niagara Falls, en Ontario.

«À notre connaissance, c’est la première fois que cette floraison se produit au Canada», a indiqué Joan Cornelius, directrice du centre d’exposition Floral Showcase.

«Dans le monde, on a enregistré seulement 151 floraisons de l’Arum titan, et c’est une première canadienne, nous sommes très enthousiastes», a-t-elle ajouté.

La fleur, qui ne reste ouverte que trois jours, a commencé à éclore vers 17 h vendredi, et l’éclosion complète a été observée à 22 h .

Bien qu’elle soit très belle, cette fleur qui peut atteindre 3 mètres de haut émet une odeur putride afin d’attirer les insectes pour la pollinisation.

Le centre d’exposition Floral Showcase a étendu ses heures d’ouverture en raison de l’intérêt du public pour ce rare événement.

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Température record → Les producteurs de pommes inquiets


Le beau temps que nous vivons au Québec est exceptionnelle … On se souviendra longtemps de cette fin d’hiver et début de printemps 2012 mais ce beau temps peut provoquer des problèmes, comme pour le sirop d’érable, les inondations et ici, les pommiers pourraient ne pas fleurir
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Température record → Les producteurs de pommes inquiets

 

Température record - Les producteurs de pommes inquiets

Le pomiculteur et cidriculteur Michel Jodoin nous fait prendre la mesure de ce qui s’en vient si la chaleur perdure.

© André Corbeij / Agence QMI

 

ROUGEMONT – «C’est du jamais vu! Mon père et son père n’ont rien vu de tel de toute leur vie.»

C’est Michel Jodoin qui s’exclame ainsi à propos de la vague de chaleur qui sévit ces jours-ci au Québec.

«Regardez ici, les feuilles vertes commencent à sortir des bourgeons, a-t-il dit. C’est pas bon car les pommiers vont fleurir trop tôt. Si on connaît ensuite une période de gel pendant que les pommiers sont en fleurs, ce sera foutu pour la saison. Il n’y aura pas de pommes. Présentement, ça ne regarde pas bien. Comme mon père le dit : p’tite saison de sucre, petite saison de pommes.»

Selon M. Jodoin, seul un refroidissement de la température dans les prochains jours pourrait ralentir le processus de floraison hâtif.

Ce pomiculteur, qui produit du cidre, avoue que de se plaindre de la belle température peut paraître bête pour certains, mais pour son entreprise ça pourrait devenir une catastrophe.

«Je vends mon cidre sur les terrasses à Montréal comme jamais, a-t-il indiqué. Je n’ai pas à me plaindre de ce côté. Mais j’imagine mal une saison où les pommiers fleurissent un mois avant leur temps et une prochaine saison sans récolte de pommes. C’est toute une industrie qui va en souffrir.»

La vigne en état d’alerte

On cultive aussi la vigne à Rougemont. Chez Francis Lavoie, du vignoble du même nom, l’inquiétude est aussi bien présente. M. Lavoie nous confiait que la vague de chaleur lui rappelle celle de 2010, à la différence que celle-ci s’était présentée en avril et n’avait pas compromis la récolte du fruit.

«C’est exceptionnel cette chaleur en mars, a dit M. Lavoie. On demeure sur le qui-vive et on ne peut qu’espérer que dame Nature ne nous fera pas trop de mal. On n’a pas le contrôle là-dessus.»

Ce dernier possède 72 000 plants de vigne et 17 000 pommiers. La vigne connaît plusieurs stades de bourgeonnement. Un débourrage hâtif du bourgeon le fragilisera. Exposé au froid, il mourra.

«Si la température ne baisse pas d’ici une semaine, nous sommes cuits», a conclu M. Lavoie.

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